Les 4 Vérités - Éric Zemmour

  • il y a 6 mois
Thomas Sotto reçoit Éric Zemmour, le président du parti Reconquête !


Le commissariat de la Courneuve était ciblé dimanche 17 mars par des tirs de mortiers lancés par une « cinquantaine d’individus », selon Laurent Nuñez, le préfet de la police de Paris. Des émeutes qui se passent 4 jours après la mort de Wanys, 18 ans, à Aubervilliers, et semblent en être une réponse directe. Le jeune homme a en effet été percuté par un véhicule de la BAC lors d’une course-poursuite après un refus de contrôle. Un drame de plus dans les banlieues, et un événement pouvant faire gonfler l’impression d’un accroissement des violences policières. Loin d’être isolé, il faut rappeler que 39 personnes ont été tuées à la suite ou pendant des interventions policières sur l’année 2023, selon le rapport annuel de l’Inspection générale de la police nationale. En déplacement au commissariat de la commune de Seine-Saint-Denis, M. Nuñez a précisé que les forces de l’ordre seraient « intraitables contre les émeutiers et les violences urbaines ».


Pour le président du parti Reconquête et personnalité de télévision, Éric Zemmour, ces émeutes s’appellent des « guérillas », organisées par ce qu’il prétend être « une force armée » qui voudrait « expulser des gens et coloniser le territoire français ». Il déplore le manque d’implication du président de la République dans les sujets attenants à la sécurité sur le territoire : « J’ai l’impression qu’Emmanuel Macron veut faire régner l’ordre à Marioupol et qu’il n’est pas capable d’arrêter des tirs de mortier à la Courneuve ». Se prononçant déjà sur le profil présumé des assaillants, et sans attendre plus d’informations de la part de la police ou de la justice, les émeutiers seraient pour le polémiste sans aucun doute « des jeunes issus de l’immigration arabo-musulmane ». Ce dernier estime que « c’est toujours la même chose », que les quartiers seraient « hors de contrôle depuis longtemps », ce qu’il pense être dû à la présence d’habitants issus de l’immigration nord-africaine.


Pour lui, la solution contre la violence dans les banlieues est toute trouvée : « il faut sanctionner avant d’apaiser ». D’un côté, trouvant « scandaleux » que des policiers puissent être blessés lors de l’exercice de leurs métiers, il souhaite qu’ils « puissent se défendre » et aient droit à une « présomption de légitime défense ». D’un autre côté, il veut plus de fermeté à l’encontre des acteurs de violence : supprimer les allocations aux familles issues de l’immigration, que les casseurs payent pour les dommages qu’ils causent, et une expulsion de tout fauteur de trouble n’ayant pas la nationalité française, ou faire perdre la nationalité française à ceux possédant une double nationalité, avant de les expulser.


Des critiques à l’encontre du gouvernement


Questionné au sujet des paroles prononcées par Emmanuel Macron à propos d’un possible envoi de troupes françaises au sol pour soutenir l’effort de guerre ukrainien et assurer la défaite de Poutine, ces propos sont « problématiques », aux yeux d’Éric Zemmour. Il estime que le Président cherche à « faire peur aux Français » car, selon lui, le pays ne pourrait tenir une guerre de haute intensité que pour 3 jours seulement.


Dans une tribune publiée dans Le Figaro hier lundi 18 mars 2024, Zemmour ironisait sur le plan de redressement économique proposé par Bruno Le Maire. Face à une dette de 3000 milliards d’euros, les 10 milliards d’économies proposés par le ministre de l’Économie ne seraient qu’une simple goutte d’eau dans l’océan, et pas une solution suffisante. L’homme politique d’extrême droite annonce sa solution : « traquer les gaspillages, changer de modèle, jouer les emplois publics contre la bureaucratie ».

