• il y a 8 mois
Thierry Parienty, président des Boxers de Bordeaux

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Transcription
00:00 Et c'est donc le grand jour pour les boxeurs de Bordelais.
00:02 Les hockeyeurs bordelais débutent leur série de matchs en finale de Ligue Magnus.
00:06 Ce soir, face aux Dragons de Rouen, après avoir éliminé Grenoble en demi-finale,
00:09 les boxeurs s'attaquent à l'autre ogre du hockey français Rouen.
00:13 Le champion de France en titre est pour l'occasion France Bleu Gironde.
00:16 Reçoit Thierry Parianthi, le président du club.
00:18 Bonjour Thierry Parianthi.
00:20 Bonjour.
00:20 Alors vous l'avez entendu, on a demandé ce matin à nos auditeurs des petits pronostics,
00:23 savoir s'ils pensaient que les boxeurs pouvaient être sacrés.
00:26 Cette saison, on va écouter la réponse de Stéphane Bordelais.
00:29 En tant que Bordelais, j'espère qu'ils vont gagner, forcément.
00:33 Après c'est bien que le hockey se développe pour porter la traie sur Bordeaux,
00:36 sur les autres sports qui se font, parce qu'il y en a quand même beaucoup.
00:39 Il y a aussi le hand, il y a aussi pas mal de choses en boxe aussi je crois d'ailleurs.
00:43 Donc c'est très bien et puis voilà, et puis vive Bordeaux.
00:46 Vive Bordeaux, il n'y a pas que du foot et du rugby à Bordeaux.
00:49 Thierry Parianthi, je vous la pose cette question,
00:51 est-ce qu'elle est accessible cette Coupe Magnus ?
00:53 Elle est accessible bien sûr, sinon ce n'est pas la peine qu'on commence à jouer.
00:56 Par contre, elle sera difficile à atteindre.
00:59 Elle est moins difficile à partir de maintenant, parce que ce n'est que du bonus.
01:02 Les joueurs doivent prendre du plaisir,
01:05 après ce qu'ils ont fait sur le quart de finale et la demi-finale.
01:08 Donc oui, on y croit.
01:10 C'est une équipe qui ne se fixe pas de limites.
01:13 Donc c'est surprenant, mais c'est même après la victoire à Grenoble,
01:16 où effectivement on a pu un peu la fêter, mais on l'a fêtée sans euphorie,
01:20 mais juste la dose de se dire c'est bien, mais il faut continuer le travail.
01:25 Alors dans quel état d'esprit vous êtes-vous en tant que président avant de partir pour la Normandie ?
01:29 On est conquérant, on est content d'être là.
01:32 En plus, on sent qu'il y a un vrai engouement localement sur Bordeaux,
01:35 mais en plus au niveau même du hockey sur glace en France,
01:38 parce que c'est une finale inédite.
01:39 Les finales de hockey sur glace, c'est généralement Grenoble contre Rouen.
01:43 Ça fait très longtemps qu'il n'y a pas eu une autre équipe, et cette année c'est nous.
01:46 Donc on a beaucoup de messages d'encouragement de toute la France en fait,
01:51 qui disent "C'est bien, ça amène de la fraîcheur, c'est bien pour le hockey sur glace".
01:55 Donc on sent vraiment un engouement, et on va tout donner pour ramener ce titre à Bordeaux.
02:00 Alors avant de parler de votre adversaire, cet engouement justement autour du hockey,
02:03 on l'a senti cette saison aussi autour des boxers, avant même les playoffs,
02:07 parce qu'il y a eu beaucoup beaucoup de matchs à guichet fermé cette saison à Meriadec ?
02:10 En saison régulière, on a joué 70% de nos matchs à guichet fermé,
02:13 et depuis qu'on a attaqué les playoffs, ça augmente la moyenne évidemment.
02:18 Donc il y a un réel engouement, il y a plus de 3300 spectateurs je dirais sur les playoffs,
02:24 donc ça c'est vraiment une année un peu atypique.
02:29 C'est un peu valable pour l'ensemble aussi des autres patinoires,
02:33 mais chez nous c'est encore plus marqué,
02:34 et ce qui fait que vraisemblablement que l'année prochaine,
02:37 on devrait augmenter un petit peu la capacité de 200 ou 300 places.
02:39 Et vous voulez expliquer comment cet engouement pour le hockey en ce moment ?
