François-Xavier Bellamy, le candidat républicain aux élections européennes et la tête de liste socialiste Place publique, Raphaël Glucksmann, s'affrontent dans notre émission "C'est pas tous les jours dimanche", à 18h pour une heure de débat.
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00:00 La réponse à cela, c'est d'organiser des voies légales avec des visas multi-entrées.
00:04 Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire des voies légales d'immigration, Raphaël Huston,
00:08 pour que ceux qui nous regardent comprennent bien quel est votre projet ?
00:11 Ça veut dire que nous avons des visas multi-entrées de travail
00:16 qui sont distribués dans des pays de provenance en fonction des besoins économiques en Europe.
00:22 Ces visas-là permettent de faire des migrations pendulaires,
00:25 c'est-à-dire de rentrer ensuite dans son pays, et c'est gagnant-gagnant.
00:28 Ça permet ici de participer à la richesse de nos nations.
00:33 Est-ce que ça implique de réduire l'immigration illégale ?
00:36 L'immigration illégale, par définition, a vocation à être réduite.
00:40 Aujourd'hui, ce que je propose permet une chose,
00:44 c'est qu'on fasse un contrat avec les pays de provenance.
00:47 On distribue ces visas multi-entrées.
00:49 Et en échange, ils donnent les laissés-passer consulaires.
00:50 Et en échange, ils donnent les laissés-passer consulaires,
00:53 qui aujourd'hui ne sont pas donnés, ce qui crée une situation
00:56 où on a des centaines de milliers de personnes
00:59 qui errent dans l'illégalité la plus totale.
01:02 Pour sortir de cela, il faut sortir de l'hypocrisie.
01:05 Et le problème, c'est que la domination,
01:07 aujourd'hui, dans le débat public,
01:09 de ces discours sur l'immigration zéro,
01:10 ça produit ces "no man's land" juridiques.
01:13 Parce qu'en réalité, de manière cynique,
01:15 nos sociétés emploient au noir
01:18 ces gens qui n'ont pas vocation à rester sur le territoire
01:20 et qui, finalement, deviennent surexploités,
01:24 ne bénéficient d'absolument aucun droit
01:27 et disparaissent même de la vue des services de sécurité.
01:29 Et donc, moi, ce que je propose,
01:31 c'est profondément réaliste, au contraire, monsieur Béhami.