Jaleh Bradea reçoit Catherine Giboin, présidente de la Fondation Médecins du Monde et Anne-Claire Girault-Pouget, membre de son conseil d'administration. L’objectif de la Fondation MDM est d’améliorer durablement l’accès aux droits et la santé des femmes en France et à l’international. Ces femmes s’engagent contre les violences, l’éloignement aux soins, les inégalités de santé ou encore l’accès à la contraception. À travers le militantisme, l’innovation et le rayonnement, elle a soutenu et soutient 25 projets depuis 2014, ce qui ne représente pas moins de 450 000 bénéficiaires dans 15 pays différents. Catherine et Anne-Claire œuvrent chaque jour pour construire un monde égal entre les femmes et les hommes !
Retour également sur les 30 ans du Sidaction. La recherche et la sensibilisation continuent contre cette maladie qui touche près de 39 millions de personnes.
Retour également sur les 30 ans du Sidaction. La recherche et la sensibilisation continuent contre cette maladie qui touche près de 39 millions de personnes.
Category
📺
TVTranscription
00:00 [Musique]
00:07 Bonjour et bienvenue dans Envie d'agir où je suis ravie d'accueillir aujourd'hui Catherine Gibouin,
00:12 présidente de la Fondation Médecins du Monde, et Anne-Claire Giraud-Pouget,
00:16 membre du conseil d'administration de la Fondation.
00:19 Merci à toutes les deux d'être avec nous.
00:21 Merci.
00:22 Donc d'abord, il y a eu l'Association Médecins du Monde, créée en 1989,
00:26 puis plus récemment, en 2014, est née la Fondation Médecins du Monde,
00:31 qui affiche un objectif d'améliorer durablement l'accès aux droits de la santé des femmes en France
00:38 et à l'international, et qui est sous l'égide de la Fondation de France.
00:43 Catherine, pourquoi une Fondation Médecins du Monde ?
00:46 Et pourquoi avoir choisi le droit des femmes et leur santé ?
00:50 Pourquoi une fondation ?
00:52 En fait, c'était pour deux objectifs.
00:55 Le fait de soutenir des associations locales avec lesquelles on travaillait sur le terrain,
00:59 car elles sont clés, et un objectif plus pragmatique, si j'ose dire,
01:04 qui était d'offrir un autre véhicule de défiscalisation pour les donateurs.
01:08 Le droit et la santé des femmes, parce que c'est une des cinq priorités
01:12 de l'Association Médecins du Monde, c'est une des priorités que j'ai construites
01:15 au sein de l'Association Médecins du Monde.
01:17 La santé des femmes, elle est en difficulté.
01:22 Plus de 300 000 femmes décèdent chaque année des suites de leur accouchement, de leur grossesse.
01:26 Plus de 300 000 femmes décèdent du cancer du col, je vois les jonquilles sur le plateau.
01:32 Il y a plus de 200 millions de femmes qui voudraient accéder à la contraception
01:36 et qui n'y accèdent pas.
01:37 Donc on est à la fois sur le droit et sur la question de la santé,
01:41 et sur des partenariats locaux.
01:43 Vous parliez de projets soutenus, en particulier ces dix dernières années.
01:48 Vous pouvez nous donner deux, trois exemples de projets soutenus ?
01:50 Oui, bien sûr. Je pense au premier, qui est la République démocratique du Congo.
01:54 C'est un partenaire un peu historique de Médecins du Monde.
01:57 On travaille à la fois sur la question de la prise en charge des femmes victimes de violences.
02:02 La Fondation a soutenu la construction d'une maison d'accueil,
02:05 dans laquelle il y a à la fois des aspects juridiques, des aspects de santé mentale, etc.
02:10 Il y a un projet pour la santé des jeunes.
02:13 C'est assez global.
02:14 On a un nouveau partenaire en Afghanistan,
02:16 et c'est un petit peu plus compliqué vu le contexte en Afghanistan.
