J10 - Conférence de presse - OLIVIER FRAPOLLI

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Transcript
00:00 Le match face à Bordeaux, grosse équipe du championnat malgré son classement.
00:04 On pourrait penser que Delaval est l'outsider, mais vous êtes quand même le leader du championnat.
00:09 Vous vous y déplacez en leader aussi ?
00:11 Oui, on se déplace en leader.
00:13 Après, comme tu l'as dit justement, ça reste quand même une équipe dans le contenu
00:18 des matchs de grande qualité.
00:21 On a regardé avec le staff le match de mardi contre Aucan.
00:26 Ils ont été, notamment sur la deuxième mi-temps, largement dominateurs.
00:30 Ils ont évidemment un environnement qui est un peu difficile, mais ça reste au niveau
00:40 des individualités une équipe qui a de grandes qualités, qui est capable de faire de belles
00:48 choses.
00:49 Il faudra que nous soyons à notre meilleur niveau.
00:51 On a la chance de pouvoir jouer ce match dans de bonnes conditions par rapport aux points
00:56 qu'on a déjà pris.
00:57 Et comme on a fait sur les matchs précédents, on a abordé ce match avec de l'ambition
01:03 et aussi beaucoup d'humilité.
01:04 Est-ce que le match du mois de mai dernier reste un peu dans les têtes, voire même
01:08 en travers de la loi ?
01:09 Personnellement, non.
01:10 Après, est-ce que les joueurs, pour ceux qui y étaient peut-être, ont l'envie de
01:16 mieux faire parce qu'on n'avait pas été à la hauteur.
01:19 Et puis pour ceux qui n'étaient pas au club, c'est un souvenir qui n'existe pas.
01:24 Personnellement, non.
01:25 En tout cas, c'est sûr que la Vallée va dans d'autres dispositions.
01:30 Oui, c'est ça.
01:31 C'est pour ça que je vous disais, on est dans des meilleures dispositions par exemple
01:33 que l'année dernière.
01:34 Qu'est-ce qui peut arrêter le Stade de la Vallée, cette série assez folle ?
01:41 La question qu'il ne faut pas me poser.
01:43 Non, non, mais…
01:44 Vous avez raté trois…
01:45 Oui, oui, évidemment.
01:46 Parce que c'est très très difficile d'être tout en haut.
01:55 Et quand je dis difficile, ça demande beaucoup, beaucoup, beaucoup d'énergie, d'intensité,
02:07 de rigueur, de discipline.
02:09 Et c'est des éléments qui ne sont pas toujours faciles à maîtriser.
02:14 Mais voilà, on a cette semaine un groupe, encore une fois, qui a bien travaillé.
02:22 On sent qu'il y a de la confiance, mais il y a aussi…
02:28 On ressent quotidiennement une grande détermination pour faire partie de l'aventure et du projet.
02:37 Les joueurs qui jouent peu ou qui ne jouent pas ne lâchent pas du tout, bien au contraire.
02:42 Ceux qui jouent savent très bien qu'ils ont intérêt à rester performants.
02:48 Donc il y a une émulation.
02:49 Et voilà, on va tout faire pour que ça dure le plus longtemps possible.
02:54 Après, jusqu'à quand, je n'ai pas la réponse.
02:56 Il y a une expression qui dit « ça donne des ailes ».
02:58 Oui, non, mais c'est vrai que ça…
03:03 On ressent quand même cette confiance amène forcément du positif à l'ensemble de l'équipe.
03:16 Après, il faut la canaliser pour qu'elle reste toujours, encore une fois, au service du collectif.
03:22 C'est le plus important.
03:23 Vous avez souvent parlé, lors de la série, des faits de sortir de cette spirale.
03:28 Comment on reste dans une spirale positive, justement ?
03:31 C'est par les gens qui suivent les bonnes semaines d'entraînement ?
03:34 C'est par les mots ? C'est par les gestes ?
03:35 Oui, on évite déjà, nous, de changer.
03:37 Ou en tout cas de se laisser griser par la situation.
03:43 Ce n'est pas difficile parce que ce n'est pas dans le tempérament des uns et des autres.
03:46 Donc c'est naturel.
03:48 Et après, je pense qu'il ne faut pas changer.
03:52 On reste sur notre fil conducteur, sur ce qu'on a mis en place quand on a repris les entraînements au mois de juin.
04:03 Avec cette idée de jeu et on essaie quotidiennement d'améliorer.
04:11 Parce qu'il y a évidemment plein de choses à améliorer encore à travers la vidéo.
