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00:00 Bonjour Patricia. Bonjour. Merci beaucoup de nous accueillir chez vous. Ça me fait plaisir. Pour les gens qui ne vous connaissent pas, je vous propose qu'on attaque directement dans le vif du sujet. Oui.
00:15 Ça fait plus de 20 ans que vous communiquez avec des gens morts. Oui, ça fait 26 ans maintenant que ça m'est arrivé, mais attention, je ne suis pas née comme ça, je n'ai pas grandi là-dedans du tout.
00:29 Ça m'est arrivé brutalement après la naissance de mon fils, deux mois après, brutalement, comme une maladie en fait, comme une grippe qui vous tombe dessus. Et alors avant, il faut vous dire quand même qu'avant je n'ai jamais pensé à ça, ça ne m'intéressait pas, je n'ai pas eu d'intérêt pour la chose et aussi je n'y croyais pas.
00:48 Voilà, donc c'est simple. Et puis après la naissance de mon fils, j'ai commencé à développer des états un peu bizarres, mais le médecin me disait c'est peut-être un baby blue, c'est la fatigue, ceci, cela.
01:01 Et au mois de septembre 1995, je vais me coucher, mon mari est encore en vie à cette époque-là, depuis il est décédé, donc il est à côté de moi, il dort, et alors que j'étais en train de m'endormir, dans la chambre, j'entends une voix, mais pas dans ma tête, dans la chambre à côté de moi, une voix qui me dit "bon maintenant, lève-toi, prends un papier, un crayon et écris".
01:29 C'est tellement fort que j'ai été catastrophée, surprise, apeurée, donc j'ai allumé la lumière, j'ai réveillé mon mari, j'ai dit "tu as entendu ?" Il me dit "quoi ?" Il dormait évidemment, il me dit "je n'ai rien entendu, qu'est-ce que tu entends, tu rêves ?"
01:45 Je me dis "non, non, non, je ne rêve pas, il y a une voix, quelqu'un a parlé, donc je me lève, je regarde s'il y a quelqu'un caché derrière l'armoire, je regarde partout, mon mari se rendort parce qu'il trouve que je suis un peu agitée pour rien, et puis j'essaie de me rendormir, et j'entends la voix encore qui me dit "je t'ai dit de te lever, de prendre un papier, un crayon et d'écrire."
02:06 Alors, et là je suis sidérée et à la fois terrifiée, je me dis "est-ce que je vais me réveiller encore une fois ?" mais il va m'envoyer au plot parce qu'il va me dire "ça y est, t'as encore rêvé, tu racontes des bobards, donc est-ce que je fais la chose la plus idiote ? Je me lève, je vais dans la pièce à côté, je m'assieds, je prends un papier, un crayon seulement, et je n'ai rien à écrire, il ne se passe rien, à 2h du matin dans ma tête il ne se passe rien.
02:35 Donc, je prends un crayon, mais le stylo se colle directement dans ma paume, mais tout seul, il se colle dans ma paume, et ma main commence à écrire, mais elle écrit toute seule, donc il faut vite que je prenne une feuille de papier.
02:49 Donc écriture automatique.
02:50 Je pars en écriture automatique sur 2-3 pages. Je suis ahurie de ce que je vois, je ne comprends pas ce qui se passe, je n'avais pas de connaissances. Il faut savoir qu'il y a 26 ans, quand on ne s'occupe pas de ça, ce n'est pas comme aujourd'hui avec les réseaux sociaux, on a énormément d'informations là-dessus.
03:06 Mais il y a 26 ans, il y a 30 ans, on ne parlait pas de tout ça, c'était quelque chose de très confidentiel, il n'y avait pas d'informations qui circulaient là-dessus. On parlait d'écriture automatique dans les livres spécialisés, dans des bibliothèques ésotériques, mais autrement.
03:20 Donc, je me dis, qu'est-ce qui se passe ? Je regarde, l'écriture n'est pas la mienne, elle est énorme, toutes les lettres sont collées, il y a des fautes, donc je suis...
03:29 Et ça raconte quoi ce message ?
03:30 Ça dit ceci, ça dit, ben voilà, comme c'était prévu maintenant, te voici en relation avec nous. Évidemment, dès que tu recevras un message, tu devras le donner, ne cherche pas à rentrer en contact toi, nous te donnerons les messages que tu devras donner, et puis ne cherche pas à faire d'argent, donc tu ne devras pas faire du commerce, tu ne devras pas manipuler les gens, juste dire ce qu'on te dit de faire, c'est tout.
03:56 Ça c'est la première étape, c'est le pre-contact.
03:58 C'est le pre-contact, c'est terrifiant.
04:00 Et quand il vous arrive quelque chose comme ça, comment vous réagissez ?
04:02 La première chose que j'ai pensée, c'est que j'étais folle, je dis, il y a quelque chose qui a claqué dans ma tête, je me parle, je m'écris, et donc demain matin, quand mon mari sera parti travailler, je vais aller voir un psychiatre. D'urgence !
04:15 Et ça, vous en parlez à votre mari quand même un petit peu ?
04:17 Ah non ! Parce que si je lui dis ça, il va demander le divorce immédiatement. Je ne lui dis pas, mon mari est avocat, il est agnostique, il ne croit pas à toutes ces choses là, il est dans autre chose.
04:29 Puis on est dans autre chose en fait, on n'est pas du tout là dedans, on n'est pas dans la spiritualité.
04:33 Donc oui, le premier réflexe de quelqu'un de normal, c'est de se dire, on devient fou, il y a un problème, et donc vous allez aller voir un médecin.
04:40 Donc je vais voir un psychiatre, mais pour trouver un psychiatre à l'époque, c'est le botin, c'est les pages jaunes de l'annuaire, et puis les psychiatres, ils ne vous prennent pas tout de suite.
04:48 C'est des rendez-vous pendant 10 jours, dans 15 jours, je dis, non, non, non, moi c'est ce matin, c'est urgent, c'est urgentissime, il y a une urgence.
04:54 Donc j'en trouve un, un jeune, qui accepte de me voir.
04:58 J'arrive chez lui, et il me dit, qu'est-ce qui se passe ? Je lui dis, ben voilà, je crois que je deviens folle, voilà, j'écris ça cette nuit, je lui raconte.
05:06 Je lui dis, je pense que je suis schizophrène. Il me dit, mais on n'est pas schizophrène comme on attrape une grippe, ça n'a rien à voir.
05:14 Est-ce que vous avez des signes avant-courant ? Il n'y a pas de signes avant-courant, c'est pas ça.
05:19 Et puis d'un seul coup, au moment où il me parle, je ressens encore cette chose qui arrive, je ressens la main qui veut écrire, et je ressens le symptôme, parce que maintenant je les connais les symptômes quand il va y avoir communication.
05:32 Je lui dis, vite, vite, donnez-moi un papier, un crayon, ça revient, ça recommence.
05:36 Et là, il me tend un papier, un crayon, je lui dis, surtout pendant que je vais écrire, vous regardez ce qui se passe.
05:42 Auscultez-moi, regardez, regardez mes yeux, regardez ce qui se passe.
05:45 J'écris une feuille, lui me passe les feuilles, j'écris, j'écris, j'écris.
