• il y a 9 mois

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00:00 [Musique]
00:13 Salut à tous et bienvenue sur Be In Sport pour votre salon VIP.
00:16 Je suis ravie de vous retrouver avec un invité qui a marqué la saison de ski.
00:21 Il nous a régalé lors de la mythique descente de Kitzbühel.
00:24 Il a fini deuxième du classement général de la descente.
00:27 Cyprien Sarrazin est notre invité.
00:29 [Applaudissements]
00:31 Bonsoir Cyprien.
00:32 Bonsoir.
00:33 Ravie de vous recevoir.
00:34 Bienvenue. Clara Paban nous rejoint également.
00:36 Bonsoir Cyprien, bonsoir Claire et bonsoir tout le monde.
00:39 Quel plaisir de vous avoir.
00:41 Tout va bien ?
00:43 Tout va bien.
00:44 Saison terminée ?
00:45 Bientôt. Il reste les championnats de France.
00:47 Oui, oui.
00:48 Mais pour le globe, on en reparlera.
00:51 Vous avez fini deuxième du globe de la descente.
00:53 Heureux ?
00:54 Oui.
00:55 On est plutôt contents.
00:57 Cyprien, on va parler évidemment de toute votre carrière.
01:00 On va commencer avec les cinq dates qui ont marqué votre vie.
01:04 [Musique]
01:08 Cyprien, en 2011, vous intégrez l'équipe de France catégorie Relève
01:11 tout en continuant vos études.
01:13 Le 19 décembre 2016, vous remportez votre première victoire en Coupe du Monde
01:17 au slalom géant d'Alta Badia.
01:19 En 2017, vous intégrez la Team France pour la Coupe du Monde 2017.
01:23 2023, après des quacks physiques et un retour compliqué,
01:26 en décembre, vous terminez quatrième au Super G.
01:28 Vous décrochez la médaille d'or dans la descente de Bormio
01:31 et au passage, vous pulvérisez un petit record.
01:34 En 2024, ça continue.
01:36 Le 12 janvier, vous remportez le Super G.
01:39 Le 29 janvier, vous remportez la descente de Kitzbühel.
01:43 Bravo.
01:44 Merci.
01:45 Quel retour.
01:46 Merci beaucoup.
01:47 C'est un plaisir d'avoir toutes ces photos.
01:49 Avant de parler de ski ensemble, je ne sais pas, vous suivez le foot ?
01:52 Vous me dites un petit peu, ça m'arrange ?
01:56 Un tout petit peu.
01:57 Un tout petit peu, c'est très bien.
01:59 Mobilisation des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 ce week-end.
02:02 Dégageons les discriminations, dégageons le racisme.
02:05 Et à cette occasion, un dispositif exceptionnel se dira à déployer dans les stades
02:09 et les joueurs vont porter des maillots spéciaux avec,
02:12 vous le voyez au milieu de ce maillot de la CA, un logo spécial.
02:18 Il y a aussi, regardez, hop,
02:20 sur la manche,
02:25 voilà pour les maillots avec ce logo.
02:27 Une vente aux enchères des maillots portés par les joueurs sera lancée ensuite le 3 avril
02:30 sur la plateforme Matchworn Shirt.
02:32 L'intégralité des bénéfices de cette vente sera ensuite reversée à quatre associations.
02:37 Je continue avec les maillots, parce que regardez,
02:40 j'ai le petit maillot du Paris Saint-Germain féminin qui affronte demain
02:43 les Suédoises d'Hacken en quart de finale retour de la Ligue des champions.
02:46 Les Parisiennes se sont imposées 2-1 lors du match aller.
02:49 Plus de 10 000 billets ont été vendus pour le match retour
02:52 et à cette occasion, on vous fait gagner ce maillot de Sakina Karchaoui
02:56 sur X anciennement Twitter.
02:58 Allez-y, vous faites du retweet, vous mettez des petits messages
03:01 et il y aura un tirage au sort d'ici la fin de cette émission.
03:04 Et puis on fête Pâques dans quelques jours.
03:06 Et alors comme chaque année, le Secours populaire organise
03:09 près de 250 chasses aux oeufs solidaires partout en France
03:13 pour 80 000 enfants.
03:14 On achète son permis de chasse et après avoir trouvé les oeufs colorés,
03:18 on les échange contre des friandises.
03:20 C'est toujours la belle action du Secours populaire
03:22 et c'est des super moments à partager.
03:24 Le sport, j'adore.
03:25 Cyprien, est-ce que vous avez le souvenir de la première fois
03:34 où vous êtes monté sur des skis ?
03:36 C'est juste après que j'ai appris à marcher,
03:39 donc on n'a pas trop de souvenirs à ce moment-là.
03:41 Oui, carrément.
03:42 Genre un an et demi, deux ans, vous êtes déjà sur des skis ?
03:45 Votre père est moniteur de ski,
03:47 votre mère est skieuse de haut niveau.
03:49 C'est eux qui vous ont... Non ?
03:51 Elle a fait de la compétition quand elle était jeune,
03:56 mais le haut niveau...
03:59 Elle skie bien, quand même.
04:00 Oui, bien sûr, mais c'était durant le ski de fond.
04:02 OK.
04:03 Et elle a démarré sa carrière avec Sambrine Bailly,
04:10 et donc des moments comme ça.
04:13 Elle m'a inculqué le goût de ce sport.
04:19 C'est eux deux qui vous ont tout appris sur le ski,
04:22 qui vous ont donné les bases.
04:24 Est-ce qu'il vous débriefe encore ?
04:26 Est-ce qu'il me débriefe encore ?
04:28 Non, là, maintenant, on a lâché ça.
04:32 Il vit juste les émotions.
04:34 Oui, et là, il les vit bien.
04:36 Il les vive bien.
04:38 Est-ce que vous avez pratiqué d'autres sports que le ski ?
04:40 Bien sûr, beaucoup d'autres sports.
04:43 Tout ce qui est avec des sensations fortes,
04:47 de l'adrénaline,
04:49 et des sensations comme le surf
04:53 et surtout le VTT de descente.
04:56 Le VTT.
04:57 Aujourd'hui, vous avez le temps de faire le VTT
04:59 parce que c'est une passion que vous partagez avec votre père,
05:01 je crois vos oncles aussi.
05:02 Oui, mes oncles, qui d'ailleurs sont décédés,
05:07 et qui, je pense, souvent m'ont amené à ce niveau-là,
05:11 à aimer le sport en général.
05:14 Et ils sont avec moi à chaque départ de course, d'ailleurs.
05:17 Dans ma tête.
05:18 Vous pensez à eux à chaque départ de course ?
05:20 Juste avant de pousser sur les bâtons.
05:22 Votre passion du VTT vous pousse à être fan de quelqu'un
05:25 qui s'appelle Loïc Bruni.
05:27 Vous suivez tout ce qu'il fait ?
05:29 Oui, oui, ça me...
05:31 Je le suis parce qu'on a aussi...
05:34 On est de la même année,
05:37 et quand j'étais petit, à l'époque de ce photo,
05:41 je faisais un petit peu des compétitions comme ça de VTT,
05:45 et les TNJV, à l'époque, ça s'appelait,
05:49 les circuits un peu nationaux.
05:51 J'avais fait une compète avec lui,
05:53 j'avais été ouvreur de la descente,
05:55 là où il avait gagné, d'ailleurs.
05:57 C'est un souvenir qui était chouette
06:01 parce qu'après j'ai suivi son parcours
06:03 et c'est un peu comme un mécanique.
06:05 C'est chouette d'avoir pu partager ça,
06:07 et j'espère qu'on pourra échanger
06:10 sur tout le parcours qu'on a eu,
06:12 un peu séparés, mais qui au final
06:14 partagent les mêmes sensations.
06:16 Il a un message.
06:18 Salut Cyprien, c'est Loïc.
06:20 Juste pour te féliciter pour ta belle saison encore une fois.
06:23 On aimerait t'inviter au Cycling Event à Aubagne
06:25 le 13 et 14 avril si t'es chaud.
06:27 On sait que t'aimes bien le vélo,
06:29 donc prends tout ce qu'il faut, laisse l'escalier à la maison.
06:32 Le 13 et 14 avril, ça peut être possible ou pas ?
06:34 Euh... Ouais, je...
06:37 Je suis chaud.
06:39 Lui aussi.
06:41 À voir, là j'ai encore pas regardé le planning,
06:44 mais ça risque d'être chaud.
06:46 On va vous mettre en contact après.
06:48 Et si vous arrivez à le faire, vous nous faites une vidéo ?
06:50 On la met dans l'émission ?
06:52 Carrément.
06:54 Il y a une étape du Tour de France qui va se dérouler dans le Dévolu.
06:57 C'est de là où vous êtes.
06:59 Est-ce que vous attendez ça avec impatience ?
07:01 C'est pas du VTT, mais c'est quand même du vélo ?
07:03 Euh... Ouais.
07:05 Non ?
07:07 Si, si.
07:09 Vous...
07:11 J'étais en train de penser à...
07:13 À votre planning ?
07:15 Vous êtes à l'avril, là.
07:17 Désolé, mon cerveau est un peu en off.
07:19 Oui, alors...
07:21 Ça va être une énorme journée, ça c'est certain.
07:25 Et c'est chouette.
07:27 Ça arrive à Superdévolu,
07:29 et je serai présent, ça c'est sûr.
