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00:00 Cette trêve, ça a permis, disait Jimmy, de couper ce qui était appréciable physiquement
00:05 et mentalement ?
00:06 Oui, je pense.
00:07 Je pense que, alors on verra évidemment, mais je pense que pour nous en tout cas, elle
00:10 est arrivée au bon moment.
00:11 Parce qu'on a beaucoup joué avec l'accumulation des matchs et le parcours en coupe.
00:16 On a beaucoup joué à la reprise de janvier finalement.
00:20 Et voilà, ça nous a fait du bien.
00:23 J'ai senti beaucoup de fraîcheur et beaucoup d'intensité cette semaine.
00:31 On a fait une semaine, la semaine dernière, plutôt basée sur la régénération physique
00:35 et mentale.
00:36 Et cette semaine, on a travaillé dur.
00:39 J'ai senti en tout cas que ça répondait bien.
00:42 C'est une bonne augure pour la dernière ligne droite, parce qu'on est dans la dernière
00:46 ligne droite.
00:47 Je pense que pour nous, elle est arrivée au bon moment.
00:50 Vous disiez que les victoires à domicile, c'est impératif.
00:54 La question, c'est comment ? Qu'est-ce qu'il faut faire de plus ?
00:57 Tu sais, s'il y avait une recette miracle, je n'aurais pas attendu aussi longtemps.
01:00 Je l'aurais appliqué bien avant.
01:04 Mais on n'a pas toujours d'explication rationnelle, évidemment.
01:08 Parce qu'on a pu faire des matchs qui étaient, dans le contenu en tout cas, intéressants,
01:13 qui méritaient mieux.
01:14 Mais la vérité, c'est qu'on ne prend pas ses points à domicile.
01:21 On avait fait de Le Basser une forteresse en début de saison.
01:24 Un stade où il est difficile de venir gagner, il est difficile de prendre des points.
01:29 Il faut qu'on retrouve cette force-là.
01:32 Cette force-là, c'est avant tout une question d'état d'esprit.
01:36 A nous de retrouver ce qui faisait notre force aussi.
01:40 On sait que le public suivra derrière.
01:42 Et après, évidemment, on a des matchs difficiles.
01:45 On va jouer des équipes qui jouent pour leur maintien.
01:47 On sait ce que c'est.
01:49 On l'a connu l'année dernière.
01:50 Ils vont aussi se battre sur tous les ballons.
01:51 Mais c'est pour nous, en tout cas, la ligne qu'on s'est fixée.
01:59 Prendre des points et gagner des matchs à domicile.
02:01 Vous faisiez le comparatif avec l'an passé.
02:05 Justement, si on prend le classement final et la position actuelle des deux équipes
02:09 qui s'affrontent samedi, c'est quasiment l'inverse.
02:11 Parce qu'il y a pas le quatrième du championnat.
02:13 Et comme quoi, les saisons se suivent et se ressemblent.
02:15 Ce qui est aussi un indicateur sur le fait que comment tu appréhendes la saison d'après,
02:24 après une saison qui est réussie.
02:25 Ce sont des exemples sur lesquels on va pouvoir aussi, si on reste en Ligue 2, réfléchir.
02:33 Mais ça prouve qu'à ce niveau-là, les écarts entre les équipes, même si mathématiquement
02:44 ils peuvent être importants, dans la réalité, ils sont très faibles.
02:47 Et que vous n'avez pas la garantie de faire un bon début de saison et d'avoir une saison
02:53 qui soit tranquille.
02:54 Vous n'avez pas la garantie de faire une bonne année et de dire "ça y est, on n'a
02:57 pas cinq capes l'année prochaine, elle sera plus facile".
03:00 Non.
03:01 C'est le championnat le plus homogène depuis la création de la Ligue 2.
03:06 Aussi parce qu'il y a des barrages et qu'il y a quatre descentes.
03:08 L'année prochaine, ce sera plutôt un championnat 18.
03:11 Donc ça veut dire que tous les points vont être durs à aller chercher.
03:16 Mais ça doit être le cas aussi pour nos adversaires.
03:20 Et sur les derniers matchs à domicile, ça n'a pas forcément été le cas.
03:23 Sur Bastien, est-ce que c'est plutôt une bonne nouvelle que l'équipe n'ait pas
03:28 changé de coach pendant la trêve ?
03:30 Ils n'ont pas changé, mais ils ont annoncé des choses fortes pour le club.
03:34 Je pense qu'il va aussi donner un coup de fouet à l'équipe.
03:37 Ils ont confirmé aussi le duo en place, qui permet à ces deux entraîneurs de travailler
03:46 aussi dans la sérénité jusqu'à la fin de la saison.
03:48 Il y a l'appui d'un des plus grands entraîneurs français, Antonotti, qui est un exemple.
03:55 Donc je pense que ce sont des mesures qui vont dans le bon sens pour eux.
03:58 Bastien, ils ont leurs problèmes, on a les nôtres.
04:04 On s'est surtout concentrés sur nous.
04:08 Et ça sera vraiment le fil conducteur jusqu'à la fin de la saison.
04:11 Parce que la dimension psychologique va être tellement importante qu'il faut se focaliser
04:16 avant tout sur son équipe et sur ses forces.
04:19 Juste sur Antonotti, vous avez aussi l'impression que c'est dès maintenant qu'il va...
04:23 Oui, évidemment.
04:24 Je ne suis pas dans les petits papiers.
04:27 Mais comme il est aussi directement concerné par rapport à la situation du club et le
04:32 maintien aussi, je pense qu'il va certainement.
04:36 Mais voilà, c'est à vous de leur poser la question.
04:38 Peut-être agir dès maintenant dans l'opération maintien du club.
04:42 En tout cas, c'est vrai qu'avec un changement de coach, il y a ce fameux choc psychologique.
04:47 Vous étiez le premier adversaire.
04:48 Ou pas.
04:49 Il y a quand même des études qui sortent là-dessus pour dire que c'est quand même
04:54 marginal.
04:55 Surtout quand tu changes déjà deux fois, trois fois, quatre fois, on voit que ça ne
05:00 marche pas forcément.
05:01 Il y a des clubs qui sont adeptes de ça.
05:03 Mais nous, les derniers, on n'a pas changé.
05:05 Et dans une situation, on aurait pu changer.
05:08 Et ça a marché.
05:09 Donc là-dessus, chacun se fait sa propre opinion.
05:12 Mais encore une fois, et tu l'as dit justement, on a parlé d'erreur individuelle.
05:19 Ça veut dire qu'il faut d'abord que le travail que l'on fait quotidiennement, il
05:25 soit ancré sur nous.
05:26 C'est à nous de régler ça.
05:29 C'est à nous de prendre les choses en main.
05:31 Et après, l'adversaire, il aura évidemment lui son plan.
05:34 Mais on se concentre sur nos forces.
05:35 Bastien, c'est un bon souvenir pour vous au Motchallé ?
05:38 Oui, c'est un bon souvenir.
05:40 Le souvenir, c'est le passé.
05:43 Dans le football, le passé, ça te fait justement des bons souvenirs.
05:48 ça ne donne aucune garantie sur l'avenir.
05:49 Merci.