05:48 Ah ouais, vraiment comme ça.
05:50 Et j'ai très mal aux bras, parce qu'en fait, ce qui est curieux dans l'écriture automatique, vous écrivez, mais vous ne savez pas ce que vous écrivez, puisque ça ne passe pas par vos pensées, ça ne passe pas par votre cerveau.
05:59 C'est quelque chose d'extérieur. L'écriture, elle se fait à l'extérieur de vous.
06:03 Ce n'est pas de l'écriture intuitive. Il y a des gens qui peuvent vous dire, moi je suis médium, je fais de l'écriture intuitive.
06:08 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on laisse divaguer la pensée.
06:12 Mais moi, ce n'est pas la divagation de la pensée, c'est que je ne sais pas ce qui est écrit.
06:15 C'est la main qui est écrite. Ça ne passe pas par mon cerveau.
06:18 Et quand on déchiffre avec le psychiatre, on va découvrir qu'il parle de lui, on parle de lui, de ce qu'il est, de sa vie, de ce qu'il va se passer dans sa vie.
06:28 Le message, le deuxième message, ça parlait du médecin ?
06:31 Absolument, qu'il va avoir un enfant, qu'il va naître le mois d'après, que sa maman va partir un peu de temps après.
06:37 Et donc, il me regarde, il me dit, mais comment vous faites ça ?
06:41 Et là, je lui dis, mais je suis venue vous le demander justement.
06:45 Si vous ne pouvez pas me répondre, eh bien, il dit, non, moi je ne peux pas.
06:48 Parce qu'à mon avis, me dit-il, et c'est là qu'il me prononce le mot,
06:51 ce domaine dans lequel vous êtes plongé désormais, il commence là où le mien s'arrête.
06:56 C'est la médiumnité. Vous n'êtes pas malade, vous êtes médium.
06:59 Et là, il me dit ce mot, médium, mais, médium, aujourd'hui, quand on dit médium,
07:05 on voit des gens qui sont un petit peu perché, ou un petit peu branché, ou un petit peu ésotérique, ou un petit peu, voilà, comme ça.
07:10 Mais à l'époque, médium, c'était des gens clandestins qui recevaient des personnes, mais il ne fallait pas trop en parler, c'était très, très secret.
07:21 Et surtout, c'était lié à quelque chose qui était un domaine qui n'était pas le mien.
07:27 Moi, j'étais, je travaillais dans une radio, je n'étais pas du tout là-dedans.
07:32 Pourquoi vous, pourquoi vous avez été choisi ? Est-ce que vous avez cette réponse ?
07:35 Alors, je n'ai pas été choisi, encore une fois.
07:38 Vous voyez, le côté, le don, ça veut dire le don, elle a un don, c'est-à-dire qu'elle, elle l'a, moi je ne l'ai pas, moi je n'y crois pas.
07:45 Choisi, non. Ils me disent toujours, c'était prévu.
07:49 Il, il, il. Alors, il, c'est ceux qui me parlent.
07:52 On les appelle les guides, mais c'est tellement galvaudé que je n'ose même plus dire le mot.
07:56 Mais vous les voyez finalement ?
07:57 Moi, j'appelle la hiérarchie. La hiérarchie, c'est mes patrons.
08:00 Je les ressens, je ne les vois pas physiquement, parce que je pense que de physique, ils n'en ont plus depuis une belle durête.
08:06 Je les ressens comme des êtres qui sont humanoïdes, qui n'ont pas de visage, qui n'ont pas de corps, ils ont juste une silhouette, en fait, une silhouette.
08:16 Quand je les entends, quand je les ressens, c'est une silhouette lumineuse, mais c'est une silhouette.
08:21 Mais ce sont des gens, soit qui ont vécu ici, soit qui vivent ailleurs, c'est-à-dire ailleurs, c'est ailleurs, parce qu'il y a ici, ici c'est la Terre, mais il y a des ailleurs.
08:31 Alors moi, je dis ailleurs, c'est quoi ? C'est multidimensionnel. Il y a plein d'ailleurs, en fait.
08:36 Ce sont ni plus ni moins des êtres comme vous et moi, qui sont de l'autre côté et qui travaillent à veiller sur nous.
08:42 On nous dit toujours, et c'est ça que je ne comprenais pas au début, je me dis qu'est-ce qu'on doit faire sur Terre ?
08:47 Et eux me répondent, il faut aimer. Bon, facile à dire, mais aimer, ça fait un peu idiot.
08:55 Ah, il faut aimer l'autre, ah l'amour, l'amour, on entend ça tout le temps, mais on ne le voit jamais.
09:00 Tout le monde se maltraite et tout le monde parle d'amour. Je dis, mais c'est quoi exactement ?
09:06 Je vais aller près des gens et dire, ah je vous aime, oh mon Dieu, comme j'ai plein d'amour.
09:11 Ce n'est pas vrai, en fait, on n'est pas comme ça. Il y a des gens qu'on n'a pas en sympathie.
09:15 Je ne crois pas aux gens qui disent, ah moi, je n'ai que de l'amour à donner. Ce n'est pas vrai.
09:19 On a plein de choses en nous. On a de l'amour, puis on a de la haine aussi, puis on a de la colère, on a plein de choses.
09:25 Et ils me disent, ce n'est pas ce que tu crois. Le premier truc, c'était l'amour. C'est comme un moteur, en fait.
09:32 C'est une espèce de force qu'on a et qui est juste là pour se décupler et pour faire des choses, pour avancer et pour faire avancer les autres.
09:42 C'est ça ce qu'ils appellent l'amour.
09:44 Pourquoi ? Alors, vous m'avez dit... Pourquoi moi ?
09:46 Pourquoi vous ? Ils vous l'expliquent ça ou pas du tout ?
09:49 Oui, alors ils me disent, c'était prévu. Je dis, mais c'était prévu quand ? Avant que tu viennes.
09:52 Ah, vous-même, vous n'avez pas la réponse. Bien sûr, je dis, mais pourquoi ? Qu'est-ce que vous attendez de moi ?
09:55 Qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? Et quand vous leur parlez, là, vous m'expliquez une conversation, c'est...
09:58 Ah, c'est à voix haute ou c'est dans la tête ?
10:00 Ah, bah, à voix haute aussi, souvent. Je dis, non, mais là.
10:03 Mais vous leur parlez, vous les imaginez, vous faisiez une projection ?
10:05 Non, je dis, par contre, là, il y a quelqu'un... Par exemple, quand je suis paumée et que je ne suis pas très contente parce que je trouve que je ne suis pas tellement aidée sur mon...
10:11 Je m'arrête et je dis aux gens de faire comme ça. Et je dis, mais oh, il y a quelqu'un, là.
10:15 Parce que si vous êtes deux secondes dans le quartier, vous pouvez jeter un oeil par ici, parce que ça ne va pas du tout, là.
10:21 Moi, je n'arrête pas de bosser, mais vous, vous ne m'aidez pas.
10:24 Et là, pouf, je sens la connexion. Parce que qu'est-ce que c'est qu'une connexion de médium ?
10:28 Comment ça vient ?
10:29 Pour moi, je vous raconte comment ça vient. C'est très bizarre, en fait.
10:32 Les premières fois que c'est arrivé, je saute un peu les étapes, mais je vais retomber sur mes pieds quand même.
