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00:00 C'est bon pour moi.
00:02 Allez.
00:03 Est-ce qu'on peut commencer par...
00:05 S'il y a du mouvement dans l'infirmerie, le groupe...
00:08 On va attendre le dernier entraînement pour se prononcer.
00:13 Mais à l'instant où on parle, non, il y a de la fatigue, certes.
00:17 Parce qu'on est rentrés très tôt, mercredi matin.
00:21 Mais pour l'instant, le groupe, il n'y a pas d'absent par rapport au dernier match, en tout cas.
00:28 C'est plus difficile de gérer quand on a quelques joueurs à des vieux briscas,
00:34 qu'on a plusieurs saisons dans les jambes, on essaye de mieux les gérer.
00:37 On a Marvin et Anthony Moussavès qui étaient laissés au repos.
00:40 Il faut leur donner un peu plus aussi ?
00:42 Ce n'est pas plus dur.
00:45 Parce que ce sont des joueurs qui se connaissent bien aussi.
00:49 Et comme je l'ai dit, ce n'est pas une nécessité de le faire.
00:54 Maintenant, si on l'a fait, c'est parce qu'il y avait les garanties à côté de performances d'autres joueurs.
01:00 C'est ça, c'est ce que j'ai dit aux joueurs.
01:03 C'est par la réflexion qu'on a menée avec le staff.
01:06 Ce sont les joueurs qui nous ont donné les éléments.
01:09 Parce qu'encore une fois, on a un groupe qui est présent quotidiennement,
01:15 qui est engagé, qui est impliqué, qui investit.
01:18 C'est assez facile de se dire finalement, peut-être qu'on sort un titulaire.
01:25 Ça peut avoir des conséquences.
01:29 C'est assez facile parce qu'on sait que derrière, le joueur qui va rentrer,
01:32 il va être à 200% dans le projet.
01:36 C'est pour ça que la réflexion a été menée.
01:40 Mais le choix était vite fait de faire ces 4 changements mardi.
01:45 Du coup, ça permet aussi plus peut-être sur des joueurs qui auraient pu être sur le banc,
01:52 comme Antho ou Marvin, d'éviter un long déplacement de jours
01:57 où on a quand même beaucoup été dans le quart.
02:03 De pouvoir s'entraîner et avoir un peu plus de jus pour samedi.
02:09 Mais il n'y a pas de règle, on aurait pu remettre le même 11 sur le match de mardi.
02:15 Il y a une série de 5 victoires à aller chercher.
02:18 Depuis 30 ans, je prends les 2 au Stade de la Loire.
02:22 Est-ce que ça a une différence en étant aussi premier ?
02:25 Est-ce que le risque, c'est de se poser sur ces 4 victoires,
02:29 mais en étant premier, qu'est-ce qui est le plus dur à gérer ?
02:31 Non, il n'y a pas de... comment dirais-je ?
02:35 Correlation ?
02:37 Non, il n'y a pas de risque, si tu veux, d'un relâchement.
02:43 Parce qu'on a aussi conscience de comment on obtient les victoires.
02:47 Et dont la dernière, contre encore une fois une équipe du Paris FC
02:52 qui dans sa production mérite beaucoup mieux que son classement.
02:57 Après, ils ont des problèmes évidemment.
03:00 Donc on a bien conscience que nos victoires sont acquises aussi
03:03 avec beaucoup d'énergie, beaucoup d'efforts.
03:07 Ça se joue en ce moment sur des coups de pierretés,
03:10 et ça bascule pour nous.
03:11 Donc il n'y a pas de risque de ce côté-là.
03:13 Par contre, il y a je pense une petite motivation supplémentaire
03:20 de se dire, cette première place, on y prend goût
03:24 et on va tout faire pour la garder le plus longtemps possible.
03:28 On ressent quand même que tout l'effectif est en l'éveil par rapport à ça.
03:32 Donc c'est pas moi un petit peu sûr.
03:34 Ça va peut-être encore être réussi avec le Paris contre Valencia ?
03:36 Oui, on espère.
03:37 Je le répète et je le dis souvent, c'est en grande partie grâce aussi
03:43 à tous nos supporters, il y a une vraie émulation autour de cette équipe.
03:47 Les joueurs le sentent, le ressentent.
03:49 Ce matin, il y a quand même pas mal de monde encore à l'entraînement.
03:52 C'est notre douzième homme.
03:53 Il faut absolument qu'on capitalise là-dessus.
03:56 Justement, vous parliez de tout en restant lucides, de profiter.
03:59 Comment on en profite réellement de ce début de saison ?
04:02 C'est fou, désolé.
04:03 Moi ? Tu parles pour moi ?
04:04 Vous, le groupe, les joueurs, comment on en profite ?
04:06 On n'en profite pas.
04:07 Non, on savoure l'instant.
04:11 Parce que toutes les victoires sont savoureuses.
04:15 Et en Ligue 2, je le dis régulièrement, c'est difficile de gagner des matchs.
04:19 Chaque victoire doit être savourée, elle n'est pas nodine.
04:24 En tout cas pour nous, ce n'est pas le cas.
04:26 Mais le fait de corréler avec ce classement te donne encore un peu plus de saveur.
04:30 Mais ça dure l'instant.
04:32 Là, on a eu le temps parce qu'on a fait six heures de quart.
04:35 Mais dès le lendemain à l'entraînement, on est sur la préparation de Valenciennes.
04:40 On ne parle que de ce match-là.
04:42 [Bruit de moteur]