02:20 C'est une jeune association qui travaille d'abord sur l'éducation
02:23 et qui commence à développer des activités de visite d'homicides pour les femmes enceintes.
02:28 C'est un nouveau projet.
02:29 Et on a enfin un projet qui n'a pas encore démarré,
02:32 qui est sur la question des femmes migrantes à Marseille,
02:35 avec une association qui est en train de se créer,
02:38 avec une approche pluridisciplinaire,
02:40 à la fois sur des questions juridiques, santé mentale, etc.
02:43 - La dernière en date fait bien partie des 18 projets que vous soutenez depuis 10 ans.
02:48 - Je pense que c'est la 19e.
02:50 - C'est la 19e. Très bien.
02:51 Effectivement, ça incrémente, je pense, chaque année.
02:55 Anne Clare, vous faites partie du Conseil d'administration.
02:58 Vous êtes membre du Conseil d'administration de la Fondation Médecins du Monde, comme je disais.
03:02 Vous êtes par ailleurs cadre supérieur dans une grande entreprise.
03:06 C'est du bénévolat, en fait, ce que vous faites pour la Fondation.
03:10 Qu'est-ce qui vous a personnellement donné envie de vous engager auprès de la Fondation ?
03:15 - Alors, d'abord, j'ai toujours eu à cœur de m'occuper des autres,
03:19 de par ma formation, de par mes envies.
03:22 Et c'est vrai qu'après un certain nombre de périodes de vie,
03:26 on va dire que j'ai trois filles déjà,
03:28 j'ai évolué dans des cadres d'entreprise assez privilégiés.
03:31 J'ai eu envie de m'engager un peu plus ces dernières années,
03:35 d'être de façon assez concrète.
03:36 On n'a pas toujours le temps.
03:38 C'est évidemment la rencontre avec Catherine
03:40 qui m'a donné envie de m'engager pour cette fondation,
03:43 parce que je la trouvais très experte, très humaine,
03:46 et j'ai beaucoup apprécié nos échanges.
03:48 J'avais surtout envie de m'engager, moi, dans ce que j'appelais un board,
03:51 enfin un conseil d'administration,
03:53 parce que j'ai eu la chance de travailler beaucoup à l'international.
03:55 En Angleterre, à Paris aussi, mais à New York.
03:59 Et je crois que j'ai eu à un moment un déclic aux États-Unis,
04:02 de me dire qu'on travaille dans des environnements assez privilégiés.
04:05 On travaille à Manhattan, et à quatre rues de là,
04:08 ou à quatre stations de métro de là,
04:09 il y a des jeunes filles de 15-16 ans
04:11 qui sont entre la drogue et la prostitution,
04:13 parce qu'elles n'ont pas le choix.
04:14 Des femmes que j'ai rencontrées dans ce qu'on appelle les shelters,
04:17 les centres d'accueil,
04:19 qui sont dans des conditions assez déplorables,
04:23 battues par leur mari.
04:24 Et ça, c'est vraiment à quatre, cinq rues de là où on travaille.
04:27 Donc je me suis dit, comment est-ce que je peux m'engager
04:29 et être bénévole, concret, avec le peu de temps que j'avais.
04:32 C'est pour ça que je suis rentrée dans ce board,
04:34 dans ce conseil d'administration,
04:36 et avec Catherine et la Fondation Médecins du Monde.
04:39 Oui, effectivement, Catherine.
04:41 Anne-Claire nous parle de ce qui est parfois à côté de chez nous,
04:44 de cette action que vous menez sur le terrain.
04:49 Vous y étiez, vous, sur le terrain.
04:52 Qu'est-ce qui vous a le plus marquée dans ces actions ?
04:55 Qu'est-ce que vous en retenez de ces actions menées sur le terrain ?
04:58 J'en retiens deux choses, je crois.
05:01 Il y a effectivement la puissance de ces organisations communautaires.
05:06 Moi, j'ai travaillé essentiellement en Asie du Sud et au Moyen-Orient.