10:38 Quand j'ai commencé à entendre les voix, quand j'ai commencé à sentir que j'étais médium, que je faisais de l'écriture automatique,
10:44 une semaine après, l'écriture automatique, ce n'était plus suffisant, je voyais les morts.
10:49 Je vois les morts, c'est-à-dire que je vois des gens, quand je me promène dans la rue, quand je suis dans des soirées,
10:55 je vois des gens qui ne font pas partie de la compagnie, mais qui sont là.
10:59 Et au début, je me disais, mais qu'est-ce que c'est que ça ? Qu'est-ce que c'est que ces gens ?
11:03 Je voyais bien que ce n'étaient pas les mêmes. Et je voyais bien qu'ils étaient en 2D, pas en 3D.
11:07 Ils étaient en 2D. C'est-à-dire comme des cartes postales qui n'ouvrent pas la bouche et qui vous parlent.
11:14 C'est extrêmement bizarre.
11:16 - Et ça qui est très intéressant avec vous, c'est que vous êtes journaliste, vous n'êtes pas croyante.
11:20 Et avant tout ça, c'est ce que vous racontez, vous n'y croyez pas vraiment.
11:24 Et surtout, vous traitiez à l'époque tout ce monde-là, les médiums, un petit peu de charlatan.
11:29 - Ce que je continue de faire. - Ah d'accord, ok.
11:32 - Je plaisante. Non, certains, oui. Je continue à avoir beaucoup de recul par rapport à ce monde-là.
11:38 Parce que je pense que sur le nombre de gens qui sont atteints, il n'y en a pas beaucoup qui sont réellement atteints.
11:45 Je pense qu'il y en a beaucoup qui se donnent des capacités qu'ils n'ont pas.
11:49 Ça j'en suis persuadée. Aujourd'hui, vous voyez exploser des milliers de médiums qui ne sont pas forcément médiums.
11:56 - Mais qui ont quand même une petite sensibilité. - Ils ont une sensibilité, mais c'est ce que je leur dis.
12:00 Je dis, écoutez, qu'est-ce qu'un médium ?
12:03 Un médium, c'est quelqu'un qui peut discuter avec des gens, avec des morts.
12:07 Notamment moi, je discute et je vois des morts. Et je peux rentrer en communication avec eux.
12:12 Je ne vais pas les chercher, ils viennent à moi. Je ne provoque pas. C'est quelque chose qui s'impose à moi.
12:17 Après, quelqu'un qui va avoir un ressenti, un frisson, un souffle, ce n'est pas de la médiumnité, c'est de la sensibilité.
12:24 Et souvent, les gens confondent l'hypersensibilité et la médiumnité. Ce n'est pas tout à fait la même chose.
12:30 La médiumnité, c'est l'intermédiaire. On est intermédiaire entre une dimension et une autre.
12:36 Entre des choses que l'on voit et des choses que l'on ne voit pas.
12:41 On est l'intermédiaire entre l'invisible et le visible.
12:44 Or, la plupart des gens qui se disent médium aujourd'hui ne sont pas intermédiaires, ils sont juste dans des ressentis.
12:49 Mais le ressenti est insuffisant. Je ressens qu'il y a une présence, je ressens.
12:53 Je dis mais il faut plus de choses que ça. Il faut qu'il y ait une présence, il faut qu'il y ait des manifestations,
12:59 il faut qu'il y ait une confirmation qu'il y ait une présence, il faut que des gens le ressentent.
13:04 Moi, je me déplace dans des maisons par exemple où il n'y a plus de deux personnes à ressentir la présence,
13:09 ou avoir vu des choses. Sinon le ressenti est normal.
13:12 Et puis on va ressentir parce qu'on a peur. Alors la peur peut provoquer des ressentis.
13:16 On a des frissons parce qu'on a un peu peur ou qu'on fait marcher l'imagination.
13:20 L'imagination fait le reste. Donc il faut être extrêmement exigeant sur ce qu'on va donner dans la médiumnité.
13:27 Savoir que ce n'est pas une science exacte, c'est quelque chose qu'on ne peut pas provoquer tous les jours.
13:30 Quelque chose qui vient à soi mais qu'on ne peut pas...
13:33 Si je me mets devant vous et je dis je vais recevoir un tel, un tel, un tel,
13:36 on ne peut pas avoir quelqu'un à chaque fois.
13:39 Il ne faut pas confondre non plus la médiumnité et le mentalisme.
13:41 Il y a des gens qui vont se mettre en face de vous et qui vont commencer à vous parler de choses
13:44 parce qu'ils vont avoir vu ou avoir su.
13:47 Ce que je veux dire c'est que la médiumnité c'est une science qui n'est pas exacte.
13:50 Ce sont des gens qui servent d'intermédiaire à des forces de l'invisible
13:56 qui vont les utiliser pour communiquer avec les forces du visible.
13:59 Voilà, c'est ça. Il ne faut pas croire qu'on arrive quelque part en disant
14:02 j'ai de l'amour, hop, je vais passer de l'autre côté, je suis passeuse d'âme.
14:05 C'est vrai, mais il faut arrêter avec ça.
14:07 Il faut arrêter, je dis aux gens, alors je me fais évidemment très malmenée,
14:11 mais parce qu'il y a une mode qui veut qu'on soit passeuse d'âme et qu'on dise
14:14 ah, je fais une prière et il va passer. Mais c'est ridicule.
14:17 Mais c'est grotesque ce truc. Il faut arrêter de dire des bêtises.
14:21 Quand vous allez dans un château millénaire où il y a des soldats encore
14:24 qui sont dans les lieux et des types qui sont avec les halbardes,
14:27 vous croyez qu'en disant je t'envoie vers les anges ça va suffire ?
14:30 Non. Il faut négocier. Il faut jouer le rôle de négociateur.
14:34 Mais vous travaillez sur plusieurs semaines, sur plusieurs jours.
14:37 Ah oui, ça dure des semaines, des mois. J'ai jamais vu un truc avec une prière
14:40 en disant ah ça y est il est parti, pouf, il s'est volatilisé.
14:43 Non. Je crois qu'il faut maintenant, je sais que la médiomunité est une mode depuis dix ans.
14:48 On est vraiment maintenant dans l'explosion de la médiomunité,
14:51 de tout ce qui est paranormal. Mais il faut arrêter de créer des légendes
14:54 parce que les légendes ne font pas avancer le...
14:57 Je trouve que la réalité du paranormal est tellement plus intéressante
15:00 que les légendes que nous faisons circuler qu'elle mérite toute notre attention.
15:05 Et de savoir comment évolue un fantôme, à quoi il nous sert, à quoi sert un fantôme.
15:09 Déjà, à quoi ça sert d'être en contact avec un fantôme ?
15:12 C'est énorme, ça modifie complètement vos neurones.
15:15 Ça complexifie la vie telle qu'on l'imagine. C'est plus aussi simple.
15:20 On sait que partout où l'on va, il y a des gens, des choses.
15:23 Moi quand je me promène sur le trottoir, je vois des gens passer qui sont morts.
15:27 Ils passent sur le trottoir, ils ne savent pas qu'ils sont morts, ils continuent de marcher.