07:31 Je voulais parler de votre région, parce qu'il y a vraiment
07:33 un gros soutien de toute la région pour vous.
07:37 On sent qu'il se passe quelque chose, quand même.
07:39 Oui, oui, je me sens poussé par...
07:43 Par toute ma région, ma station, mon petit village.
07:47 Vous rentrez, vous êtes la star.
07:49 Ouais. Je reste le petit gamin qui courrait partout, aussi.
07:53 Mais...
07:57 Ça veut dire beaucoup pour moi,
07:59 parce que déjà toute ma famille est dans ce village.
08:03 Et c'est sûr que...
08:05 Que tout le monde m'a poussé à...
08:07 À réussir.
08:09 À continuer mes rêves.
08:11 Avantages ou inconvénients de venir d'un petit massif ?
08:13 Inconvénients, au début.
08:17 Très très dur de...
08:19 De faire son chemin,
08:21 de trouver sa voie,
08:23 au milieu de grosses stations.
08:25 Et là a commencé un peu le...
08:27 Le syndrome de l'imposteur, on va dire.
08:31 Où on a du mal à se dire,
08:33 on peut être au même niveau que les grosses stations,
08:37 mais au final,
08:39 un parcours atypique qui m'a forcé...
08:41 J'ai été obligé de prendre certaines décisions
08:45 que d'autres n'ont pas prises.
08:47 Et...
08:49 Ça m'a poussé à...
08:51 À me connaître encore plus.
08:53 Et à toujours vouloir...
08:55 Aller encore plus loin.
08:59 Et ça, c'est grâce à ça.
09:01 Ce chemin un peu différent, un peu atypique.
09:03 Qui m'a amené énormément de choses.
09:05 Alors je sais que vous êtes là,
09:07 vous avez eu un gros week-end
09:09 avec les derniers moments de la saison.
09:11 Il reste encore les Championnats de France.
09:13 Mais bon, voilà.
09:15 Vous êtes très serein, vous parlez très posément.
09:17 Et pourtant, on vous surnomme "Crazy Sip".
09:21 Quand est-ce qu'on peut le voir, le Crazy Sip ?
09:23 Quand on est sur...
09:27 Sur les skis,
09:29 ou quand je suis sur un vélo.
09:31 Y a un truc qui brille ?
09:33 Non, ça brille pas.
09:35 Je deviens...
09:37 Je deviens juste moi-même à ce moment-là.
09:39 Mais pour être moi-même à ces moments-là,
09:41 faut que je m'économise tout le reste du temps.
09:43 Je suis en mode off tout le temps.
09:45 - Vous êtes en mode économie ! - Je suis en mode éco.
09:47 Et après, j'allume tout quand il faut.
09:49 Vous avez conscience de prendre des risques
09:51 quand vous êtes sur des skis ?
09:53 Ouais, on a conscience
09:55 de tous ces risques.
09:57 Il faut, d'ailleurs, sinon ce serait inconscient.
09:59 Mais avec toutes les blessures que j'ai eues,
10:03 j'ai appris.
10:05 Toutes les blessures que j'ai...
10:07 J'ai des proches...
10:11 J'ai des proches qui ont eu des énormes blessures.
10:13 Et ça m'a...
10:15 J'ai pris conscience
10:17 qu'on prenait vraiment beaucoup de risques.
10:19 Avec le décès aussi de David Poisson,
10:21 j'étais pas dans ce groupe à ce moment-là,
10:23 mais on était quand même proches.
10:25 Et c'est des choses
10:27 qui marquent...
10:29 Qui marquent une vie.
10:31 Et surtout,
10:33 la famille qu'on est du ski alpin.
10:35 On a tous été impactés
10:37 et on a pris conscience de tout ça
10:39 à ce moment-là.
10:41 Et on en a conscience.
10:43 Clara a évoqué tout à l'heure
10:45 la première victoire en 2016
10:47 sur le Salome géant parallèle
10:49 d'Alta Badia en Italie
10:51 et avec un seul bâton.
10:53 Je faisais déjà ça
10:55 un peu différemment à l'époque.
10:57 C'était pour le style ?
11:01 Ouais, c'était toujours le style.
11:03 Vous vous en avez pas manqué finalement ?
11:05 Non, non, non.
11:07 Je me suis adapté.
11:09 L'année suivante, vous êtes victime d'un grave accident
11:11 lors d'un entraînement en Allemagne.
11:13 Vous avez failli mourir à ce moment-là ?
11:15 Non.
11:17 Enfin...
11:19 Je sais pas, mais...
11:21 Non, quand même pas.
11:23 Mais là, j'ai pris conscience
11:25 que ma santé me passait avant tout.
11:27 Ça vous a changé ?
11:29 Ouais, mais...
11:31 J'ai dû encore me blesser derrière
11:33 pour encore comprendre.
11:35 Il a fallu quelques blessures derrière pour...
11:37 Mais oui, j'ai beaucoup appris à ce moment-là.
11:41 Ça a été une période très, très difficile.
11:43 Comment vous avez réussi
11:45 à performer de nouveau après toutes les blessures ?
11:47 C'est grâce à ma famille
11:53 qui m'ont toujours soutenu.
11:55 Dès que je me suis blessé ou que je me blesse,
11:57 je redescends souvent chez moi
11:59 pour récupérer.
12:01 Et j'ai besoin de ces moments off
12:03 à retourner les voir et...
12:05 retourner à l'essentiel
12:07 pour récupérer.
12:09 Et donc, j'ai toujours...
12:11 J'ai toujours bien récupéré
12:13 toutes mes blessures depuis que je suis petit.
12:15 Et du coup, ça m'a permis
12:17 derrière de savoir
12:19 où j'allais à chaque fois,
12:21 même si j'ai eu des blessures différentes.
12:23 Le protocole n'était pas pareil,
12:25 mais dans la tête,
12:27 c'est une démarche différente où il faut arriver
12:29 à lâcher prise.
12:31 Et ensuite, pas avoir peur
12:33 quand on reprend la pratique du ski.
12:35 Ça, c'est quelque chose aussi que
12:37 j'ai mis en place depuis que je suis tout petit
12:39 et qui me sert maintenant.
12:41 Parce que oui, quand on prend des risques,
12:43 on prend les risques de se blesser.
12:45 Et la blessure fait partie de la carrière.
12:47 Et arriver à se relever au mieux,
12:49 c'est très important.
12:51 - Est-ce que vous skiez aujourd'hui
12:53 avec des douleurs ?
12:55 - Oui. - On ne le dit pas ?
12:57 - Je vis dans... - C'est secret.
12:59 - Non, je le dis. Je vis avec des douleurs...
13:01 - En permanence ?
13:03 - En permanence, quand je m'assois sur un canapé,
13:05 je me relève d'un canapé. - Vous avez mal quelque part ?
13:07 - Au genou. Ouais, les genoux.
13:09 - Ah ouais ? - C'est tout le temps, ouais.
13:11 - La passion dépasse la douleur ?
13:13 - C'est fou.
13:15 Des fois, quand...
13:17 Moi, quand je suis dans mon lit
13:19 et que je me dis "Ouf, là, ça a tiré",
13:21 je me dis "Mais comment j'ai été capable
13:23 de faire ça ?"
13:25 Prendre cinq fois mon poids de corps
13:27 sur juste mon genou, ma jambe gauche,
13:29 qui...
13:31 Après, quand je me lève, j'ai mal,
13:33 je me dis "Mais ça, c'est un conditionnement,
13:35 avec l'adrénaline, on oublie."
13:37 On a tout un staff derrière
13:41 qui nous aide à prendre soin de nous
13:43 et grâce à eux,
13:45 je peux skier avec
13:47 le moins de douleurs possible, mais...
13:49 Ouais, c'est...
13:53 Pas simple.
13:55 - On s'habitue à la douleur ?
13:57 - Je sais pas.
13:59 Ça monte à la tête, quand même.
14:01 Quand il y en a trop, c'est jamais très bon,
14:03 mais, voilà, là...
14:05 J'essaie de prendre soin de moi
14:07 au maximum. Cette année,
14:09 ça a vraiment été le...
14:11 le principal truc. Dès que je prenais
14:13 les courses, c'était être safe.
14:15 - Continuer. - Prendre soin de moi.
14:17 - Vous avez commencé d'abord sur le géant,
14:19 c'est un tracé technique, et puis, il y a deux ans,
14:21 vous vous recentrez sur des épreuves de vitesse,
14:23 la descente, le super-g.
14:25 À quel moment vous avez compris que c'était là
14:27 où vous pouviez être le plus performant ?
14:29 - J'ai compris...
14:31 J'ai toujours su que j'étais vite en vitesse,
14:35 mais...
14:37 Parce que j'ai kiffé ça.
14:39 Mais je pense que je m'y étais pas mis
14:41 plus tôt, déjà à cause
14:43 de mes blessures, qui me permettaient pas
14:45 de faire toutes les disciplines. J'avais pas le temps,
14:47 parce qu'il fallait que je me remette...
14:49 Voilà, ça prend du temps, et il faut se focaliser
14:51 sur une discipline.
14:53 Mais peut-être que j'avais peur
14:55 d'être trop fou,
14:57 trop crazy-sip à l'époque,
14:59 où j'avais encore pas cette maturité.
15:01 Et j'arrivais pas à canaliser
15:03 mon énergie. Et là, j'ai trouvé, l'année
15:05 dernière,
15:07 le truc, quoi. Je me suis
15:09 régalé sur les entraînements. - Il y a eu un déclic.
