• il y a 9 mois
Le 1er ministre Gabriel Attal a confirmé hier soir sur TF1 que le gouvernement s'apprêtait à donner un sérieux coup de vis sur les règles d'indemnisation des chômeurs.
Il envisage une nouvelle réforme d'ici l'automne, et cela fait bondir les associations de demandeurs d'emplois.

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Transcription
00:00 Vous avez peut-être regardé à la télé notre Premier ministre, Gabriel Attal, qui s'est exprimé, notamment sur le durcissement,
00:08 ce qui concerne les chômeurs, avec cette question qu'on vous pose ce matin.
00:11 Vous en pensez quoi ? Est-ce que vous avez le sentiment que le gouvernement est trop dur avec les chômeurs ?
00:16 Question qu'on vous pose depuis ce matin, un petit peu hier, mais on a eu un petit bug au départ.
00:20 Ça donne quoi au niveau des résultats ?
00:21 Ça donne que l'écart est un petit peu en train de se réduire, puisqu'à la question "Avez-vous le sentiment que le gouvernement est trop dur avec les chômeurs ?"
00:27 Tout à l'heure, vous étiez 70% à répondre "non" et 30% à répondre "oui".
00:32 Tout à l'heure, c'est tombé à 65% de "non". Là, c'est à 67%.
00:35 67% "non", "oui" à 33%, et vous êtes très exactement 180% à avoir voté.
00:41 Vous pouvez continuer à le faire, bien sûr, sur l'appli ou via la page Facebook.
00:44 Et puis surtout, on attend vos appels, maintenant.
00:45 Évidemment, vous nous appelez au 04 67 58 6000.
00:50 On accueille Jean-Marc Talamony, ce matin, Guillaume.
00:53 Président de l'association Cré-Comité pour une répartition équitable de l'emploi et des revenus.
00:58 Bonjour Jean-Marc Talamony.
01:00 - Bonjour Radio France, France Bleu Héro.
01:03 Mais il y a plus que Cré. Cré gère une maison des chômeurs et citoyens solidaires.
01:09 C'est le lieu de rencontre de tous les chômeurs et des précaires qui ont des problèmes vis-à-vis de France Travail, du RSA, de la CAF et autres.
01:17 On est là pour les aider.
01:18 Il y a la maison des chômeurs.
01:20 C'est très important aux quatre rues de bas.
01:22 C'est un lieu d'accueil où on peut aider.
01:24 - Est-ce que vous avez écouté Gabriel Attali hier soir ?
01:26 - On l'a plus ou moins entendu.
01:29 Mais les réformes qu'il met en place vont encore l'encontre des privés d'emploi et du RSA.
01:36 Il va encore réduire la durée d'anonymisation.
01:41 - C'est la piste envisagée.
01:42 Vous n'aviez pas attendu l'intervention télévisée du Premier ministre hier pour réagir,
01:45 puisque vous avez publié depuis plusieurs jours un communiqué que vous titrez ainsi
01:51 "Le gouvernement fait la guerre aux chômeurs et aux précaires".
01:54 Vous aviez organisé une conférence de presse hier,
01:56 avant même l'allocution télévisée du chef du gouvernement,
02:00 parce que vous avez l'impression que depuis quelques mois,
02:02 effectivement, il y a une guerre déclarée par le gouvernement.
02:05 Ce n'est pas la première réforme de l'assurance chômage.
02:07 - C'est la troisième ou quatrième.
02:09 Et toutes les réformes sont de plus en plus négatives.
02:13 La mise en place de France Travail, un lieu et place pour l'emploi,
02:18 la suppression de l'ASS pour 360 000 personnes,
02:23 qui va être répercutée sur le RSA,
02:26 donc des dépenses de 2 milliards supplémentaires pour le département, sans aide de l'État,
02:30 il faut le reconnaître,
02:32 tout ça va aggraver la précarité et ainsi de suite.
02:37 Mais surtout ces réformes avec France Travail,
02:40 c'est le diagnostic qui va être mis en place pour les privés d'emploi et le RSA.
02:44 Ces gens-là vont être analysés,
02:48 mais pas sur les moyens de pouvoir avoir du travail,
02:53 mais c'est surtout, on va faire un diagnostic sur eux,
02:56 sur le logement, la santé, et bien sûr le travail, ce qu'ils ont envie de faire.
03:01 Que va faire France Travail de ces données ?
03:04 Nous on s'inquiète.
03:06 Ils ont été piratés.
03:07 - Vous pensez que la finalité c'est quoi au bout du compte ?
03:09 - La finalité de France Travail,
03:11 ce n'est pas le plein emploi.
03:13 La finalité pour nous à créer,
03:15 et à notre fédération, le MNCP,
03:17 le Mouvement National des Chômeurs et Précaires,
03:19 la finalité de la mise en place de France Travail,
03:22 c'est la radiation.
