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Ses audiences d'"En bande organisée", son avis sur CNEWS, son pire bide ou son choix entre Bruxelles et Paris, Alex Vizorek refait sa télé ce samedi 23 mars 2024 !

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00:00 En bande organisée, votre talk show du dimanche soir va-t-il disparaître en fin de saison ? Va-t-il nous quitter ?
00:05 Pourquoi est-ce qu'il nous quitterait ?
00:07 Les audiences, c'est un peu compliqué.
00:09 Vous n'avez pas peur, c'est vrai qu'on est là pour parler de télé, donc je vais expliquer ce qu'on m'explique.
00:14 Parce que moi les audiences, je ne les comprends pas toujours.
00:16 Dire qu'en gros vous êtes à peu près à 1 million de téléspectateurs.
00:18 Dimanche dernier, vous êtes descendu à 800 000.
00:20 Et ça, ce n'est pas beaucoup pour France 2 à 7h05.
00:22 Mais qu'est-ce qu'on me dit derrière ? On me dit "mais t'inquiète pas, on a fait beaucoup mieux sur la part d'audience des jeunes".
00:27 Ne me demandez pas pourquoi quand on a Sophie d'avant, on fait mieux sur les jeunes, alors qu'on a eu Kevin Adams la semaine d'avant.
00:33 Donc tout ça est un peu un mystère.
00:35 Et donc, ce n'est pas moi qui vais décider si l'audience est bonne.
00:38 En tout cas, je trouve que les émissions sont meilleures à chaque fois.
00:40 Et ça, ça me fait plaisir. Avec Philippe, on bosse beaucoup parce qu'on sait que ce n'est pas notre domaine direct, l'animation.
00:46 Donc les chroniques, on sait faire, mais animer, on s'amuse beaucoup.
00:49 Donc j'aimerais bien volontiers continuer, je m'amuse.
00:53 Mais c'est vrai que cette case est complexe.
00:55 C'est un let night, c'est-à-dire un show de seconde partie de soirée, du coup c'est l'après-midi.
01:01 C'est un petit peu étrange.
01:03 Alors il y a ça, mais surtout, une fois sur deux, il y a rugby.
01:05 Là, on va vers deux semaines de Roland-Garros.
01:07 Donc si vous voulez, les gens, leur rendez-vous, il n'est pas très clair.
01:10 Et donc, il n'y a pas de logique.
01:12 Et donc c'est vrai que ce serait chouette d'avoir une case où on peut parler d'actu une fois par semaine.
01:16 Qu'est-ce que vous voudriez, idéalement, comme case ?
01:18 Moi, j'aime bien, parce que j'étais ados quand je regardais ces cases-là.
01:23 C'est deuxième partie de soirée, jeudi ou vendredi.
01:26 Peut-être même jeudi, les gens sont plus chez eux.
01:28 Et là, on déconne sur l'actu, parce que la grosse partie de l'actu, elle est faite le jeudi.
01:33 Vous en avez parlé avec France 2 de ça, justement, des évolutions que vous souhaiteriez impulser ?
01:36 Alors, on m'a dit que c'était à peu près au mois de mars qu'on faisait ça.
01:39 Donc, on y vient.
01:40 Je ne peux pas vous en parler, parce qu'on n'en a pas parlé.
01:42 Mais j'aimerais bien qu'on en parle, oui.
01:44 Neufus qui nous disent...
01:46 Et puis en fait, s'ils nous disent "écoutez, on a essayé, on n'est pas convaincus",
01:49 on s'amusera quand même à faire les derniers, ça, il n'y a pas de problème.
01:52 Mais je préférais qu'ils nous disent "voilà ce qu'on a aimé, voilà ce qu'on pense qu'on peut faire avec vous".
01:57 Et voilà ce qui, malheureusement, on voit que ça ne fonctionne pas ou que ça fonctionne.
02:00 Donc, pas d'inquiétude pour l'instant, ni du côté de la chaîne, ni du vôtre ?
02:03 Vous savez, moi j'ai cette chance, mon vrai métier, c'est la scène.