15:11 - Il y a eu un déclic. Les coachs ont dit
15:13 "C'est bon, t'es prêt, là ? On t'amène
15:15 faire de la vitesse." En géant, je commençais
15:17 un peu à tourner dans la smool,
15:19 et là...
15:21 En ayant parlé
15:23 avec tout le monde, on a dit "Bon, allez,
15:25 c'est la vitesse." Et dès les premiers
15:27 entraînements de descente,
15:29 mes premiers entraînements de descente se sont
15:31 passés... Pas cet été-là,
15:33 l'été d'avant. C'est la première fois que je
15:35 m'entraînais en descente. J'avais déjà fait des
15:37 compétitions de descente.
15:39 Mais...
15:41 Et à partir de ce moment-là, je me dis "Mais ouais,
15:43 comme je m'éclate, quoi."
15:45 Et là, il y a un truc
15:47 qui s'est passé. L'année dernière,
15:49 encore un peu
15:51 crazy-sip à aller dans les filets un peu
15:53 souvent. Et cette année,
15:55 dans la tête, avec le déclic, ça s'est passé
15:59 très très bien. - Je ne vous jure pas de technique, hein.
16:01 - Non, non, ça marche bien. - Qui est votre
16:03 pire adversaire ?
16:05 - Euh... Moi-même.
16:07 Le pire.
16:09 Après, le meilleur.
16:11 Le meilleur aussi, en fait.
16:13 Non,
16:15 c'est sûr que cette année,
16:17 j'ai eu un grand
16:19 rival avec une
16:21 super... une super bataille.
16:23 C'est Marco Dermatt, ouais.
16:25 - Hein... Henrik Christofferson,
16:27 ce n'est pas votre skieur préféré.
16:29 Il a un peu froid, mais il s'améliore.
16:31 - Oui, oui, bien sûr.
16:33 Bien sûr, il...
16:35 Il a eu des moments plus
16:37 difficiles ces derniers temps. Et puis,
16:39 voilà, c'est...
16:41 C'est l'évolution d'un sportif.
16:43 - Lui aussi, il travaille. Il travaille son
16:45 mental. - Je pense, oui.
16:47 Je pense. Et j'ai partagé
16:49 le podium avec lui
16:51 à Alta Badia. C'était
16:53 chouette, parce qu'on est de la même année.
16:55 Et quand on était jeunes, il a...
16:57 Lui,
16:59 il a progressé super vite.
17:01 Il a été incroyable jeune.
17:03 Et ça a quand même toujours été
17:05 une... un modèle
17:07 dans ce sens-là.
17:09 C'est que je me disais,
17:11 lui, il a réussi. Pourquoi pas moi ?
17:13 Qu'est-ce qui me manque ? Et j'ai toujours eu envie d'aller...
17:15 - De le rencontrer. - D'aller voir si j'étais
17:17 possible de faire... Si c'était possible de...
17:19 - Est-ce que vous vous inspirez de sportifs d'autres
17:21 disciplines ? Je pense par exemple au pilote
17:23 moto Joan Zarco, avec lequel
17:25 vous rêvez de parler. Est-ce que
17:27 vous regardez un peu ce qu'ils font ?
17:29 Ces sportifs-là ?
17:31 Et est-ce que ça vous inspire ?
17:33 - Ah ouais, moi, je regarde toutes les courses
17:37 de moto. Ça, c'est sûr. Je suis content que
17:39 la saison ait rattaqué, là.
17:41 Je suis adepte... Enfin, j'aime bien
17:45 faire de la moto, aussi, et voir
17:47 la puissance de ces
17:49 machines et ce qu'ils sont capables de faire avec,
17:51 ça me...
17:53 ça me passionne. - Vous êtes monté dessus,
17:55 déjà ? - Non. - Jamais ?
17:57 - Jamais.
17:59 - C'est pour savoir si les sensations sont sensibles,
18:01 - Non, jamais sur des... - les mêmes que
18:03 sur des skis ? - Jamais sur des machines...
18:05 Sur des machines pareilles, je serais
18:07 vraiment curieux de
18:09 découvrir ça.
18:11 - Il faut être plus beau
18:13 quand on est skieur ou quand on est pilote moto ?
18:15 - Tant que j'aurais pas essayé,
18:17 je pourrais pas dire. - Il faut faire un tour pour savoir.
18:19 - Il faut faire un tour et il faudrait qu'ils
18:21 viennent faire un tour, aussi, sur... - Sur des skis ?
18:23 - Je pense qu'on pourrait bien échanger.
18:25 - Avant le coach Vincent
18:27 Parézy, vous avez failli
18:29 vous noyer au surf ?
18:31 - Ah ouais. Mais je me suis...
18:33 Je me suis vraiment fait peur en surf.
18:35 - Vous vous êtes fait peur ? - Ouais.
18:37 Ah ouais, l'eau...
18:39 En fait, j'ai du mal avec
18:41 l'élément eau.
18:43 Et du coup, à partir de ce moment-là...
18:45 - Vous nagez pas bien ?
18:47 - Si, si, si. Mais je sais pas,
18:49 c'est un élément que je maîtrise pas, quoi.
18:51 J'ai...
18:53 beaucoup moins que...
18:55 que le reste. Et par contre,
18:57 j'adore la sensation quand je suis sur mon surface
18:59 surfer et tout ça, mais tout ce qui est
19:01 lecture des vagues,
19:03 lecture de...
19:05 - Vous avez été ambitieux ? - Et j'ai été beaucoup
19:07 trop ambitieux à des moments.
19:09 C'est vraiment des moments où
19:11 j'étais perdu, quoi.
19:13 Je me disais "mais qu'est-ce que je fous là ? Je contrôle
19:15 plus rien."
19:17 Voilà, je me suis fait peur deux, trois fois.
19:19 - Ça vous a servi de leçon ou pas ?
19:21 - Oui, un petit peu, oui.
19:23 - Oui, bien sûr. Si vos parents regardent,
19:25 ça vous a servi de leçon, on est d'accord.
19:27 J-121, avant le coup d'envoi de
19:29 Paris 2024, le coach de salon
19:31 VIP Vincent Parisi teste des sports avec
19:33 des people aujourd'hui. Il emmène la Miss
19:35 France, Eve Gilles, camelle d'Alliance
19:37 Technique et Florian Janton, notre
19:39 collègue chez B'zine Sport, pour du
19:41 para badminton. Voici les Jeux de Paris.
19:43 [Musique]
19:56 - Salut les amis, les invités du jour,
19:59 la nouvelle Miss France 2024,
20:01 Eve Gilles.
20:03 [Musique]
20:05 Notre journaliste et présentateur,
20:07 Florian Janton.
20:09 [Musique]
20:11 L'artiste international, camelle du groupe
20:13 Alliance Technique.
20:15 - Miss France, enchanté,
20:17 para badminton.
20:19 Donc, on a deux champions.
20:21 Nos champions du jour de l'équipe
20:23 de France paralympique,
20:25 Thomas Jacobs et David Toupet.
20:27 - C'est toute la difficulté
20:29 du bad, c'est que du start and stop.
20:31 - On va taper,
20:33 arrêter et revenir.
20:35 - D'accord. - Quand même, réussir à se déplacer
20:37 en même temps, ça c'est... - Ouais, il faut penser
20:39 à se déplacer avant de vouloir frapper, quoi.
20:41 [Musique]
20:51 - Soit tu joues bien tout de suite, soit tu la
20:53 loupes toute l'heure. Heureusement que je te connais, parce qu'à t'écouter,
20:55 j'aurais pu dire que t'es champion d'Europe, je la loupe. - Mais en fait, t'es nul,
20:57 t'es nul comme tout le monde.
20:59 - Tu fais ça une trentaine, 40 fois par set,
21:01 gagner, c'est mon pseudo.
21:03 - C'est tout un autre enjeu quand il y a plein de choses à penser.
21:05 Je sais pas, je trouve ça plus rigolo.
21:07 - C'est un autre sport. - Ouais, c'est un autre sport.
21:09 - Ça peut être accessible aussi
21:11 pour les valides, intéressant pour les valides.
21:13 [Musique]
21:27 - Je trouve ça extrêmement ludique.
21:29 J'ai eu des partenaires exceptionnels avec Miss France,
21:31 Florian, et puis les deux champions qu'on avait, David et Thomas.
21:33 Et franchement,
21:35 moi, ça me donne envie de
21:37 refaire.
21:39 [Musique]
22:05 - Bien joué. - Merci.
22:07 - On a tout le reste à rentrer dedans.
22:09 - Je pense qu'on a une championne.
22:11 - Très impressionnant, et c'est
22:13 très physique, contrairement à ce que l'on peut penser.
22:15 Il faut vraiment se déplacer tout en tapant
22:17 dans le volant, en imaginant la position de l'adversaire.
22:19 Donc jouer tactique, sans dire que nous,
22:21 on en est incapable. En tout cas, moi, aujourd'hui, j'en suis pas capable,
22:23 mais super expérience. - Je ne dirais rien
22:25 sur Eve, parce qu'elle m'a mis deux points
22:27 en gagnant. Ils ont voulu tout jouer sur
22:29 Eve et sur mes partenaires, et en fait,
22:31 ils ont mis la misère, quoi. C'est tout, quoi.
