Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 – Vous vivez dans ce château depuis combien de temps Véronique ?
00:02 – 15 ans. – Et ça ne vous dérange pas ?
00:04 – Avant si, maintenant ça va. – Maintenant tranquille ?
00:06 Ah ouais. Alors, comment vous vous êtes rendu compte que le château était hanté ?
00:10 Parce que c'est comme dans les films, genre dans Amityville,
00:14 genre moi quand je vois les films d'horreur, genre quand ils arrivent,
00:16 à un moment il y a la feuille comme ça qui part, tu vois.
00:18 – Rien que la musique m'angoisse. – C'est l'exorciste.
00:20 – Ça m'angoisse, c'est l'exorciste.
00:22 – Non mais c'est vrai, comment vous vous êtes rendu compte que vous étiez hanté ?
00:25 – 8 jours après l'achat, moi j'ai vu des ombres traverser le couloir, des silhouettes.
00:32 Ma fille a vu une femme le long de la cheminée,
00:34 alors au début on ne s'en parlait pas trop, on entendait des voix aussi.
00:37 – Mais il y avait d'autres propriétaires avant ?
00:39 – Oui, il a été abandonné un demi-siècle, nous on est arrivés après cet abandon.
00:43 – Ah d'accord. Et donc, comment vous en êtes parlée dans la famille ?
00:50 – Au début ça a été un peu compliqué,
00:52 moi je pensais que j'étais en train de tomber en dépression,
00:55 parce que de voir des ombres tout le temps.
00:59 Mon mari, il lui arrivait des choses aussi, mes enfants aussi.
01:01 – Pourquoi ? Et il leur arrivait quoi ?
01:03 – Mon mari par exemple, il était en train de tronçonner des arbres morts dans le parc
01:07 et il a senti quelqu'un lui taper sur l'épaule, comme ça.
01:10 – Ah oui ? [Rires]
01:12 – Donc il s'est retourné et il n'a vu personne.
01:15 Moi je voyais des silhouettes et j'entendais des voix en fait,
01:20 comme s'il y avait une radio au premier tout le temps.
01:22 – Mais genre, il disait quoi ces voix ? Genre à discuter, genre ?
01:25 – En fait je ne comprenais pas, c'est quand on les a enregistrées qu'on a compris.
01:29 – Ah c'est ça, parce qu'on a un don d'enregistrement aussi.
01:31 Voilà, dans un instant vous allez écouter les enregistrements aussi.
01:35 Vous n'avez pas eu peur ? Je ne comprends pas.
01:37 – Ah si, au début… – Vous n'êtes pas dit "on se barre" ?
01:39 – Je l'ai mis en vente en 2012. – Ah bah oui, c'est ça.
01:41 – Et la réputation de Fougerelle l'avait précédée,
01:45 donc on n'avait même pas de visite. – Bien sûr.
01:47 – Et donc on l'a gardée. Et en fait, François il me dit
01:51 "mais maintenant il faut chercher à comprendre parce que…"
01:53 – François c'est votre mari ? – Oui.
01:54 Ce qui est intéressant maintenant en fait c'est que,
01:57 déjà ça nous donne l'idée de ce que peut être la vie après la mort.
02:01 Je trouve ça hyper intéressant.
02:03 Et puis maintenant on communique avec eux donc…
02:05 – Non, alors ils habitaient avec les esprits, c'est quoi ?
02:08 C'est qui alors ? Qui sont ces gens en fait ?
02:10 – Alors on les a retrouvés, on les a identifiés.
02:13 Donc j'en ai plusieurs, il y en a que j'aime beaucoup.
02:16 – Ah ouais ? – Bah oui, c'est bizarre mais…
02:18 – Y'a qui ? Y'a qui ? – Bah Félix par exemple…
02:20 – Le chat ? [Rires]
02:23 – Félix Fort. – C'est qui Félix ?
