Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée et président du groupe LR au Sénat, est l'invit de BFMTV-RMC ce mercredi.
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00:00 Vous avez reçu Mila.
00:02 Et là, il y a un autre type de police, c'est la police de la pensée.
00:06 Elle a dit, je crois que c'était à votre micro,
00:09 qu'en allant dans une émission, on lui avait demandé de s'excuser.
00:12 Oui, justement, elle a précisé ensuite, et c'est important,
00:14 je pense que là, vous êtes vous-même victime d'une surinterprétation qui a été faite,
00:17 y compris par mes confrères du Figaro d'ailleurs,
00:19 qui, alors qu'elle a dit "on m'a demandé de m'excuser",
00:22 elle ne visait pas, semble-t-il, du tout l'émission "Quotidien",
00:27 à laquelle elle faisait référence,
00:29 mais plutôt, probablement, l'entourage, peut-être même les élus macronistes
00:32 à qu'elle aurait rencontré avant.
00:34 Donc, c'est important de repréciser les choses.
00:36 Ah, mais moi, je ne parle pas de la responsabilité de tel ou tel,
00:39 mais ça a bien eu lieu.
00:40 J'ai même entendu dans une émission, ensuite,
00:43 qu'on lui reprochait des fréquentations trop à droite.
00:47 Cette jeune fille, elle a été menacée de mort.
00:49 Vous ne lui reprochez pas, vous ?
00:51 Elle est aujourd'hui, elle s'est montrée proche d'identitaires,
00:54 qui ne sont pas du tout les Républicains.
00:56 Mais attendez, elle est menacée de mort.
00:58 Une jeune femme qui a eu le courage de dénoncer, justement, la charia,
01:02 de dénoncer ce qu'elle subissait, reçoit des menaces de mort,
01:05 et on va lui reprocher ses fréquentations ?
01:07 Mais alors, on est où ? On est où ?