• il y a 8 mois

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Transcription
00:00 [Générique]
00:13 Soyez le bienvenu au journal d'émergence d'Abidjan Ponnet.
00:17 Moi j'ai apprécié, la dernière fois nous avons parlé quand même des rapports qui existent entre le Burkina et la Côte d'Ivoire.
00:23 Et nous sommes un peu très contents de voir que nous allons à un climat d'assouplissement des positions.
00:29 Lorsqu'il y a eu la rencontre de la Côte d'Ivoire avec le Burkina, qui a été dirigée par le ministre de la Défense et puis le chef d'état-major du Burkina.
00:38 Son rencontre, en terre du Burkina même, elle a démantelé la Côte d'Ivoire.
00:43 Si la Côte d'Ivoire demande à raconter le Burkina, c'est parce qu'on a toujours le souci de bons voisinages.
00:48 Ce n'est pas une faiblesse, mais c'est une manière d'étendre la main à nos frères, à nos amis, pour une cohabitation pacifique.
00:56 Parce que le Burkina et nous, c'est une histoire qui date de très longtemps.
00:59 Donc on met bas la tête.
01:01 C'est d'un temps que j'ai vu la sortie du président du Burkina qui dit que la Côte d'Ivoire ne se passe pas frangir.
01:06 Et que la Côte d'Ivoire héberge des opposants à son régime.
01:10 La Côte d'Ivoire est un pays de paix.
01:12 Lorsqu'il y a un problème chez le voisin et que les enfants de ce voisin la fuient, la Côte d'Ivoire doit les accueillir.
01:18 Mais la Côte d'Ivoire ne permet jamais à quelqu'un d'être ici et puis d'estabiliser le Burkina.
01:24 Non, là vous ne se connaissez pas, ce n'est pas le fort de la Senghwatra.
01:28 Il ne va même pas le faire d'ailleurs et il n'y pense même pas.
01:30 Ce que nous souhaitons, c'est vraiment une cohabitation.
01:34 Aujourd'hui, le président du Burkina dit que nous avons deux soldats ici du Burkina qu'on a gardés à Côte d'Ivoire.
01:41 Un militaire officiel et un recrut qu'on appelle le VDP.
01:45 C'est-à-dire que c'est un supplétif de l'armée, des civils, mais qu'on a formé pour défendre le Burkina.
01:51 Mais attendez, vous avez dit qu'ils étaient venus acheter de la cigarette et puis ils ont été arrêtés.
01:56 Mais vous aussi, vous avez deux soldats ivoiriens chez vous qui sont arrêtés depuis septembre.
02:01 Ça fait presque huit mois qu'ils sont chez vous et pour vous, on a appris, ça ne fait pas encore deux mois.
02:06 Vous plaignez, ne faites pas ça.
02:08 Même si on peut parler de quelqu'un qui est comme ça, mais reconnaissez à la Senghwatra l'amour qu'il porte pour le Burkina Faso,
02:16 l'amour qu'il a pour le Mali, l'amour qu'il a pour la Guinée, l'amour qu'il a pour vous.
02:21 Je vous en prie, chers frères présidents, chers frères ibés, mettons pas la tête.
02:26 Alors ça, c'est un aîné, vraiment, mettons pas la tête.
02:28 C'est "mettons pas", mettons pas la tête pour résoudre cette crise-là de manière pacifique.
02:32 Parce qu'on a appelé à vivre ensemble.
02:34 Parce que si demain, quelque chose arrive à Senghwatra, à Côte d'Ivoire,
02:38 donc, préservons ce taquis-là de cohabitation pacifique.
02:43 C'est important.
02:44 À la prochaine.
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