L’ancien magistrat, Georges Fenech, revient sur les critiques faites à CNEWS : «C’est la France de Voltaire que certains veulent assassiner»
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00:00 Je ne sais pas qui a intérêt à tout ça, au fond.
00:03 J'ai le sentiment...
00:06 - Eux, manifestement, ils ont intérêt à vouloir nous éliminer.
00:09 - On réfléchit un petit peu à ce que je pouvais dire en venant dans votre émission, Pascal.
00:13 C'est un peu la France de Voltaire qu'on assassine en ce moment, que certains veulent assassiner.
00:18 Vous vous souvenez, Voltaire qui disait "je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me ferai tuer pour que vous puissiez le dire".
00:23 Mais qui a intérêt à assassiner cette France-là ?
00:27 La loi de 1881, une loi qu'il faut inscrire, qui est inscrite dans le marbre.
00:33 Au nom de quoi des journalistes de Reportière sans frontières, au nom de la liberté, sont en train de tuer cette liberté ?
00:41 Des juges du Conseil d'État, dans le secret de leur cabinet, qui édictent des nouvelles feuilles de route avec des fichages.
00:49 Mais où va-t-on ?
00:51 Et vous savez, la réflexion que j'ai eue, parce que je vois beaucoup de Français, je me déplace.
00:55 Ces news ne nous appartient plus.
00:57 Ces news appartient aux Français.
01:00 Je ne peux pas vous dire mieux.
01:02 Ça fait partie du patrimoine de la liberté d'expression.
01:05 Je suis peut-être grandiloquent en disant ça.
01:07 Mais je vous assure, c'est ce que j'entends tous les jours.
01:10 Mais qui a intérêt ?
01:12 Je vous remercie de dire ces choses-là, ça nous touche, ces news.
01:16 Mais ce qui est intéressant, on le répète, c'est que les attaques les plus fortes, les plus vives, les plus dures, ce sont des journalistes.
01:22 [Musique]
01:25 [SILENCE]