• il y a 7 mois
L'école républicaine au cœur de l'actualité en ce moment,
on en parle avec notre invité : le directeur académique d'Indre-et-Loire.

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00:00 Parce que l'école républicaine est au cœur de l'actualité en ce moment, une école cible de menaces.
00:05 On l'a vu la semaine dernière à Tours, deux lycées ont été victimes de cyberattaques
00:10 et une école qui doit aussi mettre en œuvre des réformes qui sont constantes.
00:14 On en parle justement avec notre invité, le directeur académique d'Indre-et-Loire.
00:19 Il répond à vos questions également, je vous le rappelle, au 02 47 38 10 20.
00:23 Ce matin, il est avec vous, Romain Desaix.
00:24 Christian Van Divee, bonjour.
00:25 Bonjour.
00:26 Merci de venir en studio ce matin à France Bleu Touraine.
00:30 Avant de commencer cet entretien, une question liée à l'actu toute récente, liée au cru.
00:35 Est-ce que le collège de Montrézor a pu rouvrir ce matin ?
00:37 Parce qu'il n'y a pas d'eau potable dans ces quatre communes.
00:40 Le collège de Montrézor rouvre ce matin.
00:42 Il n'y a pas d'eau potable, mais un service de restauration sera assuré par le département.
00:49 Ce seront des repas froids, des sandwiches.
00:51 On va également condamner les robinetteries pour qu'il n'y ait pas de consommation d'eau potable.
00:56 On va mettre à la disposition des élèves aussi du gel hydroalcoolique pour les toilettes.
01:00 L'accueil des élèves et du personnel est maintenu.
01:04 Tout a été réorganisé.
01:05 Venons-en à ce qui nous intéresse ce matin.
01:09 On l'a dit, menace d'attentats, tentative d'intrusion dans certains établissements.
01:13 Des élèves aussi qui menacent des enseignants,
01:16 pas en Indre-et-Loire forcément, mais dans d'autres départements,
01:18 mais qui menacent aussi les chefs d'établissement.
01:20 Christian Van Divee, l'école comme institution n'a jamais été autant prise pour cible.
01:25 En tout cas, ce n'est plus le sanctuaire que c'était autrefois.
01:29 Mais l'école est prête aussi.
01:31 Elle prend toutes les mesures pour sécuriser à la fois ses abords,
01:35 sécuriser aussi ses systèmes informatiques.
01:37 Comment vous l'expliquez que ça ne soit plus un sanctuaire ?
01:40 Aujourd'hui, la société a beaucoup évolué.
01:43 L'irruption numérique y est pour beaucoup.
01:46 La montée de l'individualisme, du consumérisme,
01:51 beaucoup de choses font que le rapport à l'école a changé.
01:55 Il reste malgré tout un rapport majoritairement respectueux.
01:59 Les parents d'élèves ont besoin d'école,
02:02 ils apprécient leur école, ils apprécient leurs enseignants.
02:05 Ils savent aussi dire à leur école aujourd'hui plus qu'hier ce qui ne va pas.
02:09 De plus en plus, il y a de plus en plus de confrontations
02:11 pour les chefs d'établissement, pour les enseignants face aux parents d'élèves.
02:14 Face aux parents d'élèves, tout à fait.
02:15 Il faut s'expliquer, expliquer des choses.
02:17 On est dans une société où on doit aussi expliquer des choses.
02:21 L'école a évolué et elle suit effectivement l'évolution de la société.
02:25 Mais il faut rassurer, nous sommes en mesure aujourd'hui
02:29 de prévenir toute attaque, de prévenir toute menace.
02:33 Nous sommes extrêmement vigilants et nous travaillons main dans la main
02:37 avec les forces de l'ordre pour nous prémunir contre ces attaques-là.
02:40 - Quelles conséquences pour les parents qui emmènent leurs enfants
02:43 soit à l'école primaire, soit au collège ?
02:44 Est-ce qu'il y a peut-être plus de sécurité aux abords des établissements ?