15:32 Le monde est beaucoup plus vaste et beaucoup plus complexe que ce que nous imaginons.
15:36 Il faut bien le savoir. Et il faut cesser de simplifier les choses.
15:41 Je trouve qu'il y a une simplification maintenant de la mode,
15:44 de tout ce qui existe, de gadgets absolument incroyables,
15:48 de tout ce que je vois, de bêtises incroyables
15:51 qui sont une insulte à l'intelligence de l'au-delà.
15:56 L'au-delà est une chose incroyable, intelligente, mystérieuse
16:00 et qui nous enseigne énormément de choses.
16:03 Moi depuis presque 30 ans maintenant que je suis dans ce milieu et que je fais ça,
16:08 j'ai changé mais j'ai appris énormément de choses.
16:11 J'ai lu quelques-uns de vos bouquins et c'est très frappant.
16:14 Vous donnez tellement de détails très précis.
16:17 Par exemple, vous arrivez à décrire les différents types de fantômes.
16:22 Par exemple, un meurtrier, souvent quelqu'un qui a fait du mal,
16:26 ça va être en premier lieu une ombre.
16:28 Et vous arrivez à donner des détails très précis.
16:31 Des catégories de fantômes.
16:33 Qui sont super troublants pour les gens dont je fais partie
16:37 parce que vous parlez de tout ça de façon très naturelle.
16:39 Et nous, comme on n'a jamais vécu ça, c'est assez perturbant.
16:43 Là vous me parlez de choses, moi je vous écoute depuis un moment,
16:45 c'est hyper intéressant mais c'est wow.
16:48 Je vis tellement là-dedans que j'ai l'impression que tout le monde
16:50 est à même de comprendre tout ça.
16:52 Je me rends compte, et on me l'a déjà dit,
16:54 il faut que je fasse attention parce que je parle de choses
16:57 que moi je vois, que je perçois, dont je n'ai pas peur
16:59 parce que maintenant, depuis le temps,
17:01 évidemment j'ai fait le tour de la question,
17:03 quoique pas encore tout à fait.
17:05 Mais je me rends compte que quelqu'un qui n'a pas vu,
17:08 qui n'est pas là-dedans et qui peut être effrayé,
17:11 n'est pas forcément à même de comprendre,
17:15 d'admettre et de recevoir l'information.
17:18 C'est une information quand même très troublante.
17:20 J'ai lu le livre "Il y a quelqu'un dans la maison".
17:22 C'est un livre qui compile des nettoyages de lieux, etc.
17:26 Et quand j'ai lu votre bouquin, c'est méga impressionnant.
17:30 Je ne sais pas, les activités ou les phénomènes paranormaux
17:33 qui se déroulent, que vous vivez à plusieurs,
17:35 c'est assez rare aussi, avec les propriétaires, vous-même,
17:38 parce que vous, souvent un médium peut capter des choses
17:41 mais quand un être vivant le capte aussi, c'est assez fou.
17:44 Et là vous me dites que je peux vous suivre sur un lieu,
17:46 mais on y va maintenant, on arrête ce tournage.
17:50 Oui, il faudra bien sûr qu'il faut...
17:52 Alors, vous ne verrez peut-être pas comme je les vois...
17:55 Mais il peut y avoir un claquement de porte, vous parlez de...
17:58 Des phénomènes, vous savez, les lieux que je choisis
18:00 sont des lieux où il y a des manifestations
18:02 qui sont entendues de plusieurs personnes.
18:04 Par exemple, ce que je déteste, c'est ce que font beaucoup
18:06 les médiums américains ou autres,
18:08 et on vit des choses où on exclue, d'où on exclue.
18:11 Par exemple, on vous dit, rentrez dans cette maison
18:13 et vous dites, ah oui, vous voyez, je sens des choses ici,
18:17 oh là là, ici, mais nous on ne voit rien, on ne sent rien.
18:20 Donc, ce n'est pas très intéressant de voir un médium qui dit
18:24 ah non, mais ici, je sens un être qui est là.
18:27 Il faut être là, il faut dire, il y a quelqu'un ici,
18:31 qu'est-ce qu'il veut, qui il est ?
18:33 D'abord je vous le décris, qu'est-ce qu'il veut,
18:35 qu'est-ce que vous voulez ? Voilà.
18:36 Et on va directement dans le vif du sujet.
18:38 On arrête de tourner autour du pont en faisant
18:40 j'ai des frissons, j'ai des trucs...
18:42 Parce que ça, je trouve que c'est un peu inutile.
18:44 Je crois qu'il faut rentrer dans le vif du sujet
18:46 et on peut vivre et là, quand on va dans ces maisons
18:49 où les propriétaires m'appellent.
18:50 Pourquoi les propriétaires m'appellent ?
18:51 C'est parce qu'ils ne peuvent plus vivre dans leur maison.
18:53 Souvent, ils sont obligés de déménager
18:55 le temps que quelqu'un arrive pour faire le travail.
18:58 On a des claquements de porte, on a des apparitions.
19:01 Quand on est enfant, on voit, on a tous vu être enfant,
19:04 mais quand on est enfant, on voit tellement
19:06 qu'on croit que tout ce qu'on voit est normal.
19:08 Je suis persuadée que vous aussi,
19:10 que moi comme tous ceux qui vous regardent,
19:12 ont vu des choses dont ils pensaient que c'était normal
19:16 mais qui n'étaient pas des êtres de chair et de sang.
19:20 Je ne pense pas avoir vu un fantôme.
19:21 J'en suis sûre que vous en avez vu.
19:23 Tous les enfants jusqu'à ces temps ont vu des fantômes,
19:25 mais sous la forme d'être humain,
19:27 dans une cour d'école, quelqu'un qui passe à côté.
19:29 Les enfants jusqu'à ces temps peuvent voir,
19:31 ils voient, mais ils ne le savent pas.
19:34 J'ai été dans plein de lieux hantés
19:36 et j'ai rarement eu des phénomènes intéressants.
19:40 Je connais déjà la réponse grâce à vos livres.
19:43 Il y a un problème de sensibilité notamment.
19:45 Je pense que c'est ça,
19:46 c'est que je ne suis pas du tout ouvert et connecté à ce monde.
19:49 C'est que vous êtes dans le mental.
19:50 C'est-à-dire que quand on va dans un lieu pour dire
19:52 « je veux voir du fantôme », on n'en voit pas
19:55 parce que c'est le mental qui parle.
19:57 Je vais essayer de guetter des bruits,
19:58 d'entendre une porte qui claque,
20:00 mais là je suis dans le mental
20:01 puisque j'ai une caméra à la main, etc.
20:03 Il faut quand on va dans un lieu,
20:05 d'abord avoir une période d'attente
20:08 et puis d'un seul coup laisser venir les phénomènes.
20:11 Il faut avoir quelqu'un qui les déclenche.
20:12 On ne peut pas non plus aller dans un lieu
20:14 sans avoir des déclencheurs.
20:15 Il faut avoir ou une médium,
20:17 ou quelqu'un du lieu qui ressent
20:20 et qui a vu déjà pour déclencher.
20:22 Il faut laisser venir parce que notre mental
20:26 coupe les phénomènes.
20:29 Quand les gens voient des fantômes dans des lieux,
20:31 souvent ce sont des gens qui sont hyper sensibles.