04:16 C'est plus facile d'entretenir ces dynamiques-là.
04:22 Il y a juste, comme on se dit, à souffler un peu sur les braises.
04:24 Mais personne ne se relâche pour les motifs que je vous ai dit tout à l'heure.
04:30 Parce que tout le monde a envie de jouer.
04:33 Et pour jouer dans cette équipe, il faut être très performant.
04:37 Il n'y a pas de sentiment d'infériorité quand on joue contre Bordeaux ?
04:41 Par rapport au budget, par rapport au passé de ce club ?
04:44 Il n'y a jamais de sentiment de supériorité ou d'infériorité.
04:50 Tous les joueurs dans cette division sont professionnels.
04:55 On a des joueurs qui arrivent de Ligue 1 ou qui ont été.
04:59 Donc il n'y a jamais ce sentiment d'être ou supérieur ou inférieur.
05:05 Maintenant il y a évidemment des clubs avec des moyens, des budgets, des joueurs, des individualités.
05:12 Tu peux voir qu'il y a quand même des choses de grande qualité et qu'il faut bien étudier.
05:19 Mais à chaque fois qu'on va jouer une équipe dans notre championnat,
05:24 on a parfois conscience que la tâche peut être plus ardue sur certains matchs que sur d'autres.
05:32 Mais on y va toujours pour faire un résultat. On n'y va jamais en victime.
05:37 Cette équipe de Bordeaux, vous l'avez déjà regardé. Ça joue comment ? Quel type d'équipe ?
05:43 Ils font partie des rares équipes dans cette division à être capables d'avoir une large possession chez l'adversaire.
05:54 Je mets quand même une nuance dans ce qu'on appelle la possession.
05:58 Si la possession dans ces 30 mètres est stérile, là ils sont en capacité, même contre camp, sur la 2e mi-temps, quasiment toute la 2e mi-temps, d'être chez l'adversaire.
06:09 Et donc il faut savoir, il faut être en capacité de résister à ça.
06:15 Ils ont des joueurs techniquement avec beaucoup de qualité qui sont capables, même dans les petits espaces, de trouver des solutions.
06:25 Ils sont solides sur coup de pied arrêtés. Ils n'ont pas les résultats escomptés, mais ça reste sincèrement une belle équipe.
06:34 Ils sont épuisants aussi peut-être par la concentration qu'ils demandent.
06:37 Ils monopolisent le ballon, encore une fois, et chez vous. Forcément, ils ont plus d'occasion.
06:44 Aujourd'hui, sur les datas, ils font partie des équipes qui se créent le plus d'occasion sur tous les matchs.
06:51 C'est l'équipe qui touche le plus de ballons dans le camp adverse, dans les 30 derniers mètres, dans la surface de réparation adverse, je crois.
06:58 Donc ça veut dire qu'ils dominent souvent leur match.
07:01 Il faut être aussi très solide, être fort mentalement pour sortir de ça.
07:08 Juste un autre, à ma part, sur Junior Kadil. Vous l'avez souvent titularisé côté gauche, c'est ce qu'il fait au Portugal.
07:18 Vous en pensez quoi ? Vous appuyez bien sur sa vitesse, mais il lui manque encore ce dernier geste pour faire la différence.
07:24 Exactement. C'est un peu ce qu'on avait déjà vu sur sa saison au Portugal.
07:28 C'est un joueur qui a des qualités de puissance et d'explosivité, ce dont on manquait un peu la saison dernière.
07:39 C'est pour ça qu'on l'a recruté.
07:41 Il est capable, sur ses prises de balles, de faire reculer le bloc adverse, la défense adverse, par sa puissance.
07:50 C'est aussi un joueur qui est très connecté au reste de l'équipe.
07:54 Et pour un attaquant, c'est important.
07:57 On a vu hier le match du PSG, je pense que d'avoir un équilibre d'équipe, c'est important.
08:03 D'avoir des attaquants qui sont connectés au système défensif, c'est important.
08:08 Il a cette qualité, cette générosité.
08:11 Après, il a des progrès à faire dans la finition.
08:15 Il en a conscience. On avait déjà eu cette discussion quand il a signé au club.
08:20 C'est un travail sur le long terme.
08:24 Je pense que Rémi et lui sont aussi en recherche du déclic de ce premier but pour lancer leur saison.
08:32 Nous, on les rassure sur le fait que ça va venir.
08:36 Ils ne doivent pas en faire une obsession, parce qu'ils sont tous les deux très utiles à l'équipe, même s'ils ne marquent pas pour l'instant.

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