22:33 Bravo, quoi. - Aujourd'hui, c'était le parrain
22:35 d'inviter David Mismans, Maumert,
22:37 David, Florian, Kamel,
22:39 et merci !
22:41 [Musique]
22:43 [Musique]
22:45 - Sachez que dans le podcast de Kamel,
22:47 le premier invité, c'était Redouane Bougué-Rabat.
22:49 Le 5 à 7.
22:51 [Musique]
22:53 - Le 5 à 7 de Cyprien Sarrazin.
22:55 On découvre ensemble les tips de notre
22:57 champion. Quel régime alimentaire suivez-vous
22:59 pour performer ?
23:01 - Dernièrement,
23:03 je me mets
23:05 sans gluten.
23:07 - Ah oui ? Ça fonctionne ? - Euh...
23:09 - J'ai pas l'impression que ça vous réveille
23:11 beaucoup, quand même. - Eh ben parce qu'en fait,
23:13 j'ai un peu... - Vous en avez mangé aujourd'hui ?
23:15 - Voilà. Ça fait quelques temps que
23:17 j'en mange. - Est-ce que vous
23:19 avez une superstition avant une course ?
23:21 - Euh... Non.
23:23 - Non ? - Vous y allez franco. - Pas un petit
23:25 objet ou quelque chose comme ça ?
23:27 - Pas de superstition. - Un slip ?
23:29 - Non, même pas. - Un petit slip.
23:31 - La dernière fois, on m'avait posé cette question
23:33 en bas d'une course et j'avais dit "Qu'est-ce que j'ai là
23:35 qui a fait que ça a marché ?"
23:37 J'avais deux chaussettes gauches.
23:39 - Ah. - Voilà. - Ça a été le truc...
23:41 - Là, c'était votre talent. - Ouais. - Vous n'avez rien.
23:43 C'était votre talent. - C'était le talent d'oublier
23:45 les droites. - Est-ce qu'il y a
23:47 un son qui vous motive ?
23:49 - Euh...
23:51 Tout...
23:53 - Vous écoutez de la musique avant une course ? - Ouais.
23:55 - Quel genre ?
23:57 - Tous les genres, ouais. - C'est le moment
23:59 du réveil de... - Ouais.
24:01 - La technos, c'est bien aussi. - Ça dépend du réveil.
24:03 Ouais, non, tout. Tout ce qui procure
24:05 des émotions.
24:07 - Alors, pour faire la fête, on y va, là, on y est.
24:09 Pour faire la fête, c'est mieux "La folie d'où ça va
24:11 le diser", "Bagatelle à Courchevel"
24:13 ou "La fournaise à Superdévolu" ?
24:15 - Ah, "La fournaise",
24:17 ça fait un moment que j'y suis pas retourné, mais...
24:19 - Mais vous leur manquez ? - Bah ouais, il faut...
24:21 - Parce qu'on a vu des vidéos de vous, vous dansez bien, hein ?
24:23 - Ah ouais ? - Ouais.
24:25 - Ou...
24:27 Je sais pas où c'était, mais ça avait l'air sympa.
24:29 - À Guitzbule, au...
24:31 au Londoner. Ouais, c'était pas mal.
24:33 - Alors, vous choisissez quoi ?
24:35 - "Superdévolu", quand même. - Là, pour ce qui va arriver,
24:37 je pense que "La folie d'où ça va le diser",
24:39 ça va être sympa. - "Debout sur la table" ?
24:41 - Et après, il va falloir aller faire un tour à... - "La base".
24:43 - À la fournaise. - Regardez, on vous voit, là.
24:45 - Ah, là, c'était...
24:47 - Vous avez le show, en plus ?
24:49 - Non, on est remplis de bière, c'est pas pareil.
24:51 - Avec Montréal, ça, c'est pas...
24:53 - Mais Claire, je précise que tout à l'heure, au maquillage,
24:55 il était dans la même tenue. - Ah, voilà.
24:57 - Je suis partée par inadvertance et ma chance
24:59 a fait que je suis tombée dessus. Je n'ai pas terminé.
25:01 Claire, j'ai encore une petite question. - Je vous laisse faire.
25:03 - "Vous surfez l'été sur les vagues, l'hiver, ça caille aux montagnes.
25:05 Dites-nous la vérité, quelle est votre température idéale ?"
25:07 - J'ai froid, quand même,
25:09 l'hiver, non ? Vous en avez pas marre ?
25:11 - Hum... Ouais.
25:13 Je sais pas quelle est ma température idéale.
25:15 Bonne question. - Écoutez, on va vous donner
25:17 un terme au maquillage. - C'est incroyable !
25:19 - 27. Vous dites 27, c'est ça ? - Ouais, 27, c'est bien.
25:21 Non, mais... Là, c'est le moment
25:23 où on peut avoir chaud. - Vous savez ce qui nous donne chaud,
25:25 nous ? Nous, ce qui nous donne chaud, c'est
25:27 le classico, et c'est dimanche.
25:29 Et on a une marque qui a créé
25:31 des petits objets, des petits t-shirts
25:33 pour ce genre d'événement. - "Foot Dimanche".
25:35 - Voilà. "Foot Dimanche", exactement.
25:37 Et je vois que vous avez, vous,
25:39 votre t-shirt. Regardez le t-shirt. - Oh !
25:41 - Regardez comment il est beau, Cyprien. - Magnifique.
25:43 - Non, c'est pas vrai. - Parce que c'est Ronaldinho.
25:45 Ronaldinho, vous êtes... C'est la base.
25:47 Honnêtement, si on aime le foot...
25:49 - Claire, je vous arrête. Il est super dévolu.
25:51 Super dévolu, c'est la station des Marseillais
25:53 et des Toulonnais, on est d'accord. J'y suis allée.
25:55 Je suis Toulonnaise, je suis Marseillaise.
25:57 Donc, on choisit quoi ? On choisit ce t-shirt,
25:59 forcément. - Beaucoup plus triste.
26:01 - Il a un truc qui est vachement joli, là. - Non, Claire, arrêtez de dire oui à tout ce qu'on vous dit.
26:03 Il va falloir choisir. - Il a dit oui
26:05 à moi beaucoup plus... - Non, alors, je commence à dire... - Il a dit oui à moi beaucoup plus fort.
26:07 Si vous voulez, Claire, hop, on a la version...
26:11 - Il a montré Ronaldinho.
26:13 - Alors, tenez, je vous jette celui-là.
26:15 - Quelle belle version. - Regardez, en hommage
26:17 à Thierry Gillardy, comme il est beau.
26:19 - Oh là là, j'adore. - Très, très bien.
26:21 Alors, pour revenir à cette marque, vite fait, je vous en parle un petit peu.
26:23 Allez sur le site, vous choisissez votre équipe,
26:25 vous choisissez votre nation, vous piochez t-shirt,
26:27 sweat, pantalon, short,
26:29 veste, blouson, vous avez de quoi remplir
26:31 vos placards. Ils ont également une collection
26:33 meuf de foot. Là aussi, ils ont compris
26:35 que les footballeuses, elles commençaient à vraiment
26:37 monter en puissance et ils les aident.
26:39 Vous avez également des vêtements avec
26:41 le chant du supporter, donc évidemment, dimanche,
26:43 qu'est-ce qu'on met comme t-shirt ?
26:45 On met le t-shirt où est écrit dessus
26:47 "Nous sommes les Marseillais, nous allons gagner".
26:49 - Oui, alors le pronostic, Cyprien, est-ce que vous pensez
26:51 que les Marseillais peuvent gagner le Clasico ?
26:53 - Attention, Marseille est en forme en ce moment, en Gassé,
26:55 les boosts, hein ! - Tout est possible.
26:57 Je ne tirerai pas plus. - Quelle entrain, quelle entrain,
27:01 quelle énergie ! - On ne peut pas nous faire ça,
27:03 on n'est pas les journalistes de bas de course, nous.
27:05 - On va vous fricoter le doigt,
27:07 vous allez me prendre un coup de pression.
27:09 Victoire de Marseille ou victoire de Paris
27:11 au match nul ? - Je vais dire
27:13 victoire de Marseille. - Mais bien sûr,
27:15 c'est au Vélodrome, évidemment.
27:17 - Combien ? - Je dirais 2-1.
27:19 Je vais laisser Paris mettre un petit but.
27:21 - Moi je vais dire 3-1 pour le Paris-Saint-Germain.
27:23 En attendant, les féminines
27:25 du PSG vont jouer demain,
27:27 quart de finale, retour de Ligue des Champions,
27:29 vous pouvez gagner le maillot de Karchaoui
27:31 sur X, anciennement Twitter.
27:33 Dans un instant,
27:35 la suite de Salon VIP,
27:37 on va parler de la saison, Cyprien.
27:39 Remettez un peu,
27:41 on va parler que de bons souvenirs.
27:43 - Parfait. - Attends, je vais te rester avec nous.
27:45 Salon VIP avec Cyprien Sarrazin
28:01 qui a la pêche aujourd'hui
28:03 dans l'émission parce qu'il ne l'est pas sortie
28:05 il y a un petit resto.
28:07 C'était où ? - C'était un très bon resto.
28:09 Pas loin du Louvre.
28:11 - On n'a pas le nom donc. - Non.
28:13 - C'est un secret ? - Non, c'est juste que je ne me rappelle
28:15 plus du nom du resto.
28:17 - Vous vous souvenez d'avec qui vous étiez ?