02:44 Je pense que c'est le fruit du travail depuis plusieurs années,
02:46 une régularité quand même haut niveau,
02:48 c'est aussi une offre alternative à des sports d'extérieur qui sont le rugby et le foot.
02:52 Et donc 47% de notre public sont des femmes,
02:57 on peut venir en famille, il n'y a pas de vent, il n'y a pas de pluie, il n'y a pas de grêle,
03:01 donc il y a du son, de la lumière, c'est un vrai spectacle familial, c'est un show.
03:06 Et donc on vient vraiment passer un bon moment, en plus en centre-ville,
03:09 ce qui fait qu'après on peut prolonger facilement en centre-ville,
03:13 donc je pense que c'est vraiment un amalgame de tout ça,
03:16 et puis le travail aussi des équipes quand même.
03:18 Alors cette finale, elle commence en Normandie, vous affrontez un Everest,
03:21 je crois qu'on peut le dire, Rouen, ça crée 17 fois 23ème finale,
03:26 comment est-ce qu'on peut battre Rouen ? C'est quoi la recette ?
03:29 La recette c'est de poursuivre ce qu'on a fait,
03:31 de prendre les matchs les uns après les autres.
03:33 Donc ce soir on va tenter déjà de gagner le premier.
03:36 Parce que ça se joue au meilleur des 7 matchs,
03:39 pour 4 victoires, pour être titré.
03:41 Pour 4 matchs gagnés, effectivement, pour être champion.
03:43 Donc c'est long, en tout cas ça peut être long,
03:47 prendre les matchs les uns après les autres,
03:49 jouer avec nos forces qui sont, je dirais, la volonté de jouer en équipe,
03:53 puisque c'est une de nos caractéristiques,
03:55 et puis les faire douter, puisqu'ils ont eu une saison plutôt simple jusqu'à maintenant,
03:59 ils ont été premiers assez rapidement,
04:01 ils n'ont pas trop douté sur la saison,
04:03 donc on va essayer un peu de les faire douter pour que,
04:06 je dirais, ce sentiment négatif les empare.
04:09 - Avant même cette finale, Thierry Paglantier,
04:11 est-ce qu'on peut dire que la saison des boxers est réussie ?
04:13 - Alors on tire toujours un bilan en fin de saison, c'est vrai,
04:17 mais effectivement aujourd'hui c'est du plus,
04:19 c'est ce qu'on peut appeler l'extra balle,
04:21 ça appartient à l'équipe, ça appartient aux joueurs,
04:23 c'est eux qui ont été se chercher cette finale,
04:26 c'était pas un objectif clairement identifié,
04:28 donc qu'ils en profitent,
04:30 ce qui fait que pour nous en tout cas,
04:32 que ce soit en termes de notoriété,
04:34 en termes d'impact,
04:36 et de retombée, je dirais, sportive et économique,
04:38 effectivement la saison est plutôt réussie,
04:40 à nous de capitaliser dessus pour les prochaines années.
04:44 - Thierry Paglantier, notre invité ce matin,
04:46 c'est le président du club de hockey et les boxers
04:48 sur France Bleu Gironde et sur France 3 Nouvelle Aquitaine.
04:50 - Oui, capitaliser sur cette finale,
04:52 et peut-être sur plus, on verra d'ici quelques matchs,
04:55 quelles sont les retombées espérées,
04:57 ou en tout cas escomptées, d'une finale de Ligue Magnus
04:59 pour un club comme les boxers ?
05:01 - Alors il y a déjà l'engouement,
05:03 évidemment il y a des recettes supplémentaires,
05:05 puisque on fait plus de matchs à guichet fermé,
05:07 il y a plus de frais puisqu'on se déplace,
05:09 évidemment,
05:11 mais en tout cas la balance est plutôt positive,
05:13 donc ça c'est un impact financier,
05:15 c'est un impact aussi, ne serait-ce que pour les jeunes,
05:18 parce qu'en fait ça peut donner un engouement
05:20 et des vocations pour les enfants,
05:22 à partir de 5 ans, c'est un sport qu'on peut pratiquer de bonheur,
05:24 donc effectivement, on a besoin de relèves derrière,
05:27 et de jeunes hockeyurs qui peuvent nous rejoindre,
05:29 ça peut développer des vocations,
05:32 et puis aussi après,
05:34 le côté local est festif,
05:37 où effectivement, on a créé une fan zone pour les deux matchs,
05:40 donc il y aura un côté vraiment festif sur les finales.