05:10 Mais un de mes premiers projets était au Pakistan.
05:14 J'ai été vraiment bluffée, pour parler,
05:17 par le professionnalisme, le militantisme d'organisations de femmes
05:22 qui faisaient vraiment bouger les lignes avec relativement peu de moyens.
05:26 C'est vraiment exceptionnel.
05:29 La santé des femmes, c'est quand même toujours un sujet
05:33 qui est un peu mis sur le côté.
05:36 Il y a 30 ans, on parlait de santé materno-infantile.
05:39 Et en fait, on avait essentiellement des informations sur la santé infantile.
05:44 La santé maternelle était toujours mise de côté.
05:47 Ce n'était pas un sujet. C'est un sujet récent, en fait.
05:50 - Et donc, c'est ça que vous retenez, finalement, cette fragilité,
05:56 la non-considération de la problématique de la santé des femmes,
06:00 partout où vous êtes passée ?
06:02 C'est ça, un petit peu, le point commun ?
06:04 - Oui, c'est vraiment le point commun.
06:06 - Anne-Claire, vous êtes là depuis pas très longtemps, auprès de la Fondation.
06:10 De façon concrète, comment vous voudriez être utile
06:14 auprès de Catherine et de sa Fondation ?
06:16 - Déjà, j'essaye d'être utile. J'aimerais bien y passer un peu plus de temps.
06:19 Mais quand je peux y passer du temps, j'essaye, en tant que femme,
06:23 déjà, de donner parfois mon avis, mon regard extérieur
06:26 sur la façon dont on peut aider aussi la Fondation à communiquer, à s'organiser.
06:32 Donc, voilà, c'est donner de mon temps, un peu de ma compétence.
06:34 J'apprends aussi énormément. Donc, ça me nourrit, moi, à titre personnel.
06:38 Et je pense que c'est un vrai cadeau de pouvoir travailler avec des fondations.
06:43 J'essaye concrètement, en fait, de donner aussi de mon temps
06:48 pour aider à ce qu'on appelle des levées de fonds,
06:51 parler de ça au sein de l'ensemble. - Qui, c'est nécessaire.
06:53 - Et qui était complètement nécessaire. Voilà. Donc, on organise...
06:56 - Effectivement, c'est l'avantage aussi d'avoir, au sein de son Conseil d'administration,
06:59 différents profils qui, non seulement, peuvent vous apporter leur réseau,
07:03 mais aussi des compétences en particulier, qui vous permettent aussi d'agir sur les projets.
07:09 Catherine, vous avez déjà parlé de la problématique de santé des femmes.
07:14 Si vous deviez faire un scanner de notre monde, à part celui que vous venez de citer,
07:19 ce serait quoi le plus grand fléau aujourd'hui ?
07:24 - C'est difficile de vous répondre, mais je trouve que l'indicateur,
07:30 la notion de santé maternelle, de mortalité maternelle,
07:34 dire que 300 000 femmes décèdent chaque année, c'est à la fois,
07:38 en termes de santé publique, un chiffre terrifiant,
07:41 et c'est à la fois un indicateur des inégalités de santé auxquelles sont confrontées les femmes.
07:47 Ça n'épuise pas le sujet, mais je pense que c'est un élément clé.
07:51 Mais à la fin, je pense que la question, c'est effectivement l'accès au droit,
07:55 l'accès à l'information, l'accès à des services de santé.
07:58 Il n'y a pas de santé sans accès au droit, et il n'y a pas d'égalité de genre,
08:05 de renforcement de capacité des femmes, d'accès à l'éducation,
08:08 d'accès à la vie économique, à la vie politique,
08:11 si vous n'avez pas eu accès à la santé tout au long de votre vie.
08:14 Donc je pense que, pour moi, l'enjeu, il est plus sur la question de l'accès au droit
08:18 que sur la santé stricto sensu.
08:20 Après, on peut donner des chiffres sur la mortalité maternelle,
08:24 sur un certain nombre de sujets, on n'épuise pas le sujet.
