• il y a 6 mois
Quatre semaines après l'agression de Samara à proximité de son collège de Montpellier, l'enquête administrative n'a relevé «aucun manquement fautif» de la part de l'établissement ni pu établir de «harcèlement scolaire», contrairement à ce qu'affirme la famille.

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Transcription
00:00Aucune situation de harcèlement scolaire, ni défaillance de la part du Collège.
00:04Ce sont les résultats de l'enquête administrative lancée par le ministère de l'Education nationale
00:09après l'agression de Samara.
00:11Publiée hier, l'enquête n'a pas permis d'identifier un climat global humiliant
00:16et agressif parmi les élèves, mais pointe du doigt d'importants problèmes relationnels
00:20avec d'autres élèves qui trouvent essentiellement leurs sources sur les réseaux sociaux.
00:24C'est double peine pour ma fille, ça veut dire que, voilà, ben limite non, ben non,
00:28on a fait notre job, ça veut dire que Samara, t'as reçu des coups, t'as été humiliée,
00:33t'as été ça, tout ça et tout, mais nous on a fait notre travail, tout va bien.
00:38De notre côté, c'est pas de notre faute, c'est de ta faute, c'est les réseaux sociaux,
00:41c'est ça, c'est un tel, mais c'est pas nous.
00:43Le jour de l'agression, entre 13 et 14h, la mère de Samara dit avoir appelé l'établissement
00:49à deux reprises pour demander que sa fille ne sorte pas du collège.
00:52De son côté, l'enquête explique qu'après avoir entendu l'ensemble des personnes directement
00:57concernées par ces potentiels appels et procédé à des vérifications, rien ne corrobore
01:02les propos de la mère de Samara.
01:04Interrogée, le professeur principal de son côté aurait bien correspondu avec elle, sans
01:08toutefois l'avoir informée d'un danger imminent pour sa fille.
01:12Moi j'ai dit les propos, je remaintiendrai mes propos.
01:15On veut me faire passer pour une menteuse.
01:16Moi le professeur, je l'ai eu au téléphone, le professeur qui me dit que votre fille est
01:20en, voilà, limite en danger, qu'il y a des jeunes qui l'attendent.
01:23Pour la ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet, interrogée hier sur France
01:28Inter, les équipes éducatives ont fait ce qu'elles pouvaient faire.

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