02:06 Donc, tout ce qui arrive en télé, en radio, c'est super joyeux.
02:09 Donc, inquiétude, ce ne serait pas le bon mot.
02:11 Impatience de savoir ce qui va advenir, ça, c'est le bon mot.
02:14 Est-ce que vos textes sont visés ?
02:16 Si on parle de Télématin, est-ce que quelqu'un lit vos textes avant d'entrer en plateau ?
02:19 Alors, oui. Télématin, oui, parce que je les envoie.
02:22 Mais, je constate parfois qu'ils ne les lisent plus du tout.
02:25 Parce que je leur dis "l'image, tu me la mets bien au moment où je dis ça, ah, tu dis ça".
02:30 Mais, je pense que les 3, 4 premières fois, ils les ont lus. C'est possible.
02:35 Après, c'est de la confiance. RTL, est-ce que vos textes sont visés ?
02:38 Zéro. Pourquoi ? Parce que je passe au noir toutes les blagues.
02:43 C'est-à-dire qu'ils ont leur relance. Quand ils me disent "Alex, vous allez nous parler de Vladimir Poutine".
02:48 Tout ce qui suit, le pavé que moi, je dis, il est en noir.
02:52 Ah, vous caviardez en fait ce que vous allez dire.
02:54 Je laisse les 3 derniers mots pour qu'ils sachent à quel moment ils doivent rempiler.
02:58 Ça me couvre de deux choses. De leur avis sur ma blague, parce que ce n'est pas eux de la voir.
03:04 Et, ça les couvre eux, parce qu'ils ne vont pas pouvoir dire "nous, on n'a pas assumé ou pas assumé, puisqu'on ne savait pas ce qu'il allait dire".
03:11 Donc, c'est assez rassurant. Et donc, tout ce que je dis sur RTL, s'il y a censure, c'est auto-censure.
03:16 C'est moi qui le fais pour moi-même, mais personne d'autre ne décide de ce que je dis ou ce que je ne dis pas.
03:20 Nous allons parler ensemble d'un sujet que personne ne maîtrise vraiment.
03:23 Pendant une heure et demie, on se croirait dans un débat sur CNews.
03:26 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est vous dans votre spectacle.
03:28 J'en déduis que vous êtes donc grand fan de cette chaîne CNews.
03:32 J'adore, j'adore.
03:33 Non, en fait, je le dis assez régulièrement. Moi, Pascal Praud, je l'ai écouté ici, faire ça avec le foot.
03:40 Et c'est super quand vous faites ça avec le foot, d'utiliser ces techniques de journaliste qui consistent à dire
03:45 "L'OM, quand même, ça ne va pas, machin. Ouais, mais tu ne peux pas dire ça. Le P&G, machin, ça ne va pas".
03:50 Mais quand vous utilisez ces mêmes techniques pour parler de l'actualité et de la violence du monde,
03:56 en fait, vous ajoutez de la violence à la violence. Et là, je trouve ça vraiment pas drôle du tout.
04:00 Et si des gens détestent d'autres gens dans la rue et se mettent sur la gueule
04:06 parce qu'ils ont entendu des choses dans ces émissions-là,
04:09 ben, je trouve que potentiellement, ils sont coupables.
04:13 Donc, moi, je ne pense pas qu'il faille ajouter de la violence à la violence.
04:16 Et c'est malheureusement ce que ces chaînes-là font.
04:18 - Ça reste une chaîne d'information pour vous, il y a des barres.
04:20 Il y en a pour qui ce n'est plus qu'une chaîne d'opinion.
04:22 - C'est vraiment pas à moi de donner mon avis.
04:24 Mais si on la regarde, ce n'est pas clair, quoi.
04:27 Mais après, moi, ça ne me dérange pas qu'il y ait des médias d'opinion.
04:31 Il faut juste le dire, en fait.
04:33 Et à ce moment-là, il ne faut pas avoir le canal d'une chaîne d'info.