20:34 Les gens pragmatiques, un peu psychologiques,
20:36 ne voient rien.
20:37 Pourquoi ? C'est leur mental qui bloque.
20:39 Si votre mental bloque,
20:40 vous ne voyez rien, vous n'entendez rien.
20:42 Je veux les voir, je suis ouvert.
20:44 J'essaie même des fois de me décontracter.
20:46 Vous voulez les voir, mais vous êtes sous contrôle.
20:49 Je veux les voir,
20:50 j'exerce un contrôle sur moi-même.
20:52 Or je vais les voir quand je ne m'y attends pas.
20:55 C'est toujours quand on ne s'y attend pas.
20:57 Il y a 2-3 ans, la petite maison qui est à côté,
21:00 j'ai fait de la peinture,
21:01 j'étais en train de peindre la salle de bain.
21:03 Je sifflotais, j'écoutais la radio.
21:05 Tout à coup, je sens à la porte une présence.
21:08 Je me dis que c'est bizarre,
21:10 il y a quelqu'un qui me regarde.
21:11 Je ne savais pas s'il était quelqu'un de vivant ou de mort.
21:14 Je sentais cette présence, je me retourne.
21:16 Je vois là, sur cette porte qui était ouverte sur la cour,
21:19 en plein soleil,
21:20 un homme qui me regarde,
21:22 qui plie ses yeux.
21:23 Sauf que ce n'était pas un homme d'aujourd'hui,
21:25 c'était un mérovingien.
21:26 Il avait une tunique jusqu'aux pieds.
21:28 Il était coiffé un peu comme Jean Reno dans "Les Visiteurs".
21:32 Il était denté complètement.
21:34 Il me regarde.
21:36 Je ne descends pas de mon escabeau.
21:40 Je ne m'attendais pas.
21:41 Mais pourquoi il était là ?
21:42 Parce que justement, je ne m'y attendais pas.
21:44 Je faisais autre chose.
21:45 Ça veut dire que quand je fais autre chose,
21:46 j'ai baissé ma garde.
21:48 Pourquoi les propriétaires de château entendent et voient ?
21:51 Parce qu'ils sont en train de faire des travaux de rénovation.
21:53 Donc, ils ne sont pas du tout dans les fantômes.
21:55 Ils sont en train de repeindre, de casser des murs.
21:57 Et là, d'un seul coup, qu'est-ce qu'ils font en cassant des murs ?
22:00 Ils déchaînent des forces qui étaient emmagasinées depuis des centaines d'années.
22:04 Emprisonnées.
22:05 Emprisonnées dans les murs.
22:06 Les murs sont des parois de protection contre le temps,
22:09 d'énergie et de protection.
22:11 Et comme ils ne s'y attendent pas,
22:13 ils vont commencer à voir.
22:15 Et puis aussi, il faut savoir que les fantômes...
22:17 Je parle des fantômes, je ne parle pas des défunts.
22:19 Je fais un hiatus et une différence entre les fantômes et les défunts.
22:22 Les fantômes sont les gens qui sont prisonniers de lieux,
22:25 qui tournent en rond pendant des siècles,
22:27 qui font le même parcours.
22:28 Vous allez dans un lieu, un château hanté,
22:30 le fantôme va faire exactement le même parcours tous les soirs.
22:33 C'est pour ça qu'on dit "dans cette chambre, dans ce couloir".
22:36 Et vous expliquez aussi que souvent, ces fantômes n'ont pas de perception de temps.
22:40 Généralement, ils ne savent pas forcément qu'ils sont morts.
22:43 Et ils sont soit souvent bloqués parce qu'ils ont quelque chose à régler,
22:47 fâchés, ou ils n'en prennent pas.
22:49 Ils ressassent.
22:50 Ils font comme les gens qui ressassent.
22:52 Ils sont là, en train de passer, de repasser,
22:55 dans le même parcours, et hop, ils tombent sur nous.
22:57 Et qu'est-ce qu'ils voient d'après vous ?
22:59 Je pense qu'ils ne nous voient pas.
23:02 Ils ne comprennent pas trop, en fait.
23:04 Et quand ils nous voient, qu'est-ce qu'ils voient ?
23:05 Ils ne voient pas un homme du XXIe siècle,
23:07 eux qui sont restés au XVIIIe ou au XVIe siècle.
23:09 Parce que l'avenir, on ne peut pas le voir.
23:11 On peut voir beaucoup de choses,
23:12 mais on ne peut pas voir une représentation de l'avenir.
23:14 Ça n'existe pas.
23:15 Notre cerveau ne peut voir que du passé,
23:17 que ce qui a été déjà archivé, dans les codes.
23:21 Donc, on sait reconnaître un fantôme du XIXe, du XVIe, du XIIIe,
23:25 mais un fantôme de 2050, je ne peux pas le voir encore.
23:28 Je ne connais pas ces codes.
23:29 Alors, ils nous voient comment ?
23:30 Alors qu'ils nous voient comment ?
23:31 Bonne question.
23:32 C'est ce que j'aurais posé comme question, figurez-vous.
23:34 La première fois, c'était dans un château, en Poitou,
23:37 et je vois, donc on était plusieurs,
23:41 il y avait un groupe de personnes avec moi,
23:42 et je vois ce fantôme, qui était un type du XIVe siècle,
23:46 qui me regarde et il me dit,
23:49 "Oh ! Partez ! Partez !
23:52 Les revenants, je ne veux pas de revenants !"
23:55 Et je dis, "Je ne suis pas un revenant."
23:57 Et il commence à prier, en latin, pour me faire partir,
24:02 et il me fit des signes de croix.
24:04 J'étais son fantôme, mais comment me voyait-il ?
24:07 Parce que moi, je suis du XXIe siècle,
24:09 il ne peut pas voir une femme du XXIe siècle en fantôme.
24:12 Un fantôme voit toujours quelque chose du passé.
24:14 Et je lui dis, "Mais que voyez-vous ?"
24:16 Et il me dit, "Une ombre."
24:19 Un autre qui habitait face à cette maison,
24:22 qui s'appelait Anselmiter Pitteron,
24:25 qui est un jour venu me voir, il y a une dizaine d'années,
24:27 un homme du XVe siècle, il s'est arrivé dans cette pièce.
24:30 Je descends, il était là, assis là,
24:32 dans son costume du XVe.
24:34 - Chez vous ? - Là, ici, là où vous êtes.
24:36 Et il m'explique qu'il venait de la maison d'en face,
24:39 mais qui n'était pas cette maison-là.
24:41 Il m'explique que là, il y avait une église,
24:42 effectivement, il y avait une église avant.
24:44 Et donc, il ne vient que de l'église, etc.
24:46 Et je lui dis, "Mais à qui parlez-vous ?
24:49 Quand vous me parlez, vous voyez quoi ?"
24:51 Il me dit, "Je vous entends dans mon rêve,
24:54 puisque je rêve là."
24:56 Donc, à chaque fois, il ne nous voit pas.
24:59 Et quand un médium dit, "J'ai parlé avec un fantôme,
25:02 il m'a dit, 'Oh, tu es bien belle, tu es bien ceci'",
25:04 ce n'est pas vrai !
