• il y a 7 mois
Un an après l'augmentation drastique du prix du stationnement dans le centre-ville de Strasbourg, l'adjoint en charge du dossier Pierre Ozenne est l'invité de France Bleu Alsace mardi 2 avril 2024.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Un an après l'augmentation drastique du stationnement à Strasbourg, Théo, le sujet provoque toujours les crispations
00:05 et ça ne va pas s'arrêter là puisque de nouveaux quartiers vont passer en zone payante.
00:09 Nous sommes avec l'adjoint à la mairie de Strasbourg en charge des espaces publics. Bonjour Pierre Eusène.
00:14 Bonjour.
00:15 C'est votre rayon à vous, le stationnement, surtout depuis un an où Strasbourg est devenu quasiment l'une des grandes villes
00:21 où il coûte le plus cher de se stationner en journée pour une journée entière.
00:26 Est-ce que ça en valait vraiment la peine ?
00:28 Ça en vaut énormément la peine à la mesure où ça permet justement de redistribuer l'espace public
00:33 et faire en sorte de rester sur le principe que nous développons, à savoir le stationnement utile.
00:38 C'est-à-dire d'avoir de la place pour celles et ceux qui ont besoin impérativement de venir se stationner,
00:44 d'utiliser sa voiture pour des raisons personnelles ou des raisons professionnelles
00:48 et de faire en sorte que celles et ceux qui n'ont pas besoin d'être immédiatement au centre-ville
00:52 d'utiliser les autres solutions que nous avons développées sur le territoire.
00:55 Parce qu'on le disait ce matin, le nombre de voitures enregistrées à Strasbourg a diminué sur cette dernière année.
01:01 Est-ce que l'objectif que vous aviez fixé est atteint en termes de réduction de voitures ?
01:04 Il y a deux facteurs. Déjà le nombre de véhicules immatriculés sur le territoire de la métropole a diminué de 7000.
01:11 Mais ça c'est surtout une des conséquences de la mise en place de la zone à faible émission
01:15 et qui a permis de renouveler une part qui aussi a un bon nombre d'auditeurs de France Bleue,
01:20 mais pas seulement, de se réinterroger sur l'utilisation de leur véhicule et probablement de supprimer
01:26 la deuxième voiture qui était souvent parquée à leur garage et non pas très utilisée.
01:31 En tout cas, à Strasbourg, ce que l'on voit c'est que la fréquentation des parking-relays est en forte augmentation, +25%.
01:38 Donc on voit que les habitudes commencent à être prises au niveau des parking-relays.
01:42 Et je rappelle un tarif extrêmement avantageux, 4,20€ par jour et un accès illimité pour tous les abonnés à la CTS.
01:50 Est-ce que ça a eu un effet sur les abonnements CTS ? Est-ce qu'on a vu un corollaire entre les deux ou pas ?
01:57 Il y a eu également des augmentations du nombre d'abonnés à la CTS.
02:01 Mais aussi ce que nous avons constaté c'est qu'un grand nombre d'abonnés de la CTS ne connaissaient pas ces facultés, ces facilités.
02:08 Et là aussi, grâce à la communication qui a été faite avec l'opérateur CTS, nous avons pu faire mieux connaître ces dispositions
02:16 qui vont probablement même être améliorées et complétées dans les mois à venir. Mais ça, on laissera à la surprise.
02:22 D'accord, vous réfléchissez à faire évoluer dans les prochaines semaines, dans les prochains mois ?
02:27 En tout cas, la Métropole est sur ces réflexions pour encore faciliter l'utilisation des transports en commun et des parking-relays notamment.
02:33 Ça sera annoncé pour quand ?
02:35 On va dire d'ici la fin de l'année.
02:38 On l'entend quand même, ça ne fait pas que des heureux ces modifications, ces augmentations.
02:44 Est-ce que le risque, ce n'est pas de se couper des gens qui ne viennent plus à Strasbourg, des gens de l'extérieur de Strasbourg,
02:50 de l'environnement extérieur, qui ne viennent plus dans l'hypercentre parce que c'est trop loin, ça coûte trop cher d'y passer une journée pour faire du commerce par exemple ?