04:37 Il faut dire, voilà, Droite TV vous propose,
04:40 comme... mais non, Mediapart vous propose...
04:42 - Afficher un contenu extrêmement lisible, c'est ça ?
04:45 - Ben, que ce soit clair !
04:46 Parce que, en fait, je comprends que ce soit difficile pour des gens
04:51 qui ne sont pas dans le métier...
04:54 Ils allument la télé, ils voient des gens autour d'un plateau,
04:56 avec tous les codes d'un plateau où ça devrait être pondéré.
04:59 Pour eux, ils prennent ça comme de l'info.
05:03 Et on est d'accord que c'est beaucoup, beaucoup d'avis donnés.
05:06 Mais, bien sûr, les gens ont le droit d'avoir des avis,
05:08 dans la limite de la loi.
05:09 Et chaque fois qu'ils dépassent la loi, ils prennent des amendes.
05:11 Donc, ils se sentent très bien.
05:13 - Vous êtes anosmique ? C'est-à-dire que vous n'avez aucun odorat ?
05:15 - Je n'ai pas d'odorat, je suis né sans...
05:17 - Ce n'est pas un effet secondaire du Covid ?
05:18 - Non, non, non, du coup, j'en ai un peu parlé aux gens
05:20 qui avaient eu cet effet secondaire pendant le Covid.
05:22 Parce que moi, j'ai vécu toute ma vie sans odorat.
05:24 Alors, ce n'est pas comparable, parce que quand vous l'avez eu et que vous le perdez,
05:27 ce n'est pas la même chose que moi, j'ai toujours fait sans, on va dire comme ça.
05:31 - Mais vous ne sentez vraiment rien, même pas les odeurs les plus fortes ?
05:34 - Non.
05:35 - On rigole, mais n'empêche que cette absence d'odorat, ça peut aussi être dangereux.
05:38 Imaginons qu'il y ait un jour, dans votre immeuble, un départ de feu, une fuite de gaz.
05:43 Vous, vous ne le remarquerez pas, vous ne remarquerez pas les premiers signes.
05:46 - C'est ce que je dis dans le spectacle, que vraiment, je ne choisis pas d'appartement
05:50 où il y a des plaques chauffantes au gaz.
05:53 Moi, il me faut de l'électricité, parce que, évidemment, je sais, j'anticipe un poil les problèmes.
05:58 Mais non, le drôlerie, un jour, je rentre dans un wagon de métro,
06:01 et franchement, à gauche, il y a beaucoup de sièges vides, pour ne pas dire tous,
06:05 et à droite, les gens, il y en a qui sont debout et tout,
06:08 et je me dis, ils sont bêtes, ils n'ont pas vu qu'il y a des places vides.
06:10 Et moi, je vais m'asseoir, et je constate, en m'asseyant sur le fauteuil du fond,
06:14 que sous le fauteuil en face, il y a un gros vomi.
06:17 Et moi, il ne me dérangeait pas, en soi, parce que je le voyais, mais...
06:22 - Vous n'étiez pas, évidemment, incommodé par l'odeur ?
06:24 - Pas du tout ! Et donc, par respect pour les autres,
06:28 pour ne pas qu'ils se disent "mais le gros dégueulasse !"
06:31 Je me suis levé, et j'ai fait "oh !"
06:33 - Parce que vous, vous auriez pu rester au-dessus du vomi.
06:35 - Moi, j'avais toute la place, en plus, donc j'étais tranquille.
06:38 Mais bon, c'est vraiment ce genre d'anecdote-là...
06:40 - C'est ça, votre technique, donc, pour prendre le métro tranquillement à Paris ?
06:43 - J'envoie des gens un peu malhonnés passer avant moi.
06:47 - Foutu pour foutu, si vous devez choisir entre Bruxelles et Paris,
06:51 à quelle ville renoncez-vous à tout jamais ?
06:55 - Oh non ! C'est horrible !
06:57 - Eh ben oui, c'est le concept !
06:59 - Ah, là là là là là là là là là là, c'est horrible !