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Transcript
00:00 Bonjour et bienvenue dans les 4V.
00:04 La nuit a été calme à la Courneuve mais ce qui s'est passé dimanche soir avec l'attaque
00:08 au mortier d'artifice dans la commissariat est révélateur de l'état de tension de
00:12 notre société.
00:13 Si vous étiez au pouvoir, comment apaiseriez-vous les choses ?
00:16 D'abord, avant d'apaiser, il faut bien définir ce que c'est.
00:21 Je vois bien, j'écoute les journaux, on appelle ça actualité.
00:25 Moi je vois plutôt de la routine, ça revient régulièrement.
00:28 On appelle ça émeute à la limite, moi j'appelle ça guérilla.
00:32 Et ce qu'on appelle des échoflourés avec la police, moi je vois ça comme une guérilla
00:39 donc contre une force armée qui représente la France et qui veut être expulsée par
00:46 des gens qui veulent coloniser ce territoire.
00:49 Et c'est pour cela qu'il faut prendre des mesures très sévères.
00:53 Vous savez, j'ai l'impression que le pouvoir actuel, Emmanuel Macron, veut arrêter l'ordre
00:58 à Mariupol et il n'est pas capable d'arrêter des tirs de mortier à la Courneuve.
01:03 Les situations à Mariupol et à la Courneuve ne sont pas tout à fait comparables.
01:06 Tout à fait différentes, vous comprenez l'image.
01:07 Je veux dire par là qu'il s'occupe beaucoup d'arrêter des chars à Mariupol, il ferait
01:11 mieux de s'occuper de faire régner l'ordre en France.
01:13 Alors comment vous apaiseriez la situation ?
01:14 Je pense qu'il faut d'abord sanctionner avant d'apaiser.
01:19 Parce que c'est par la sanction et par le respect de l'autorité qu'on apaise.
01:22 Il faut dans un premier temps que les policiers puissent se défendre.
01:26 Il est absolument scandaleux qu'ils soient ainsi agressés, caillassés, blessés.
01:31 Il faut prévoir une présomption de légitime défense.
01:36 Il faut aussi cesser le harcèlement judiciaire à l'égard des policiers.
01:39 Il faut que certains juges, en particulier dans les 93…
01:41 Les policiers ne vont pas tirer à l'arme lourde sur 10 débiles qui lancent des mortiers
01:44 d'artifice.
01:45 Ce ne sont pas 10 débiles.
01:46 Justement, vous voyez, les mots ont une importance.
01:48 Ce ne sont pas 10 débiles.
01:49 Ce sont des gens qui veulent imposer leur loi et la loi de leur communauté sur leur
01:55 territoire.
01:56 Ce ne sont pas 10 débiles.
01:57 Qu'est-ce qui vous permet aujourd'hui dans cette situation-là de… Vous connaissez
01:59 leur profil aux personnes qui ont été interpellées ou pas ?
02:01 Écoutez, à chaque fois c'est la même chose.
02:02 À chaque fois, ce sont les mêmes.
02:04 Ça fait des années que ça revient.
02:05 On sait très bien que ce sont des jeunes de l'immigration arabo-musulmane qui ne
02:10 supportent pas que les flics viennent…
02:12 C'est un peu dangereux.
02:13 C'est un peu que n'y a pas de fumée.
02:14 Non, non, ce n'est pas dangereux.
02:15 C'est la répétition.
02:16 Mais est-ce que vous connaissez le profil des personnes qui ont été interpellées ?
02:17 À chaque fois, on nous fait le même coup.
02:19 Et à chaque fois, ce sont les mêmes.
02:20 À peu de choses près.
02:21 Alors évidemment, il peut y avoir une exception, etc.
02:24 Donc je continue dans mes mesures.
02:26 Parce que vous m'avez demandé qu'est-ce qu'on fait.
02:27 On fait que justement, on supprime les allocations familiales et toutes les allocations aux familles
02:36 de ces gens quand ces jeunes sont mineurs.
02:37 Par ailleurs, on établit une règle que j'aurais voulu voir déjà rétablie après les émeutes
02:43 successives à la mort de Nahel.
02:45 C'est qui paye, qui casse, paye.
02:47 Et enfin, on expulse les étrangers, les émeutiers étrangers et binationaux dont
02:52 ont des choix de nationalité dans leur pays d'origine.
02:56 Et s'ils sont français ?
02:57 S'ils sont français ?
02:58 Ou français d'origine étrangère ?
02:59 Alors, s'ils sont français d'origine étrangère, ça dépend quel cas.
03:02 S'ils n'ont pas de double nationalité, ce qui est assez rare en vérité.
03:05 Là, ils doivent faire leur peine, ils doivent être sanctionnés, etc.
03:09 Et s'ils ont une double nationalité, comme c'est pour la plupart des cas, c'est-à-dire
03:12 qu'ils sont franco-algériens, franco-tunisiens, franco-marocains, franco-maliens.
03:16 Je rappelle que dans ces pays, on ne perd jamais sa nationalité.
03:19 Et dans ce cas-là, on les déchoit de la nationalité française et on les renvoie
03:23 dans leur pays.