28:19 - Bien sûr. - Des bons amis.
28:21 - Oui. - On leur fait
28:23 des petits coucou. Si vous savez le restaurant,
28:25 n'hésitez pas à nous dire, a priori c'était vraiment une très bonne soirée.
28:27 La sélection livre du jour
28:29 avec Sélection Sport,
28:31 l'icône immolée de Lionel Froissart et Ayrton Senna
28:33 30 ans après la malédiction d'Immola.
28:35 On revient sur les dernières heures du pilote
28:37 avant son départ sur le circuit.
28:39 Combattante pour la vie, Jessica Hugues
28:41 le combat de cette championne de karaté
28:43 face à la maladie qui entraîne une dégénérescence
28:45 de la rétine et la prive de la vue.
28:47 "Tout ce que je voulais c'était courir" d'Anaïs Kemener.
28:49 On lui diagnostique un cancer du sein
28:51 à 24 ans et malgré les traitements
28:53 elle veut continuer de courir, elle en fait
28:55 sa thérapie.
28:57 Aurélie Dupond n'oublie pas "Pourquoi tu danses"
28:59 dans ses tombées, dans ses rancors.
29:01 Pour la première fois, elle raconte
29:03 son rêve devenu réalité.
29:05 Et puis le dieu du sport,
29:07 les trois monothéismes de Benjamin Picherie.
29:09 Il interroge trois auteurs
29:11 sur les trois grandes religions
29:13 sur le thème de la pratique
29:15 du sport.
29:17 Voilà pour la petite sélection.
29:19 Un jour, un livre sur vous.
29:21 Vous y pensez ou pas ?
29:23 Il faut commencer dans quatre mots.
29:29 J'ai trois trucs à dire mais je ne me suis pas encore projeté là-bas.
29:33 Tranquille.
29:35 Cyprien, le duel très attendu
29:37 ce week-end, on a été quand même un peu déçus,
29:39 il n'y a pas eu lieu. La dernière descente
29:41 de Salbar.
29:43 En Autriche,
29:45 elle a été annulée à cause
29:47 des conditions météo. C'était la dernière chance
29:49 pour ravir le globe de la discipline
29:51 à Marc Audermatt
29:53 qui est le leader et qui a fini leader.
29:55 Quelques jours après,
29:57 c'est quoi le sentiment ?
29:59 Un peu de frustration
30:01 de ne pas avoir eu
30:03 cette dernière bataille.
30:05 Juste de pouvoir
30:07 s'amuser
30:09 et se livrer cette dernière bataille.
30:11 On l'a mérité.
30:13 C'est juste un peu de frustration
30:15 mais en soi,
30:17 après le résultat... - Pas de regrets ?
30:19 Pas de regrets, non. Les conditions étaient...
30:21 Vous étiez en forme ?
30:23 J'étais en forme, oui.
30:25 Vous aviez commencé depuis un mois.
30:27 Là, vous étiez au top. - Je m'étais remis
30:29 au top et assez vite avec un ou deux jours
30:31 d'entraînement sur les skis
30:33 avant d'attaquer la semaine à Salbar.
30:35 J'avais été assez performant
30:37 sur le premier entraînement
30:39 où je fais deuxième du premier entraînement
30:41 puis ensuite quatrième du Super G.
30:43 J'étais déjà très fier de moi
30:45 d'avoir été
30:47 capable de revenir à ce niveau
30:49 après une blessure.
30:51 Il y a eu aussi des doutes et surtout des douleurs.
30:53 J'ai vraiment eu mal et au final,
30:55 là, j'étais à 100%, j'avais plus de douleurs.
30:57 J'étais prêt
30:59 et puis voilà, la météo a décidé autrement.
31:01 C'est comme ça et on l'accepte. Ça fait partie
31:03 de notre sport et...
31:05 Mais bon, ça enlève en rien
31:07 toute la saison qu'on a vécue.
31:09 On parle de météo.
31:11 Alors forcément, je vais le lier un peu
31:13 à la crise climatique et à
31:15 ce qu'on vit en ce moment. Est-ce que vous êtes inquiet
31:17 pour votre sport ? - Oui, on peut
31:19 se poser des questions si ça continue comme ça.
31:21 Où est-ce qu'on va aller ?
31:23 On voit les évolutions
31:25 tout au long des saisons.
31:27 Ça change. Il y a de plus en plus de...
31:29 d'annulations et puis
31:33 surtout, la saison, on se rend compte
31:35 qu'elle se décale un petit peu
31:37 et elle attaque plus tard et
31:39 se finit plus tard. - Cette saison,
31:41 vous avez brillé avec un doublé à
31:43 Kitzbühel, une autre victoire à
31:45 Bormio. Comment vous avez...
31:47 Comment vous pourriez expliquer cette forme olympique ?
31:49 C'était que dans la tête ?
31:51 - Alors, il n'y a pas que dans la tête
31:53 parce qu'on est obligé d'être bien
31:55 physiquement, techniquement, tout ça, mais
31:57 le gros déclic et le gros travail
31:59 que j'ai fait cette année, ouais, c'est dans la tête.
32:01 - Il n'y avait pas eu de victoire française sur ce tracé
32:05 depuis 1996 et Luc Alphand,
32:07 un autre haut alpin comme vous,
32:09 il avait le même âge en plus.
32:11 - C'est chouette.
32:13 C'est une belle histoire
32:15 et de ce
32:17 qui est un peu dans ses traces
32:19 avec mon style.
32:21 C'est chouette. - Quand on skie,
32:25 enfin quand on gagne à Kitzbühel, on a son nom
32:27 sur une télécabine qui passe
32:29 juste au sud de la Streif. Vous avez eu la vôtre ?
32:31 - Bientôt.
32:33 On va la voir avec Clément Noël
32:35 en juin,
32:37 fin juin. - Du coup,
32:39 maintenant, l'objectif pour la saison prochaine,
32:41 c'est le globe de la descente ?
32:43 - Oui, bien sûr,
32:45 quand on passe,
32:47 pas tout près, mais près de l'avoir,
32:49 ça donne envie de l'avoir en main
32:53 quand j'étais sur le podium.
32:55 J'ai entendu l'hymne suisse, je me disais "Ah, ça aurait été cool".
32:57 - Ce serait bien, plutôt l'hymne français.
32:59 - Donc on verra.
33:01 - Donc globe de la descente, il y a d'autres
33:03 objectifs ?
33:05 - J'ai encore pas
33:07 mis des objectifs.
33:09 Je ne pense pas que j'en mettrai, parce que je vais continuer
33:11 comme j'ai fait cette année, sans vraiment
33:13 d'objectifs, si ce n'est de
33:15 prendre du plaisir et de livrer
33:17 le meilleur de moi-même,
33:19 la meilleure performance possible.
33:21 Et je l'ai dit
33:23 tout au long de la saison,
33:25 je ne me mets pas de limites.
33:27 - Qu'est-ce que vous devez travailler
33:29 particulièrement ?
33:31 - Je vais continuer de travailler
33:33 là-dessus.
33:35 - Mais quoi ? Il y a un truc
33:37 en particulier où vous vous dites "Bon là, vraiment,
33:39 je vais appuyer là, cette saison ?"
33:41 - Je vais continuer dans le
33:43 développement personnel
33:45 et mental, surtout.
33:47 - Vous avez un coach ? - Oui.
33:49 - Depuis cette saison ?
33:51 - Là, j'ai attaqué vraiment
33:55 avec moi l'envie
33:57 d'aller travailler dans ce domaine-là
33:59 depuis cette saison.
34:01 Et ça passe par
34:03 un psy et
34:05 une préparatrice mentale qui a plusieurs casquettes.
34:07 - Ils sont efficaces, j'ai l'impression.
34:09 - Ça marche bien.
34:11 Le combo va bien avec toute la team,
34:13 tous les coachs, la famille,
34:15 tout le monde est aussi...
34:17 - C'est tous les petits bonus, de toute façon, qui font que
34:19 vous êtes les
34:21 numéros un.
34:23 Vous, mais Marc aussi, tout le monde, j'imagine qu'ils ont
34:25 le même process d'entraînement ?
34:27 - On est tous différents.
34:29 Là-dessus, il n'y a pas
34:31 un truc à faire et c'est ça qui est beau. Il n'y a pas qu'une seule
34:33 façon de performer.
34:35 Pas qu'une seule façon de vivre
34:37 pour être athlète. Il y a plein
34:39 de façons de faire. Moi, j'ai trouvé la mienne
34:41 à 29 ans, il était temps.
34:43 - C'est jeune, 29.
34:45 - Dans le ski,
34:47 pas tant. - Votre principale concurrence
34:49 est Marc Oedermaert.
34:51 Il a pris le Gros Globe
34:53 de Cristal. Il est aussi leader
34:55 de la descente. C'est aussi un ami ?
34:57 - Oui. - Comment ça se passe
34:59 en compétition ? C'est plus facile
35:01 d'être en concurrence
35:03 avec un ami ou c'est plus compliqué ?
35:05 - Non, c'est
35:07 facile.
35:09 Au moins, les moments
35:11 où on est ensemble, parce qu'on a passé
35:13 énormément de temps ensemble cette année,
35:15 avec toutes les après-courses,
35:17 les podiums,
35:19 les remises de dossards,
35:21 les sollicitations
35:23 médiatiques. On a fait quelques médias
35:25 ensemble.