05:43 - Les deux matchs pourront lieu la semaine prochaine,
05:45 déjà à guichet fermé, depuis longtemps d'ailleurs, à Meriadec,
05:47 alors il y a quelques semaines vous avez accueilli de nouveaux investisseurs,
05:49 au sein des boxers, là vous êtes en finale,
05:51 est-ce qu'on peut dire que les boxers sont en train,
05:53 ou ont passé un cap ?
05:55 - Je pense que oui,
05:57 on était déjà installés depuis un petit moment,
05:59 en fait, dans la Ligue Magnus,
06:01 puisque ça faisait 8 ans qu'on jouait
06:03 en continu les playoffs,
06:05 alors on y figurait plus ou moins bien,
06:07 cette année on y figure très bien,
06:09 effectivement l'arrivée des investisseurs,
06:11 ont pu aussi donner une confiance peut-être au groupe,
06:13 notamment une confiance du haut niveau,
06:15 puisque parmi eux,
06:17 c'est comme si c'était Zinedine Zidane qui arrivait,
06:19 je dirais, au Girondins,
06:21 mais Patrick Croix qui a gagné 4 NHL,
06:23 donc ça permet peut-être aussi,
06:26 de montrer que le hockey sur glace a une vraie légitimité,
06:29 et puis à l'équipe de leur donner confiance.
06:31 - Alors vous le disiez,
06:33 la finale, voir un titre,
06:35 c'était pas forcément l'objectif avoué en début de saison,
06:37 est-ce que désormais ça le sera, maintenant que vous avez prouvé
06:39 que vous pouvez avoir ce type de parcours en Ligue Magnus ?
06:41 - Il faut aussi rester humble,
06:43 et avoir de l'humilité, on est là aujourd'hui,
06:45 parce qu'on a été se chercher cette finale,
06:48 des équipes qui devaient être en finale,
06:52 ne le sont pas, donc elles vont sûrement se renforcer,
06:54 je pense à Grenoble, je pense à Angers,
06:56 d'autres, qui n'ont pas été, je dirais, en finale,
06:59 vont aussi se renforcer,
07:01 donc qu'on fasse partie, je dirais, du potentiel podium,
07:05 on a terminé 4ème en saison régulière,
07:07 les prochaines années, je l'espère,
07:09 après dire qu'on sera champion tous les ans,
07:12 ou qu'on va gagner facilement les choses,
07:14 ça je le dirai jamais.
07:16 - Une dernière question, Thierry Paglanti,
07:18 on a vu que les Spartiates de Marseille ont envisagé
07:20 d'aller jouer un match au Stade Vélodrome, à Marseille,
07:22 donc la saison prochaine, à quand un match des boxers,
07:24 à Chabans ou au Mat' Mut' Atlantique, c'est envisageable ça ?
07:27 - Alors on l'a étudié il y a un petit moment,
07:29 en fait, pour être très honnête,
07:31 la difficulté c'est que ça demande une installation longue,
07:36 de mettre une patinoire,
07:38 on l'avait étudié au Mat' Mut' pour être précis,
07:40 donc il faut prévoir du montage et des montages,
07:43 et à l'époque les Girondins étaient en Ligue 1,
07:45 et c'était pas possible par rapport au calendrier,
07:47 il y a un deuxième risque,
07:49 donc il faudrait peut-être l'aurétudier pour la Ligue 2,
07:51 mais le deuxième risque c'est la météo,
07:53 et quand il pleut beaucoup, en fait,
07:55 c'est le cas quand même en Gironde,
07:57 c'est beaucoup plus compliqué,
07:58 autant il peut y avoir du vent,
07:59 il peut y avoir du froid,
08:01 mais la pluie fait que ça rend la manifestation très compliquée,
08:06 donc il y a beaucoup d'incertitudes,
08:08 pour pouvoir jouer quand même un match.
08:11 - Un peu plus qu'à Marseille en tout cas,
08:13 pour entendre le météo.
08:14 - Ouais, un peu plus qu'à Marseille.
08:15 - Merci beaucoup Thierry Parianty
08:16 d'avoir été passé par les studios de France Bleu Gironde ce matin,
08:18 avant de vous rendre en Normandie,
08:20 où les boxers entament leur finale de Ligue Magnus ce soir,
08:22 bonne chance aux boxers, merci beaucoup à vous.
08:24 Merci beaucoup.

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