• il y a 7 mois
Transcription
00:00 *Générique*
00:17 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Biopic, histoire vraie, drame, comédie, film noir et romance sont au programme cette semaine.
00:27 Avec tout d'abord le biopic consacré à Amy Winehouse, "Back to Black".
00:31 Yvan Attal et Mathieu Kassovitz viendront nous parler de l'histoire vraie qui a inspiré le film "Frère" d'Olivier Cazas.
00:37 Nous découvrirons notre monde de Luana Bajrami.
00:40 La justice sera au coeur de "Première Affaire" de Victoria Musidlak.
00:44 Yvan Kalberak nous présentera "N'avoue jamais".
00:47 Nous ne manquerons pas de trembler devant le mangeur d'âme.
00:50 Et nous arpenterons les cours de tennis pour "Challengers" de Lucas Guadagnino.
00:56 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:59 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
01:02 établi par les étoiles des spectateurs sur le site AlloCiné.
01:05 En troisième position, "Riddle of Fire" obtient 3,9/5.
01:12 Juste au-dessus, avec 4/5, on retrouve "Borgo".
01:18 Et cette semaine se place en première position "Amal, un esprit libre" qui obtient 4,3/5.
01:24 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:26 "Back to Black" de Sam Taylor-Johnson est un biopic qui retrace la vie de la chanteuse Amy Winehouse
01:35 à travers la création de son premier album, inspiré par son histoire d'amour passionnée et tourmentée.
01:53 J'ai l'impression que les documentaires, les médias, les tabloïds ont tous disséqués sa vie.
01:58 Et en faisant ce film, j'avais envie de rencontrer Amy de l'intérieur, de son point de vue,
02:04 de manière à raconter son histoire au fil des paroles de ses chansons.
02:08 C'était un moyen de célébrer sa musique à nouveau,
02:21 car c'est ce qu'elle a écrit qui nous a guidés vers son âme.
02:25 Se placer dans son point de vue, c'est lui rendre son intégrité.
02:31 C'est arrêter de la placer simplement en victime.
02:47 Il y avait d'abord un travail technique. J'ai pris des cours de chant tous les jours, pendant des heures,
02:53 durant quatre mois, de manière à travailler ma voix, puis ensuite de l'approcher de celle d'Amy,
02:59 en termes de résonance et dans la forme du visage à adopter.
03:03 Puis je me suis immergée dans ses références, essentiellement pour comprendre ce qu'était vraiment le jazz,
03:14 le hip-hop aussi par moments, des girls' band aussi.
03:18 Je me suis vraiment plongée dans ce qui a influencé son âme.
03:22 Il fallait aussi se rappeler qu'elle a écrit ses chansons, qu'elles sont nées de son expérience personnelle.
03:41 Frères d'Olivier Casas racontent l'histoire vraie de deux frères de 5 et 7 ans,
03:45 abandonnés par leur mère en 1948 et qui vont survivre seuls durant 7 ans dans la forêt.
03:51 Le cinéaste a été aidé pour son récit par le survivant de la fratrie, Michel de Robert.
03:56 C'est étrange d'avoir une partie de son être qui vit en dehors de soi, juste un demi-frère.
04:02 Et pourtant c'est la moitié qui m'a permis de rester en vie et de dépasser mes 6 ans.
04:06 Ce qui m'a touché quand j'ai découvert l'histoire, plus qu'au-delà de l'assidération de leur survie,
04:11 c'est très vite le lien d'amour entre les deux frères. C'est ce qui m'a complètement foudroyé.
04:16 L'histoire est bouleversante. De mômes qui sont abandonnés comme ça, qui s'enfuient,
04:21 se sentant coupables, pensant qu'ils sont coupables de la mort de quelqu'un,
04:25 et qui passent 6 ou 7 ans tous les deux à fuir les hommes et à vivre comme des sauvages.
04:30 Et comment ces enfants grandissent, qu'ils sont devenus adultes.
04:34 Évidemment que cette histoire est bouleversante sur le papier.
04:37 T'es venu ici pour mourir ?
04:39 Y'a pire non ? Tu serais parti sans me dire au revoir.
04:43 Maintenant que t'es là, on le saura jamais.
04:46 La référence aux enfants de la guerre, la référence aux enfants perdus,
04:51 elle est pour moi très importante parce que tous ces enfants vivent avec ça,
04:55 et ça ne vous quitte jamais. Vous dépassez le problème, mais il est là.
05:00 Faut que tu comprennes, j'y crois plus.
05:02 Mais comment tu peux dire ça ?
05:05 Regarde la rage qu'il t'a fallu pour avoir tout ça.
05:08 Tout ce que t'as construit.
05:10 Justement.
05:12 J'ai cru que de devenir quelqu'un, ça comblerait le vide.