25:05 Le fantôme, il ne peut pas voir en delà de son temps.
25:08 Il ne peut pas, il est enfermé dans le temps.
25:11 Il ne peut pas projeter.
25:13 Et quand je vais dans des maisons hantées, par exemple,
25:15 où je vois des fantômes,
25:17 le fantôme, il est resté dans son décor à lui.
25:19 Même si tout a changé, quand je le vois,
25:22 c'est le décor d'avant dans lequel,
25:24 lui, il ne voit pas le décor nouveau.
25:26 Il voit son décor, il est dans son décor à lui.
25:29 Donc, le décor d'avant, c'est l'espace-temps.
25:33 Il n'y a pas d'espace et de temps, en fait.
25:35 Le temps n'existe pas, l'espace non plus.
25:37 Chacun fait son décor, chacun reste dans son décor.
25:40 Souvent, il y a plein de gens qui m'ont dit,
25:42 "Oui, tu ne vois pas de fantôme, parce que, oui,
25:44 tu n'es pas sensible, ça, on a compris,
25:46 mais aussi parce que les fantômes ont peur des caméras."
25:48 Ou dès qu'ils voient les caméras, ils disent,
25:50 "Non, on va se cacher et tout, parce qu'ils sont malins."
25:52 Moi, je n'y crois pas du tout.
25:54 C'est juste qu'ils ne comprennent pas,
25:56 et ils ont peur, peut-être, s'ils voient...
25:58 C'est une histoire de fréquence.
26:00 Mais on peut les filmer ?
26:02 Écoutez, il y a eu des cas de fantômes filmés.
26:04 Bien sûr qu'il y a eu des cas de fantômes filmés
26:06 qui ne sont pas des fakes.
26:08 Alors, évidemment, si on va sur Internet,
26:10 on tape "fantôme", on a tous les fakes du monde.
26:12 Il y a eu des choses qui ont été filmées.
26:14 Seulement, c'est une histoire de fréquence.
26:16 Comment un fantôme vient parler à un médium,
26:18 et comment un fantôme peut passer devant une caméra ?
26:20 Parce que sa fréquence
26:22 est compatible à la fréquence émise par la caméra.
26:26 Mais comment on peut le faire ?
26:28 C'est la loterie.
26:30 Pourquoi, moi, par exemple, je reçois,
26:32 en message, que des militaires ou pratiquement que des militaires ?
26:34 Des chevaliers du Moyen-Âge,
26:36 des gens du XVIIIe siècle, des guerres napoléoniennes,
26:40 des soldats de la guerre XIVe,
26:42 le dernier, c'est un SS de la guerre 39-45.
26:48 Je dis un jour, pourquoi que des espions,
26:50 des agents secrets ou des militaires ?
26:54 On me dit que c'est une histoire de fréquence.
26:56 Ils savent qu'ils ont des entrées en disant
26:58 "Oh là, il y a une connexion".
27:00 Ils savent que c'est très fort,
27:02 parce que je voulais en parler plus tard.
27:04 Mais effectivement, vous parlez à toutes sortes de fantômes lambda,
27:06 mais vous avez aussi parlé
27:08 à des célèbres personnes sur notre terre,
27:12 dans notre dimension ici,
27:14 type Jeanne d'Arc, Oscar Wilde,
27:16 et ce fameux SS Napoléon, évidemment.
27:20 C'est incroyable. Comment ça se fait
27:22 qu'ils viennent voir vous ? Pourquoi vous ?
27:24 D'abord, c'est des soldats.
27:26 Mais il y a bien d'autres.
27:28 Oui, il y a d'autres, mais il leur faut...
27:30 Alors, je ne sais pas le pourquoi,
27:32 parce que c'est une histoire vraiment de fréquence.
27:34 De fréquence comme les fréquences
27:36 dont on parle quand on parle des micro-ondes, etc.
27:38 C'est une histoire d'onde, en fait.
27:40 C'est comme si un esprit a besoin de communiquer
27:44 et il va mettre son détecteur d'onde,
27:50 il va chercher un médium, il va faire "toutoutoutoutoutout".
27:52 "Tac ! Celle-là ! Celle-là ! Celle-là !
27:54 Elle me reçoit ! Elle me reçoit 5/5 !"
27:58 C'est comme ça que ça marche.
28:00 Il y a des médiums qui captent des gens
28:02 que je n'aurais jamais.
28:04 Il y a des gens que je capte
28:06 que d'autres médiums n'auront pas.
28:08 Pourquoi ? Parce qu'on n'est pas sur la même fréquence.
28:10 C'est une compatibilité de fréquence
28:12 comme une radio qui reçoit certaines fréquences.
28:14 Tout est une histoire d'onde.
28:16 C'est absolument à l'image
28:18 des ondes et de l'ordinateur, l'au-delà.
28:24 C'est exactement la même chose.
28:26 L'au-delà n'est pas un lieu.
28:28 L'au-delà est un espace, une dimension.
28:30 La dimension n'est pas un lieu objectif.
28:32 C'est-à-dire qu'on peut s'étaler
28:34 à l'image de notre culture.
28:36 Je vous donne un exemple.
28:38 Les gens qui font une ENDE.
28:40 Vous savez ce que c'est qu'une ENDE ?
28:42 Expérience post-mortem.
28:44 Le cœur s'arrête de battre et il vit néanmoins.
28:46 Il a un souvenir et une conscience
28:48 qui continuent de fonctionner.
28:50 C'est les gens que l'on réanime
28:52 et qui vous racontent ce qui s'est passé
28:54 entre le moment où le cœur s'est arrêté
28:56 et leur réanimation.
28:58 Le temps n'existe pas.
29:00 Ils décrivent des lieux.
29:02 Des villages, des maisons,
29:04 des ruisseaux, des prairies,
29:06 de l'herbe vivante, de la lumière vivante.
29:08 Ça veut dire quoi lumière vivante ?
29:10 On décrit des lieux où tout est vibratoire.
29:12 C'est-à-dire que même les brins d'herbe sont vivants.
29:14 Les gens vous disent, c'est marrant,
29:16 je regarde l'herbe et je deviens l'herbe.
29:18 C'est-à-dire qu'on est au summum
29:20 de la conscience.
29:22 Mais ça ne veut pas dire que c'est objectif.
29:24 Ça ne veut pas dire qu'il y a une prairie
29:26 et qu'ils sont vivants.
29:28 Ça veut dire que nous, nous la créons
29:30 quand nous passons de l'autre côté.
29:32 Ce sont nos créations, notre conscience
29:34 créée des lieux.
29:36 Mais qui sont complètement en adéquation
29:38 avec les lieux de ceux que nous connaissons.
29:40 Ok, ça va beaucoup trop loin pour moi.
29:42 Voilà ce que je veux dire.
29:44 Mais c'est parce qu'en fait, ce qu'il faut bien comprendre
29:46 et la difficulté de la compréhension,
29:48 c'est que c'est très compliqué la mort.
29:50 L'au-delà, ce n'est pas simplement la survie
29:52 d'un défunt qui s'en va, qui nous embrasse
29:54 c'est beaucoup plus compliqué.