02:25 – Alors c'est un homme qui a vécu à Fougerelle,
02:28 qui est décédé en 1898 à 39 ans.
02:32 Et régulièrement il communique avec nous.
02:35 – Il vous dit quoi genre ?
02:37 – Bah il nous donne des conseils, c'est marrant.
02:40 – Genre quoi ? – Bah surtout, surtout.
02:41 – Ah ouais ? Genre "ouais, faites attention…"
02:44 – Bah par exemple, il me met en garde des fois contre des gens.
02:47 C'est vraiment… Ouais, et puis quand je ne l'écoute pas,
02:49 je me rends compte que j'ai eu tort de ne pas l'écouter.
02:51 – C'est vrai ? Et Félix, vous le voyez ou il vous parle ?
02:52 – Ouais, comment il se manifeste ?
02:54 – Alors en fait il se manifeste…
02:57 Alors nous ce qu'on voit, ce n'est pas des gens,
02:59 parce qu'il y a différentes façons de voir les fantômes.
03:03 Alors fantôme, terme générique.
03:05 Moi je vois souvent des silhouettes, comme de la fumée de pneus.
03:09 C'est noir mais c'est irrégulier.
03:11 Alors ça c'est des visages sur un écran d'ordinateur.
03:14 Ça c'est une dame blanche qui passe de temps en temps dans la cheminée.
03:18 – Non, de temps en temps, mais maintenant c'est tranquille, "Ah salut !"
03:22 [Rires]
03:25 – Et en fait ce qui est intéressant,
03:27 c'est qu'ils peuvent être comme ça, en noir et blanc.
03:30 Moi ma fille les a vus deux fois une femme en couleur, comme je vous vois.
03:34 Mais c'est très bref, c'est très furtif.
03:36 – D'accord, très furtif, ouais.
03:37 Genre quand même, elle est pas…
03:39 – Bah c'est, je sais pas, même pas une seconde, on voit quelqu'un et…
03:43 – Mais maintenant c'est devenu genre tranquille quoi.
03:44 – Ah j'ai démonté d'adrénaline quand même encore.
03:46 – Ah oui c'est vrai ? – Ouais.
03:48 – Mais genre, comment vous avez fait pour vivre avec maintenant ?
03:52 – Bah en fait on a été apprivoisés par le lieu et vice-versa quoi.
03:57 C'est assez bizarre parce que moi je vous dis, j'ai voulu vendre.
04:01 J'en pouvais plus, j'avais peur déjà.
04:03 Et avoir peur chez soi c'est vraiment pas agréable.
04:06 On avait, je sais pas, des coups dans les murs, des voix,
04:09 des déplacements d'objets aussi.
04:11 – Vous n'avez pas essayé de les chasser ?
04:13 – Si, on a essayé de les chasser.
04:16 – Ouais, les chasser ouais.
04:17 – Avec un exorciste ?
04:18 – Eh ben grave erreur le jour où on a fait ça.
04:20 – Vous avez fait quoi ?
04:22 – Bah j'ai fait venir quelqu'un justement, un passeur d'âme,
04:25 ça s'appelle comme ça, qui ne me prenait rien.
04:28 Parce que c'est pareil, c'est un milieu, vous savez, voilà c'est compliqué.
04:32 Moi je ne connaissais personne dans ce milieu, médium tout ça.
04:35 Et en fait il venait comme ça, gracieusement, il a fait des prières, des trucs, bon bref.
04:40 Et puis au moment où il est parti,
04:43 les portes se sont mises à claquer, mais de partout, ça a été l'enfer.
04:47 Et après on a eu un message…
04:48 – Genre comme des ados dans "Le Grand Frère" quoi.
04:50 – C'est un peu ça.
04:52 On a eu comme message qu'ils n'étaient pas prêts de partir,
04:55 ils ne voulaient pas partir pour l'instant.
04:57 – C'est quoi le message ? Ils vous ont dit quoi ? Ils vous ont envoyé un SMS ?