02:46 - Aujourd'hui, ça ne vous a pas échappé.
02:49 Depuis un peu plus d'une semaine déjà, nous sommes passés au plan Vigipérate,
02:55 urgence attentat.
02:56 Donc ça veut dire que les abords des établissements scolaires
02:59 sont beaucoup plus contrôlés qu'hier.
03:00 On peut effectivement refuser l'accès d'une personne qu'on ne connaît pas.
03:03 On peut lui demander effectivement de montrer son sac.
03:07 C'est tout simplement le protocole qui touche tous les établissements publics aujourd'hui.
03:11 - Est-ce que les chefs d'établissement peuvent faire face à tous ces sujets ?
03:17 On l'a dit, ils sont confrontés à de multiples menaces,
03:21 des confrontations avec les parents d'élèves.
03:23 C'est difficile pour les chefs d'établissement ?
03:25 - Oui, mais ça fait partie de leur formation.
03:26 On est au contact de l'usager tous les jours.
03:30 Et par rapport à cette modernisation, en tout cas des attaques,
03:35 pas plus tard qu'au mois de mai dernier,
03:37 les chefs d'établissement de Touraine, par exemple,
03:39 ont été réunis pour avoir une formation sur les cyberattaques.
03:44 - Ça suffit les formations ?
03:46 - C'est indispensable.
03:48 Est-ce que c'est suffisant ?
03:50 Il faut qu'elles soient réactualisées, souvent, en matière de cyberattaques.
03:53 Il faut avoir des réflexes qui sont automatiques,
03:56 qui sont importants pour déjouer, je dirais,
04:00 toutes les tentatives d'hameçonnage qui peuvent arriver aujourd'hui.
04:03 C'est aussi l'éducation au Bédiard.
04:05 Il faut aussi que nos jeunes apprennent à ne pas répondre à des injonctions.
04:08 Et ils le font souvent très bien.
04:10 Les jeunes sont beaucoup plus à l'alerte finalement sur ces questions-là.
04:14 Ils repèrent très vite les tentatives de phishing et d'hameçonnage.
04:17 - Mais il y a la puissance de la rumeur dans certaines affaires ces dernières semaines.
04:21 Il y a eu des rumeurs qui ont engendré des situations extrêmes.
04:24 C'est difficile de faire face à ça ?
04:26 - Il faut tout de suite rétablir la bonne information.
04:28 La semaine dernière, lorsque jeudi soir, nous avons eu des comptes,
04:32 élèves et étudiants qui ont été piratés,
04:35 très très vite, les forces de l'ordre ont pu lever le doute
04:39 et identifier qu'il s'agissait de canulars,
04:42 des canulars organisés à l'image de ce qui a été fait dans 340 autres lycées de France.
04:48 Il faut faire confiance aux experts et aux spécialistes
04:52 qui savent décrypter les choses.
04:54 - D'après une note publiée par le journal Le Parisien la semaine dernière,
04:57 les incidents graves ont augmenté à 13,7 pour 1000 élèves l'an dernier en France.
05:03 Un chiffre nettement hausse. L'Indre-et-Loire n'est pas épargnée ?
05:06 - En matière de faits d'établissement, nous avons eu une augmentation de faits,
05:11 mais elle n'est pas aussi importante en tout cas que cette augmentation nationale.
05:15 - On parle de quel type de faits ?
05:17 - Ce sont des faits, ce sont par exemple des intrusions de personnes,
05:21 de parents qui ne répondent pas à l'injonction de rester sur le trottoir
05:26 et qui trouvent des façons de venir, de rentrer dans les écoles,
05:30 de déjouer l'attention des uns et des autres.
05:33 Et automatiquement, lorsqu'il y a intrusion,
05:35 même si elle n'est pas accompagnée de violences ou de menaces,
05:38 cette intrusion fait l'objet aujourd'hui d'un recensement, d'une collecte.
05:42 C'est pour ça aussi qu'on a une inflation de faits.
