Jérémy Ferrari -Vous êtes trafiquant de faux médicaments

  • il y a 6 mois
Le sketch "Vous êtes trafiquant de faux médicaments" de Jérémy Ferrari est une critique acerbe de l'industrie pharmaceutique et de ses pratiques douteuses. Il met en lumière la mise sur le marché de médicaments inefficaces, voire dangereux, au détriment de la santé des patients.

A travers l'histoire de Jean-Michel, un homme ordinaire accusé de trafic de faux médicaments, Ferrari dénonce les dérives d'une industrie obsédée par le profit au détriment de l'éthique. Le sketch souligne l'absurdité des accusations portées contre Jean-Michel et l'injustice d'un système qui condamne des innocents pour protéger les intérêts des puissants.

Humour noir et satire mordante

L'humour noir et la satire mordante de Jérémy Ferrari servent de vecteur pour porter un message engagé. Le ton ironique et sarcastique du sketch permet de rendre compte de la situation avec acuité et de susciter la réflexion chez le spectateur.

La confrontation entre Jean-Michel et l'officier de police, campé par Laurent Ruquier, illustre le rapport de force entre l'individu et l'institution. La résistance de Jean-Michel face à l'injustice met en avant l'importance de la lutte contre les abus de pouvoir et la défense des droits des consommateurs.

Succès et impact

Le sketch a connu un franc succès lors de sa diffusion dans l'émission "On n'demande qu'à en rire" en 2010. Il a été largement partagé sur les réseaux sociaux et a contribué à sensibiliser le public aux dangers des faux médicaments.

L'impact du sketch ne s'est pas limité au divertissement. Il a donné lieu à des débats et à des réflexions sur les pratiques de l'industrie pharmaceutique et la nécessité d'un contrôle plus strict des médicaments mis sur le marché.