04:59 [Rires]
05:01 Comment ils vous ont dit qu'ils ne partiraient pas en fait ?
05:03 – Alors en fait, on a plusieurs façons de parler avec eux.
05:06 Par les médiums directement qui les canalisent,
05:09 ou alors nous on fait du spéritisme.
05:11 Alors je sais que c'est mal vu le spéritisme.
05:13 – Mais vous le s'en faisiez avant ou vous y êtes… ?
05:15 – Non, je m'y suis vraiment mise pour communiquer avec eux en fait.
05:19 – Avec des pierres énergétiques, ce genre de choses,
05:21 parce que je vois que vous avez des brosses de pierres d'énergie,
05:24 donc vous faites des rituels ?
05:26 – En fait maintenant, de temps en temps,
05:28 on est obligé de nettoyer le château au niveau des énergies
05:30 parce qu'il y a d'autres personnes, c'est bizarre,
05:34 mais d'autres personnes qui viennent, des défunts je parle,
05:38 parce que comme ils sont assez nombreux,
05:40 et que je fais beaucoup de spéritisme, quelque part j'ouvre des portes.
05:43 – Vous voyez plein de défunts, il y a quoi ?
05:45 Il y a des soirées de défunts ?
05:46 Genre un jour vous avez vu Daniel Moreau ?
05:47 [Rires]
05:49 Je pose la question, c'est toujours les mêmes personnes que vous voyez
05:53 ou c'est des personnes différentes ?
05:54 – Non, ça peut être des personnes différentes.
05:55 – Ah oui, il y a des nouvelles personnes ?
05:56 – Oui, bienveillants.
05:58 – Il y a un nouveau gars ?
05:59 – Pour l'instant franchement c'est bienveillant.
06:01 – Ah ouais, vraiment ?
06:02 – Bah oui, si c'était malveillant, je serais prête.
06:04 Amis civils, vous parliez de ça, en 28 jours tout le monde est parti.
06:07 – Vous avez déjà vu un mort genre connu, genre Claude François qui arrive ?
06:10 [Rires]
06:13 Véronique, moi je vous crois à 2000%, sachez-le, vraiment.
06:16 Je pense qu'ici tout le monde, hein.
06:18 [Rires]
06:22 Il y a des enregistrements, vous avez fait des enregistrements forcément.
06:26 Juste au départ, est-ce que vous avez appelé la police ou un truc comme ça ou pas du tout ?
06:30 – Non, je n'ai pas du tout pensé à appeler la gendarme.
06:33 – Vous avez dit "ils vont me prendre pour une huluberlue".
06:36 – Oui, oui, je n'y ai pas pensé.
06:38 – Vous avez fait des enregistrements vous-même ?
06:40 Par exemple, il y a une voix d'enfant qui demande "c'est qui ?" à sa maman, écoutez.
06:44 [Bruit de voix d'enfant]
06:55 Alors, en fait, vous entendez des voix de vivants, on était plusieurs.
06:59 – D'accord.
07:00 – Et le "c'est qui" ou "maman, c'est qui", ça c'est des voix de fantômes, entre guillemets,
07:06 puisqu'en fait c'est des voix d'enfants.
07:08 – D'accord. – Voilà.
07:09 – Et vous les avez vues ces enfants ou pas du tout ?
07:11 – Alors, je ne les ai pas vus les enfants, par contre je les entends régulièrement.
07:16 Et ça c'est dans la chambre de la petite fille,
07:19 et on a régulièrement des manifestations comme ça.
07:22 Et ça c'est de la transcommunication instrumentale.
07:24 [Rires]
07:26 – Des fantômes avec des filles.
07:28 – Oui, Gilles.
07:29 – Vous avez parlé de Félix, donc ça c'est le gentil fantôme,
07:31 il y a sa maman aussi qui vit dans votre château, ça c'est les bons fantômes.
