Le philosophe, Michel Onfray, intervenait dans l’émission Face à Michel Onfray ce samedi 20 avril sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de Gabriel Attal, qui annonçait un «contrat de droits et d’obligations» entre les écoles et les familles d’élèves, qui entrerait en vigueur dès «la rentrée de septembre» : «Les France côte à côte deviennent des France face à face»
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00:00 -Il y a un moment donné où quand il dit "il faut nommer les choses",
00:02 oui, mais il ne les nomme pas.
00:04 -Pourquoi ? Par peur ?
00:05 -Effectivement, celle-là aussi, c'est la jurisprudence
00:08 Gérard Collomb. Il ne faut pas que la France
00:10 qui soit côte à côte soit une France face à face.
00:13 Les Frances côte à côte deviennent des Frances face à face.
00:16 Véritablement nommer les choses, c'est dire, disons précisément,
00:19 ne serait-ce que pour honorer cette jeunesse formidable,
00:22 et souvent formidable, quelle jeunesse pose problème ?
00:25 C'est une jeunesse qui n'aspire pas à cette civilisation,
00:28 à qui on a dit depuis des décennies qu'il ne fallait pas aimer.
00:31 Quant à la partie du martial, très martial,
00:33 du "y'a qu'à, il faudrait", on se dit "martial, très bien,
00:36 "ça renvoie à Mars, le dieu de la guerre,
00:38 "mais où sont ses troupes ? Et qui commande cette guerre ?
00:42 -Ca fait 30 ans que ce constat a été fait.
00:44 -Ca durera, si on avait les mêmes hauts pouvoirs,
00:47 qui nous dirait "ça ne peut pas durer, ça va changer,
00:49 "c'est inadmissible, etc." On va créer des internats,
00:52 mais il y en a déjà. Il nous dit qu'il y a des internats
00:55 qui sont vides, et on va les créer. Pourquoi sont-ils vides ?
00:58 -On va les remplir.
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01:03 [SILENCE]