07:02 Pour tout ce qu'elle représente, et tout ce qu'elle m'a donné,
07:06 je vais choisir Paris.
07:08 - Elle vous plaît toujours autant qu'à votre arrivée il y a 20 ans ?
07:11 - Elle m'a fait rêver, si vous voulez.
07:13 Il n'y a pas Hollywood Boulevard à Paris, mais pour moi c'était un peu ça,
07:15 c'est-à-dire que j'arrivais ici,
07:17 ici, tout est possible.
07:19 En deux coups de fil, je peux avoir potentiellement le numéro de Sophie Marceau,
07:22 si j'ai un truc à lui proposer.
07:24 Bruxelles, on est un peu loin.
07:26 J'adore vraiment y retourner,
07:28 parce qu'il y a mon essence,
07:32 c'est-à-dire qu'aller boire des coups avec des potes,
07:34 aller voir des matchs de foot,
07:36 entendre l'accent bruxellois,
07:38 ça je le vis là-bas. J'adore vivre ça là-bas.
07:41 - Il y a Paris, que vous aimez beaucoup, et les Parisiens, ça se passe bien,
07:43 par rapport aux Bruxellois ?
07:45 - Alors, il s'avère que...
07:47 Ah ! Ça c'est un bon choix !
07:49 Alors, je garde Paris, mais revenez-moi tous les Bruxellois !
07:51 - Voilà, c'est ça !
07:53 - Non, mais oui !
07:55 Mais c'est parce que la ville oblige ça un petit peu.
07:57 C'est-à-dire qu'il y a une espèce d'angoisse plus forte, tout va plus vite.
08:01 À Bruxelles, ça va moins vite,
08:03 à Bruxelles, il y a une chance sur deux qu'on se fasse pleuvoir sur la tête,
08:05 donc ça nous rappelle que le monde est plus fort que nous.
08:07 Il y a plein de choses qui font qu'on est plus cool,
08:10 par notre histoire, et par ce qu'on est.
08:12 - Est-ce qu'il y a un moment où vous avez failli mourir de honte sur scène,
08:16 ou à la télé ?
08:18 - Waouh !
08:20 La vanne qui passe pas !
08:22 - Non, alors ça, ça arrive, mais le Belge n'a pas la honte facile.
08:27 Parce que, comme vous nous l'avez déjà foutu pendant des années,
08:30 on a apprivoisé ce sentiment.
08:34 Donc, passer pour un con, pour nous, c'est toujours une petite fierté.
08:38 Donc, bon, en fait, on traverse la honte.
08:42 - On pourrait quand même parler de votre terrible bide,
08:44 lors de vos premiers spectacles à Bruxelles,
08:46 alors que vous faisiez un sketch sur les auteurs japonais.
08:48 Et heureusement que Djamel Debbouze était dans la salle, c'est ça ?
08:51 - Alors, soirée dans un bar, mais pas du tout fait pour le stand-up,
08:54 à une époque qui doit y avoir 15 ans,
08:56 où le stand-up n'était pas aussi courant qu'aujourd'hui.
08:58 Et on nous dit, Djamel veut tester des nouvelles blagues,
09:00 il voudrait deux, trois humoristes avant pour chauffer.
09:02 Et on pense à moi, parce que j'étais dans les émergents, en Belgique,
09:05 et j'avais un sketch sur les auteurs japonais suicidaires.
09:08 - Déjà, c'était un thème porteur !
09:10 - Encore !
09:12 - Et donc j'arrive...
09:13 - Vous allez faire des sketchs sur les boyards de chars, bientôt ?
09:16 - Comme il y a beaucoup de grands humoristes qui ont fait des sketchs sur beaucoup de sujets,
09:19 moi j'essaie d'être un peu de niche,
09:21 je vais chercher dans les coins où personne n'est allé.
09:24 Et donc je commence avec ça, j'arrive avec mon bouquin, mes lunettes,
09:27 je leur parle de Mishima et de Kawabata,
09:29 et il y a un espèce de silence, de gêne.