02:58 Je pense qu'il faut rester aussi... Alors je sais que le stationnement c'est un sujet extrêmement passionnel et passionnant.
03:04 Il n'empêche qu'aujourd'hui, les habitudes doivent évoluer.
03:08 On ne peut pas se permettre d'avoir des voitures qui stationnent en longueur de journée en hypercentre, ce n'est pas possible.
03:13 Alors que derrière, il y a des artisans qui ont besoin d'accéder au centre-ville pour pouvoir desservir leurs clients.
03:19 Je ne vois pas un plombier, un serrurier par exemple, faire une intervention et devoir se stationner dans un parking-relay, ce n'est pas fait pour ça.
03:26 Lui, il a besoin de pouvoir être au plus proche de sa clientèle.
03:28 Tandis que la clientèle d'un magasin ou des personnes qui viennent faire du shopping, de la promenade, etc.
03:35 Ces personnes-là peuvent stationner dans les parkings en ouvrage, dont nous avons des tarifs extrêmement attractifs, 1,60€ l'heure.
03:42 Et les parkings-relays. Et surtout, nous avons, avec la métropole et la région Grand Est, développé le réseau express métropolitain
03:49 qui aujourd'hui permet de se rendre en ville jusqu'à des heures assez prolongées le soir et de pouvoir rentrer aisément.
03:57 Le chauffeur de train vous emmène.
03:58 Même si le REM n'apporte pas la satisfaction la plus entière à tous les usagers, ça on l'entend au quotidien aussi.
04:03 C'est vrai, mais on ne peut pas nier le fait que désormais, il y a beaucoup plus de trains, et surtout le soir.
04:08 Puisque très souvent, le soir, avant la mise en place du REM, à 19h, il n'y avait plus de trains pour pouvoir rentrer chez soi.
04:14 Aujourd'hui, c'est jusqu'à 22h30, voire 23h30 sur certaines lignes.
04:18 Donc là, on voit déjà aussi un progrès.
04:19 C'est ce que nous écrit d'ailleurs François sur l'article qu'on a publié sur notre page Facebook.
04:24 "Je ne vais plus dans cette ville", Strasbourg en l'occurrence, "stationnement hors de prix".
04:29 "Train", en l'occurrence le REM, "c'est la roulette russe avec des tarifs là aussi très élevés.
04:35 Circuler, il n'y a rien à voir". Voilà ce qu'écrit François.
04:38 Véronique écrit "moi je ne vais plus à Strasbourg non plus, pas de shopping, pas de restauration, il y a le stationnement".
04:45 Il y a également, ce que nous dit Véronique, "les mauvaises fréquentations de la ville".
04:49 Ça c'est un autre sujet, un autre débat.
04:51 Mais en tout cas, le stationnement fait partie des sujets et des raisons pour lesquels
04:56 beaucoup ne viennent plus forcément dans le centre-ville de Strasbourg.
04:58 Est-ce votre cas ? 0388 25 15 15, vous avez la parole pour encore une petite dizaine de minutes.
05:03 Alors Pierre Ozen, ces augmentations de tarifs, elles ne conviennent toujours pas aux commerçants.
05:07 On l'a entendu, ils dénoncent le taux de vacances qui a grandi, qui est plus important,
05:12 qui a doublé, enfin passé de 3,5% à 7% d'après la Chambre de commerce et d'industrie.
05:18 Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
05:20 Je pense que déjà, plusieurs sujets.
05:22 Un, je n'ai pas l'impression que l'hyper-centre se soit vidé.
05:25 Je n'ai pas l'impression que par exemple, les cafés, les restaurants se soient vidés.
05:29 Je vois plutôt au contraire, vu la mission dont je m'occupe, à savoir aussi l'occupation du domaine public
05:35 et le nombre de terrasses, le nombre de terrasses qui augmente fortement,
05:38 ça veut bien dire qu'il y a de la clientèle, ça veut bien dire qu'il y a des investisseurs,
05:42 il y a bien des commerçants qui investissent à Strasbourg et qui ont leurs affaires qui se développent plutôt bien.
05:47 Qu'est-ce que Strasbourg devient une ville pour les touristes et pas pour les locaux ?
