L'ancien député européen, Karim Zeribi, sur les réponses du gouvernement concernant l'ultraviolence des jeunes en France : «On a une forme de volonté affichée mais derrière, on ne se donne pas les moyens de parvenir à des résultats »
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00:00 Mais ce travail-là est un travail qui doit s'inscrire dans la durée.
00:03 L'incantation ne suffit pas.
00:04 On l'a dit suffisamment autour de ce plateau.
00:07 Quand vous avez 50 centres d'éducation renforcée,
00:09 je le dirais à chaque fois,
00:11 - 54.
00:12 - 54, alors que nous avons un centre département
00:14 et une explosion de la délinquance des mineurs,
00:16 donc on se dit que nous n'avons pas la réponse répressive.
00:18 Et en amont, effectivement,
00:20 est-ce qu'on peut détecter mieux qu'on ne le fait,
00:22 la violence dès le plus jeune âge,
00:24 pour ne pas laisser ce que Jean-Pierre Cheminement
00:26 appelait les sauvageons de la République,
00:28 donc des jeunes grandir dès l'école maternelle,
00:31 l'école primaire, au collège,
00:32 et devenir des délinquants de puissance
00:33 qui se saisissent d'armes blanches
00:35 ou même d'autres armes pour les utiliser.
00:38 Il faut qu'on fasse ce travail-là.
00:40 Oui, c'est un investissement humain,
00:42 mais c'est un investissement humain,
00:43 donc il fera du bien à la société.
00:45 Aujourd'hui, nous ne mettons pas le paquet,
00:47 donc on fait des constats politiques,
00:48 on a de l'incantation politique,
00:50 on a une forme de volonté affichée,
00:52 mais d'ailleurs on ne se donne pas les moyens
00:53 de parvenir à obtenir des résultats.
00:54 C'est ça, c'est la politique.
00:55 [Musique]
00:57 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]