• il y a 7 mois
C'est la deuxième chronique de Julien Santini sur France Inter...

Retrouvez la chronique de Julien Santini ici : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-bande-originale/la-bande-originale-du-vendredi-05-avril-2024-1531981

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😹
Amusant
Transcription
00:00 Voici Monsieur Julien Centine !
00:02 (applaudissements)
00:04 Merci beaucoup ! Bonjour !
00:06 Bonjour à toutes et à tous !
00:08 Et bienvenue dans la chronique de Julien Centine !
00:11 La chronique de Julien Centine !
00:13 C'est ma deuxième chronique sur France Inter.
00:16 Il y a quelques jours, c'était ma première.
00:18 On dit seconde quand il y en a que deux !
00:20 Pardon, je vais reprendre.
00:21 C'est ma seconde chronique sur...
00:23 Ah d'accord, je viens de comprendre, c'est horrible !
00:25 Il y a quelques jours, c'était ma première.
00:28 J'avais écrit un papier sur le fait que c'était une chronique test.
00:31 Aujourd'hui, c'est donc la seconde.
00:33 Je vais donc parler du fait que c'est aussi la seconde.
00:36 Mais alors, qu'est-ce que ça sera plus tard ?
00:38 Nagui, imaginez quand ce sera ma dixième !
00:42 Alors, je vais faire un papier sur le fait que c'est ma dixième.
00:45 Et en plus, dans cette chronique, aujourd'hui, il n'y a pas Alexandre Kominek autour de la table.
00:50 Et ça, c'est un coup dur, car après visionnage de la vidéo sur YouTube
00:53 et intervention de la VAR,
00:55 il ressort que 80% des rires étaient de lui.
00:58 Non, arrête, arrête !
01:00 Alors, croyez-moi, ce matin, il me manque énormément.
01:02 En plus, la deuxième chronique, une fois la surprise passée,
01:04 se pose aussi la question de l'attente.
01:06 Et l'attente est déception par nature.
01:08 Et ce n'est pas anodin si j'évoque l'attente,
01:11 car Guillaume Musso, l'attente, elle est aussi au cœur de votre dernier ouvrage.
01:16 Et en fait, pas du tout.
01:18 Vous ne parlez absolument pas de ça, Guillaume,
01:20 mais je trouvais que c'était bien d'avoir un espèce de faux moment,
01:23 où j'essaye de vous inclure, ça fait de moi quelqu'un de collectif.
01:27 Votre ego est flatté, et on rejoue une sorte de petite comédie sociale
01:31 qui se déroule sous nos yeux de lâche !
01:34 Pardon, je suis un peu à cran en ce moment,
01:36 parce qu'il se trouve que depuis 3 jours,
01:38 la ligne de métro 5, dont je suis issu saché,
01:40 depuis Bobigny jusqu'à Jaurès, est fermée,
01:43 pour cause de travaux pour les Jeux Olympiques.
01:45 Et tout le monde !
01:46 Du coup, vous vous en foutez, mais il y a une navette de remplacement
01:49 qui met le double du temps.
01:50 Alors, j'ai conscience qu'en vous racontant ça, il n'y a aucun rire.
01:52 Et je ne m'en offusque pas, parce que je sais que le processus
01:55 d'identification à cette table, lorsque j'évoque les problèmes de métro,
01:58 il a du mal à s'effectuer.
02:00 Bienvenue dans la bande originale de Nagui !
02:03 Les riches !
02:04 Assez parlé de moi, parlons désormais de l'actualité.
02:08 Le moment actualité !
02:10 Une représentation d'Isabelle Huppert a été particulièrement chahutée
02:14 par un spectateur qui a apostrophé la comédienne en direct.
02:17 L'info m'a doucement fait rigoler.
02:19 Je rappelle qu'un spectateur qui parle pendant une représentation,
02:23 ça n'est ni plus ni moins que ce qu'on vit tous les jours
02:25 quand on fait du stand-up.
02:27 C'est également ce qu'on vit quand on fait une chronique
02:29 dans la bande originale de Nagui.
02:31 Parce qu'après visionnage de la vidéo et réintervention de la valve,
02:35 après 1 minute 30 lors de ma première, si Leïla m'avait pas dit avec les yeux
02:39 « vas-y mon garçon, enchaîne », on y était encore jusqu'à demain.
02:43 Alors ma question va être très simple, Nagui.
02:45 Vous étiez où vendredi dernier à la représentation d'Isabelle Huppert ?
02:48 Ne serait-ce que vous me voyez venir,
02:50 je vais en faire, ça dure 3 minutes,
02:52 ne serait-ce pas vous le spectateur en question ?
02:54 C'est comme dans les gardes à vue dans les séries sur TF1.
02:57 Vous étiez où hier à 18h ?
02:59 Alors revenons au fait qu'un spectateur ait été désagréable
03:03 pendant une représentation.
03:05 Il arrive que ce soit aussi après.
03:06 Moi, un jour, après une représentation, un spectateur,
03:08 à qui je précise, je n'avais rien demandé,
03:10 m'avait dit « bonsoir, Bernard, voilà, oui, alors c'était intéressant, mais…
03:16 à la 28ème minute, j'ai senti un petit flottement,
03:20 pas grave, mais enfin, petit malaise ! »
03:23 Je vous jure qu'à ce moment-là, j'ai rêvé très fort
03:25 d'être téléporté le lendemain matin sur le lieu de travail de Bernard
03:30 et de pouvoir lui dire « coucou, Bernard, Julien, alors je te regarde,
03:35 travaillé depuis ce matin, je trouve quand même qu'au final,
03:38 ton tableau croisé dynamique n'avait pas bien l'air si dynamique, Bernard,
03:43 alors pas grave, mais enfin, petit malaise, Bernard ! »
03:47 En plus, j'ai toujours eu une position très claire vis-à-vis des tableaux croisés dynamiques,
03:50 qui, moi, à savoir, est la suivante.
03:53 1. Je ne sais pas faire.
03:54 2. Je ne veux pas apprendre.
03:56 Moi, j'ai envie que la personne qui sait faire le tableau croisé dynamique,
03:59 elle le fasse, elle me l'envoie et elle dégage.
04:01 Voilà, c'est très simple.
04:02 Sur ce guillaume, on arrive à la fin de ma chronique.
04:05 On n'en sait pas forcément plus sur votre livre,
04:08 du coup, je me dis que mon contrat à moi est rempli.
04:10 Vive les 2ème chroniques sur France Inter,
04:12 vive les 2ndes également, vive le retour de la Nite 5,
04:15 vive les tableaux croisés dynamiques et surtout, vive le retour d'Alexandre Comine !
04:20 Merci !
04:21 - Julia Sentinier !
04:22 Les vendredis et les samedis au Petit Palais des Glaces jusqu'à la fin juin.
04:27 - Et restez bien jusqu'à la fin,
04:29 puisque Bernard débriefe le spectacle de Julia Sentinier à la fin de la scène.

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