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Amusant
Transcription
00:00 Alors lui, on est maintenant un peu complice avec Jérémy Ferrari, on peut dire que c'est
00:07 un nouvel ancien en fait. Il en est à son 3ème passage ce soir ou 4ème ?
00:12 4ème ce soir.
00:13 4ème ce soir. Son créneau à lui, vous le savez, c'est l'humour noir. Pas toujours facile
00:18 de fédérer les téléspectateurs avec un humour parfois au fil du rasoir, ou du 2ème
00:23 ou du 3ème degré, mais manifestement ici au Moulin Rouge et dans le jury, on l'adore.
00:29 Alors si vous aussi, allez l'applaudir à la comédie des 3 bornes dans son spectacle
00:33 "Hallelujah bordel". Bonne chance Jérémy Ferrari.
00:37 Par exemple, le candidat suivant lui, c'est Jérémy Ferrari et il est déjà venu nous
00:43 voir 3 fois, c'est sa 4ème fois et il a choisi parmi les sujets proposés "Vous êtes trafiquant
00:50 de faux médicaments". Alors voilà un sujet original pour le coup, puisque de toute façon
00:55 ça ne devait pas être traité il y a quelques années ce sujet-là, puisque les faux médicaments
00:59 ils arrivent grâce à internet. Qui n'a pas reçu ce qu'on appelle des spams, vous proposant
01:05 par exemple du faux Viagra.
01:06 Du Viagra constamment, mais du vrai ou du faux ?
01:08 Du Viagra, mais pourquoi donc ?
01:10 Parce qu'ils ne me connaissent pas, ils ne connaissent pas ma vie virtuelle, ils ne connaissent
01:14 pas ma vie réelle.
01:15 Mais c'est vrai que vous recevez ça aussi ?
01:16 On ne m'a jamais proposé de Viagra.
01:18 T'en as sûrement d'autres dans d'autres domaines.
01:20 Le Viagra, c'est un mélange de Prozac et du Viagra. Vous vendez-mou mais on s'en fout.
01:25 Internet est devenu une pharmacie virtuelle, faites attention aux faux médicaments.
01:33 Lui, il a choisi d'être trafiquant de faux médicaments. Voici Jérémy Ferrari qu'on note.
01:39 Une voix de Passy pour la gauche, pour un petit bien sûr, il n'y a pas de problème.
01:51 Ah, vous avez oublié votre porte-poney.
01:54 Mais tant pis.
01:55 Ah non, vous êtes au courant, Madame Petit, vous connaissez le slogan.
01:58 La pharmacie Ferrari ne fait pas crédit aux morts en sursis, vous le savez Madame Petit.
02:05 Madame Desgrody, venez par ici, ça va ?
02:08 Ça va, vous allez bien ?
02:09 Dites à votre fils de faire attention avec son fauteuil roulant dans les années de la pharmacie.
02:13 Ben oui, mais enfin le handicap n'excuse pas tout, Madame Petit.
02:16 Attention à ça.
02:18 Alors, comment ça se passe ce petit traitement pas homologué ?
02:23 Ah, vous vous êtes renseigné, d'accord, la confiance règne.
02:27 Écoutez, vous vouliez un traitement spécial pour que votre fils remarche, je vous en ai proposé un.
02:31 Ah ben oui, effectivement, pour l'instant il ne remarche pas.
02:33 Mais enfin, est-ce qu'il en a vraiment envie ?
02:37 Oh, je n'insinue rien, je dis simplement qu'à un moment donné, c'est pas un traitement contre la mauvaise foi.
02:44 Ah, ben oui, tout simplement.
02:47 Ah ben oui, pourquoi il y simulerait, j'en sais rien, vous savez, peut-être parce qu'il n'a pas envie de tourner une heure et demie dans sa rue pour trouver une place de parking.
02:55 Peut-être parce qu'il n'a pas envie de payer son train à plein tarif, j'en sais rien, je ne sais pas.
03:00 Écoutez, moi je pense personnellement qu'à cet âge-là, surtout à cet âge-là, il faut les bousculer un petit peu.
03:05 Voilà, c'est ce qu'on va faire tout de suite, Madame Desgrody.
03:07 N'ayez pas peur, n'ayez pas peur, Madame Desgrody, je sais ce que je fais, je les connais.
03:11 Allez, Marc, ça suffit, on s'y démarre.
03:14 Je suis désolé, mais d'habitude ça marche.
03:20 Mais non, mais il n'y a pas du tout de chanvre, ça ne peut pas marcher avec lui.
03:24 Ah non, mais moi je répare, mais je ne peux pas faire repousser.
03:28 Ah non, vous n'êtes pas à le relever, je suis en pause.
03:31 Ah ben en plus j'ai mon rendez-vous carré.
03:33 Madame Martin, venez par ici.
03:35 Ça va, Madame Martin, ça va.
03:37 Oui, oui, oui, par contre n'ébritez pas trop ce truc de petits médicaments que je fais comme ça.
03:40 Oui, voilà, faites attention.
03:42 Ah ben ça marche très très bien, regardez ce jeune infirme qui vient de se jeter à mes pieds pour me remercier.
03:46 Tout fonctionne très très bien.
03:52 Alors donc c'est votre fils, c'est ça.
03:54 Voilà, oui, Gilles de la Tourette, d'accord, d'accord.
03:56 C'est lui ? D'accord, enchanté Gilles.
03:58 Ah oui, l'enseignement de la maladie ? Oui, d'accord, non, non, j'avais compris.
04:02 Oui, évidemment.
04:04 Oh là, qu'est-ce qu'il a là ? C'est quoi ces petits cris qu'il fait ?
04:07 Oh d'accord, ah oui, il insulte les gens aussi.
04:09 Ah d'accord, ah c'est sympa.
04:11 Bah il vient quand même traiter Madame Dumont de salope là quand même.
04:14 Ceci dit, là c'est pas de la maladie, c'est de la voyance, parce que je sais pas si vous connaissez Madame Dumont.
04:18 Elle est mort.
04:20 Ah d'accord, il m'insulte moi maintenant.