05:44 C'est parce que nous sommes devenus très réactifs dans la collecte de tous ces éléments.
05:49 Moi, à l'inspection d'académie à Tours, j'ai une cellule qui quotidiennement
05:54 recense tous les faits d'établissement qui se passent dans les 500 écoles, collèges et lycées du département.
06:00 - C'est un signe des temps également. Est-ce qu'il y a de plus en plus d'atteintes à la laïcité ?
06:03 On en parle beaucoup.
06:04 - Pas beaucoup plus qu'hier. On a eu à la rentrée scolaire, je dirais, l'affaire des Abaya,
06:11 en tout cas qui a touché la Durenne comme elle a touché l'ensemble du territoire national.
06:17 Mais finalement, c'est un phénomène qui n'a pas duré.
06:21 - Avec des élèves qui ne respectaient pas la règle ?
06:23 - Oui, c'est un phénomène qui n'a pas duré.
06:25 Je pense qu'il y avait aussi une forme de provocation,
06:28 une forme aussi de réaction sur des injonctions sur Internet.
06:32 Mais finalement, ça n'a pas duré et ça a pu être à chaque fois déjoué par le dialogue,
06:40 par le dialogue entre les chefs d'établissement, les éducateurs et les élèves,
06:44 pour que tout rentre dans l'ordre.
06:46 - Christian Mandivé, l'école est aussi la cible de l'instrumentalisation politique.
06:51 Pourquoi ? Je reviens à cette affaire au lycée Maurice Ravel à Paris,
06:57 ce proviseur qui est parti en retraite anticipée.
07:00 Certains responsables ont parlé de défaite de la République,
07:03 alors que pour le coup, la République n'a pas reculé.
07:07 La loi a été appliquée par ce proviseur.
07:09 La lycéenne en question est partie de l'établissement.
07:13 Une plainte a même été déposée contre elle par le Premier ministre en personne, Gabriel Attal.
07:16 L'école s'est améliorée sur ces sujets ?
07:19 - L'école est très réactive aujourd'hui.
07:21 A chaque fois que nous sommes attaqués sur des principes, sur nos valeurs,
07:25 nous répondons immédiatement.
07:27 - Ce n'était pas le cas il y a quelques années encore ?
07:29 - En tout cas, je dirais que la médiatisation croissante,
07:34 avec encore une fois les réseaux sociaux, le numérique,
07:37 fait que nous sommes beaucoup plus exposés qu'hier à une nécessité de réponse rapide.
07:43 Et il ne faut pas laisser s'installer la rumeur,
07:46 il ne faut pas non plus s'installer des attaques et des menaces sur les valeurs
07:51 qui font notre société et qui sont défendues par l'école.
07:54 - Les chefs d'établissement, les enseignants sont davantage protégés
07:58 et protégés par l'institution aujourd'hui quand il y a ce genre de problèmes ?
08:01 - Ils sont immédiatement protégés.
08:03 - Parce qu'il y a eu des affaires où ce n'était pas le cas il y a quelques années ?
08:06 - Il y a eu il n'y a pas très longtemps...
08:07 - Il y a un film, "Pas de vagues au cinéma" actuellement, qui relate ce manque de soutien.
08:11 - Il y a eu il n'y a pas très longtemps au collège Jules Ferry de Tours,
08:13 une attaque, je vous l'avais suivi, ça a été fortement médiatisé,
08:15 sur l'éducation à la vie affective et sexuelle par exemple.
08:18 Où les infirmiers, les enseignants ont été attaqués
08:22 pour avoir finalement décliné les programmes qui sont dans le code de l'éducation.
08:27 Ensuite, nous avons réagi à ces attaques,
08:30 des plaintes ont été déposées,
08:32 les protections judiciaires ont été accordées au personnel.
08:35 - Attaques, je précise, par des groupes religieux catholiques.
08:38 - Oui, exactement.
08:39 Mais nous avons effectivement ce réflexe-là et il faut qu'on continue de l'avoir.