05:16 Ce qu'on a vraiment voulu savoir, c'est quelle était leur interaction entre les deux.
05:20 Est-ce qu'ils se prennent dans les bras ? Est-ce qu'ils s'embrassent ?
05:23 Est-ce qu'ils sont plus digres, pas plus digres ?
05:25 Quand je dors assis, enlacé avec mon frère,
05:32 la chaleur que je lui donne et la chaleur qu'il me donne,
05:36 c'est la survie de l'un et l'autre.
05:38 Depuis qu'on est partis de cette cabagne, plus rien n'a de saveur.
05:43 Je crois après quelque chose qui ne reviendra pas.
05:46 J'ai quand même eu qu'un mot à dire à Olivier.
05:48 On est potes, donc je lui ai dit écoute, merci.
05:51 Merci, vraiment merci.
05:53 Parce que tu as réussi à ce que je superpose des images de ma mémoire,
06:01 elles se superposent au film.
06:03 Notre monde de Louana Bajrami est centré sur deux jeunes filles
06:10 qui quittent leur village pour intégrer l'université de Pristina.
06:13 A la veille de l'indépendance du Kosovo,
06:15 les deux jeunes femmes se confrontent au tumulte d'un pays
06:18 en quête d'identité dont la jeunesse est laissée pour compte.
06:21 Moi ce qui m'intéressait en 2007, c'est qu'on attend l'indépendance,
06:32 c'est-à-dire de mettre en parallèle la quête identitaire de ce pays
06:38 qui se cherche encore et qui attend quelque chose
06:42 à la quête identitaire de ces deux jeunes femmes.
06:44 Franchement c'était un écho délibéré.
06:46 C'est un écho.
06:48 Parce que l'un répondait à l'autre,
06:53 et surtout le contexte politique, social, du pays en tout cas,
06:58 permettait de surligner ce que traversent ces jeunes femmes.
07:14 On parle d'individus, on parle d'émotions,
07:16 on parle de quête, de désir d'émancipation.
07:20 Ce sont des choses qui sont très communes, très naturelles.
07:23 Là on est dans la ville et on est étouffés,
07:29 c'est très très underground.
07:31 Et en fait je crois que j'avais ce désir-là.
07:33 La ville ça a toujours été très cinégénique,
07:39 ça raconte beaucoup, il y a plus de support visuel
07:43 pour raconter aussi ce que traversent les personnages,
07:46 chose que j'avais beaucoup moins sur le premier film.
07:48 Et là j'ai eu l'occasion de un petit peu plus m'amuser.
07:58 Ça raconte aussi, même si ça se passe en 2007,
08:01 c'est fou ce que je vais dire,
08:02 mais ça raconte une forme d'actualité en fait.
08:04 Je trouve que ça permet aussi beaucoup l'identification.
08:06 Je pense que c'est ce qui m'a le plus étonnée.
08:34 Ce qui m'intéressait c'est de traiter un personnage
08:37 qui a du mal à s'imposer et à exister dans sa famille.
08:40 Victoria c'est extrêmement bien instruit,
08:49 c'est elle qui nous a tout donné pour créer nos propres personnages.
08:52 C'est une des choses aussi que Victoria voulait travailler,
09:02 c'est comment le métier change et insuffle une personnalité.
09:08 Ce qui me pose question, mais ça pour des raisons intimes,
09:19 c'est l'imbrication d'une fonction dans la société
09:24 et d'un point de vue intime et moral.
09:27 Et l'avocat c'est vrai qu'il a ces deux aspects.
09:30 A la fois il représente quelqu'un en termes juridiques,
09:33 donc il est en dehors de la morale,
09:34 et en même temps ça reste un individu comme vous et moi,
09:36 qui a ses propres idées et qui va avoir son avis sur les choses.
09:40 Un film initiatique avec une jeune femme
09:50 qui se retrouve projetée malgré elle,
09:53 dans une réalité qu'elle a repoussée le plus possible.
09:57 C'est la découverte de la réalité, la découverte des humains, leurs troubles.
10:02 Racontez-moi ce qui s'est passé.
10:05 Yvan Kalberrak réunit le duo Sabine Azéma-André Dussolier pour "N'avoue jamais".
10:14 Le comédien incarne un général à la retraite
10:16 qui découvre que sa femme l'a trompée 40 ans plus tôt.
10:19 Fou de rage, il entreprend de retrouver l'amant afin de lui casser la figure.
10:26 Moi j'ai Rani, c'est horrible de te savoir dans les bras d'un autre.
10:29 Tu n'arrêtes pas de penser à ta poitrine incandescente,
10:32 à ton triangle de Vénus en éruption.
10:36 Il y a cette phrase de François Stallone que j'aime beaucoup,
10:38 qui dit "on ne sait jamais ce que le passé nous réserve".