05:51 Les commerçants reconnaissent qu'en effet, il y a les touristes qui portent toujours l'économie locale.
05:55 Et puis les locaux ?
05:56 Pas forcément, mais en plus, le souhait d'avoir, justement en lien avec la CCI,
06:02 d'avoir une étude qui a été lancée sur le centre-ville, sur la question de la dynamique commerciale,
06:07 permet de démontrer que Strasbourg fait partie des villes de France,
06:10 sinon la ville de France avec le taux de vacances le moins élevé du pays.
06:14 Et ça, c'est quand même un point extrêmement important.
06:16 Et la deuxième chose, il faut aussi se le dire, c'est que tout ne nécessite pas,
06:20 nécessairement, de venir en voiture devant son magasin.
06:23 Le fait de pouvoir flâner, d'avoir des espaces publics de qualité pour pouvoir, justement, apprécier la ville,
06:29 c'est aussi quelque chose qui est très important et qui contribue au plaisir de venir à Strasbourg.
06:34 Est-ce qu'avec cette politique tarifaire, vous ne craignez pas de créer une ville à deux vitesses,
06:39 entre ceux qui, dans l'hypercentre, autour de la Grand-Île, autour de la gare,
06:43 autour de la Crutenau, peuvent se déplacer assez facilement, les transports en commun, etc.
06:46 Puis les quartiers beaucoup plus éloignés, avec des gens qui ont peut-être aussi moins de moyens
06:50 et donc qui doivent prendre la voiture au quotidien pour se déplacer.
06:53 Est-ce que vous avez pensé à eux, ou est-ce que vous réfléchissez à des aménagements pour eux,
06:57 en termes, juste pas financiers, ou des aides ?
06:59 Je pense que, déjà, le raccourci, j'ai pas beaucoup de moyens,
07:02 donc je dois me déplacer en voiture, c'est un peu facile.
07:04 C'est ce qu'on entend, après, nous, au quotidien. Il n'est pas faux.
07:08 Voilà, il n'est pas faux, mais il n'est pas tout à fait juste non plus.
07:11 Et, accessoirement, le fait d'avoir des abonnements de transports en commun
07:14 qui sont, en fonction du coefficient familial, très abordables,
07:18 de 3,40€ jusqu'à 56€ par mois, avec la prise en charge de l'employeur,
07:24 ça revient, par exemple, pour quelqu'un qui travaille dans la fonction publique,
07:28 ça revient à 12€ par mois. 12€ par mois.
07:31 On ne peut pas dire que l'accès au transport en commun, du coup, soit une somme exorbitante.
07:35 Au contraire, c'est bien un moyen d'économie.
07:38 La voiture coûte cher, très cher, l'entretien de la voiture, très cher.
07:41 Le fait de faire fonctionner une voiture, ça coûte très cher,
07:43 ça consomme de l'espace public, de l'espace public dont on a bon besoin,
07:46 notamment pour pouvoir végétaliser, pour pouvoir créer des pistes cyclables,
07:49 sécuriser pour augmenter la pratique du vélo,
07:51 mais aussi pour pouvoir développer les réseaux de transports en commun,
07:54 encore et toujours. Actuellement, les travaux du tram F vers Volfissheim sont en cours.
07:59 C'est justement pour pouvoir desservir mieux la population et les transports en commun.
08:03 Et nous souhaitons que le tram Nord puisse se réaliser dans les meilleurs délais,
08:06 justement pour faire en sorte que les populations les moins fortunées
08:09 puissent aussi utiliser cet outil de transport public efficace.
08:13 - Voilà un an que les tarifs de stationnement dans Strasbourg ont augmenté.
08:18 On fait un peu le bilan ce matin sur France Bleu Alsace.
08:21 Et on vous pose la question, est-ce que la hausse de ces tarifs,
08:23 depuis un an, vous a découragé à venir dans le centre-ville de Strasbourg ?
08:26 On va prendre la direction du Haut-Rhin. Tenez avec Cédric Ketablodzheim.
08:29 Bonjour Cédric. - Good morning Hubert, good morning à tous.
08:32 - Bonjour Cédric. - Soyez le bienvenu.
08:34 Merci d'échanger avec nous sur France Bleu Alsace.