07:35 Mais est-ce que vous n'avez pas l'impression d'avoir dérangé toute une lignée de mauvais fantômes
07:40 qui pourraient se retourner contre vous ?
07:42 Parce que c'est chez eux depuis des générations le château.
07:45 Moi c'est ça qui me gêne un peu, pourquoi vous ne les laissez pas s'épanouir tranquillement ?
07:48 – Non mais il est sérieux ?
07:49 – Je les laisse !
07:51 – Je veux qu'elle fasse quoi ?
07:54 J'ai peur pour elle, parce que les méchants fantômes pourraient se réveiller,
07:57 c'est une question pleine d'empathie, j'ai peur pour la famille.
08:00 – Mais toi on ne les voit jamais les questions pleines d'empathie.
08:02 [Rires]
08:04 – Il n'y a pas pour l'instant, j'ai pas eu de mauvais fantômes, de gens qui vraiment…
08:09 – Il n'y a jamais eu un truc où vous vous êtes dit, il va se passer un truc grave ?
08:14 – Alors en fait c'est marrant parce que bizarrement,
08:17 à chaque fois qu'ils ont été agressifs avec des gens,
08:19 je me suis rendu compte qu'ils avaient raison de l'avoir été.
08:22 – Ah ouais, genre quoi ?
08:24 – Genre, oui c'est pas sympa ce que je dis, mais bon on n'est pas super bienveillants.
08:28 Et bien en fait on était dans une chambre un jour,
08:31 et il y a l'armoire qui s'est ouverte, mais d'un seul coup, avec une force,
08:35 la personne s'est retrouvée dégagée sur le lit, mais vraiment poussée.
08:39 J'ai compris après pourquoi.
08:42 – C'était une mauvaise personne ?
08:44 – Ah ouais, on peut dire ça comme ça.
08:46 Et il y a un petit garçon, c'est une personne que vous ne voyez plus,
08:52 c'est Aurélien Saint-Aul ?
08:54 – Non ! [Rires]
08:56 – Non mais c'était qui la personne sur le lit ?
08:59 – Ça veut dire que d'autres personnes que vous ont assisté à ces manifestations ?
09:02 – Ah bien sûr, heureusement, ça crédibilise Coli, vous imaginez,
09:05 sinon je passerais pour une folle.
09:08 – Vous avez des enfants ? – Trois enfants, oui.
09:10 – Ils ont quel âge ?
09:11 – Ah ben maintenant ils sont grands, entre 28 et 30.
09:13 – Mais ils ont vécu… – Ah oui, ils ont vécu des trucs de fous.
09:16 – Ils ont vécu quoi ?
09:17 – Par exemple, mon fils se baladait dans le couloir du deuxième.
09:21 – Et là il a vu Sam de "La vérité qui compte".
09:23 [Rires]
09:27 La vérité est au bout du couloir.
09:28 – Il voit une tâche au plafond et sur le coup il se dit, il y a une fuite.
09:33 Parce que bon, ils sont rationnels mes enfants.
09:35 Et c'est assez étrange, ça nous est arrivé plusieurs fois,
09:38 de la tâche est sortie une boule en bois du jeu de croquet
09:44 qui lui est tombée au pied et la tâche a disparu, s'est refermée.
09:49 Ça, ça nous est arrivé plusieurs fois.
09:51 – Ah ouais ? Et la boule de croquet, elle est où ?
09:55 – Elle lui est tombée au pied et il a regardé comme ça
09:58 et en fait la tâche s'est refermée.
10:00 – Et si on vient dans votre château, qu'on est extérieur au château,
10:03 qu'on ne vit pas là, on peut voir tout ça ?
10:05 – Vous pouvez comme, vous ne pouvez rien vivre.
10:07 – Ça dépend des fois.
10:09 – Voilà, c'est ça exactement, il n'y a pas de fréquence.
10:11 – Il y a un youtubeur qui a passé la nuit chez vous ?
10:13 – Beaucoup oui. – Oui ? Et alors ?