35:27 Les journées, elles étaient longues. On est terminé
35:29 à 16h, puis on repartait
35:31 pour le podium à 18h.
35:33 Pendant 3-4 semaines,
35:35 on s'est pas quitté.
35:37 Quand on partage un peu les mêmes...
35:39 Ce qui nous fait vibrer,
35:41 c'est la même chose nous fait vibrer.
35:43 C'est partager ça et profiter.
35:45 On est des humains et on a envie
35:49 de profiter derrière
35:51 et de donner les émotions qu'on a eues
35:53 aux gens. Du coup, c'est chouette
35:55 de pouvoir discuter avec un mec comme ça
35:57 et de pouvoir avoir une bataille
35:59 saine.
36:01 Comme je disais,
36:03 il n'y a pas qu'une seule façon d'être performant.
36:05 On peut aussi
36:07 être humain.
36:09 C'est cool si on peut amener
36:11 ce côté-là dans
36:13 le sport. En plus de ça,
36:15 on s'est poussé l'un l'autre
36:17 à être meilleurs.
36:19 On a dépassé nos limites.
36:21 Grâce à ça, je pense que
36:23 sans cette rivalité
36:25 amicale...
36:27 Mais sur la piste, on a envie de se battre,
36:29 on a envie de se bouffer.
36:31 C'est un animal au départ.
36:33 - Dans le sport, on cherche toujours à savoir
36:35 qui est le meilleur. Est-ce que c'est Nadal ou Federer ?
36:37 Est-ce que c'est Messi ou Ronaldo ?
36:39 Dans votre sport, c'est qui ? C'est Odermatt ou Hirscher ?
36:41 - Odermatt.
36:43 Odermatt parce que...
36:45 En ayant fait
36:49 toutes les disciplines,
36:51 je vois que la descente
36:53 amène
36:55 un truc différent.
36:57 Il y a le palmarès
36:59 et après il y a la descente
37:01 où on met notre santé
37:03 et notre vie en jeu.
37:05 Ça change à peu près tout.
37:07 Même si en descente,
37:09 Super G, Slalom, on prend des risques.
37:11 Mais là, en descente,
37:13 il y a quelque chose
37:15 en plus qui se passe.
37:17 Et Marco,
37:19 c'est un skieur ultra complet qui a gagné
37:21 des descentes,
37:23 de géants et de Super G.
37:25 Pour moi,
37:27 et en plus je le connais personnellement,
37:29 je dirais Marco.
37:31 - Votre carrière, vous la qualifiez de mouvementée.
37:33 Comment vous voyez la suite ?
37:35 - Un peu plus calme, j'espère.
37:37 Non, j'ai envie
37:39 de continuer à avoir
37:41 ces émotions.
37:43 J'ai appris à les gérer.
37:45 Parce qu'elle a été mouvementée
37:47 vers le haut mais aussi vers le bas.
37:49 Et après les hauts, il y a eu souvent les bas.
37:51 Et là, j'ai envie de...
37:53 J'ai compris des choses et du coup,
37:55 j'attends...
37:57 Après les hauts,
37:59 je n'ai plus envie d'avoir de bas, donc je vais essayer de...
38:01 - Stabiliser ou monter ?
38:03 - De stabiliser vers le haut.
38:05 Si on peut dire un truc comme ça, ça peut être cool.
38:07 - Vous pensez au JO 2026 ?
38:09 - Bien sûr, bien sûr. - En Italie.
38:11 - Après la course de Bormio,
38:13 on m'en a parlé, on m'a dit "Alors, dans deux ans,
38:15 vous êtes prêt sur cette piste ?"
38:17 Et là, j'ai fait "Ah mais c'est vrai que dans deux ans..."
38:19 - C'est dans deux ans, ça va très vite.
38:21 - Et c'est sur cette piste, donc c'est cool.
38:23 Je vais continuer comme ça, c'est dans deux ans.
38:25 - Vous allez faire une médaille, hein ?
38:27 C'est frian. - Ouais.
38:29 Pas de limite, toujours. - Écoutez-le,
38:31 c'est pas une question. - Ah, c'est une demande.
38:33 - Ah, vous avez cru que c'était
38:35 une demande ? Non, c'est pas
38:37 une question, c'est une demande, ouais.
38:39 Il faut revenir avec une médaille. - Bah allez,
38:41 je signe. - Vous allez regarder
38:43 les Jeux cet été ? - Bien sûr.
38:45 - Ouais ? - Bien sûr.
38:47 - Je vous ai demandé une anecdote,
38:49 vous avez répondu "Je suis célibataire".
38:51 - C'est ça, l'anecdote que j'ai donnée ?
38:53 - C'est ça que vous avez répondu
38:55 sur ce petit truc-là.
38:57 Peut-être une annonce à passer ?
39:01 Vous avez une petite annonce à passer.
39:03 - Vous m'avez piégé,
39:05 je suis sûr.
39:07 - Depuis Kids' Bull, est-ce que ça a changé
39:09 le regard des filles ? Est-ce que vous avez plus de messages Instagram ?
39:11 - Bah déjà,
39:13 ça a changé le regard de moi
39:15 sur moi, et à partir de là,
39:17 oui, ça a tout changé. - Les chakras se sont
39:19 ouverts, incroyable. - Pas que les chakras,
39:21 j'ai l'impression. - On pourrait dire ça.
39:23 - C'est bon ? - C'est célibataire,
39:29 du coup ? Toujours célib ?
39:31 Toujours célib, si vous nous regardez.
39:33 - Même hier soir, rien. - A priori, il lit
39:35 ses messages Instagram.
39:37 - Ouais, j'essaie de faire... - Ouais, voilà.
39:39 C'est quoi le programme pour les prochains
39:41 mois de priant ?
39:43 - Alors, prochains mois...
39:45 Déjà, là, je vais
39:47 dormir, et ensuite... - Vous allez recrever !
39:49 - Non, ça va, j'ai appris
39:51 un peu du peps. Non,
39:53 le Championnat de France, le mois de prochaine,
39:55 on a encore un peu
39:57 des demandes avec...
39:59 - Les médias ? - Avec les sponsors. Non, les médias,
40:01 la tournée, elle a été... - Finie, là.
40:03 - Elle a été... - Arrassée. - Vous finissez avec nous ?
40:05 - Ouais. - Je suis une naise ! - Quelle chance !
40:07 - Pfff...
40:09 - Vous finissez en beauté, hein.
40:11 - Vous me demandez pas mal d'énergie
40:13 que je n'ai plus.
40:15 - Et en plus, j'ai des secondaires de pied qui arrivent.
40:17 Vous allez partir en vacances ?
40:19 - Ouais, après, mais plus tard, au mois de mai.
40:21 Mais en attendant un peu
40:23 d'entraînement sur les skis, aussi,
40:25 et soigner les petits bobos qui restent.
40:27 Et...
40:29 J'ai encore pas planifié de vacances.
40:31 Je fais tout à la dernière minute.
40:33 - Les filles, dépêchez-vous, alors, si vous voulez partir au mois de mai.
40:35 Et de s'être claires.
40:37 - Don't let mystery
40:39 end up like it. - Vous êtes prêts ?
40:41 Concentration !
40:43 Vous avez eu une très belle enfance,
40:47 très proche de votre famille.
40:49 Votre père, accompagnateur spécialisé, sera l'entraîneur de vos débuts.
40:51 C'est assez facile pour lui.
40:53 Vélo, VTT, ski, vous aimez toutes les disciplines.
40:55 Même si la météo est horrible,
40:57 vous allez vous entraîner.
40:59 Très vite, vous allez à l'école en vélo.
41:01 Vous commencez à vous lancer des défis.
41:03 Vous arrivez un jour, fière, chez votre grand-mère.
41:05 C'est l'endroit où se passe le goûter après l'école.
41:07 "Mamie, j'ai fait le retour sans les mains."
41:09 Il y a des virages en éclair sur le kilomètre 8
41:11 pour arriver jusqu'à chez votre grand-mère.
41:13 Le vendredi soir, c'est soirée familiale
41:15 chez les Sarazins.
41:17 Après le dîner, on envoie la musique.
41:19 Vous chantez sur Renault, sur U2.
41:21 Laurent, votre père, peut aussi esquisser
41:23 quelques pas de danse. Incroyable !
41:25 Le swing dans la famille,
41:27 c'est votre père qui ne vous a rien donné.
41:29 Un petit peu, quand même !
41:31 En plus, vous vous prenez pour un musicien.
41:33 Vous portez votre sœur en travers
41:35 et vous mimez jouer la guitare sur elle.
41:37 C'est un amusement pour elle.
41:39 C'est une soirée classique.
41:41 Les week-ends sont encore plus importants
41:43 lorsque vous intégrez l'internat ski de Barcelonette.
41:45 Lorsque vous revenez deux jours,
41:47 vos parents font de belles courses pour vous régaler.
41:49 Il y a toujours un bon repas en votre honneur.
41:51 Votre sœur attend votre retour avec impatience.
41:53 Elle vous suit partout.
41:55 Vous avez vos petites habitudes ensemble.
41:57 Un film au cinéma à Gap, un tour de roller
41:59 et le kebab.
42:01 Et ensuite, vous rentrez à la maison.
42:03 Les vacances ne sont pas synonymes de repos pour vous.
42:05 Fin août, vous allez à Lacanau
42:07 apprendre le surf et faire de très longues balades à vélo.