08:44 - C'est suffisant ? Certains professeurs estiment que ce n'est pas encore suffisant,
08:48 qu'ils ne sont pas assez soutenus par l'institution.
08:51 Je vous repose la question, est-ce que c'est important qu'ils l'entendent aussi ?
08:53 - Je leur dis et je les ai très souvent en dialogue avec moi,
08:56 puisque je reçois très fréquemment les représentants syndicaux.
08:59 Oui, ils sont notre premier devoir de protection.
09:04 L'enseignant, c'est la clé de notre système.
09:07 Donc, pour moi, protéger un enseignant, c'est fondamental dans mon travail.
09:12 - Alors justement, si vous êtes vous-même enseignant,
09:15 si vous êtes parent d'élève, vous avez des inquiétudes,
09:18 quelles qu'elles soient d'ailleurs sur l'école,
09:21 vous pouvez dès à présent nous appeler 0247 38 10 20,
09:25 interpeller, poser vos questions à notre invité Christian Mandivet.
09:28 Il répond à vos questions, à vos interrogations, à vos doutes,
09:32 aussi à vos craintes. 0247 38 10 20,
09:35 le standard de France Bleu Touraine et son antenne vous sont ouvertes à partir de maintenant.
09:39 - Christian Mandivet, venons-en à la deuxième thématique
09:42 qui concerne l'éducation nationale.
09:44 Ce mardi, la réforme du choc des Savoies,
09:46 appel à la grève de plusieurs syndicats, départ à 14h,
09:49 Plage Angerelle, Satour.
09:51 La mesure qui coince, ce sont ces fameux groupes de niveau,
09:53 ou plutôt ces groupes constitués en fonction des besoins des élèves.
09:57 Changement de formule du côté de la ministre de l'éducation, Nicole Belloubet,
10:00 c'est un simple exercice de communication ?
10:02 - Alors, simple exercice de communication, je ne crois pas.
10:05 Je pense qu'il y avait vraiment un vrai besoin de clarifier les choses.
10:09 Même si il ne faut pas se voiler la face, nous changeons de paradigme.
10:14 Nous allons à la rentrée prochaine,
10:17 avoir un autre système d'enseignement du français et des mathématiques,
10:22 puisque tous les élèves vont suivre des cours de mathématiques et de français en groupe.
10:28 - En fonction de leur niveau ?
10:30 - Dans l'intégralité de leur horaire, ce qui est nouveau.
10:34 En fonction de leurs besoins, je peux prendre des exemples.
10:37 - Besoin, niveau, question de sémantique ?
10:39 - Ce n'est pas exactement la même chose.
10:41 Mais il y aura effectivement une organisation en groupe,
10:45 avec des groupes à effectif réduit, des groupes à effectif moins réduit.
10:49 Et ces groupes à effectif réduit vont être organisés en fonction de notions de compétences
10:54 choisies par les enseignants de mathématiques et de français.
10:56 Je prends un exemple.
10:57 Par exemple, vous ne savez pas très bien, à l'entrée en 6e,
11:00 faire la différence en grammaire entre une nature et une fonction.
11:03 Il y aura un groupe à effectif réduit qui, pendant 7 semaines,
11:06 va travailler cette notion, mais avec des élèves
11:09 qui ne vont pas dépasser le nombre de 12, 13 ou 14.
11:12 Cela ne veut pas dire que les autres élèves ne vont pas étudier la même partie du programme,
11:16 mais ces élèves vont pouvoir prendre le temps d'échanger,
11:20 de recevoir un accompagnement plus personnalisé sur ces notions.
11:23 - On va trier des élèves en fait ?
11:24 - On ne trie pas les élèves.
11:26 - C'est ce qui inquiète les syndicats ?
11:28 - Exactement, mais ça, je le dis, et je le dis,
11:30 j'ai reçu beaucoup d'audience et beaucoup de délégations depuis plusieurs semaines,
11:34 il ne s'agit pas de faire du tri social.