10:15 – Les youtubeurs, ils n'ont pas tous des résultats.
10:18 – Ah ouais ? – Bah oui, en fait.
10:20 Ça dépend, enfin moi je pense que ça dépend des gens, ça dépend de nous.
10:23 Mais on ne le sait pas, c'est assez subtil en fait.
10:27 On ne peut pas savoir si on est réceptif ou pas, si on va avoir des…
10:30 – Vous avez toujours peur chez vous ou pas au moins ?
10:32 – Là aujourd'hui nettement moins parce que je communique avec eux en spiritisme.
10:36 – Vous les avez expliqués ? – Je vous ai compris, oui.
10:38 – Non mais c'est ça ? – Oui je les ai compris.
10:40 – Vous n'avez pas peur qu'il rentre en vous ?
10:42 – Ah, qu'il m'incorpore ? Non.
10:44 – Non mais non, genre comme un peu dans l'exorciste.
10:49 – Oui ça, non, non, non, non, ça ne peut pas arriver ça.
10:52 – Et la nuit, vous dormez tranquille ?
10:54 – Non, par contre la nuit, il y a de la vie la nuit, c'est assez marrant.
10:58 – Ah ouais, parce qu'il y a des soirées ?
11:00 – Par exemple, il y a un réalisateur belge qui était venu à la maison
11:03 pour justement voir si il se passait des choses.
11:06 Ils sont montés à 3h30 du mat' et ils étaient au deuxième étage,
11:10 ils se sont dit "il faut qu'on descende parce qu'il y a des gens qui sont rentrés".
11:14 Ils entendaient en bas de la musique… – Qui ? Les fantômes ?
11:18 – Oui, en fait les vivants, au deuxième, étaient rentrés dans leur chambre
11:22 et ils entendaient en bas comme des coupes, vous savez, des bruits de coupes, de la musique.
11:27 Ils se sont dit "il y a des gens qui sont rentrés" et ils sont descendus, il n'y avait personne.
11:31 – Parfois on entend "maître", c'est ça ? C'est qui ce maître ? Qui parle ?
11:37 – Ben, Troegims, je pense. [Rires]
11:41 – Je ne sais pas tout le temps, justement.
11:44 – Ce n'est pas que le journaliste, c'est vraiment…
11:46 – Qui parle à ce moment-là ? – Vous ne savez pas qui parle ?
11:49 – En fait, si dit maître, déjà, je pense que c'est quelqu'un
11:52 qui faisait partie des gens de maison, on en a qui se sont présentés,
11:55 on en a un qui est arrivé et qui a dit "moi je suis Félicien".
11:58 – Un fantôme ou un… ? – Non, un fantôme.
12:01 Et en fait, Félicien, c'était quelqu'un qui faisait partie des gens de maison.
12:04 – Alors il se présente comment ? Il arrive, il dit "je suis Félicien" ?
12:07 – Ben, par exemple, on met un magnéto en marche…
12:09 – La clope au bec ? [Rires]
12:12 – Un coup de cheminée comme ça. – Salut, je suis Félicien.
12:16 – On met un magnéto en marche, j'ai un ami, Manu Delpech, qui fait ça par exemple,
12:21 il met un magnéto en marche et on demande si quelqu'un est là, voilà,
12:25 et à la réécoute, on a des voix en fait, comme le "t'es qui" ou "maman qui s'est".
12:31 – Avec des vitesses différentes, souvent. Les voix, vous les obtenez,
12:34 il faut expliquer un peu les choses, parce que la fameuse transcommunication, etc.,
12:38 c'est un truc très précis, on a beaucoup étudié Pascal Bataille et moi
12:41 dans les années début de télé sur TF1… – Appareil à fontaine.
12:44 [Rires]
12:46 – Et quand il y a des gens qui entendent des bruits sur des bandes,
12:49 on enregistre et après ces bruits-là, des froissements à différentes vitesses
12:53 donnent des voix et donnent des sons, un sentiment de son.