09:31 On est à ce moment-là, vous avez raison, bien fait de me le rappeler,
09:33 la réponse est bonne, dans une gêne.
09:35 Et Djamel, très généreux, se dit,
09:37 ça va pas me chauffer la salle, autant que j'y aille moi-même.
09:39 Et donc il m'interrompt, il vient, il dit,
09:41 bon écoute, il y a encore du travail, merci, laisse-moi le micro.
09:43 Et lui, il les a retournés de rire,
09:45 donc c'est qu'ils étaient OK de rigoler, donc c'est que j'étais nul.
09:47 - Bonjour Eva Cruver !
09:56 - Bonjour !
09:57 - Bonjour Maxence !
09:58 - Je vous présente votre plus grande fan,
10:01 la personne d'Eva.
10:02 - C'est une femme de goût, évidemment.
10:04 - Qu'est-ce que vous avez préféré dans son spectacle ?
10:06 - Ah ben quand il raconte qu'il a pédé pour la vaisselle.
10:08 - Ah oui, c'est très drôle.
10:10 - Faut pas tout raconter, mais il y a une partie sur le sadomasochisme.
10:13 - Voilà, c'est ça, qui pour nous est assez soft.
10:15 C'est très propre, puisque c'est à base de vaisselle nettoyée.
10:18 - Voilà, mais faut pas trop le dire, parce que les gens ne s'y attendent pas.
10:21 - Ici, pas besoin de payer pour souffrir, Alex Vizorek,
10:23 tenez tout de suite, contrôle surprise,
10:25 sur l'actu télé de la semaine.
10:26 - Allez !
10:27 - Jade va vous donner des infos, mais aussi parfois, attention, des intox.
10:30 Vous nous dites si vous y croyez ou pas.
10:31 Eva nous donne ensuite la bonne réponse.
10:33 - Ophélie Meunier va bientôt animer sur M6 un nouveau talk show,
10:37 qui s'appellera "La grosse semaine", Alex.
10:39 - Eh bien, c'est vrai, et coup de bol, ça tombe la veille de bande organisée.
10:44 - Oui, c'est le samedi à 17h45.
10:46 - Vous vous êtes quand même planté, vous avez manqué d'attention sur ce coup-là.
10:49 - C'est faux, il y avait un piège, il s'appellera "La grande semaine", pas "La grosse".
10:54 - Élimination immédiate, faites rentrer les tigres de Fort Boyard.
10:57 - Il est sceptique, cher Boulut.
10:59 Premier numéro le samedi 6 avril à 17h45 sur M6.
11:03 Comme son nom l'indique, ce talk show reviendra sur l'actualité de la semaine avec humour et humeur,
11:08 grâce aux nombreux chroniqueurs qui entoureront la présentatrice de "Zone interdite",
11:11 des personnalités au caractère bien trempé, avec notamment Enora Malagré, ex-TPMP,
11:16 Philippe Manoeuvre, Anne-Sophie Gérard ou encore l'humoriste Chic Andier.
11:19 L'émission sera produite par la même société de production que qu'à l'époque, avec Léa Zalermé sur France 2.
11:24 - Et on souhaite bonne chance à Ophélie Meunier dans ce nouvel exercice, entre info télé à vérifier.
11:28 TF1 diffusera sur son antenne la finale de "Danse avec les stars" d'Internet, version dérivée du jeu.
11:34 Vous y croyez ou pas ?
11:36 - Je crois que oui.
11:37 - Et oui, c'est vrai.
11:38 Le 29 mars, après "Dance avec les stars" classique,
11:41 TF1 diffusera la finale de "Dance avec les stars" d'Internet.
11:44 C'est un concours parallèle lancé début mars sur le même plateau,
11:47 mais avec uniquement des stars des réseaux sociaux et du net.
11:50 Il est présenté par le youtubeur Michou et diffusé sur les réseaux sociaux,
11:53 où il fait un véritable carton.
11:54 Le premier épisode a dépassé les 2 millions de vues sur les chaînes YouTube et Twitch de l'animateur.