08:27 Mais je pense que c'est, moi, l'indicateur qui me révolte le plus, aujourd'hui,
08:32 c'est 200 millions de femmes qui voudraient différer ou éviter une grossesse,
08:37 qui n'ont pas accès à la contraception.
08:39 Parce qu'il n'y a pas de méthode, parce que le médecin refuse de lui donner,
08:42 parce qu'elle n'a pas l'autorisation d'aller au centre de santé,
08:44 parce que c'est trop loin.
08:45 Pour des tas de raisons, ça ne coûte rien, on sait comment il faut faire,
08:49 et c'est révoltant.
08:51 - Effectivement, merci beaucoup Catherine, parce que cette question de l'accès
08:56 est en effet primordiale, et vous faites bien de le soulever.
08:59 Il y a aussi un autre fléau qui est le SIDA, en l'occurrence,
09:02 c'est le week-end du SIDA Action, là, on y est,
09:05 pour lequel l'accès aux soins n'est pas facile,
09:07 à la prévention n'est pas facile, ailleurs qu'en France.
09:10 En France, les choses s'améliorent.
09:12 Il ne faut pas relâcher pour autant.
09:14 Le SIDA Action a 30 ans, maintenant, déjà,
09:18 et je vous propose de regarder leur spot de sensibilisation de cette année.
09:23 - Depuis 30 ans, face au VIH, on n'a pas arrêté.
09:33 On n'a pas arrêté de pleurer.
09:35 On n'a pas arrêté de chercher.
09:38 On n'a pas arrêté de demander.
09:41 On n'a pas arrêté de rassurer, trembler, s'aimer.
09:48 - SIDA, syndrome immunodéficitaire actif.
09:52 - J'ai envie de faire un truc con, j'ai envie d'embrasser le monsieur sur la bouche.
09:56 - La France est en guerre contre un virus.
09:59 - On aurait peut-être pensé que c'était une maladie honteuse.
10:01 - Il y a eu de nombreuses manifestations dans le cadre du SIDA Action.
10:04 - Tous ensemble contre le SIDA.
10:06 - Depuis 30 ans, on n'a pas arrêté d'avancer.
10:09 Alors, après tout ce qu'on a fait, nous n'avons pas le droit d'arrêter.
10:14 - Après tout ce qu'on a fait, nous n'avons pas le droit d'arrêter.
10:24 C'est pareil pour vous, effectivement.
10:26 On a vu des images des années 80, là où on découvrait ce virus nouveau
10:32 qui était vraiment, mais ça tombait sur la société comme un fléau terrible.
10:35 On ne comprenait même pas ce qui se passait, en fait.
10:38 Comment Médecins du Monde, à ce moment-là, a réagi ?
10:41 - Médecins du Monde a été créé à peu près à ce moment-là.
10:45 C'est vraiment partie de la croissance, de la naissance de Médecins du Monde.
10:50 On a été beaucoup impliqués sur des projets dans différents pays.
10:53 Aujourd'hui, avec l'évolution de l'épidémie et par la prise en charge du sida
10:58 par les grandes institutions, Médecins du Monde travaille essentiellement
11:01 sur ce qu'on appelle la réduction des risques, c'est-à-dire la mise à disposition
11:04 de moyens de protection pour des personnes qui sont à la marge de la société
11:08 parce qu'elles sont usagées de drogue, parce qu'elles sont trahieres du sexe,
11:10 parce qu'elles sont prisonnières, etc.
11:12 L'épidémie, elle progresse dans les pays où ces populations sont très marginalisées,
11:18 comme dans les pays, en particulier en Russie, pour ne pas le citer,
11:21 où il y a vraiment un enjeu majeur.
11:23 Mais ce que je trouve, avec le recul, ce que je trouve vraiment intéressant,
11:27 c'est que le sida a profondément modifié nos approches.