12:55 – Oui, en reverse aussi, on a des phrases différentes.
12:57 – Exactement. – Ah oui, c'est vrai ?
12:58 – On a eu par exemple, France Culture qui était venue, on faisait une séance de guéridon,
13:02 enfin de table tournante… – C'est avec Caroline ?
13:04 – Comment ? – Avec Caroline, qui marche…
13:06 [Rires]
13:07 – Oui d'accord, on va le faire conclure.
13:09 – Et puis on faisait une séance de table tournante et on a eu une voix,
13:13 on a dit "mais qui est là ?" et on a eu "je suis une femme"
13:16 et en reverse, on a eu "ah, j'ai réussi", voilà, sur la même…
13:20 – Ouais, on va la voir.
13:22 – En fait, quand on passe la bande à l'envers…
13:25 – Ce n'est pas le personnage qui est là, parce qu'on dirait une énigme.
13:27 "Je suis une femme, j'ai réussi."
13:28 – Bah oui, quand on passe la bande à l'envers, on est "ah, j'ai réussi",
13:31 comme si elle était contente d'avoir réussi.
13:33 – C'est incroyable, Madame, c'est qu'en fait, on passe tous pour des oufs.
13:35 En fait, c'est nous qui vous écoutons, moi je ne crois pas du tout à ce que vous racontez.
13:38 – Moi j'y crois, moi j'y crois. [Rires]
13:40 – Je vous le dis de manière claire, c'est prouvé par aucun scientifique nulle part dans le monde.
13:46 Votre maison, elle a été vue 250 fois.
13:48 – C'est pas parce que c'est pas prouvé.
13:50 – Personne n'a rien prouvé. Vous avez écrit un magnifique bouquin.
13:52 – Mais il y a plein de choses qui n'ont pas été prouvées.
13:54 – Vous avez écrit un magnifique bouquin chez mon ami Michel Lafon,
13:56 qui est toujours prêt à faire une bonne affaire sur des histoires comme ça.
14:00 Évidemment, je le dis avec beaucoup d'amitié.
14:02 – Ça dérive.
14:03 – Mais en vrai, rien n'est prouvé, quoi.
14:05 – Ah, mais c'est pas parce que c'est pas prouvé, ça n'existe pas.
14:07 – Mais on a l'impression que c'est votre quotidien, que vous entendez des trucs précis, des machins, etc.
14:10 – Mais il y a plein de cas comme ça qui n'ont jamais été prouvés.
14:12 – Mais tu t'en vas pas de la maison, Cyril, avec tes enfants.
14:14 – Ça va pas avant.
14:15 – Tes enfants, ils voient des boules qui sortent du truc, tu t'en vas pas.
14:17 Tu vends pas le château.
14:18 – Moi, il y a des boules qui sortent, je construis un bowling et puis c'est tout.
14:23 – Non, non, mais moi, j'y crois à fond, Véronique. Je te le dis.
14:25 – Est-ce que l'euro existe ?
14:26 – Et il y a tellement de phénomènes qui n'ont jamais été prouvés.
14:31 – Tout à fait.
14:32 – Mais je te le dis.
14:33 – Ça n'existe pas.
14:34 – Ça existe.
14:35 – Parce que vous êtes dans votre petit monde.
14:36 – Vous croyez vraiment que lui n'existe, à Gilles Bernays ?
14:38 – Non, mais les gars, merci en tout cas, Véronique.
14:41 – Non, mais juste une question.
14:42 – Véronique, vous êtes sur C8 dimanche matin avec mon ami Karine Arsène.
14:44 – Oui, tout à fait.
14:45 – Excellent. Je l'adore, Karine.
14:46 – Juste une question, tous ceux qui n'y croient pas,
14:48 est-ce que vous iriez dormir une nuit dans votre château ?
14:49 – Avec grand plaisir.
14:50 – Ça, je pourrais dire, ça n'existe pas.