42:09 Une fois par an, vous allez à Sainte-Maxime
42:11 chez Coco et Jeannot, les amis de vos parents.
42:13 Un nouveau défi vous attend là-bas.
42:15 La Roque d'Azur, une des plus belles courses de VTT.
42:17 Vous l'avez remportée déjà ou pas ?
42:19 - Quand j'étais petit, oui, j'ai remporté.
42:21 - Maintenant que vous êtes un grand champion de ski,
42:23 vous êtes focus sur vos descentes,
42:25 vous planez le reste du temps.
42:27 On me l'a dit et je pensais que ce n'était pas vrai.
42:29 Mais là, visiblement, oui, il y a un défi.
42:31 - C'est vrai.
42:33 - Visiblement, oui, il plane.
42:35 Vous laissez votre maison ouverte,
42:37 vous oubliez les clés sur la moto,
42:39 vous laissez vos sacs par terre
42:41 et quand vous êtes très, très concentré,
42:43 vous vous trompez de ski, vous chaussez ce de Maxence,
42:45 ce Musathon, vous récupérez sa paire
42:47 après une course et il demande
42:49 par notre intermédiaire comment régler
42:51 ce souci pour la saison prochaine.
42:53 Je pense qu'il n'y a pas de solution.
42:55 Je crois qu'il n'y a pas de solution.
42:57 Vous n'allez jamais être différent de ce que vous êtes.
42:59 - Ouais.
43:01 - C'est ce qui vous rend attachante.
43:03 - Je vais continuer comme ça, Maxence.
43:05 - Maxence, tu n'auras toujours pas tes skis la saison prochaine.
43:07 - Mimu, tu n'auras plus tes skis.
43:09 - En revanche, on a...
43:11 C'est comme ça que vous jouez de la guitare avec votre sœur ?
43:13 - Oui. - C'est ça.
43:15 - Il faut peut-être l'accorder, non ?
43:17 (rires)
43:19 - Dans un instant,
43:21 les Olympiades de salon VIP
43:23 et là, il va falloir être rapide et efficace.
43:25 - Je sais que vous pouvez le faire.
43:27 - Non, mais vous pouvez le faire.
43:29 - Merci.
43:31 - C'est un moment court. Concentrez-vous.
43:33 Vous avez le temps. Des records du jour pour vous concentrer.
43:35 Dans les records du jour, il date d'à vitesse
43:37 en marche arrière, de l'apnée enfermée
43:39 ou encore de la corde à sauter sur les mains.
43:41 Tout ça compilé par Florent Dulin.
43:43 - Dans la vie, tout est une question
43:45 de points de vue. A priori,
43:47 ici, rien d'extravagant.
43:49 270 km/h en ligne droite,
43:51 ce n'est pas mal. Mais en fait,
43:53 dites-vous que ces images sont à l'envers.
43:55 À l'endroit, on mesure un peu plus l'exploit
43:57 de Goran Berdac.
43:59 275 km/h en marche arrière,
44:01 il faut le faire. Même pas peur.
44:03 La peur, Andrew Basso, non plus,
44:07 ne la connaît pas. Ça vous dirait, vous,
44:09 de vous enfermer, pieds et poings liés,
44:11 dans une gigantesque bassine d'eau, la tête en bas ?
44:13 Non, pas là. Et pourtant,
44:15 l'Italien n'est pas comme tout le monde. Il vient de battre
44:17 un record d'apnée, plus de 2 minutes.
44:19 Pour enlever ses liens, se retourner et ouvrir
44:21 la boîte, ce n'était pas le moment
44:23 de laisser tomber la clé.
44:25 Pour avoir moins peur,
44:27 faite comme David Rush, l'homme
44:29 aux 52 records du monde en 52 semaines
44:31 en 2022, il détient pas moins
44:33 de 162 records du monde, dont celui-ci.
44:35 Essayer de maintenir
44:37 deux ballons de baudruche en l'air le plus longtemps possible.
44:39 Record à battre,
44:41 13 minutes 58.
44:43 Qui n'a jamais rêvé d'épater la galerie
44:45 dans la cour de récré à la corde à sauter ?
44:47 Bon, ok, ces deux japonais, là,
44:49 sont hors concours, rassurément.
44:51 Capables d'enchaîner, en duo,
44:53 une bande de saut sur les mains.
44:55 Claire et Clara, vous savez ce qui vous reste à battre.
44:57 Et on termine avec Jonathan,
44:59 la tortue de Sainte-Hélène, âgée de
45:01 191 ans. Arrivée en
45:03 1882 sur l'île de l'Atlantique Sud,
45:05 cette tortue est désormais le plus
45:07 vieux reptile encore en vie.
45:09 Aveugle et sans odorat,
45:11 Jonathan entend encore et continue
45:13 de vivre paisiblement.
45:15 Vous êtes prêts Cyprien ?
45:17 Les Olympiades.
45:21 Je fais un classement des invités.
45:23 En tête, Ahmed Sylla,
45:25 qui a voulu absolument exploser
45:27 Martin Fourcane et
45:29 lui passer devant. Et puis, on a aussi
45:31 Ibrahim Malouf qui a été très bon.
45:33 Je reconnais que je donne des points aussi sur le
45:35 style, sur le
45:37 sourire, sur la sympathie qu'on peut mettre
45:39 dans toutes ces épreuves-là. C'est pas que sur
45:41 l'efficacité. Ok, cool.
45:43 Des points bonus.
45:45 Vous avez 30 secondes sur la première épreuve pour enlever un maximum
45:47 de petites bûchettes. Vous pouvez utiliser
45:49 les deux mains. Il faut aller le plus vite
45:51 possible parce que vous avez un temps réduit.
45:53 Et il ne faut pas faire tomber
45:55 la tour. Je peux appuyer au-dessus ?
45:57 Oui, vous pouvez faire ce que vous voulez avec les mains
45:59 mais il faut y aller. Est-ce que vous êtes prêts ?
46:01 Il est parti. Il n'a pas attendu le coup de sifflet.
46:03 Ouh là ! Ah ouais.
46:05 Ok.
46:07 Oh ! Elle tombe.
46:09 Oh là là. Alors, là...
46:11 20 secondes. Non, elle n'est pas tombée.
46:13 Elle n'est pas tombée. Clara
46:15 n'a pas du tout aidé.
46:17 Cyprien est pas mal.
46:19 Il vous reste... Oh là là.
46:21 Attention quand même.
46:23 Il reste 7, 6,
46:25 5, 4,
46:27 3. On va le faire quand même.
46:29 Quand il se réveille, il a de l'énergie.
46:31 0. Pas mal.
46:33 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,
46:35 9, 10, 11,
46:37 12, 13, 14, 15.
46:39 Je pense que c'est un des meilleurs scores, là, non ?
46:41 15. Et en même temps,
46:43 elle a failli tomber deux fois donc je vous mets 17.
46:45 Ah oui ?
46:47 Bravo, on n'erre rien.
46:49 C'est vrai que d'un coup, il se réveille.
46:51 J'ai l'impression que la compétition, ça vous booste
46:53 de folie, quoi. Allez, une petite pause avant
46:55 les profils. Non, non. Regardez, il y a une photo qui va
46:57 apparaître. C'est un sportif qu'il faut reconnaître le plus
46:59 vite possible.
47:01 Si on peut la voir...
47:03 Est-ce que vous voyez qui c'est ?
47:05 Kelly Slater. Kelly Slater. Allez, hop,
47:07 2 points. Vous savez combien de fois elle est championne du monde ?
47:09 10. 11.
47:11 11. Oh, j'étais prête. Vous auriez pu avoir un point bonus
47:13 hyper facile. Raté.
47:15 Elle aime bien mettre les coups
47:17 de couteau. Non, mais j'ai dit
47:19 10, c'était 11. C'est faux. Vous avez
47:21 4 canettes. Il faut
47:23 toutes les mettre parce que vous avez la flemme
47:25 quand même de vous lever pour aller jusqu'à la poubelle.
47:27 Il faut toutes les mettre dedans. Ça doit vous armer souvent, ça, non ?
47:29 Oh, pas mal.
47:31 Ça touche deux fois.
47:33 Oui, non.
47:35 Ah, on a touché deux fois.
47:37 Allez,
47:39 2. Ça fait 17, 19,
47:41 21. Qui a dit
47:43 "Je ne sais pas si vous avez déjà fait du ski,
47:45 mais si vous allez sur la pente,
47:47 vous verrez tous ces enfants filer sans crainte.
47:49 Ce n'est que
47:51 lorsque nous vieillissons que la peur
47:53 s'installe." Qui aurait
47:55 pu dire ça ? Est-ce que c'est les Rasta Rockettes ? Est-ce que
47:57 c'est Lewis Hamilton ou est-ce que c'est Kylian Mbappé ?
47:59 Quelqu'un qui doit faire
48:01 certainement peut-être un sport
48:03 à risque. Lewis ?
48:05 Ouais, Lewis.
48:07 Je dirais Lewis. Vous diriez Lewis.
48:09 Une bonne réponse. Donc on est à 21.
48:11 Je vais dire 22.
48:13 Et alors, deux dernières épreuves.
48:15 Vous avez du dessin et du
48:17 mime. Il va falloir faire les deux. Vous allez
48:19 vous lever parce qu'on joue avec Clara.
48:21 On ne sait pas ce qu'il y a dans les enveloppes.
