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Ce jeudi 11 avril, sur Europe 1, Nicolas Bouzou s'intéresse à l'État obligé de revoir sa trajectoire budgétaire.
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NewsTranscription
00:00 7h-9h, Europe 1 matin. Très bon début de journée avec Europe 1 7h21, Dimitri Pavlenko.
00:05 Bonjour Nicolas Bouzou.
00:07 Bonjour Dimitri, bonjour Anissa, bonjour à tous.
00:09 On va parler du casse-tête budgétaire Nicolas, des tensions au sein de la majorité entre le président et le ministre de l'économie Bruno Le Maire ont surgi.
00:17 Tensions qui ont pour origine le dérapage du déficit.
00:20 Ouais alors chacun sait que ce déficit public a été en 2023 beaucoup plus important que ce qui était annoncé par le gouvernement.
00:27 Lequel gouvernement a du coup bâti un budget 2024 trop optimiste par rapport à ce qu'on pourra réellement faire.
00:34 Les Républicains veulent une commission d'enquête pour comprendre ce qui s'est passé, ce qui n'est d'ailleurs pas nécessaire.
00:39 On dispose de chiffres mensuels sur la situation budgétaire de l'État.
00:42 C'est publié par Bercy, accessible sur Internet.
00:45 Et vous me permettrez de rappeler que je vous avais fait part de ce dérapage dès le tout début de l'année.
00:49 Il suffisait de regarder les chiffres.
00:51 Alors le ministre de l'économie est parfaitement conscient du risque de dérapage des finances publiques depuis plusieurs mois.
00:57 Je peux en témoigner.
00:58 C'est beaucoup moins le cas de l'Élysée qui a procrastiné sur ce sujet.
01:02 Et ça continue.
01:03 Bruno Le Maire voulait faire une loi de finances rectificative là pour inscrire dans la loi des baisses de dépenses publiques dès cette année.
01:10 Ça a été refusé par l'Élysée et par Matignon.
01:13 On va donc faire des ajustements minimalistes.
01:16 On va même bricoler pour être tout à fait honnête en supprimant du budget ce qu'on appelle des réserves.
01:20 C'est-à-dire des montants provisionnés, mis de côté pour faire face à des dépenses imprévues.
01:25 De l'autre côté d'ailleurs, le président de la République annonce de nouvelles dépenses, comme le passerail la semaine dernière.
01:30 Ça ne coûte pas très cher, mais enfin, ça envoie quand même toujours ce signal du "l'État sera toujours là pour vous".
01:36 Alors le gouvernement, Nicolas, a présenté hier le PESTAB, le programme de stabilité.
01:40 C'est-à-dire, en fait, la trajectoire budgétaire de la France jusqu'en 2027.
01:44 C'est un document qui est destiné à l'Union européenne.
01:47 - Oui, l'objectif c'est de passer d'un déficit supérieur à 5% de notre PIB cette année, à moins de 3% en 2027.
01:53 C'est un effort colossal à réaliser en trois ans.
01:56 Alors, l'imagination fiscale se débride.
01:58 On entend déjà des députés parler de "taxation exceptionnelle des entreprises",
02:02 comme si on connaissait des "taxations exceptionnelles" d'ailleurs,
02:04 d'augmentation de la fiscalité sur les dividendes.
02:07 Elle est déjà très élevée en France.
02:08 On entend parler de "taxation des rachats d'actions", parce que ça fait bien.
02:11 Ça donne l'impression de taxer la spéculation.
02:13 Mais enfin, tout ça est à côté du sujet, qui est d'opérer une transformation de notre sphère publique
02:18 pour la rendre plus efficace et économe.
02:20 - Alors, vous seriez ministre, Nicolas, vous feriez quoi ?
02:22 - J'irais jusqu'à la suppression du statut des fonctionnaires pour les fonctions non régaliennes de l'État.
02:27 Comment voulez-vous gérer les coûts de l'État sans gérer les ressources humaines ?
02:31 C'est pas possible. Il faut des systèmes qui permettent de récompenser les meilleurs,
02:35 de se séparer des mauvais.
02:36 C'est d'ailleurs le chantier que veut lancer le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guérini.
02:40 Il l'a rappelé hier.
02:41 Mais enfin, ce sont des changements très ambitieux, à des années-lumière,
02:45 du "en même temps budgétaire" qui nous a conduits là où nous en sommes aujourd'hui.
02:49 - Merci beaucoup, Nicolas Bouzou.
02:51 - Et Nicolas, on vous retrouve samedi sur Europe 1, de 13h à 14h, avec Isabelle Morizet.
02:56 Vous allez tomber le masque, Nicolas, vous allez tout nous dire de votre vie, de votre parcours.
03:00 Il n'y a pas qu'une vie dans la vie. - Il adore les oeufs.
03:02 - De 13h à 14h avec Nicolas Bouzou.
03:04 J'espère qu'on en apprendra un peu plus quand même en une heure, samedi.
03:08 - Allez, bonne journée, Nicolas.