03:23 Ils vont réduire le nombre de chômeurs,
03:25 mais ils vont réduire surtout le nombre des inscrits.
03:27 Vous vous rendez compte que tous les gens au RSA vont être inscrits à France Travail.
03:32 Bon, ça va faire monter.
03:33 Il va y avoir des contrôles drastiques qui vont être mis en place
03:37 dans le cadre des 15-20 heures
03:40 qui vont être mis en place pour les personnes bénéficiant du RSA.
03:43 Il va y avoir un carnet de bord à tenir pour eux.
03:47 Il faudra qu'ils disent le nombre de fois qu'ils sont allés sur les sites pour l'emploi,
03:51 ce qu'ils ont fait, et ainsi de suite.
03:53 - C'est un peu normal ça.
03:55 - C'est normal car au moment où on touche une allocation, une indemnisation,
03:58 on a des droits mais on a aussi des devoirs, non ?
04:01 - Oui, mais la manière dont c'est organisé,
04:05 ça va être drastique.
04:07 Au niveau de France Travail, il va y avoir des "open spaces",
04:09 c'est-à-dire que les contrôleurs qui seront chargés de contrôler avec des missions bien précises
04:14 et les conseillers qui sont chargés de conseiller
04:18 seront dans le même espace.
04:20 Qu'est-ce qui va se passer ?
04:22 Les contrôleurs vont écouter les conseillers.
04:24 Et donc si les conseillers vont dans le sens un peu de la personne
04:32 s'ils sont plus ou moins conciliants,
04:34 les contrôleurs vont frapper du poing sur la table
04:36 en disant "non, c'est pas comme ça que ça se passe".
04:38 Derrière tout ça, il va y avoir des sanctions.
04:45 Et ces sanctions vont être listées.
04:48 Nous, à créer la maison des chômeurs et aux ONCP,
04:52 on pense qu'ils sont en train de mettre en place
04:56 l'équivalent d'un casier judiciaire pour les privés d'emploi.
04:58 On n'a pas peur des mots.
05:00 - Ils sont prononcés ce matin et c'est votre droit le plus strict parmi les mesures envisagées.
05:04 Dans le cadre de cette nouvelle réforme, il y a beaucoup d'appels.
05:06 On va aussi écouter nos auditeurs ce matin.
05:08 Il y a celle qui consiste dans un premier temps à réduire la durée d'indemnisation.
05:13 Ça pourrait être amené à un an maximum.
05:15 Actuellement, ça dépend de la période pendant laquelle on travaille.
05:19 - Ça dépend du nombre d'années.
05:21 - Il y a ça. Il y a le fait de changer les règles.
05:24 Exiger une durée de travail plus longue pour pouvoir prétendre des indemnités.
05:28 Voir une baisse même du montant de ces indemnités.
05:32 - Ça fait plusieurs pisques qu'envisage le gouvernement de mettre en place d'ici cet automne.
05:36 C'est très rapide.
05:38 - Oui, mais le gouvernement va plus loin que ça.
05:40 Au niveau de notre association créée, le Maison des Chômeurs et du MNCP,
05:44 nous on pense que les dernières paroles de le maire ont été drastiques par rapport à ça,
05:49 par rapport à l'unédic.
05:51 L'État veut reprendre la main sur un chômage.
05:54 C'est-à-dire reprendre le pactole.
05:56 Pour en faire quoi ?
05:59 - Moi je me pose, nous à créer au MNCP, on se pose la question.
06:03 On va vers peut-être une disparition pure et simple de l'assurance chômage.
06:08 On va vers un système assurantiel style américain.
06:12 - Bon, on va voir ce qu'en pensent nos auditeurs.
06:14 - Oui, on vous pose la question ce matin.
06:16 Avez-vous le sentiment que le gouvernement est trop dur avec les chômeurs ?
06:18 Tiens, vous nous appelez au 04 67 58 6000, on veut vous entendre.
06:21 La grand-motoise Catherine est avec nous ce matin.
06:23 Bonjour Catherine.
06:25 - Oui, bonjour Vivian, bonjour Guillaume.
06:27 - Alors Catherine, elle est très colère ce matin.
06:29 - Ah oui ?
06:31 - Ah oui, oui, parce que moi j'ai été licenciée économique, j'avais 64 ans.
06:35 Et j'ai été en CSP, donc j'ai été un petit peu suivie.
06:39 Tous les mois j'avais des rendez-vous avec ma conseillère.
06:41 Et au bout du truc, pas de travail.
06:45 Parce que chaque fois que je me présentais,
06:47 même à la préfecture, on me recevait, tout était très bien.
06:49 Et puis après, on ne me prenait pas.
06:51 Donc ce n'était pas une histoire que je n'étais pas capable.
06:53 Mais c'était mon âge.
