Commissariat attaqué à la Courneuve / Poutine, Macron et l'Ukraine / Bruno Le Maire

  • il y a 7 mois
Mettez vous d'accord avec :
- Alex Darmon, journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis, auteur du documentaire "Le ministre qui ne devait pas l'être"
- Arlette Chabot, Journaliste Editorialiste, édito politique tous les lundis 7h35 sur Sud Radio
- Sophie De Menthon, cheffe d'entreprise, présidente du mouvement ETHIC
- Eric Revel, Journaliste - éditorialiste Sud Radio (Tout compte fait - 7h20 - Grand Matin Sud Radio)

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-03-18##

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Transcription
00:00 (Générique)
00:02 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Experts.
00:06 - Et on est ensemble avec vous pour les débats avec aujourd'hui Alex Darmon, journaliste politique.
00:11 Vous animez également une chaîne de débats politiques sur Youtube "Les Indécis".
00:16 - Bonjour. - Et je rappelle votre excellent documentaire "Le ministre qui ne devait pas l'être",
00:20 documentaire consacré au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, Arlette Chabot, journaliste éditorialiste.
00:26 Bonjour Arlette. - Bonjour. - L'édito politique c'est tous les jours à 7h35 sur Sud Radio.
00:31 Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique, et Eric Revelle.
00:35 Bonjour Eric, journaliste également. - Madame, bonjour.
00:38 - On vous retrouve sur Sud Radio pour tout compte fait, tous les matins à 7h20 pour "Dans le Grand Matin Sud Radio".
00:45 Vladimir Poutine a été réélu, la France estime que les conditions d'une élection libre n'ont pas été réunies.
00:53 Et puis on parlera évidemment des prises de position d'Emmanuel Macron.
00:57 Bruno Le Maire veut mettre fin à la gratuité de tout pour tous.
01:01 Marie Drucker, Marie Toussaint et Raphaël Buxman ne veulent pas débattre sur ces news.
01:06 Bref, beaucoup de sujets avec vous Eric, on commence avec vous.
01:09 C'est un coup de cœur qui sort de la politique. - Oui, alors vous allez me trouver très rugby,
01:14 mais Sud Radio c'est la radio du rugby. - Ah bah c'est la radio du rugby.
01:17 - Donc ce match incroyable, j'en ai perdu ma voix quasiment, avec cette pénalité passée à la dernière minute par Thomas Ramos,
01:25 de 47 mètres exactement, tout en détente, en décontraction, qui donne la victoire à la France dans un match qui est jamais ordinaire.
01:34 C'est le fameux crunch contre l'Angleterre, qui avait lieu à Lyon, devant un public de folie.
01:40 Donc ça permet à la France quand même de terminer deuxième de ce tournoi destination qui était mal commencé,
01:44 parce que je vous rappelle qu'on avait pris une volée contre les Irlandais, qu'on avait fait un match pitoyable,
01:48 bon même si l'Italie est en pleine renaissance, contre les Italiens.
01:51 Et là j'ai trouvé ce match extraordinaire, il y avait un suspense, il y avait une solidarité, il y avait une ambiance,
01:58 il y avait des drapeaux bleu, blanc, rouge partout dans la foule à Lyon.
02:01 Et je trouve que ça fait du bien de voir cette France qui gagne, avec des joueurs de rugby qui ne se la jouent pas,
02:07 et avec des supporters qui s'embrassent quel que soit le camp qui gagne.
02:11 Voilà donc coup de cœur pour l'équipe de France de rugby qui termine en beauté ce tournoi destination.
02:16 - Attention vous allez perdre votre droit !
02:18 - Vous allez regarder j'imagine ?
02:20 - Oui bien sûr, c'est exactement ça, les petits jeunes qui arrivent en plus et qui poussent à la porte,
02:23 Léo Barret à l'arrière qui fait un match exceptionnel, le Garec en oeuvre pareil.
02:27 Non, effectivement ça fait du bien, et ça promet aussi de beaux lendemains,
02:32 parce qu'on était un peu inquiets au début de ce tournoi destination,
