• il y a 6 mois
Nouvelle occupation de Science Po Paris, cette nuit avant une nouvelle évacuation. Hier soir, l’occupation du campus a été votée par une centaine d’étudiants réunis en assemblée générale, a indiqué à l’AFP une membre du comité Palestine, qui n’a pas donné son nom. L’occupation des locaux a donc démarré hier soir à 19 heures. Entre 70 et 80 étudiants étaient présents, selon le comité Palestine, qui demande la « création d’une commission d’enquête et la publication d’un rapport sur les partenariats universitaires et économiques vis-à-vis des violations du droit international et des droits de l’Homme en Palestine d’ici le prochain conseil ».

Une demande qui aurait été « refusée » par l’administration.

La direction de l’établissement a annoncé jeudi soir la fermeture vendredi de ses principaux locaux à Paris, en raison d’une nouvelle occupation par des étudiants mobilisés pour la cause palestinienne, dans un message envoyé aux salariés. « Suite au vote de l’occupation des étudiants, les bâtiments du 25, 27, 30, rue Saint-Guillaume et du 56, rue des Saints-Pères, resteront fermés demain, vendredi 3 mai. Nous invitons à rester en télétravail », indique ce message, envoyé par la direction des Ressources humaines de Sciences-po.

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Transcription
00:00 La police est intervenue dans la nuit pour déloger les personnes qui occupaient les lieux des jeunes pro-palestiniens.
00:06 La direction de Sciences Po avait justement décidé la fermeture de ses principaux locaux à Paris aujourd'hui.
00:11 Ce n'est pas la seule université où se tiennent des mobilisations à tour d'horizon avec Arnaud Delataille.
00:17 C'est une mobilisation étudiante qui ne faiblit pas.
00:20 Ici devant la faculté de la Sorbonne à Paris.
00:23 À Rennes, Sciences Po est bloqué et à Lille devant l'école de journalisme, les élèves dénoncent l'injustice à Gaza.
00:31 Du côté de l'épicentre des manifestations pro-palestiniennes à Sciences Po Paris, une élève a entamé une grève de la faim.
00:37 L'étudiant poursuivra cette grève de la faim jusqu'à ce que Sciences Po accepte la demande suivante,
00:41 l'inscription à l'ordre du jour et la tenue d'un vote officiel non anonyme au conseil de l'institut
00:45 pour l'investigation des partenariats avec les universités israéliennes contribuant au génocide.
00:49 Après une rencontre avec les étudiants, Jean Basser, administrateur provisoire de Sciences Po Paris,
00:53 a refusé de monter le groupe de travail et appelle à l'apaisement.
00:56 J'aspire maintenant à ce que chacun retrouve le calme, qu'on soit toujours dans le dialogue.

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