Le Real Madrid s'est qualifié mercredi soir pour les demi-finales de la Ligue des champions en éliminant le champion sortant Manchester City aux tirs au but. Le club madrilène, qui affrontera le Bayern, est-il l'évident favori de ce dernier carré ? Guillaume Maillard-Pacini et Arthur Merle en parlent dans le débrief (Real : M.Rabot). Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video et Bouygues Telecom
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00:00 Guillaume, le Real Madrid s'est qualifié mercredi soir pour les demi-finales de la
00:05 Ligue des Champions. Match nul un partout au match retour, après le match nul trois
00:09 partout du match aller et finalement qualification au tir au but des Mérengues face à Manchester
00:15 City. Donc Guillaume, question très simple, est-ce que le Real est le favori évident
00:22 dans ce dernier carré de la Ligue des Champions ?
00:23 Écoute, pour moi en tout cas le Real est favori. Évident je ne sais pas mais pour
00:29 moi c'est le favori pour une raison simple, c'est d'abord par l'expérience. Évidemment
00:33 un retour on l'a encore vu face à City, tu peux tout leur faire au Madrid, ils arrivent
00:38 toujours d'une manière ou d'une autre à s'en sortir. On a bien vu la frustration
00:43 aussi des joueurs de City, de Pep Guardiola qui a dit on a tout fait mais on n'a pas réussi
00:48 à les battre et c'est vrai que dans ce dernier carré quand même, de l'autre côté, tu
00:54 vois le PSG et Dortmund, donc le PSG qui a créé l'exploit mais on le sait ça reste
00:58 aussi friable, ils reviennent de loin les Parisiens. Dortmund, voilà c'est quand même
01:03 pas un faux retour de la guerre cette année et le Real, Arthur, va affronter le Bayern
01:07 de Munich qui reste un géant d'Europe et on l'a vu contre Arsenal, c'est toujours
01:12 compliqué à battre en Ligue des Champions mais le Real Madrid, la Ligue des Champions
01:17 c'est sa maison, c'est son jardin donc voilà pour moi il y a une sorte d'évidence dans
01:22 le fait que l'on vit sur le dernier tableau, le dernier carré, le Real est favori par
01:27 rapport aux autres. De toute façon on l'avait annoncé avant ce quart de finale, le favori
01:31 il était là, il était dans cette confrontation entre les deux champions sortants, les deux
01:35 derniers vainqueurs de la Ligue des Champions, pour moi c'est encore plus net maintenant
01:39 parce qu'en fait si vous prenez Manchester City, vous avez un plan de jeu à faire déjouer,
01:46 un plan de jeu qui est certainement l'un des plus rodés d'Europe actuellement mais
01:50 si vous affrontez le Real vous avez un plan de jeu peut-être un peu moins clair mais
01:55 vous avez une âme en fait à faire déjouer, vous avez toujours et on se répète débrief
01:59 après débrief cette espèce de force impalpable, mystique presque qui accompagne les mérengués
02:06 depuis tant d'années qui ont fait de cette équipe la vainqueur de cinq des dix dernières
02:12 éditions de la Ligue des Champions. Les joueurs changent, on rappelle que le Real a écrasé
02:19 l'Europe du foot avec un trio Casemiro, Modric, Kroos, aujourd'hui Casemiro il n'est plus
02:23 là, Modric il est sur le banc, il se permet même de rater des tirs au but contre City
02:28 et pourtant ça passe toujours et c'est Kamavinga qui prend le relais et c'est d'autres joueurs
02:32 qui prennent le relais alors même que Alaba, Chouameni sont absents, Courtois évidemment
02:39 et Lullini fait une belle double confrontation ou du moins un beau match retour. On l'a
02:46 vu l'année dernière il n'y avait qu'un Manchester City monstrueux au match retour
02:51 avec ce 4-0 en demi-finale retour à l'Etihad Stadium qui pouvait faire déjouer ce Real.
02:57 Maintenant Manchester City n'est plus là, n'a pas réussi à faire ce deuxième match
03:01 monstrueux consécutif contre le Real. Ça paraît déjà compliqué.
03:06 Tu sais Arthur, tu parlais du côté mystique, alors tu sais j'ai un faible pour l'Italie
03:11 et pour le championnat d'Italie et nous on parle souvent en Italie d'ADN et c'est
03:15 le cas que le Real a cet ADN de Ligue des champions où vraiment ça passe tout le
03:20 jour, on ne sait pas forcément comment et tu l'as dit on se répète tout le temps
03:23 mais il y a quand même ce côté-là historique à souligner avec le Real Indine c'est qu'ils
03:28 n'ont pas cette façon de jouer peut-être plus nette que City à cette identité mais
03:34 le Real sait souffrir, le Real sait se sacrifier malgré les grands joueurs que tu peux avoir
03:40 et ils ont cette capacité à se ressortir de n'importe quelle situation même quand
03:44 l'effectif est peut-être un peu moins bon que les dernières saisons donc il reste trois
03:49 matchs aujourd'hui pour aller en chercher une quinzième, ce serait quand même assez
03:53 dingue Arthur, une quinzième Ligue des champions.
03:55 Voilà ce serait flou d'ailleurs dans ce dernier format parce qu'on sait que le format
04:00 va changer l'année prochaine mais voilà si on prend le tableau complet, si on prend
04:04 le dernier carré aujourd'hui au niveau de l'expérience, au niveau de la faculté
04:09 d'arriver à ce stade-là avec des champions, le Real aujourd'hui quand même arrive en
04:13 taille patron et arrive avec l'expérience aussi Arthur sur le banc, Ancelotti, il pourrait
04:19 gagner sa cinquième Ligue des champions en tant qu'entraîneur, c'était énorme
04:23 et aussi cette faculté peut-être d'insulter quelque chose arrivé à ce niveau-là de
04:27 la C1.
04:28 Dixième finale de Ligue des champions en tant qu'entraîneur pour Ancelotti, on rejoint
04:32 la référence en la matière qui est Guardiola tout simplement, je te rejoins peut-être
04:36 pour terminer sur le côté adaptabilité qu'on connaissait au Real qui est encore
04:39 plus flagrant je trouve cette saison parce qu'on les a vu afficher un visage assez décevant
04:45 contre Leipzig car l'Ancelotti s'était même excusé pour la prestation face à
04:49 Leipzig où en gros le Real avait gagné moche, on va employer les mots justes et là ce qui
04:55 est très intéressant dans cette double confrontation c'est que le Real s'adapte
04:59 à deux types de matchs complètement différents, c'est-à-dire que match ping-pong à l'aller,
05:03 ok on a les joueurs pour répondre à ça et pour répondre à un match de fou en intensité
05:08 en occasion de but, match beaucoup plus, c'est pas calme mais moins riche en rythme on va
05:14 dire, plus raisonné, voilà exactement et le Real s'y adapte aussi parce qu'au final
05:18 il y a eu une domination dans les statistiques outrageuses de City mais est-ce qu'on a vu
05:23 le Real tant en danger que ça, je ne suis pas sûr, il y a quelques grosses occasions
05:27 mais pas tant que ça donc au final le Real n'a rien volé et le Real a toutes les chances
05:32 d'aller garnir un peu plus son palmarès sur cette fin d'édition de la Ligue des
05:36 Champions.
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