11:36 On va organiser la formation de ces groupes en fonction de notions et de compétences ciblées,
11:43 et la composition de ces groupes va changer toutes les 5 et 6 semaines.
11:46 C'est-à-dire que vous n'allez pas, un élève qui a besoin de travailler l'addition des fractions
11:51 en groupe à effectif réduit, il va le faire pendant 6 semaines,
11:53 et ensuite il retrouvera son groupe classe pour travailler la suite du programme.
11:58 Mais tout cela, ce ne sont pas les élèves, mais bien les compétences et les notions
12:02 qui sont ciblées et qui vont permettre la formation des groupes.
12:05 - Ça va demander plus de moyens pour l'éducation nationale ?
12:07 Il n'en a pas beaucoup déjà ?
12:09 - Ça va demander plus de moyens en termes de professeurs français de mathématiques.
12:12 - Vous les aurez ? On a du mal à flotter !
12:14 - On les a, en tout cas on a les supports aujourd'hui.
12:17 Il faut qu'on recrute l'ensemble des enseignants dont on a besoin,
12:20 il y a le calibrage des concours.
12:22 Les concours vont arriver, tout ça est important,
12:25 donc tout ça est évidemment paramétré à l'avance.
12:27 On a besoin de moyens parce que quand vous vous alignez 4 classes
12:32 et que vous faites 5 groupes, il vous faut un enseignant de plus.
12:35 Je caricature, mais évidemment ça demande des moyens.
12:38 - Mais il y a des besoins ?
12:39 - Il y a des besoins et il y a également la nécessité pour les enseignants mathématiques et de français
12:43 de travailler davantage ensemble pour préparer l'organisation de ces groupes.
12:48 - Plusieurs opérations de collège mort ont eu lieu ces dernières semaines en Touraine.
12:51 Opération un peu partielle puisque les parents sont invités à ne pas envoyer leurs enfants en cours,
12:56 les professeurs n'étant pas officiellement en grève sur la forme, vous en pensez quoi ?
13:01 - C'est une modalité de protestation très nouvelle.
13:04 Moi je suis effectivement plutôt de l'âge où quand on protestait, on faisait grève.
13:09 Donc demander aux parents de ne pas envoyer leurs enfants à l'école, je ne vais pas commenter,
13:14 je ne vais pas juger cette modalité.
13:15 - Pourquoi vous ne le faites pas commenter ?
13:16 - Parce que je me méfie toujours de ce que comprennent les parents d'élèves et les familles,
13:23 des messages qu'ils peuvent recevoir parce qu'ils ne sont pas de la maison,
13:28 ils ne sont pas de la boutique.
13:29 Donc c'est important qu'ils puissent en tout cas entendre le langage de la vérité.
13:36 Et pour cela c'est plus facile pour moi de toucher les enseignants qui ont des représentants syndicaux
13:45 que les parents d'élèves qui ne sont pas tous représentés par la FCPE ou par d'autres organisations.
13:50 - On ne prend pas en otage les parents d'élèves ?
13:51 - Non, je ne dirais pas ça.
13:53 Il y a une vraie incompréhension, il faut le savoir aujourd'hui.
13:56 - Et un soutien aussi des parents d'élèves ?
13:58 - Et un soutien des parents d'élèves.
13:59 Il y a une vraie peur aussi du tri social.
14:02 Donc moi je leur dis, je dis aux parents, n'ayez pas peur, ce ne sera pas du tri social.
14:06 - Vous l'avez dit à l'antenne de France Bleu Touraine.
14:08 Merci beaucoup Christian Mandivé.
14:10 Juste un mot pour vous dire qu'il y aura quand même l'entraîneur de l'équipe de France de basket olympique
14:15 aujourd'hui au collège Lycée Paul-Berth de Tour.
14:18 - À l'école Paul-Berth de Tour, nous lançons effectivement la semaine olympique et paralympique
14:22 aujourd'hui avec l'entraîneur de basket de l'équipe nationale de France.
14:26 - Merci beaucoup, bonne journée à vous.
14:27 Bonne journée à vous !

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