04:22 D'accord, ok, c'est sympa.
04:23 Oui, oui, fils de pute, j'ai compris.
04:25 Sympa, il est sympa.
04:26 Oui, oui, je sais qu'il est malade.
04:27 Oui, non mais ça va là.
04:28 Non parce qu'avec moi il insiste.
04:30 Fils de pute, fils de pute, fils de pute, ça va on a compris là par contre.
04:33 Ah, dis-lui d'arrêter là, sans déconner, ça devient énervant.
04:35 Ah voilà, dis-lui d'arrêter.
04:36 Non mais toi-même, toi-même, toi-même, toi-même, voilà s'il veut jouer au con, va être deux.
04:40 Toi-même, toi-même, toi-même, voilà, sortez-le, sortez-le, voilà.
04:43 Oh oui, alors ça y est, les effets secondaires, alors tout le monde s'y met.
04:47 Écoutez, ça fait des années que j'utilise ces traitements sur moi, et pour le moment y'a pas eu d'effets secondaires.
04:52 Alors je vois pas pourquoi y'en aurait maintenant.
04:54 Non, n'essayez pas de noyer le poisson avec mon visage, il ne se passe rien.
04:59 Fils de pute, toi-même, toi-même, fils de pute, toi-même, fils de pute, toi-même.
05:04 Comme je l'ai dit en début d'émission, c'est un nouvel ancien Jérémy Ferrari, puisque c'est son quatrième passage chez nous ce soir.
05:16 Quelle note vous lui donneriez chez vous, papier, stylo ?
05:20 Virginie Lemoyne manifestement a déjà noté.
05:23 Moi c'est fait, Philippe Gildas aussi, Jean Bengui, ça y est.
05:27 Philippe Gildas vous a donné 13 sur 20.
05:31 Virginie Lemoyne, 14 sur 20.
05:36 Jean Bengui, 14 sur 20.
05:41 Je suis comme Philippe, pas tant que ça, vous voyez, 13 ça me suffisait pour vous, voilà.
05:53 Parce qu'il n'était pas vraiment tout à fait dans le sujet.
05:57 Je suis d'accord avec vous, moi aussi, c'est pour ça que je l'ai mis de très près.
06:00 Mais celui-là il est très bon, et dans l'humour noir, c'est pas si facile, il est assez doué quand même.
06:04 C'est vrai, très bon, drôle, vous jouez plutôt bien la comédie, mais pour moi hors sujet, évidemment.
06:10 Jean Bengui...
06:11 Oui, je dois un peu à côté du sujet, il faut que tu te méfies de ton propre système, de ne pas rentrer dans le système, faire frissonner,
06:21 pas truquer ton truc, pas faire de l'humour noir pour faire de l'humour noir.
06:28 Si ça sort l'humour noir, ça sort l'humour noir, ça peut aussi sortir autrement.
06:32 Tu vois, qu'il n'y ait pas constamment le tampon, humour noir, humour noir, humour noir.
06:37 Et parce que ça, ça peut tout d'un coup te rabougrir, il me semble.
06:41 Jérémy, vous voulez réagir ?
06:43 Non, mais je trouve toujours les conseils de Guy, contrairement à l'ensemble de la France, assez pertinent.
06:47 Jean Bengui, son nom, ce n'est pas Jean Bengui et son prénom Guy.
06:54 Ce n'est pas non plus Guy Benjanjan, il faut faire attention.
06:59 C'est joli, c'est Guy Benjanjan, c'est joli.
07:02 Virginie, moi, j'ai beaucoup rigolé, je ne me suis même pas rendu compte qu'on était hors sujet.
07:09 Je trouve que vous avez une qualité qui est assez formidable dans chacun de vos passages,
07:14 c'est que vous arrivez vraiment à faire vivre vos interlocuteurs.
07:17 On voit vraiment les gens que vous avez face à vous à chaque fois.
07:20 C'est vrai que le personnage que vous incarnez, il se répète, il est toujours le même,
07:24 mais je trouve qu'on voit parfaitement la situation, on imagine très bien les gens qui vous entourent.
07:30 Quand même, je me demande s'il avait bien installé au départ la situation.
07:33 Moi, j'aurais eu besoin d'une petite explication pour bien installer le sketch,
07:38 qu'on comprenne bien qu'il y avait plusieurs clients, que c'était le pharmacien.
07:40 Il y a eu pour moi un petit flottement quand même au départ.
07:43 C'est vrai qu'il y a eu des choses drôles, le gamin, c'est affreux à dire,
07:47 mais le gamin qui est dans son fauteuil a dit "Est-ce que vous croyez qu'il en a vraiment envie de remarcher ?"
07:50 Ça, ça me fait rire, mais c'est vrai qu'après, c'est parti un peu, ça s'est un peu dilué.
07:55 On va dire "Bon, ça va, c'est quand même pas mal, mieux que pas mal, bien, 13 + 14 + 14 + 13,
08:02 ça vous fait un total, Jérémy Ferrari, de 54 points.
08:07 Sauf si le public du Moulin Rouge est comme vous, imaginez le public qui dit "Nous aussi, on aime bien l'humour noir, allez 5 !"
08:20 Regardez, il se fait encourager par les Lascargays, il s'en passe des trucs en coulisses.
08:25 Ensuite, Jérémy Ferrari, alors c'est vrai que bon, peut-être qu'il y a eu un petit coup de mou par rapport aux 3 précédentes fois,
08:33 mais enfin, c'était pas mal quand même, 13, 14, 14 et 13, c'est ça les notes qu'on lui a données,
08:40 oui voilà, un total de 54 + combien ?
08:44 12, ça va !
08:49 (Applaudissements)
08:54 Ça va, 12, c'est bien, le public, voilà, mais quand même, vous avez vu, c'était pas la folie comme les fois d'avant.
09:00 Un petit peu moins bien que d'habitude, mais je vais me rattraper la prochaine fois.
09:03 Bah oui, il va se rattraper, Jérémy, on sera content de vous voir.

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