L'ancien magistrat, Georges Fenech, sur le plateau de l'Heure des Pros ce vendredi 22 mars : «Il y a un vent mauvais qui souffle sur notre démocratie quand on voit ce genre de commission d'enquête qui se transforme en attaques abominables contre Rachida Dati».
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00:00 Je trouve que cette commission d'enquête, dont il faut rappeler que c'est l'LFI qui est à l'origine,
00:05 il a demandé, c'est pour ça qu'ils ont le rôle d'autoritaire.
00:08 Mais l'Assemblée nationale laisse faire ? Elle peut rien faire ?
00:11 Il y a, comme on l'appelle, un droit de tirage.
00:13 Les oppositions qui ont le droit à demander une fois par an une commission d'enquête,
00:17 ça a été fait pour l'LFI.
00:19 Moi, je trouve qu'il y a un vent mauvais, vraiment, qui souffle sur notre démocratie
00:23 quand on voit ce genre de commission d'enquête qui se transforme en attaque,
00:27 en attaque ad nominem contre Rachid Anati, des procès d'intention, de la suspicion.
00:33 On n'est plus dans une commission…
00:34 Je n'ai pas le souvenir, moi, d'une commission d'enquête aussi orientée, aussi détestable,
00:41 j'emploie le terme, qui se transforme en procès, en procès inquisitoires contre des personnes.
00:49 Et je pense que, finalement, voyez-vous, cette commission d'enquête aura peut-être du bon,
00:54 parce que bas les masques, on voit bien ce qui est en train de se passer.
00:57 Et j'entends, j'attends avec beaucoup d'intérêt l'audition de Yann Barthez,
01:01 il va bien falloir qu'il s'explique sur ce qu'il représente le pluralisme pour lui.
01:05 Donc, je crois que cette commission d'enquête met à jour, finalement,
01:08 toute l'hypocrisie de ceux qui ont voulu cette commission d'enquête.
01:13 - C'est ça, le journal.
01:14 ♪ ♪ ♪
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