11:59 Des chiffres qui ont décidé TF1 à offrir une diffusion télé au concours.
12:03 - Alex Vizorek, en 2019, vous déclariez redouter que "Dance avec les stars" vous appelleraient dans une interview.
12:09 Est-ce qu'ils l'ont fait depuis ?
12:10 - Non, je redoute toujours.
12:12 - Qu'est-ce que vous craignez ?
12:13 - Non, non, en fait, instinctivement, d'aller faire un pot de sport, ça ne peut pas me faire de mal.
12:18 Mais vraiment, je vais être ridicule.
12:20 Alors, le seul programme que j'ai refusé vraiment, pour l'instant, c'est Fort Boyard.
12:25 Je ne suis pas à l'aise avec pas mal d'épreuves.
12:27 Et un jour cet été, je suis à la table, je raconte ça en famille,
12:31 et j'ai des neveux de 7 et 10 ans.
12:33 Et ils m'ont regardé, ils m'ont fait "Tonton, t'as refusé Fort Boyard !"
12:40 Et j'ai senti que je les avais déçus de ouf.
12:42 C'est la seule chose qui me les intéressait, c'est que j'allais me battre avec des tigres.
12:46 - Ils ne sont plus là.
12:47 - Il n'y a plus de tigre.
12:48 - Oui, c'est vrai qu'ils sont virguleux.
12:49 - Ils restent les cafards.
12:50 - Moi, c'est encore pire.
12:51 - Mais on sent bien le Danse avec les Stars.
12:53 Ce que vous vous doutez le plus, c'est que vous pourriez vous laisser tenter.
12:55 - Oui, mais non, ce n'est pas pour moi.
12:57 - C'est bien pour ça qu'ils vont vous appeler.
12:59 - Arrêtez !
13:01 En fait, vous êtes là pour vraiment savonner ma carrière.
13:04 - Non, je vous fais signer des contrats.
13:06 Après, on prend un pourcentage.
13:08 - Vous avez plus de ma gueule.
13:10 - Exactement.
13:11 - Ils ont récolté, ils ne dansent pas.
13:12 - C'est un écosystème.
13:14 On fait venir des gens ici, on leur fait signer n'importe quoi.
13:17 Ensuite, on prend une commission et après, on diffuse des extraits ridicules.
13:20 - Vous savez quoi, monsieur le maire ? Votre honnêteté vous honore.
13:22 - C'est un business plan, monsieur.
13:23 - Et la boucle est bouclée.
13:24 - Monsieur qui a fait une école de commerce peut comprendre ça.
13:26 - Oui, et c'est pour ça que je vous respecte.
13:28 - Dernière info télé ou dernier intox ?
13:30 - France 2 va relancer le genre de la saga d'été avec Isabelle Adjani en tête d'affiche.
13:35 On y croit ou pas ?
13:36 - J'ai vu passer Adjani sur les réseaux.
13:39 Donc, je vais dire oui, mais je n'ai pas suivi trop ce que c'était.
13:42 - Et non, c'est faux.
13:44 Ce n'est pas France 2, mais Netflix qui a décidé de proposer une saga de l'été avec Isabelle Adjani.
13:49 Une histoire de secret de famille comme l'exige le genre,
13:51 mise en ligne prévue sur la plateforme au mois de juin.
13:54 - Isabelle Adjani, icône du cinéma, de la télé et du théâtre.
13:57 Trois Molières de la meilleure comédienne.
13:59 Pas de bol pour vous, ce n'était pas les années où vous avez présenté les Molières.
14:01 - Je n'ai pas revu Isabelle Adjani.
14:04 - Vous avez animé deux nuits des Molières, la troisième cette année.
14:07 C'est vous qui allez présenter la cérémonie de nouveau ?
14:08 - Alors, la seule certitude, c'est que ce n'est pas moi.
14:10 Je suis sur scène, arrondi pour le théâtre.
14:14 - Vous vous êtes arrangé pour que ce ne soit pas vous ? Vous n'en pouvez plus de cette cérémonie ?