29:56 Ça veut dire qu'on continue de vivre, on est toujours en connexion
29:58 mais on développe une conscience,
30:00 notre conscience est quelque chose
30:02 qui est un monde à l'intérieur de nous
30:04 que l'on développe encore plus
30:06 et on développe toutes les connexions.
30:08 En fait, depuis que nous sommes,
30:10 depuis que nous existons,
30:12 depuis la nuit des temps, vous existez depuis la nuit des temps,
30:14 Julien, depuis une éternité,
30:16 vous existez.
30:18 Vous avez changé de forme, vous avez changé de société,
30:20 vous avez changé de dimension, vous êtes arrivé là,
30:22 vous allez repartir ailleurs un jour
30:24 mais vous avez fait mille choses,
30:26 vous avez fait des expériences,
30:28 là vous expériencez plein de choses
30:30 mais vous continuerez encore après
30:32 et vous avez sans doute déjà fait ça ailleurs.
30:34 Avant, je vais
30:36 souvent seule dans les lieux hantés
30:38 parce qu'à chaque fois, il y a eu des moments
30:40 de panique où les gens
30:42 n'ont pas résisté à l'attention
30:44 où on perdu un peu
30:46 la raison, où on perdu un peu
30:48 pendant quelques temps, il y a eu ça
30:50 et puis j'ai même eu une amie
30:52 qui a fait une crise cardiaque en pleine chasse
30:54 aux fantômes parce que c'était trop.
30:56 - C'est des gens très sensibles alors ?
30:58 - Non, c'est des gens qui ne s'attendent pas,
31:00 alors on s'attend
31:02 à vivre des choses, mais on ne s'attend pas
31:04 à ressentir ce qu'on va ressentir.
31:06 C'est pas d'écouter, d'entendre des bruits, une petite claque
31:08 qui fait peur, c'est l'énergie
31:10 qui se dégage et qu'on va capter
31:12 à ce moment là, qui est une énergie surhumaine.
31:14 Ce n'est pas une énergie humaine,
31:16 c'est surhumain,
31:18 c'est-à-dire que ça n'a plus rien de normal et d'humain,
31:20 c'est décuplé. - Mais ça c'est des
31:22 mauvaises entités ? - Non, même les bonnes.
31:24 Par exemple, vous allez être en contact
31:26 avec quelqu'un de malheureux, vous allez
31:28 ressentir une énergie, non pas une énergie
31:30 de tristesse, mais une énergie de
31:32 super tristesse, c'est-à-dire quelque chose qui va vous
31:34 vous envelopper, il va falloir
31:36 résister à cette chose
31:38 qui va être surhumaine.
31:40 Tout est surhumain. Et un jour,
31:42 cette amie, peut-être qu'elle va vous regarder,
31:44 qu'elle va se reconnaître, on était partis
31:46 pour voir un château
31:48 pas très loin d'ici,
31:50 et c'est une féerue de photos,
31:52 c'est une geek,
31:54 une webmaster, elle est très, très...
31:56 Et elle avait envie de faire des photos
31:58 de ce qu'on allait voir. Et puis, je lui
32:00 avais dit, il peut arriver, et ça arrive
32:02 de temps en temps, dans des châteaux, dans des
32:04 lieux très hantés comme celui-là,
32:06 que des esprits passent,
32:08 s'emparent
32:10 de ma voix, de mon corps,
32:12 rentrent
32:14 pendant quelque temps, et parlent.
32:16 Et surtout si ça arrive,
32:18 je ne sais pas si ça arrivera, mais si ça
32:20 arrive, surtout, pose-lui plein
32:22 de questions. - Mais vous, vous êtes comment ?
32:24 - Moi, je dors, c'est comme si je dormais.
32:26 - D'accord. Vous vous endormez. - Moi, quand ça arrive,
32:28 on me fait "je dors", c'est comme si je perds
32:30 des connaissances, en fait. - Mais vous acceptez,
32:32 vous autorisez une... - Oui, j'exerce
32:34 quelques fois, c'est par surprise, je veux dire,
32:36 ils arrivent et hop, je les sens arriver,
32:38 c'est trop tard, ils ont besoin de s'exprimer.
32:40 Mais ils savent que je suis médium, donc ils
32:42 fréquentent. Elle, elle peut,
32:44 donc j'y vais. Elle, elle peut, donc j'y vais.
32:46 - Qu'est-ce qui se passe ? - Alors, il se passe que...
32:48 Donc, elle était là,
32:50 avec la gardienne, et moi,
32:52 je ne me souviens pas ce que j'ai dit, parce que
32:54 ce qu'elle a dit, l'autre a dit,
32:56 mais ce qui s'est passé, c'est que quand je suis revenue
32:58 à moi, elle était fort troublée.
33:00 Et je lui ai dit "Qu'est-ce que tu as dit ?" "Mais rien."
33:02 Elle me dit "Qu'est-ce que tu veux que je dise ?"
33:04 "C'était pas toi."
33:06 - Mais vous changez de voix, vous...
33:08 Tout change, la langue, la voix...
33:10 - Alors, le regard, parce que c'est bien mes yeux
33:12 qui sont là, mais c'est le regard de quelqu'un d'autre.
33:14 Les yeux restent les mêmes, mais l'expression
33:16 n'est plus la même. Un jour, j'ai
33:18 incorporé comme ça, devant une dizaine
33:20 de personnes, dont un historien qui était présent,
33:22 un homme du 18ème siècle.
33:24 D'ailleurs, on a retrouvé dans les archives
33:26 six mois plus tard,
33:28 son nom, alors qu'on ne le
33:30 connaissait pas. C'était un anonyme, mais on l'a
33:32 retrouvé parce qu'il avait été pendu
33:34 en place publique. Et cet homme-là,
33:36 j'ai vu un petit morceau de film, il avait été filmé
33:38 à l'époque par quelqu'un qui avait
33:40 un téléphone et qui avait filmé la chose.
33:42 Et effectivement, c'est
33:44 très dérangeant, parce que je me vois, c'est bien moi,
33:46 sauf que le regard, c'est pas moi,
33:48 sauf que ma façon de me tenir, c'est
33:50 pas moi, sauf que la voix,
33:52 c'est bien mon timbre, mais c'est plus ma voix.
33:54 C'est-à-dire qu'il parle avec un accent
33:56 français du 18ème siècle,
33:58 c'est-à-dire avec un accent impossible, on ne comprend
34:00 pas grand-chose. Il parle
34:02 de choses qu'on ne comprend pas bien
34:04 parce qu'il parle de gens qu'on ne connaît pas,
34:06 de quartiers qui n'existent plus.
34:08 Et vous vous dites, il y a quand même
34:10 une dichotomie entre vous et vous,
34:12 vous dites "c'est moi, mais c'est pas moi".
34:14 C'est très dérangeant. Donc j'en ai vu un tout
34:16 petit bout, j'ai dit "j'arrête parce que ça me dérange".
34:18 Et quand les gens sont autour
34:20 et que d'un seul coup, je me mets à être
34:22 habité par une entité que je commence
34:24 à regarder bizarrement, à avoir
34:26 une expression... - Ça vous arrive régulièrement ?
34:28 - Relativement quand même.
34:30 Et je dis aux gens "surtout n'ayez pas peur,
34:32 parlez-lui". Mais parlez-lui !
34:34 Et les gens sont figés.