10:40 Et en fait, c'est vrai qu'on a toujours peur du futur,
10:42 mais parfois il y a des choses dans le passé qu'on a oubliées et qui peuvent ressurgir.
10:46 Et là, dans cette histoire, ça va être l'occasion pour le personnage
10:48 de vraiment faire un parcours à la fois cauchemardesque et initiatique.
10:52 Et effectivement, c'était un ingrédient de comédie formidable.
10:55 C'est des teux soins dressés.
10:57 Alors ?
10:58 Donc tu m'as trompé avec ce type.
11:00 Par création, c'est Antiaz qui a été gris.
11:02 C'était il y a 40 ans.
11:03 Oui, mais c'est aujourd'hui que je le découvre.
11:05 Le sentiment de la jalousie, en tout cas,
11:07 est un sentiment qu'on a tendance à taire,
11:11 ou alors qui peut prendre des proportions très graves,
11:13 ou qui peut prendre des proportions un peu vraiment lourdes.
11:16 Je pars à Nice pour péter la gueule sur Boris.
11:19 T'as perdu la tête.
11:20 J'ai perdu la face.
11:21 Et puis là, je sais pas, la génération d'après va voir les choses un peu différemment.
11:27 C'est ça qui est bien dans ce film, c'est que de génération en génération,
11:30 on voit que les réactions sont totalement opposées.
11:32 Tu te rends compte que tu risques de tout perdre ?
11:33 Je suis un homme de principe.
11:35 Annie, attends ! Annie, qu'est-ce que tu fais ?
11:37 Je fais ce que je veux et je t'emmerde !
11:39 C'est incroyable la différence qui existe entre l'éducation qui est donnée maintenant
11:44 aux jeunes qui arrivent et ce qu'on a vécu, nous, avec nos parents.
11:49 Divorcez pas, maman, je t'en supplie. Divorcez pas.
11:52 Je pensais que ça te ferait ni chaud ni froid.
11:54 Bon, ben, faut évoluer, faut pas se rebeller, il faut accompagner.
12:01 Mais ça parle de toutes ces générations, le film.
12:04 Je te préviens, ça va être un carnage.
12:06 Tu vas le tuer !
12:07 Non, juste pour mettre les idées en place.
12:08 Vous vous calmez maintenant, oui !
12:11 Lâchez-le, vous allez lui faire mal !
12:13 Annie ?
12:14 Oui ?
12:15 C'est incroyable, t'as pas changé.
12:16 Ce qui est drôle, c'est ce personnage, qui est un mec très, très moyen, un branleur.
12:24 Il a une jolie maison, mais il n'a jamais rien foutu de sa vie, donc il n'a jamais rien eu.
12:31 C'est impassant, quoi, voilà.
12:33 Une fois divorcé, tu risques quand même de l'avoir un peu moins.
12:36 Dans un couple, quand ça va pas, on attend que ça passe.
12:42 Et si ça passe pas ?
12:43 C'est qu'on n'a pas attendu assez longtemps.
12:45 Le duo Julien-Mauri-Alexandre Bustillot continue de creuser le sillon du film de genre avec "Le Mangeur d'âme".
12:54 Commandante de gendarmerie enquête sur un double meurtre d'une rare violence dans les Vosges.
12:58 Elle fait équipe avec un capitaine qui fait face à une série de disparitions d'enfants.
13:03 Le Dévoreur ne l'invite jamais à rentrer.
13:06 Il pourrait envahir ton foyer.
13:09 On est des fous de films de genre au sens large.
13:13 C'est-à-dire qu'on a grandi en regardant des films d'horreur, des films d'épouvante, des films de science-fiction.
13:20 C'est notre ADN.
13:21 On vous a pas prévenu du carnage ?
13:23 Connaissant les clichés du genre, on se dit "oui, les gens vont certainement penser qu'on va aller dans cette direction,
13:29 donc faisons un contre-pied, et puis faisons un double contre-pied,
13:32 et puis essayons d'aller vers autre chose et de toujours vraiment tordre le cou à ses attentes".
13:38 Il y a des amis...
13:42 au jardin.
13:43 Tous ces enfants se sont volatilisés dans des vues de voisine.
13:46 Ils ont disparu quand ?
13:47 C'est comme les contes de fées, en fait.
13:49 C'est comme Bruno Bettelaïm et la psychanalyse des contes de fées.
13:52 C'est-à-dire qu'on dit l'horreur, l'indicible, de manière codée.
13:58 Donc, mais même pour nous, acteurs, on est plus libre, on peut se permettre.
14:04 Ils se sont clairement jetés l'un sur l'autre.
14:07 Et je suis catégorique sur ce point.
14:09 Qui a fait du mal aux enfants, Yvonne ?
14:11 Il est ici.