14:16 - Non, pas du tout. C'est chouette à faire.
14:18 Moi, j'adore les remises des prix.
14:21 - Non, mais vraiment. Je rigole.
14:23 Parce que vous avez déclaré, après en avoir présenté deux,
14:25 "ça m'embêterait qu'on me rappelle".
14:27 - Parce que je ne voulais pas faire celle d'après.
14:29 C'est là qu'on voit que les gens de la télé ne sont pas toujours comme...
14:33 Moi, je réagis, je disais ça de manière rigolote.
14:37 Des gens de France 2 m'ont dit "t'inquiète, on ne te rappellera pas".
14:40 - Ah, merci !
14:41 - Et je disais "non mais..."
14:43 Et je disais "c'était pour rire, place aux autres".
14:45 Vous-même, vous m'aviez dit "place aux autres".
14:47 Je n'ai pas dit que je n'avais pas aimé, je disais que j'avais adoré.
14:49 Et ils ont dit en rigolant, mais après ils m'ont dit "non, non, mais c'est cool si tous les 3-4 ans, tu le fais une fois".
14:52 Parce que je crois qu'ils avaient tous aimé mes présentations,
14:55 et j'avais adoré faire ça.
14:56 Mais le faire chaque année, ça demande.
14:58 Parce que chaque fois, ça m'a pris un mois et demi de boulot.
15:01 - Ah oui, c'est tant que ça, c'est un mois et demi de travail.
15:03 - Moi, ce que j'ai fait, parce qu'en fait, écrire vos textes et choisir son costume, ça va.
15:08 Mais c'est appeler tous les gens qui viennent remettre,
15:11 les mettre en confiance, écrire des textes avec eux, préparer des petits sketches avec eux,
15:14 ils vous disent "non, 3 jours avant, il faut en appeler un autre".
15:16 Donc ça, c'est vraiment un truc qui demande une grosse implication,
15:20 et c'est vraiment agréable à faire.
15:22 Donc j'espère un jour le refaire, mais je souhaite vraiment le meilleur à la personne qui va prendre ma place.
15:27 - Et bon courage, parce qu'il faut la faire marrer cette salle, elle n'est pas évidente.
15:30 - Oui, alors, à nouveau, j'étais arrivé un petit peu comme l'idiot du village,
15:34 parce que je n'ai pas spécialement d'amis dans le métier en 2019,
15:37 je connaissais assez peu de monde, il y avait Michel Bouquet dans la salle qui me regardait,
15:40 Vanessa Paradis, tout ça, Isabelle Huppert,
15:42 je me dis "au pire, je les fais marrer, au pire, à nouveau, un bon belge, je passe pour un idiot".
15:47 Et en fait, les quelques premières vannes passent vachement bien.
15:51 Mais après, le problème de ces soirées, c'est qu'au fur et à mesure,
15:53 il y a plus de perdants dans la salle que de gens qui espèrent.
15:56 Et donc, ils rigolent de moins en moins,
15:58 c'est le conseil que je donne à chaque fois.
16:00 - Et il reste d'ailleurs dans la salle, les gens qui ont perdu ou il y en a qui...
16:02 - Non, j'en ai eu beaucoup partir, vraiment,
16:05 et franchement, chez K.E., je n'ai personne où je me suis dit "il s'est levé, il est parti",
16:09 donc vraiment, non.
16:10 - Merci beaucoup, Emma Crevala !
16:11 - À la semaine prochaine !
16:12 - Merci, au revoir Axel !
16:13 - Axel, de la vie, c'est comme ça.
16:16 Vous faites comme Julia Mignogne et tout.
16:18 Alors, Axel Vizorek.
16:20 - Oui, je ne serai pas le dernier de ça.
16:22 - Alexis Vizorek.
16:24 Il y a de la philosophie dans votre spectacle,
16:26 ici aussi, question existentielle à venir, s'il en est.
16:29 Mon Dieu, fromage ou dessert ?
16:31 Eric Dussard et Jade, on refait la télé sur RCL.
16:35 [Musique]

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