06:55 Parce que souvent les employeurs,
06:57 même à partir de 50 ans,
06:59 moi c'est l'extrême, puisque j'en avais 64 à l'époque,
07:01 ils ne veulent pas faire de la formation
07:05 pour quelqu'un qui va partir à la retraite
07:07 3-4 ans après.
07:09 Donc tous les chômeurs qui ont une cinquantaine d'années
07:11 vont rester sur le côté de la roue.
07:13 - Sur le carreau, oui.
07:15 - Sur le carreau, et le pire, c'est que moi, j'ai de nombreuses connaissances
07:17 puisque je vais au pôle emploi de la grande-mote
07:19 presque tous les matins,
07:21 ces gens, ils ont encore des enfants qui font des études.
07:23 Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils ont des crédits sur le dos,
07:25 ils ont tout un tas de choses.
07:27 Alors je veux bien, à la grande-mote, on vous dit,
07:29 les restaurants cherchent des saisonniers.
07:31 Mais quand vous n'êtes pas cuisinier,
07:33 vous n'allez pas vous improviser cuisinier.
07:35 - Oh Catherine !
07:37 - Moi je ne peux pas, même malgré les recettes de Guillaume,
07:39 je ne peux pas m'improviser.
07:41 Donc il y a un souci.
07:43 Et même, là j'ai eu des retours,
07:45 on leur a envoyé des chômeurs d'une cinquantaine d'années
07:47 pour la plonge, pour des trucs qui ne requièrent pas
07:49 de compétences spéciales.
07:51 Et au bout de trois jours,
07:53 ils ont dit non, finalement, il ne va pas.
07:55 Parce que peut-être que le cinquantenaire,
07:57 il est moins rapide.
07:59 Il va tenir sur la durée.
08:01 Mais il est moins rapide au départ.
08:03 Par contre, il va tenir sur la durée.
08:05 Mais il y a vraiment une stigmatisation sur l'âge.
08:07 Et je trouve que ça va être...
08:09 Donc toutes ces réductions, surtout que l'unétique,
08:11 quand même, a fait des bénéfices.
08:13 Donc je trouve ça moche quand même de prendre...
08:15 - Oui, parce qu'il faut rappeler...
08:17 Merci Catherine, pardon que je vous bouscule un petit peu,
08:19 mais il faut rappeler aussi, c'est important,
08:21 parce qu'on l'entendait, je crois, dans le journal de 7h,
08:23 tout à l'heure, je parle sous le contrôle de Sébastien,
08:25 le régime de l'assurance-chômage
08:27 est excédentaire en France.
08:29 Donc ça, ça vous choque, par exemple...
08:31 Merci Catherine, encore une fois.
08:33 Ça vous choque d'entendre ça ?
08:35 C'est-à-dire, on va...
08:37 - Dans la mesure où il y a des réductions sur les montants
08:39 d'ARE,
08:41 qu'il y a un transfert qui se fait
08:43 aussi via le RSA,
08:45 je comprends qu'ils soient excédentaires.
08:47 Il n'y a plus de cotisation sur les salaires
08:49 pour le chômage.
08:51 Ils sont excédentaires.
08:53 C'est pour ça que
08:55 le maire, M. Lebrun-Tourgentier,
08:57 veut reprendre la main sur l'assurance-chômage.
08:59 - Oui, parce qu'il y a aussi
09:01 le déficit, et puis la dette,
09:03 et puis il y a aussi...
09:05 En ce moment, on en parle beaucoup, évidemment.
09:07 - Magali est à Montpellier, elle veut s'exprimer aussi.
09:09 Bonjour Magali. - Oui, bonjour à vous.
09:11 Moi, je voudrais vous livrer une réflexion.
09:13 Imaginons qu'on se dise
09:15 que les chômeurs, finalement,
09:17 ils en profitent un peu, certains,
09:19 il y a des feignants, et que ce n'est pas bien d'être
09:21 feignant. Quand on est actionnaire,
09:23 qu'est-ce qu'on fait ? On souscrit à des actions,
09:25 et puis on touche des dividendes.
09:27 Il est où le travail, là ? Alors oui, on s'appuie
09:29 sur le travail des ouvriers. - Certains vont dire que c'est
09:31 aussi le fruit du travail d'une vie, parfois,
09:33 quand on a des actions, Magali.
09:35 - Oui, mais quand on est actionnaire,
09:37 et qu'on touche des dividendes,
09:39 on ne fait que souscrire à des actions.
09:41 Et on touche des dividendes.
09:43 Et on s'appuie sur le travail
09:45 réalisé par les ouvriers de l'entreprise.
09:47 Moi, je veux bien
09:49 qu'on ait cette idée sous-assante,
09:51 qui nous fait chaque fois
09:53 stigmatiser les feignants,
09:55 les mauvais pauvres,
09:57 mais qu'on s'en prenne à tous les feignants,
09:59 qu'on regarde où est l'argent.
