• il y a 6 mois
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Transcription
00:00 Vous le dites, c'est d'autant plus surprenant que ce site a 20 ans,
00:02 donc ce n'est pas quelque chose qui vient d'être monté à l'âge,
00:05 c'est-à-dire qu'on a eu le temps quand même de voir comment ça fonctionnait,
00:07 de voir toutes les dérives et de sanctionner.
00:10 Par exemple, Véronique Godet, qui est coprésidente de SOS Homophobie,
00:13 elle rapporte que 90% de leurs dossiers d'agressions homophobes
00:17 mettent en cause ce site, Coco, et elle demande la fermeture.
00:20 Est-ce que c'est possible de fermer ce site ?
00:22 SOS Homophobie avait même commencé à lancer des alertes en octobre 2023,
00:27 c'est pour vous dire que vraiment, ça ne date pas d'hier.
00:29 Le faire fermer, ça veut dire le bloquer.
00:32 Alors, les autorités françaises pourraient très bien interdire,
00:36 par exemple, l'adresse internet.
00:38 Comme ça, les gens, quitte à apprès cette adresse dans leur navigateur,
00:40 ne pourraient plus l'utiliser.
00:42 Il faut savoir qu'avant, c'était en .fr,
00:43 aujourd'hui, il a une autre possibilité de connexion.
00:46 Oui, on pourrait le bloquer, on pourrait le faire interdire sur notre territoire,
00:50 ce qui n'empêcherait pas malheureusement son exploitation,
00:52 son utilisation par des moyens détournés.
00:54 Voilà, c'est le problème.
00:56 Il y a un moment, il va peut-être falloir faire plier
00:59 à celui qui est derrière tout ça,
01:01 pour non pas le faire fermer,
01:02 parce que ça reste un espace intéressant,
01:05 mais la modération, contrôler qui vient faire quoi.
01:07 Les autres opérateurs de lieux de discussion,
01:10 qu'ils soient à l'international,
01:12 on va prendre, je ne sais pas, moi, WhatsApp, Facebook et compagnie,
01:15 ont de la modération et surtout un contrôle aujourd'hui, pas au cordeau.
01:18 Non, parce qu'il y aura toujours des possibilités de passer à travers,
01:22 mais pas laisser tout et n'importe qui faire n'importe quoi.

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