08:36 Donc vous, est-ce que vous venez plus régulièrement à Strasbourg ?
08:39 Vous venez plus du tout à Strasbourg. Comment ça se passe depuis un an maintenant ?
08:42 - Alors, sujet très intéressant parce que je suis un Strasbourgeois à la base,
08:45 qui a immigré dans le Haut-Rhin.
08:47 Moi, personnellement, je ne viens plus parce que c'est devenu hors de prix.
08:52 Alors, dire qu'il y a un réseau tram, bus, machin, oui c'est sympa.
08:55 Il ne faut pas grève. Et quand ça marche, les trains c'est pareil.
08:59 Moi, la dernière fois, je me suis retrouvé bloqué à Strasbourg
09:02 parce que je ne pouvais plus rentrer chez moi parce que j'ai eu l'idée
09:04 de venir en train pour faire l'écologie et tout.
09:07 Moi, non, c'est nul, nul, nul.
09:09 Moi, franchement, maintenant, je préfère venir avec mes amis en train à Bâle,
09:12 où on paye beaucoup moins pour le stationnement.
09:14 En Suisse, on paye moins pour se stationner qu'à Strasbourg.
09:17 C'est quand même aberrant.
09:19 Et voilà, c'est un habit...
09:21 Avant, j'allais souvent me faire des réseaux.
09:23 J'allais par exemple au Schluch à Strasbourg, qui est un très beau bar.
09:26 J'aimais bien aller au centre-ville parce que j'ai des amis qui travaillent au centre-ville.
09:30 Chose que je ne fais plus parce que quand on prend le tram,
09:32 autre chose de ce que le monsieur a à dire,
09:34 ce n'est pas sécure du tout.
09:35 Moi, j'ai failli me faire agresser deux fois.
09:37 Non, voilà, donc moi, je trouve que ce n'est pas une bonne idée.
09:41 Il faut laisser un peu le choix à tout le monde.
09:44 Il ne faut pas obliger les gens à prendre des transports en commun
09:46 s'ils n'ont pas envie.
09:48 Et dire qu'il y a des parking-routes, les trams, oui, je veux bien.
09:51 Mais alors, il faut sécuriser un peu mieux.
09:53 C'est mon point de vue.
09:54 - Mon point de vue de Cédric, partagé ce matin sur France Voix.
09:56 Ça se reste avec nous, Cédric.
09:58 On va laisser Pierre Rosen répondre tout de même.
10:00 On rappelle qu'il est l'adjoint à la mairie de Strasbourg,
10:02 en charge des espaces publics.
10:04 Vous souhaitez répondre à Cédric ?
10:05 - Oui, je pense qu'il y a plusieurs choses.
10:07 Déjà, on voit aussi quelques aspects.
10:10 On voit que dans d'autres villes, visiblement, c'est plus vert
10:12 puisqu'on va rentrer à Abbal pour ensuite profiter de la ville.
10:15 Pourquoi pas ?
10:16 Je rappelle qu'à Strasbourg, on est une des villes de France
10:19 qui a le plus développé les transports en public.
10:22 Ça ne date pas de ce mandat-là, ça date de plusieurs mandats.
10:25 Il y a une trajectoire qui est partagée depuis plusieurs mandats,
10:28 justement le fait d'avoir une ville au défi du changement climatique,
10:31 au défi d'avoir une ville qui soit adaptée au fait qu'il y a des évolutions.
10:37 On doit prendre en compte ces évolutions.
10:39 On ne peut pas continuer à venir en voiture pour chacun de ses déplacements.
10:43 Il n'y a pas suffisamment d'espace.
10:45 Et nous avons un espace qui est contraint.
10:47 Il faut en sorte que cet espace soit d'abord utilisé
10:50 par celles et ceux qui ont impérativement besoin.
10:52 Je donne juste un exemple.
10:54 Je pense qu'entre quelqu'un qui vient par loisir dans la ville
10:58 et quelqu'un qui vient par nécessité pour pouvoir porter des soins à domicile
11:01 à des personnes qui sont souffrantes,
11:03 je crois qu'il est préférable que cette personne-là ait la garantie d'avoir une place
11:06 et d'avoir un tarif extrêmement avantageux
11:08 par rapport à quelqu'un qui vient faire du loisir, par exemple, en centre-ville.