14:12 On est protégés par le genre, et ça, effectivement, c'est à la fois d'un point de vue sociétal,
14:17 ça raconte plein de trucs sur le monde.
14:19 Si le Mangeur d'Âmes existait vraiment...
14:21 Je suis persuadée qu'il y avait quelqu'un d'autre présent dans mon effet.
14:24 Arrête-toi !
14:26 Tous ces morts, là, on n'est pas dans une légende.
14:28 Des personnages qui sont brisés, qui ont des secrets,
14:31 qui ne sont pas, comme tu dis, manichéens du tout,
14:34 qui sont confrontés vraiment au mal absolu,
14:40 et qui vont devoir, tu vois, se confronter à leur propre démon intérieur
14:47 pour pouvoir passer cette épreuve.
14:50 Les probabilités de retrouver un mineur après 48 heures sont quasi nues.
14:53 On en a tous besoin de comprendre.
14:56 Evan n'est plus à l'hôpital, il a disparu.
14:58 On s'enfonce petit à petit, et on rentre de plus en plus dedans,
15:02 on commence à rentrer dans des couloirs où on ne sait pas où on va arriver.
15:09 Si tu entends le murmure de sa forêt,
15:11 il est là pour manger ton âme.
15:15 Faire un film, un vrai thriller, presque orienté un peu à l'action,
15:19 mais aussi totalement en entertainment, tourné vers le public,
15:22 mais autour d'une thématique abominable.
15:30 À l'affiche de Challengers de Luca Guadagnino,
15:32 Zendaya incarne une ancienne joueuse de tennis devenue entraîneuse.
15:36 Elle est tiraillée entre son mari, un champion en perte de vitesse,
15:39 et le futur adversaire de ce dernier,
15:41 qui n'est tôt que son ancien meilleur ami à lui, et son ex à elle.
15:45 Ces personnages sont étroitement liés.
15:59 Ils n'arrivent pas à s'extraire de cette relation.
16:02 Dès leur première rencontre, on peut parler d'énergie qui s'accorde.
16:07 C'est un peu comme un courant contre lequel on ne peut pas lutter.
16:11 Si l'un des trois n'est pas là, les deux autres ne peuvent pas avancer.
16:15 Elle a misé toute sa vie sur sa carrière,
16:27 et en dépit de son accident,
16:29 elle trouve un moyen de rester dans le monde du tennis,
16:31 pour être au contact de ces deux-là.
16:33 C'est l'interdépendance qui est au cœur de cette histoire.
16:36 Ils ne peuvent pas s'en départir.
16:39 Ils luttent pour deux raisons.
16:48 Ils partagent la même passion pour le tennis,
16:50 à différents niveaux,
16:52 et à différents moments de l'histoire.
16:54 Mais le temps a érodé leur amour pour le tennis.
16:57 Je ne saurais pas vous dire pourquoi elle agit de la sorte.
17:11 Mon avis sur elle évolue constamment,
17:15 et je ne peux pas dire si tout est calculé de sa part.
17:18 Peut-être se trouve-t-elle coincée dans une relation
17:22 qui altère son jugement.
17:24 Je ne sais pas si elle maîtrise vraiment la situation,
17:28 ou si elle est empêtrée dans une spirale
17:31 qui la pousse à commettre des erreurs
17:33 et perdre le contrôle.
17:35 C'est un film qui retourne la tête de tout le monde,
17:43 qui vous confronte à vos insécurités de manière frontale.
17:46 Et c'est affreux.
17:49 Je t'aime.
17:50 Non, non.
17:52 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
17:58 Agenou, Stégie, ne bouge pas.
18:15 Ne bouge pas. Agenou.
18:18 Agenou.
18:19 Qu'on soit rhum, qu'on soit gitane, qu'on soit ce qu'on veut,
18:27 on fait partie quand même tous de la même communauté.
18:31 Il y a encore des choses à donner, des choses à faire,
18:39 bien que d'être écouté.
18:46 Le endroit où je me sens le plus libre au monde,
18:48 c'est sur un plateau.
18:50 Tu n'es pas grecque.
18:56 Non, je suis américaine.
18:58 Excusez-moi.
19:08 Vous avez perdu le contrôle.
19:15 On a 48 heures pour récuperer 40 de nos fermes.
19:18 Et vous, vous n'êtes pas prêts à faire le travail.
19:20 20 heures et vous n'avez rien acheté.
19:23 Merci.
19:29 Je t'aime.
19:31 Je t'aime.
19:33 N'oubliez pas, votre vie ne dure que 18 000 jours.
19:43 Votre corps est d'une valeur inestimable pour notre communauté.
19:47 Voilà par ici les sorties, c'est fini.
19:49 Rendez-vous la semaine prochaine et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:52 N'oubliez pas d'aller au cinéma.

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