• il y a 6 mois
Un adolescent de 15 ans a été violemment pris pour cible par plusieurs personnes jeudi 4 avril à Viry-Châtillon (Essonne). Il est mort vendredi après avoir été opéré en urgence.

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Transcription
00:00 - Je souscris pleinement avec quand même la nécessité de bien expliquer aux parents qui ne joueraient pas le jeu,
00:06 parce qu'il y en a aussi qui ne joueraient pas le jeu, parce que c'est bien de vouloir faire des collectifs
00:12 pour pouvoir justement trouver des solutions à qu'elles se sentent plus épaulées, ne serait-ce que mutuellement,
00:17 encore faut-il que les parents l'acceptent, et certains ne l'acceptent pas du tout, ne l'acceptent plus,
00:22 tout simplement parce que comme cette violence et cette dérive, elle a été progressive pendant de nombreuses années,
00:28 certains qui sont des parents qui ont 25 ans aujourd'hui se fichent éperdument de ce que l'on peut leur apporter.
00:35 - Exemple très précis, quand Jordan Bardella propose dans les colonnes du JDD ce matin le fait de couper les allocations aux parents défaillants,
00:42 vous qui êtes sur le terrain, qui connaissez les subtilités et la nécessité d'avoir de la nuance,
00:46 comment est-ce qu'on fait la différence entre des parents qui sont démissionnaires défaillants
00:49 et une mère célibataire qui part à 4h du matin faire des ménages et qui n'a pas forcément de prise sur son enfant,
00:56 quelle que soit la dérive dans laquelle il peut être ?
00:58 - Le problème de couper les vivres comme ça, d'abord c'est vrai qu'il peut y avoir un gamin qui est juste un gamin qui est intenable,
01:05 et dans ces cas-là, si on coupe les vivres et que du coup toute la famille va encore plus s'effondrer,
01:10 et qu'on risque encore plus de l'emmener dans des situations plus compliquées,
01:14 donc je ne suis pas sûr que ce soit ça la bonne solution.
01:16 Par contre, ce qui est certain, c'est que certains maires, certaines communes,
01:20 ont la possibilité de couper, pas des vivres, mais des possibilités pour l'économie de vacances,
01:26 pour certaines choses qui sont accessibles plus facilement pour les personnes en difficulté,
01:30 si les parents ne jouent pas le jeu.
01:32 Moi, ce n'est pas tant parce qu'un enfant a fait une connerie qu'on devrait couper des vivres,
01:36 c'est surtout parce que les parents ne jouent pas le jeu d'essayer de trouver des solutions pour cet enfant,
01:40 ou accompagnent, en tout cas, la justice.
01:43 Les parents ont une part de responsabilité, certains ont une part totale,
01:47 ils sont complètement responsables parce qu'ils ont laissé leurs enfants, ne serait-ce que dehors.
01:52 Vous savez, l'apprentissage de la vie n'est pas dehors, il est à l'école.
01:55 Il y a ce lien aussi avec l'école, entre les collectivités locales et l'école,
01:59 de façon à ce qu'on soit au courant aussi, en lien.
02:03 Ça existe, moi j'ai des contacts dans le cadre en particulier du CLSPD,
02:07 de pouvoir justement communiquer avec le CLSPD local de prévention des inconstants.
02:12 Qui permet justement de prévenir ça.
02:15 Dès qu'on sent qu'un enfant commence à déraper, il faut tout de suite mettre le haut là.
02:20 Mais il faut aussi tout de suite, je ne sais pas si c'est selon le degré pour les mettre en prison pendant 2 ou 3 jours,
02:25 mais à tout le moins, il faut leur faire faire des travaux pour qu'ils comprennent qu'aller taguer un abribus,
02:32 si pendant 3 semaines, pendant 6 semaines, il a pu s'éconger et qu'il est obligé de tout nettoyer,
02:37 peut-être que ça le fera réfléchir avant de recommencer.

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