03:24 Le maire de la Courneuve veut apaiser et appelle à une marche silencieuse jeudi soir dans
03:28 sa ville.
03:29 Est-ce que vous pourriez participer à cette marche ?
03:30 Non.
03:31 Pourquoi ?
03:32 Parce que, si vous voulez, je connais...
03:33 Est-ce que la mort de ce jeune homme ou Anis, 18 ans, quelles que soient les circonstances,
03:36 n'est pas un drame ?
03:37 Mais bien sûr, toute mort, écoutez, toute mort de qui que ce soit, est un drame.
03:43 C'est logique, surtout quand on a 18 ans.
03:45 C'est une évidence.
03:46 Et heureusement qu'on considère encore que toute mort est un drame.
03:50 Seulement, il y a les circonstances.
03:51 Il faut bien comprendre que ces quartiers sont hors de contrôle depuis très longtemps,
03:57 que ce sont pour moi des quartiers...
03:58 On dit, vous savez, c'est les quartiers perdus de la République.
04:01 Non, ce sont les quartiers perdus de la France.
04:03 En vérité, ce ne c'est plus la France.
04:05 Il y a là-bas...
04:06 Est-ce que vous ne confondez pas les quartiers métissés et les quartiers islamisés ? Est-ce
04:09 que vous ne mettez pas tout le monde dans le même sac, quand même ?
04:11 Les quartiers métissés, comme vous dites, c'est à peu près 80% de personnes d'origine
04:17 arabo-musulmane et 20% d'origine européenne, de culture chrétienne.
04:22 Donc je n'appelle pas ça métissés.
04:24 Moi, j'appelle ça des gens qui ne peuvent pas partir parce qu'ils n'en peuvent plus,
04:28 mais qui n'ont pas les moyens de quitter.
04:29 C'est en général des vieilles personnes qui ont vu leur paysage et leur environnement
04:34 changer radicalement, qui ne se sentent plus chez eux, qui ne se sentent plus en France.
04:38 Quand ils ont les moyens, ils quittent.
04:40 Ils vont soit ailleurs, soit carrément à l'étranger.
04:43 Et puis quand les pauvres n'ont pas les moyens, ils restent et ils subissent cette maghrébinisation
04:50 et cette islamisation de leur environnement qu'ils n'ont pas désiré, mais que malheureusement,
04:54 ils doivent subir la mort dans l'âme, qu'on ne sait pas, avec des violences, des insultes,
04:57 etc.
04:58 On attendra quand même que la justice fasse son travail et qu'on sache qui est à l'origine
05:01 des problèmes à la Courneuve.
05:02 Je voudrais qu'on se dise quelques mots de la Russie et de la guerre en Ukraine.
05:04 Je vous ai entendu dire d'Emmanuel Macron qu'il voulait faire peur aux Français.
05:07 Et je vous ai entendu dénoncer une technique de manipulation des masses.
05:10 Mais qui est le problème en fait ? C'est Emmanuel Macron ou Vladimir Poutine ?
05:14 Ça dépend sur quel plan vous vous placez.
05:16 En l'occurrence, quand on dit qu'on va envoyer des troupes au sol, combattre la Russie, alors
05:28 que je rappelle que la Russie ne nous a pas déclaré la guerre.
05:30 Il dit qu'il n'exclut rien, dans une forme de dissuasion.
05:34 J'ai bien compris.
05:35 Mais la dissuasion, c'est pour la dissuasion nucléaire.
05:36 Ce n'est pas pour la dissuasion au sol et pas pour des troupes au sol.
05:39 Donc quand on dit qu'on va envoyer des troupes, là le problème c'est Emmanuel Macron.
05:43 C'est évident.
05:44 Et moi je dis qu'il ne fait pas ça pour faire peur à Vladimir Poutine parce qu'il
05:50 sait très bien l'armée dont il dispose, mais pour faire peur aux Français.
05:55 Vous savez, pour combattre les Russes et pour combattre d'ailleurs toute armée conséquente,
06:00 il faut des troupes, il faut des armes.
06:02 Et nous n'en avons pas.
06:04 Il faut bien comprendre que nous avons tellement réduit nos effectifs et nos armes qu'aujourd'hui
06:10 nous pouvons tenir une guerre, dont les spécialistes appellent ça haute intensité, de trois jours.
06:14 Je vous donne deux exemples très vite.
06:16 Nous fabriquons 3000 obus par mois.
06:20 Les Ukrainiens en consomment 5000 par jour.
06:25 Deuxième exemple, aujourd'hui on détruit dans cette bataille terrible entre les Ukrainiens
06:30 et les Russes, 10 chars par jour.
06:32 Nous en avons en tout 200.
06:34 Donc vous voyez, on pourrait tenir 20 jours.
06:36 Emmanuel Macron ne trouve pas grâce à vos yeux, ce n'est pas mieux pour Bruno Le Maire.
06:39 Face au mur, peut-être devrait-on parler du gouffre de la dette, le ministre de l'Economie
06:43 veut un changement drastique de notre modèle social.
06:45 Vous lui avez répondu dans une lettre publiée ce matin par Le Figaro.
06:48 Vous proposez une aspirine à un mourant et vous vous moquez de nous.