11:31 C'est-à-dire que c'est eux qui ont inventé quelque part des approches communautaires,
11:34 c'est eux qui ont questionné la gratuité des soins,
11:36 c'est eux qui ont... l'accès à l'information, l'accès aux droits,
11:41 les associations de patients, cette notion de compétence et d'expertise des patients,
11:46 elle vient du monde du sida, et aujourd'hui, tous ces acquis nourrissent
11:51 l'approche de santé publique que nous, on a aujourd'hui sur la santé des femmes, par exemple.
11:55 Parce que l'accès à l'éducation, l'accès à la prévention,
11:57 l'accès au moyen d'apprendre à dire non à une relation sexuelle non protégée,
12:01 que ce soit pour le sida ou que ce soit...
12:03 Enfin voilà, je veux dire, on est sur les mêmes sujets, en fait.
12:06 - Très bien, donc ça permet... il faut continuer de progresser
12:09 en gardant en tête ces difficultés que le sida a eues, a traversées.
12:14 C'est quoi votre envie d'agir, Catherine, dans les prochaines années ?
12:18 - Alors j'ai envie de dire deux choses.
12:21 J'ai envie que la Fondation progresse, qu'on puisse soutenir un maximum
12:25 de nouvelles associations, parce qu'il y a une foultitude d'associations qui existent,
12:30 c'est absolument incroyable. Ça, je vais dire que c'est la version officielle.
12:33 La version un peu plus personnelle, c'est... moi je voudrais vraiment
12:37 que le combat des femmes en France et le combat des femmes en Afghanistan,
12:42 en République démocratique du Congo, en Colombie, ce sont les mêmes combats.
12:46 Et cette notion de sororité, elle est fondamentale.
12:50 Et parfois, je suis un peu déçue, parce que j'ai l'impression
12:53 que c'est compliqué de faire passer ce message.
12:55 Et je trouve que la constitutionnalisation de l'IVG a été un moment clé,
12:58 où on a effectivement inscrit l'IVG dans la Constitution,
13:01 mais je pense qu'on l'a aussi fait pour servir d'argumentaire
13:05 pour d'autres pays, et ça, je trouve que c'est vraiment important.
13:08 - On est tout à fait d'accord avec vous dans cette émission.
13:10 Merci pour ça, effectivement. Et Anne-Claire, alors, votre envie d'agir ?
13:13 - Moi, j'ai envie de continuer à agir pour le droit et la santé des femmes,
13:18 et particulièrement en essayant de convaincre que tout le monde peut agir à tous les niveaux.
13:22 On peut donner, évidemment, on peut donner de l'argent, il n'y a pas de petite somme,
13:26 mais on peut aussi donner du temps, on peut donner de la compétence,
13:29 on peut faire du bénévolat en famille, on peut participer à des conseils d'administration.
13:34 Voilà, c'est ça mon envie.
13:35 - Madame, pour que le nombre de projets soutenus par la Fondation Médecins du Monde
13:38 passe de 19 aujourd'hui à 25 peut-être l'année prochaine.
13:42 - 30. - Qui sait ?
13:43 Ou 30, voilà, on reconnaît Anne-Claire et le fait qu'elle met le niveau assez haut.
13:48 Voilà, merci beaucoup, mesdames.
13:50 Alors, à nouveau, je rappelle, le Week-end du CIDAction, prévention,
13:54 faites attention à vous et dépistez-vous surtout, c'est très important.
13:58 Les jonquis, comme Catherine nous l'a dit à plusieurs reprises,
14:01 donc c'est une opération aussi de l'Institut Curie,
14:04 une jonquie contre le cancer pour que la recherche avance et que le cancer recule.
14:11 Et mesdames, d'ailleurs, je vais vous en offrir un à chacune.
14:16 Merci encore d'avoir été avec nous.
14:20 N'oubliez pas non plus les podcasts Envie d'agir,
14:23 toujours disponibles sur Apple, Deezer, Spotify et bien sûr MyKanal.
14:28 Et on se retrouve très vite sur C8 pour plus d'Envie d'agir.
14:31 Merci.