• il y a 8 mois
Cette hausse des prix sur les TGV INOUI est notamment expliquée par la hausse des coûts de la SNCF en matière de salaires, d'électricité ou de prix des péages. 

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00:00 Bonjour Pierre. Bonjour Ashley. La semaine dernière, la SNCF a donné le coup d'envoi de la vente des billets pour les vacances d'été et moins d'une semaine plus tard, un constat s'impose, il fallait réserver le premier jour parce que sinon on s'expose à un envolé des tarifs.
00:14 Oui, alors évidemment avec des nuances selon la destination choisie, selon le jour de départ souhaité, mais sur les TGV Inouïe, les hausses de prix en moins d'une semaine peuvent atteindre des niveaux impressionnants.
00:24 Selon le site Combo, qui vend des billets sur tous les trains, ceux de la SNCF comme ceux de ses concurrents, le 13 mars, un billet Paris-Arcachon pour le 20 juillet en fin de matinée coûtait 69 euros.
00:36 Le 19 mars, donc vraiment moins d'une semaine plus tard, dans le même train, ce tarif sans carte de réduction passait à 132 euros. On parle d'un aller simple acheté quatre mois à l'avance.
00:49 Non mais Pierre, c'est un exemple extrême.
00:51 Oui, disons que c'est un exemple qui porte sur une liaison où la demande est très forte et à une date où beaucoup de Français ont prévu de partir en vacances.
01:00 Mais même dans des trains qui se remplissent un peu moins vite, les hausses de tarifs restent très importantes pour se rendre de la boule à Paris.
01:09 Le dimanche 14 juillet en fin d'après-midi, il n'y a pas trop de demandes, enfin moins en tout cas, le tarif passe de 57 à 91 euros, soit une augmentation de 60%.
01:20 Et je vous donne un dernier exemple pour le mois de juillet sur Paris-Nîmes.
01:25 Donc là c'est le 19 juillet où le tarif, vous le voyez, a pris 27%.
01:32 Et pour Aude, c'est pareil ?
01:34 Alors on est sur des augmentations de prix un petit peu moins spectaculaires, notamment pour des départs après le pont du 15 août, ce qui n'est pas tout à fait étonnant.
01:43 Ce n'est pas le moment où tout le monde part en vacances.
01:45 Un peu moins on va dire.
01:46 Donc Paris-Saint-Raphaël où vous allez voir l'évolution du prix, le prix du billet passe de 45 à 55 euros, ce qui nous fait quand même 22% d'augmentation.
01:55 Comment la SNCF justifie-t-elle ces augmentations ?
01:58 Alors d'abord en insistant sur le fait que l'évolution du prix du billet sur un même train dépend de la demande, de la vitesse à laquelle ce train se remplit.
02:05 Ce sont les logiciels qu'utilise la SNCF qui réévaluent automatiquement les tarifs en fonction de ce taux de remplissage.
02:10 Mais par ailleurs, il y a le fait que si elle vendait ses billets au même tarif que l'année dernière, la SNCF dégagerait moins de bénéfices, puisque ses coûts ne sont plus les mêmes.
02:21 Les salaires ont été nettement revus à la hausse, l'électricité du coûte plus cher, le tarif des péages a aussi augmenté de façon significative.
02:29 Or, ces TGV Inouïs sont les trains qui traditionnellement lui rapportent le plus d'argent.
02:36 Ce sont ces TGV qui lui permettent de continuer à investir pour l'avenir.
02:41 Un avenir où il devrait y avoir plus de concurrence.
02:43 Effectivement, et cette concurrence, sur les lignes les plus rentables, elle aura un effet sur le prix des billets.
02:49 Je vais vous en donner la preuve, sur l'axe Paris-Lyon, il se trouve que la SNCF à la face à elle, traîne Italia.
02:54 Les prix restent bas. Vous voyez l'exemple devant vos yeux.
02:58 Départ le 9 août, le prix du billet, il n'a pas bougé depuis une semaine, c'était 45 euros la semaine dernière.
03:04 En attendant pour cet été, ils vont peut-être nous faire préférer la voiture. Merci Pierre.

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