14:51 – Et bien voilà, s'il pouvait nous débrouiller ses dos, ça m'arrangerait.
14:54 [Rires]
14:56 – Merci, voilà, comme ça, au moins, Véronique, voilà, parce que là,
14:59 vous n'aurez pas venu pour rien.
15:00 Une dernière question peut-être inintéressante.
15:01 – Oui, votre mari, il lui tape dans le dos, souvent.
15:05 – Oui, souvent, mais pourquoi il est…
15:07 – Voilà, pourquoi ?
15:08 – Il tousse, il tousse.
15:09 – Il est boulanger.
15:10 – Il est boulanger.
15:11 – Il tousse votre mari, il est boulanger.
15:12 – Ils ont des choses à lui dire, il communique bien avec eux, comment ça se passe ?
15:16 – Oui, en fait, c'est marrant parce que chaque entité se rapproche d'un vivant précis.
15:22 C'est comme entre vivants, il y a des affinités.
15:24 Et en fait…
15:25 – C'est ça, donc il y en a qui aiment bien votre mari.
15:28 – Voilà, Maurice, il aime beaucoup François, il gérait le parc, etc.
15:32 – C'est le fantôme Maurice qui aime beaucoup François, son mari.
15:35 [Rires]
15:38 – Bien sûr.
15:39 – C'est qui ?
15:40 – Le fantôme Maurice.
15:41 – Oui, parce que moi, je les ai identifiés.
15:44 – Maurice comment ? Je le connais.
15:46 [Rires]
15:47 – Et Maurice ?
15:48 – Maurice Pétounes.
15:49 [Rires]
15:50 Je connais très bien sa famille.
15:53 Et donc, Maurice, il kiffe votre mari.
15:55 Vous, qui c'est qui vous kiffe ? Vous, Félix, surtout.
15:57 – Félix.
15:58 – Vous pouvez visiter votre château ?
15:59 – Bien sûr.
16:00 – Bien sûr, allez-y, j'ai envie de vous envoyer sur ma victoire.
16:02 – C'est où ?
16:03 – Ils vont se chier dessus.
16:04 – C'est votre activité ?
16:05 – Si, si, moi je…
16:06 – En fait…
16:07 – Vous faites quoi dans la vie, à part ça ?
16:09 – Alors, moi, à la base, je suis docteur en histoire.
16:11 – Ah, voilà.
16:12 – Oui, mais je veux dire…
16:13 – Et alors, elle a le droit.
16:14 – Oui, voilà.
16:15 [Rires]
16:16 J'ai arrêté…
16:17 – La question, c'est, vous faites quoi, vous travaillez dans quoi, aujourd'hui ?
16:20 – Là, aujourd'hui, je gère, en fait, la restauration d'un donjon que j'ai acheté
16:25 le France Symbolique, ça fait depuis 25 ans, et la restauration de Fougeray, qui est loin d'être terminée.
16:30 – Mais ça, ça coûte de l'argent, qu'est-ce qui vous en rapporte, alors ?
16:32 – Bah, qu'est-ce qui m'en rapporte ?
16:34 Moi, je fais des visites, j'organise des soirées, je fais des chambres d'hôte,
16:37 comme plein de châtelains, quoi.
16:38 – Et vous écrivez des livres ?
16:39 – Oh, bah, vous savez, alors, c'est pas avec les livres…
16:41 – Bien sûr.
16:42 – … qu'on devient très riche.
16:43 – Bien sûr, je vous le dis, bah oui.
16:45 – Voilà.
16:46 – Je n'ai écrit des bouquins.
16:48 Merci Véronique, merci d'avoir été avec nous.
16:50 – Merci à vous de m'avoir invitée.
16:51 – Et si vous voulez bien, je vous enverrai deux…
16:53 – Ouais, bah, je veux bien.
16:54 – Peut-être, voilà, Juliette et Bataillé Fontaine.
16:57 [Rires]
17:00 [Musique]