34:36 Parce que...
34:38 Ils ont peur, bien sûr qu'ils ont peur.
34:40 Et c'est dommage parce que je dis, on manque
34:42 des informations.
34:44 - Est-ce
34:46 qu'un jour vous accepteriez vraiment que je vous
34:48 accompagne sur des... - Chiche !
34:50 - Ah non mais dites-moi pas ça ! - Mais si, bien sûr que si,
34:52 il n'y a pas de secret là-dedans.
34:54 - Et vous pensez qu'on arriverait à filmer ?
34:56 Évidemment, j'ai bien compris que ce monde
34:58 était... - C'est un monde, on ne sait pas
35:00 ce qu'on va filmer, on ne sait pas si on va réussir,
35:02 mais on peut réussir.
35:04 - Mais vous allez être ma fréquence, vous allez être mon détecteur
35:06 EMF, je vais vous utiliser... - Il faut brancher des fréquences
35:08 et il ne faut surtout pas faire
35:10 ce que font certains chercheurs de fantômes,
35:12 dans la provocation, il ne faut pas provoquer pour attirer,
35:14 il faut au contraire être
35:16 attiré
35:18 dans la bienveillance,
35:20 ou dans le questionnement, ou dans le sauvetage,
35:22 en disant "je suis là pour vous aider".
35:24 Le fantôme, pour exister, a besoin de trois choses.
35:26 Il a besoin de l'obscurité
35:28 ou de la pénombre, il a besoin du froid,
35:30 il a besoin de l'humidité.
35:32 Pourquoi il y a tant de fantômes en Écosse ?
35:34 Parce qu'il y a la pénombre,
35:36 l'humidité et le froid.
35:38 S'il n'a pas le froid,
35:40 l'humidité et la pénombre, il y a peu de chances d'en voir.
35:42 De quoi a besoin un fantôme
35:44 pour se matérialiser ? D'énergie.
35:46 - Mais il ne peut pas s'en servir dans la caméra, il ne se dit pas...
35:48 - Parce que ce n'est pas une énergie qu'il connaisse.
35:50 La caméra,
35:52 les lampes, le son,
35:54 l'audio, ce sont des énergies...
35:56 Encore l'audio, ça peut être différent.
35:58 Il a besoin d'énergie vitale
36:00 pour se matérialiser. Pas d'énergie
36:02 fictive, pas d'énergie
36:04 comme celle-ci.
36:06 L'énergie vitale, c'est les plantes,
36:08 les humains, l'eau,
36:10 la pierre, les animaux.
36:12 Il ne va pas aller chercher l'énergie
36:14 dans la caméra. Ce n'est pas une énergie qui va le faire vivre.
36:16 Elle ne le ferait pas vivre non plus.
36:18 - Est-ce que c'est dangereux ? Est-ce que des fantômes
36:20 peuvent nous attaquer ? Est-ce que des entités
36:22 méchantes, est-ce que les démons existent ?
36:24 Est-ce que tout... Enfin, pas rapidement, mais...
36:26 - Oui, non mais...
36:28 Je peux vous poser la question, bien sûr.
36:30 Qu'est-ce qui est démoniaque ? C'est ce qui est mauvais.
36:32 Le démon en tant
36:34 qu'archétype décrit
36:36 dans la Bible, par exemple, moi je ne l'ai
36:38 jamais rencontré, mais j'ai rencontré des entités
36:40 extrêmement mauvaises.
36:42 - Énervées.
36:44 - Ah oui, et puis mauvaises. Le mal,
36:46 la perversité,
36:48 etc. Oui.
36:50 Qu'ils fassent du mal. Oui, j'ai été bousculée
36:52 fortement par
36:54 des bras invisibles, deux, trois fois
36:56 déjà dans ma vie. On a
36:58 tenté de me basculer par-dessus
37:00 une rambarde. On m'a attrapée
37:02 par le bras, on m'a projetée contre un mur
37:04 alors qu'il n'y avait personne. Et devant
37:06 témoin, j'ai été soulevée
37:08 et projetée contre un mur. Oui, il y a des
37:10 attaques, mais des attaques sérieuses.
37:12 Et si vous avez peur,
37:14 alors là,
37:16 pour eux c'est extraordinaire, c'est formidable.
37:18 C'est une opportunité merveilleuse.
37:20 J'ai essayé trois fois d'arrêter.
37:22 Des moments de ma vie où j'étais, j'en ai marre.
37:24 C'est prenant, c'est fatigant.
37:26 Je me sens décalée par rapport aux autres.
37:28 J'allais travailler, le soir j'avais des fantômes.
37:30 Le matin j'étais en émission de radio.
37:32 C'est trop décalé. Je me dis comment je peux...
37:34 J'y arrivais plus. Et puis je veux
37:36 arrêter, je ne peux plus arrêter. En fait,
37:38 quand j'essayais d'arrêter, je tombais malade.
37:40 Systématiquement, je tombais malade. Je me
37:42 vidais de mon énergie. Je me vidais
37:44 de mon énergie. Donc ça veut dire que je n'ai pas le choix.
37:46 Mais ce que j'apprends, c'est tellement
37:48 magnifique. C'est tellement magnifique.
37:50 Et c'est tellement plus que ce qu'on dit aujourd'hui.
37:52 Vous voyez, on dit toujours
37:54 "Ah, le XXIème siècle sera
37:56 spirituel ou ne sera pas."
37:58 On parle de l'éveil de la conscience. Tout le monde dit...
38:00 Mais elle ne s'éveille pas comme
38:02 il faut la conscience.
38:04 Le problème, c'est qu'elle a choisi
38:06 la voie du gadget.
38:08 Et c'est agréable. Parce que pour
38:10 s'éveiller, il faut un tout petit peu d'introspection,
38:12 un petit peu de boulot quand même.
38:14 Ce n'est pas juste un petit filtre
38:16 qu'on met devant et ce n'est pas un petit
38:18 rituel comme ça.
38:20 C'est beaucoup plus profond. Et je regrette
38:22 qu'on n'aille pas en profondeur. Il faut vraiment aller en profondeur.
38:24 Comment se fait-il que scientifiquement...
38:26 Alors oui, il y a des expériences et des choses,
38:28 mais comment se fait-il que scientifiquement
38:30 on n'arrive pas à prouver que cette dimension
38:32 existe ou le semblant
38:34 de quelque chose... On ne la prouve pas encore.
38:36 Encore. On avance
38:38 déjà. Vous savez que la physique
38:40 quantique est un petit peu dévoyée aujourd'hui. C'est dommage
38:42 parce qu'elle a bien commencé et là, elle commence à partir
38:44 un peu en vrille. Elle a apporté
38:46 pas mal d'éléments
38:48 que l'on peut
38:50 vraiment comparer. Mais moi,
38:52 je dis que dans deux siècles, on sera bon.
38:54 Il faut encore deux siècles. Dans deux siècles,
38:56 on aura compris le truc.
38:58 Et puis aujourd'hui, la science, elle est encore loin.
39:00 Elle découvre petit à petit, petit à petit,
39:02 petit à petit. Et ça remet
39:04 en question tout. Ça révolutionne absolument tout.
39:06 Il va falloir s'habituer à tout ça, petit à petit.
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