48:23 Vous choisissez une première enveloppe et il va falloir
48:25 la montrer, ce qui est noté
48:27 à la caméra, qui est là.
48:29 Et nous, on ne regarde pas.
48:31 Vous avez choisi quoi en première enveloppe ?
48:33 J'ai choisi le dessin.
48:35 Super. Il faudra faire les deux
48:37 de toute façon.
48:39 Une fois que vous l'avez montré, vous nous dites
48:41 et on se relève.
48:43 Ok.
48:45 C'est bon ?
48:47 C'est bon. Allez, on y va.
48:49 Gaucher, donc.
48:51 C'est un bâton ?
48:53 Un planté de bâton ?
48:57 Je n'ai pas pu jouer
48:59 parce que je vous explique ce qui s'est passé.
49:01 Dans l'oreillette, la personne m'a dit
49:03 la réponse.
49:05 Mon chef d'édition m'a dit la réponse
49:07 alors qu'il sait que j'aime jouer.
49:09 Il faut, Clara,
49:11 que tu complètes le bâton
49:13 de... - Le bâton de quoi ?
49:15 Le bâton de beurger ?
49:17 Le bâton de ski ? - Ben voilà, allez !
49:19 C'est un bâton.
49:21 Je vais enlever des points à Benjamin.
49:23 Il me l'a dit dans l'oreillette. - Moi, ça me gâche tout.
49:25 Je vais gâcher le plaisir.
49:27 On va lui enlever des points, lui aussi.
49:29 La même chose avec le mime, on ne regarde pas.
49:31 Si quelqu'un me parle
49:33 dans l'oreillette, je vais partir en colère.
49:35 Est-ce que vous êtes prêt, Cyprien ?
49:39 Oui.
49:41 La moto en neige !
49:43 J'ai fait.
49:45 Pourquoi ça clignote comme si on avait gagné ?
49:49 Je n'ai pas compris.
49:51 C'est la moto aussi, c'est ça ?
49:53 Arlès-Daminson. - C'est une moto.
49:55 Très bien. Vous êtes dubitatifs
49:57 mais je vais donner les points quand même.
49:59 J'attendais que ça soit validé.
50:01 Si vous avez plus de points, vous êtes à 26.
50:03 Je crois que vous êtes en haut.
50:05 Avant de découvrir Victime de la mode
50:07 de Clara, voici la Love Room
50:09 avec Chérine Boutella, notre comédienne
50:11 qui était avec nous hier.
50:13 Chérine Boutella, bienvenue dans la Love Room. - Merci.
50:19 Célibataire ou en couple ? - En couple.
50:21 Pour ou contre le mariage ?
50:23 C'est une bonne raison de rassembler les gens qu'on aime
50:27 et de faire la teuf. - Pour ou contre avoir des enfants ?
50:29 Ni pour ni contre, pareil.
50:31 Votre belle-mère, quelle note vous lui mettez sur 10 ?
50:33 10.
50:35 Vous êtes dragueuse ou draguée ?
50:37 Je crois un peu les deux, j'aime bien les deux.
50:39 Est-ce que vous vous êtes déjà fait draguer par une star ?
50:41 Oui.
50:43 Une grosse star ?
50:45 Êtes-vous capable de mentir pour conclure ?
50:47 Non. - Êtes-vous fidèle ?
50:49 Oui. - C'est sûr ?
50:51 Oui. Dans les yeux.
50:53 Qu'est-ce qui vous fait craquer ?
50:55 Un regard tout doux.
50:57 Quel est le pire cadeau que vous ayez offert ?
50:59 Franchement, j'offre quand même des bons cadeaux.
51:01 Je suis hyper à l'écoute, en fait.
51:03 J'écoute, je fais attention aux détails.
51:05 Et je retiens, et je note.
51:07 J'ai une note, d'ailleurs, cadeau, pour les gens que j'aime.
51:09 Quel est le dernier texto d'amour que vous avez envoyé ?
51:11 Courage, t'es le meilleur des hommes !
51:15 Vous êtes sexto ou pas ?
51:17 Peut-être.
51:21 Est-ce que vous vous êtes déjà servi de votre notoriété pour conclure ?
51:23 Non.
51:25 Est-ce que vous avez déjà rompu par SMS ou ghosté ?
51:27 Est-ce que vous faites partie des gens qui espionnent leurs ex
51:31 sur les réseaux sociaux ?
51:33 Peut-être.
51:35 Peut-être pas. Je n'en dirai pas plus.
51:37 Est-ce que vous avez déjà fouillé dans le téléphone
51:39 de votre chérie ?
51:41 Est-ce que vous êtes fétichiste des pieds ?
51:45 Ah non.
51:47 Quel défaut est rédhibitoire ?
51:49 Je ne sais pas si c'est un défaut, mais pour moi,
51:51 le manque de respect. - Femme qui rit, ça marche ?
51:53 Ouais.
51:55 Après une dispute, est-ce que vous faites le premier pas ?
51:57 Je suis algérienne, j'ai beaucoup de fierté,
51:59 je travaille là-dessus. Voilà, c'est tout ce que je vais dire.
52:01 Enfin, Chérine, si je vous dis
52:03 que je suis célibataire et milliardaire, est-ce que vous quittez
52:05 tout pour moi ?
52:07 Je vais sûrement hésiter, mais en fait, pas du tout.
52:11 Merci comme un rose. - C'est faire l'amour qu'argent.
52:13 Merci d'avoir fait semblant, c'était gentil.
52:15 Merci beaucoup.
52:17 Merci.
52:21 C'est bientôt Pâques.
52:23 Vous savez ce que vous allez... Vous allez manger des chocolats ?
52:25 Bah oui. - Mais pas que. On a d'autres
52:27 petites surprises. C'est Clara dans Victime de la mode.
52:29 C'est une chasse
52:35 aux œufs différente que je vous propose
52:37 aujourd'hui, et cette année,
52:39 on enlève le chocolat, et regardez,
52:41 pour changer des bonbons, des chocolats,
52:43 regardez ce qu'il se cache dans ces boîtes à
52:45 surprises. Ce sont des boîtes à œufs
52:47 surprises. Le bonheur des
52:49 enfants, ça commence à partir de 3 ans,
52:51 peut-être pour les enfants plus précoces. - Ma fille
52:53 était précoce, elle faisait de la pâte à modeler
52:55 à peine un an et demi. - Bon, il y a des génies,
52:57 ça peut aller jusqu'à 8-10 ans si vous avez
52:59 des enfants qui sont un petit peu moins
53:01 génies.
53:03 Il y a 6 possibilités que vous
53:05 pouvez d'ailleurs collectionner. On en a 3 sur le
53:07 plateau, et hop, regardez, tout ce qu'il y a
53:09 là. On a l'œuf pâte à modeler,
53:11 on a l'œuf Peppa Pig.
53:13 Peppa Pig, c'est un carton. - Visiblement,
53:15 c'est la star des enfants. - Ah ouais, ouais, Peppa.
53:17 Vous les connaissez, ces petites figurines ?
53:19 - C'est pas elle, Peppa, c'est l'autre.
53:21 - Ah, j'ai pris son mec, pardon.
53:23 Elle est là, la petite. Et on
53:25 a aussi Avonair. Est-ce que vous le connaissez,
53:27 ce pistolet-là ? - Attention,
53:29 parce qu'elle m'a fait la juveulaire la dernière fois
53:31 dans l'entraînement. - Il paraît que ça fait très
53:33 mal. - Aïe ! - Oh, d'accord.
53:35 - Un retordement, le aïe. - Je l'ai pris dans le cou.
53:37 - Elle a pris la carotide, je voulais
53:39 m'en débarrasser.
53:41 J'adore ce jeu.
53:43 Ça peut aller à beaucoup plus
53:45 loin que 10 ans, vous avez compris ? Vos enfants vont
53:47 s'amuser tout le week-end, et en plus,
53:49 il n'y aura pas de crise de foie. - Génial.
53:51 Passez un bon week-end de Pâques, en tout cas,
53:53 si vous êtes chez vous. Cyprien, c'est déjà
53:55 le moment de se quitter. Qu'est-ce que
53:57 je vous souhaite ?
53:59 Une nana, peut-être ?
54:01 Moi, j'allais dire un globe de cristal, mais...
54:03 - Je pensais plus partir là-dessus.
54:05 - On va partir sur le globe,
54:07 et je pense que ça peut ramener les filles.
54:09 Avant que Clara ne détruise ce plateau,
54:13 merci encore d'avoir été avec nous.
54:15 Vous allez passer dans la love room,
54:17 et puis après, vous pourrez rentrer tranquillement,
54:19 et peut-être aller au resto ce soir, un resto dont
54:21 vous oublierez le nom dès demain.
54:23 - Oh, il y a une cible, là !
54:25 - Semaine prochaine, nous allons nous retrouver
54:27 sur ce plateau, si Clara n'a pas tout cassé.
54:29 Nous serons avec
54:31 Mathieu Larteau, qui vient nous
54:33 parler de son histoire
54:35 très touchante.
54:37 Son histoire très touchante.
54:39 Et puis, on sera mercredi avec Elie Semoun,
54:41 d'ici là, passez une bonne soirée.
54:43 Je n'ai plus de foi.
54:45 Passez une très très belle soirée
54:47 sur BIM Sport, et à bientôt.
54:49 Ciao !
54:51 (musique)
54:53 *musique*

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