10:01 Moi, je suis colère
10:03 comme la dame.
10:05 Générer la misère, ça n'apportera
10:07 rien du tout. - Merci à vous.
10:09 Merci Magali de nous avoir appelés ce matin.
10:11 Pierre est avec nous aussi. Est-ce que Pierre est colère ?
10:13 Bonjour Pierre. - Je ne pense pas. - Pas du tout
10:15 colère, moi. Mais je sens que je vais
10:17 provoquer la colère encore plus.
10:19 Parce que je pense que ce n'est pas un problème
10:21 de gouvernement. Quel que soit le gouvernement
10:23 qu'on aurait aujourd'hui, on a un problème
10:25 de société. Parce que la...
10:27 - C'est-à-dire, Pierre ?
10:29 - C'est-à-dire, je vais vous donner un exemple.
10:31 J'ai un copain, enfin un copain,
10:33 un ami, qui était directeur du marketing
10:35 à Paris. Et puis, à 56 ans,
10:37 57 ans, il en avait marre
10:39 de vivre à Paris, tout ça, etc.
10:41 Et il a décidé de quitter son emploi
10:43 et de s'installer dans le Larzac. - Ok.
10:45 - Et depuis, il est autoshommage, le pauvre.
10:47 Parce que, il est directeur du marketing
10:49 au Larzac. - Oui, mais ce n'est pas une majorité
10:51 de chômeurs, Pierre, ce que vous décrivez là, quand même.
10:53 - Ce n'est pas une majorité, mais ça existe
10:55 constamment. Moi, je vois aujourd'hui,
10:57 autour de moi, des gens qui disent
10:59 "Ah, ben, c'est un con, qu'il y a trop
11:01 de trajet, parce que ça ne correspond pas à la société."
11:03 - Je ne préfère pas aller bosser, je gagne
11:05 aussi bien, enfin, je vis aussi bien
11:07 au chômage qu'en allant bosser, c'est ça que vous voulez dire ?
11:09 - Euh... Je vis
11:11 peut-être pas aussi bien, mais je vis
11:13 confortablement. Et puis,
11:15 j'en profite. - Rapidement,
11:17 parce qu'il faut qu'on conclue, Pierre.
11:19 - Ben, écoutez, moi, je trouve que c'est un problème
11:21 de société, de gouvernement,
11:23 et on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
11:25 Et s'il y a des gens qui sont payés
11:27 pour ne rien faire, c'est que d'autres
11:29 les payent. - Ok, merci
11:31 de nous avoir appelés également.
11:33 Le sondage n'évolue toujours pas, c'est toujours
11:35 grosso modo la même tendance, je voudrais juste qu'on termine
11:37 là-dessus rapidement, Jean-Guy.
11:39 - C'est mon cousin, hein. - Je m'en doutais
11:41 que je la ferais à un moment donné.
11:43 - Y'a pas de problème. - Juste, donc,
11:45 Jean-Marc Thélamonny, 65%,
11:47 64% de gens qui disent "non,
11:49 le gouvernement n'est pas trop dur avec les chômeurs", du coup, ça vous inspire
11:51 quelle réflexion ? - Ça m'inspire que le gouvernement
11:53 est en train de faire quelque chose
11:55 d'innommable, c'est-à-dire il monte une partie
11:57 de la population contre les privés d'emploi
11:59 et les précaires. Ni plus,
12:01 ni moins, en disant "s'il y a des
12:03 problèmes, c'est la faute à eux,
12:05 à ces chômeurs, à ces gens
12:07 au RSA qui sont des fraudeurs
12:09 naturellement". Le gouvernement fait
12:11 ça, ce que je viens d'entendre,
12:13 le dernier témoignage que je viens d'entendre
12:15 le confirme.
12:17 À CREE et à MNCP, nous,
12:19 on pense que c'est ça, ils sont en train de
12:21 diviser la France en deux. - OK.
12:23 Merci Jean-Marc Thélamonny, président de l'association
12:25 CREE, comité pour une répétition
12:27 équitable de l'emploi et des revenus d'être venu ce matin.
12:29 Merci à vous. - Merci à vous
12:31 de nous avoir reçu, nous, CREE,
12:33 la maison des chômeurs et le MNCP.
12:35 - Y'a pas de problème, on pourrait écouter en tout cas cette interview,
12:37 on la lance sur notre site internet, francebleu.fr.
12:39 Allez dans un instant,
12:41 les infos d'huit heures, avec
12:43 Sébastien Garnier, et puis alors ensuite,
12:45 on va recevoir une danseuse,
12:47 chorégraphe, mais aussi maman
12:49 de deux fillettes en situation de handicap,
12:51 c'est juste après les infos d'huit heures.
12:53 [Musique]

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