Louis Aliot réagit au classement des villes les plus sûres de France, où sa ville est jugée "moins sûre" que Marseille ou Nîmes, selon Le Parisien. Le vice-président du RN et maire de Perpignan, est l’invité de BFMTV-RMC ce mercredi.
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00:00 - Louis Alliot, vous êtes le maire d'une des grandes villes, la plus grande sous pavillon RN, je le disais,
00:06 qui reste une ville très peu sûre, en tout cas l'une des moins sûres de France d'après les différents baromètres.
00:11 Le classement du Parisien, par exemple, fait de Perpignan, même si elle a légèrement quand même remonté
00:16 dans le classement des villes les plus sûres, elle reste quand même 96e sur 119.
00:22 Vous aviez fait de la sécurité et de la propreté, mais de la sécurité votre priorité. Est-ce que vous estimez aujourd'hui que vous n'y arrivez pas ?
00:32 - D'abord il y a plusieurs classements. Le Parisien ne tient pas compte de la nature de la ville, du nombre d'habitants, etc.
00:39 - C'est sur les villes de plus de 50 000 habitants, en effet, ce classement. L'île est considérée comme la dernière de ce classement.
00:47 Je précise les choses, Paris est à la 103e position, donc derrière Perpignan. Marseille aussi derrière, non, Marseille juste devant, 116e.
00:54 - C'est pour vous dire. - Vous êtes à peu près dans le même bateau que Marseille.
00:57 - Je veux dire, les gens préfèrent vivre à Perpignan qu'à Marseille ou à Nîmes. Nîmes est devant nous alors qu'aujourd'hui,
01:02 on est obligé, il y a des morts pratiquement tous les mois et il y a des forces supplémentaires qui sont obligées d'aller rétablir l'ordre.
01:08 Non, nous, et d'ailleurs le classement du Figaro nous donne un certain nombre d'items pour l'année 2023 qui vont dans le bon sens.
01:16 Et d'ailleurs, le procureur de la République, lors de la rentrée judiciaire cette année, a annoncé le chiffre de moins 10% de la délinquance
01:24 sur la circonstitution de Perpignan. On part de très haut. On y a mis des moyens considérables. On a embauché plus de 40 agents de police supplémentaires.
01:33 On a mis de la police de proximité. On a remis de la police dans les rues. On a créé des groupes d'action pour aller gêner les dealers,
01:40 ce qui a des conséquences quand même importantes sur ces groupes-là. Bref, on a mis des moyens qui ont un coût financier.
01:47 Et ce coût financier, malheureusement, il n'est pas compensé par des dotations de l'État. Peut-être que l'État devra aussi se pencher sur les villes
01:53 comme les nôtres qui font des efforts considérables sur la sécurité mais qui ne bénéficient pas de crédits supplémentaires pour faire face à cela.
02:01 — Et on va revenir sur la question des coûts tout à l'heure, puisqu'il y a ce déficit et que les collectivités locales pourraient être mises à nouveau à contribution.