11:11 Vous parliez d'une trajectoire, Pierre Ozen.
11:13 Il y a une prochaine étape qui sera le passage au payant du quartier de Neudorff.
11:19 Est-ce que le calendrier que vous aviez prévu est maintenu ?
11:22 Oui, tout à fait.
11:23 À partir du 1er juin, le quartier de Neudorff va être payant.
11:28 Et donc en zone verte, zone orange, qu'est-ce qui est décidé ?
11:31 Le quartier de Neudorff sera en zone verte.
11:34 L'intégralité du quartier ?
11:35 L'intégralité.
11:36 Et les places bleues, actuellement, les zones bleues, resteront zones bleues.
11:40 Et il y aura d'autres zones qui vont être développées sur le quartier de Neudorff.
11:44 En zone bleue également ?
11:45 Absolument, tout à fait.
11:46 Donc ça fait plus de places en zone bleue que celles qui sont actuellement ?
11:49 Absolument.
11:50 Parce que vous avez entendu les protestations, à la fois des enseignants
11:53 qui travaillent dans les écoles de Neudorff et qui s'inquiétaient de pouvoir garer leur voiture,
11:56 ou de parents qui visitent les foyers pour enfants handicapés
11:59 qui craignaient aussi de devoir payer simplement pour rendre visite à leur enfant.
12:03 Voilà, il y a différentes choses.
12:05 Et c'est pour ça que quand j'entendais ce matin le président de la CSI
12:10 dire qu'il n'y avait pas de concertation.
12:12 Non, nous avons annoncé le 20 mars 2023 que, par exemple,
12:16 le quartier Neudorff serait payant.
12:18 Ce n'est pas le seul, le quartier des 15, l'Orangerie, il est au Saint-Hélène.
12:21 On s'est donné le temps, c'est-à-dire que la mise en place de la mesure
12:24 vient plus d'un an après l'annonce, après avoir voté cette délibération.
12:29 Et c'était aussi pour pouvoir être en lien avec la population,
12:33 les professionnels, les habitants et d'autres acteurs
12:35 pour pouvoir définir les bons outils, au bon endroit,
12:38 et de faire en sorte que la mise en place de cette réforme de sassement
12:41 se passe dans les meilleures conditions.
12:42 Mais il y a eu des concertations, on disait qu'on leur a présenté le projet seulement déterminé.
12:46 Est-ce que les habitants ont commencé à signaler pour obtenir leurs tarifs résidents
12:49 dans les quartiers qui vont passer en payant ?
12:51 Ça commence, il y a des permanences qui sont assurées
12:54 une fois par mois sur le marché du Neudorff, par exemple.
12:56 Il en manque beaucoup, encore ?
12:58 Pas des permanences, mais des gens qui sont venus réclamer leurs tarifs résidents ?
13:02 En tout cas, ça commence à venir.
13:05 En même temps, la mesure va être effective à partir du 1er juin.
13:09 Dans un premier temps, ça sera à titre pédagogique, comme on dit.
13:13 Et ensuite, dans un second temps, ça sera opérant.
13:16 Et derrière ça, il faut aussi que l'ensemble des habitants des secteurs
13:20 qui vont devenir payants vont recevoir à domicile une plaquette
13:23 qui va expliquer l'ensemble des dispositifs.
13:26 Puisque le sassement payant, ce n'est pas juste l'euro dateur,
13:28 c'est un ensemble de dispositifs qui existent.
13:30 Notamment le pass secours qui permet 12 stationnements gratuits par an
13:36 pour accorder à sa famille, à ses proches ou autres,
13:40 notamment lorsqu'il y a besoin d'accueillir des amis à domicile
13:43 pour le temps de quelques jours.
13:45 Merci beaucoup Pierre Rouzen d'être venu ce matin
13:47 pour nous expliquer, nous détailler cette politique du stationnement à Strasbourg
13:50 qui fait toujours beaucoup réagir.
13:52 On avait en tout cas beaucoup de réactions en ligne et puis un petit peu aussi au stand-up.

Recommandations