La "cheapflation" continue à proliférer dans les supermarchés. Après avoir identifié six premiers produits de grandes marques en février, l'organisation de défense des consommateurs vient d'en ciblé trois supplémentaires dont la composition a été altérée tandis que leurs prix augmentaient.
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00:00 Encore une technique des industriels pour faire plus de marge,
00:03 les clients venus acheter leur déjeuner ne sont même plus surpris.
00:06 C'est triste mais bon ça ne m'étonne pas.
00:08 Ça ou autre chose au final, on s'y habitue.
00:11 Des cordons bleus par exemple, avec moins de jambon et moins de fromage,
00:14 mais vendus plus cher, impossible de s'en rendre compte des non-sarnots.
00:18 Par exemple sur une pause déjeuner comme aujourd'hui,
00:20 je vais me fier plus au Nutri-Score que passer du temps
00:24 à regarder de quoi est composé mon plat.
00:26 Même en lisant le dos des emballages,
00:27 les changements de recettes sont très durs à détecter,
00:30 confirment Maxime et Céline, les bras chargés de course.
00:33 En vrai je ne retiens pas si c'était 31% ou 37% et si le prix a changé.
00:37 C'est légal de faire ça ?
00:38 La réglementation européenne l'autorise,
00:40 comme le rappelle Audrey Maurice, chargée d'études chez Foodwatch.
00:42 Le problème de cette réglementation c'est qu'elle est interprétative
00:45 et qu'elle laisse cet espace pour les industriels de dire
00:48 "oui mais attendez, on a mis la liste des ingrédients, le grammage du produit,
00:51 on peut aller chercher l'information, elle est là".
00:53 Cette loi va être rediscutée l'année prochaine au niveau européen.
00:56 La ministre du Commerce, Olivia Grégoire, s'engage à défendre l'obligation
01:00 pour les industriels d'afficher clairement leurs changements de recettes.