06:52 Quand ils ne font pas d'économie, vous le leur reprochez et quand ils veulent faire
06:55 des économies, vous leur reprochez aussi.
06:56 C'est compliqué.
06:57 Non, non, non, je ne leur reproche pas de vouloir faire des économies et je ne leur
07:00 reproche pas non plus de vouloir changer de modèle.
07:03 Attendez, je dis simplement que ce qu'il propose est dérisoire.
07:07 Je vous donne quelques chiffres, vous allez voir que vous allez comprendre très vite
07:10 et les téléspectateurs aussi.
07:11 Vous avez 10 milliards d'économies proposées cette année, 20 l'année d'après.
07:16 Il faut bien comparer à ce qui est comparable.
07:18 Monsieur Le Maire a fait voter un budget pour l'année 2024 de dépenses de 495 milliards.
07:25 Si on ajoute les dépenses du budget social et les dépenses des collectivités locales,
07:30 ça fait en tout des dépenses publiques de 1500 milliards d'euros.
07:34 Vous dites que c'est une goutte d'eau.
07:35 Vous dites vous-même.
07:36 10 milliards par rapport à 1500 milliards.
07:38 Accordez-moi que c'est ridicule.
07:40 Si on ajoute à ça 3000 milliards de dettes.
07:42 Je rappelle que quand Monsieur Le Maire est arrivé à Bercy, il y a 7 ans, la dette
07:48 était déjà haute à 2100 milliards.
07:50 Aujourd'hui, elle est à 3000 milliards.
07:51 Il a quasiment rajouté 1000 milliards.
07:54 Vous comprenez que je ne peux pas le prendre au sérieux.
07:56 Donc je lui dis, les 10 milliards, c'est un chiffre dérisoire.
08:00 Il faut effectivement, c'est d'ailleurs la partie de son intervention qui me convenait
08:05 tout à fait, je lui reprochais simplement de ne pas l'avoir fait plus tôt, réduire
08:08 massivement, changer de modèle, d'abord traquer les gaspillages, puis, puis, j'en
08:14 ai fini, changer de modèle si vous voulez, jouer les services publics contre la bureaucratie.
08:19 C'est-à-dire par exemple privilégier les profs et pas les emplois administratifs dans
08:23 l'éducation nationale, privilégier l'hôpital et supprimer les ARS.
08:27 On parle des délits de la police.
08:29 Supprimer la paperasse et favoriser les policiers.
08:33 Vous voyez, c'est tout.
08:34 Parce que vous parlez de chiffres, on va se dire quand même en une minute qu'il nous
08:36 reste un mot des européennes.
08:38 La liste de Jordan Bardella et du Rassemblement national fait 5 à 7 fois le score de Marion
08:43 Maréchal aujourd'hui.
08:44 Est-ce que vous figurez sur la liste Reconquête le 9 juin ? Est-ce que vous serez sur la liste
08:47 ? Oui ou non ?
08:48 Je ferai sur la liste, mais en place 80/80e.
08:51 Comme Jean-Luc Mélenchon ?
08:52 Comme Jean-Luc Mélenchon, exactement.
08:54 Voilà un point commun entre vous.
08:55 Absolument.
08:56 Je vous écoute attentivement.
08:57 Je ne juge pas les idées, ça c'est les électeurs qui le font.
08:59 Mais quand même je me demande si vous n'auriez pas été un excellent candidat pour les européennes
09:02 de 1979, Éric Zemmour.
09:04 Parce que vous êtes un peu dans le CTMU avant.
09:06 On a l'impression, sans nier les problèmes de 2024, que vous n'aimez pas notre époque
09:10 et que vous refusez que le monde ait changé.
09:12 Est-ce que je me trompe ?
09:13 Vous savez, je ne vois pas le rapport avec les européennes de 1979, mais je comprends
09:18 votre question.
09:19 C'est la nostalgie qui sort de vos habités.
09:21 Ça nous retendrait un temps plus long que 30 secondes.
09:25 Vous savez, quand il y a des choses qui marchaient mieux avant, par exemple l'école, il n'y
09:30 a pas de honte à vouloir revenir à un système qui fonctionnait bien.
09:34 Ce n'est pas toujours mieux avant.
09:36 Mais il y a effectivement des choses, et je vous dis, l'exemple de l'école est parfait.
09:40 On pourrait aller sur l'exemple de l'assimilation, sur la gestion de l'État.
09:44 Il y avait beaucoup moins de fonctionnaires et les services publics fonctionnaient mieux.
09:47 Mais par exemple l'école, oui, effectivement, on a détruit l'école de la République qui
09:52 fonctionnait remarquablement.
09:53 Il faudrait absolument, par exemple, supprimer le collège unique qui a été une catastrophe.
09:58 Et je vois bien qu'entre Mme Belloubet et M. Attal, ils ne sont pas d'accord, et que
10:03 Mme Belloubet est en train d'enterrer cette proposition de M. Attal.
10:07 Vous savez, des fameuses classes de niveau, etc.
10:09 Merci Eric Zemmour, d'être venu dans les 4V. Bonne journée à vous.
10:12 Merci à tous les deux, merci à Gaël.

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