02:35 là il faut avouer que c'est jamais un match ordinaire quand on joue les Anglais,
02:38 et les battent deux fois d'affilée, parce qu'on les a battus l'année dernière à Truquenham.
02:42 - Avec cet essai 53, je crois qu'on est 10.
02:44 - Ça fait vraiment plaisir, exactement.
02:46 - Bon ben voilà, je pense que...
02:48 - Cocorico, Sophie...
02:50 - Oui bien sûr, il est en France, bien sûr.
02:52 - Il est en France, monsieur Rebelle.
02:54 - D'ailleurs, je précise qu'il y a le tournoi destination féminin qui va commencer vendredi,
03:00 parce qu'il est toujours en décalage avec le tournoi destination masculin,
03:02 et qui sera aussi diffusé à la télé, et que c'est vraiment formidable à regarder.
03:06 - J'aime mieux les hommes moi.
03:07 - Très bien, moi j'ai appris à jouer au rugby avec des filles,
03:09 je peux vous dire qu'honnêtement, c'est aussi du très beau rugby, et ça se regarde, sincèrement.
03:13 - Sophie...
03:14 - Oui, alors, comme vous avez râlé Valérie, je vais commencer par un petit coup de cœur,
03:19 et puis après je ferai mon coup de gueule.
03:21 - Ah bon, on a vraiment aucun...
03:22 - Je trouve ça super, figurez-vous, je sens les réactions négatives,
03:26 mais c'est l'occasion de la semaine de l'éducation financière qui commence.
03:31 - Parlez bien devant le micro, ouais.
03:32 - La semaine d'éducation financière, et la Fédération française des banques,
03:35 Mayati, qui préside ça, a décidé d'apprendre aux petits, à l'école,
03:39 comment gérer leur argent de poche, et comment gagner de l'argent et faire des économies.
03:42 Et comment les placer.
03:43 - Sophie...
03:44 - Alors oui, je vais vous voir poncer le sourcil.
03:45 - Voilà, vous êtes choquée.
03:46 - Les banquiers à l'école...
03:47 - Je pense que l'argent c'est de l'argent, qu'il faut avoir des attitudes,
03:51 il faut savoir économiser, il faut savoir que ça peut rapporter de l'argent,
03:54 qu'on n'est pas forcés d'acheter des bonbons toute la journée avec,
03:57 et c'est passionnant ce qu'elle a fait avec des jeux,
03:59 et j'ai trouvé que c'était une très bonne idée.
04:01 C'est juste un coup de cœur pour l'éducation financière dont tout le monde a besoin.
04:05 Et puis, alors mon coup de cœur...
04:06 - Vous êtes d'accord ? Vous trouvez que c'est une bonne idée, Eric ou pas ?
04:08 - Oui.
04:09 - Patrick Roger, dans la matinale, avait un très bon avis sur ce thème-là,
04:11 mais surtout, à mon avis, ce qu'il faudrait apprendre aux jeunes le plus vite possible,
04:15 c'est à ouvrir des PER, des plans d'épargne-retraite,
04:18 parce que le système par répartition est comme en difficulté.
04:20 - Il n'y a plus d'argent.
04:21 - Voilà, et ça c'est un vrai sujet.
04:22 - D'aller directement du livret de caisse d'épargne au programme d'épargne-retraite.
04:25 - Je crois qu'il y a deux heures d'enseignés pour l'instant, en quatrième vaguement,
04:28 enfin c'est des choses, mais c'est vrai que c'est un vrai vrai vrai sujet.
04:30 Maintenant, vous dire que c'est la prior... bon, Sophie Menton a raison de le soumettre.
04:33 - Oui, que c'est la priorité.
04:34 - Vu ce qu'a dit Bruno Le Maire dans le JDD, après son interview du Monde,
04:38 sur le modèle social français, je pense qu'il y a des sujets...
04:41 - Et puis vu le niveau de nos élèves en France aussi,
04:44 je ne crois pas que ce soit la priorité de leur apprendre à l'école.
04:46 - Alors je ne suis pas du tout d'accord, c'est des maths.
04:48 - Oui, mais bon...
04:49 - Non, mais c'est plus que des maths.
04:51 - C'est un peu plus que des maths.
04:53 - Mais c'est politiquement incorrect d'apprendre au moment, gérer leur enfance.
04:56 - Non, je n'ai pas dit ça, je dis juste que c'est pour moi, pas la priorité aujourd'hui.
05:00 - Non, c'est une semaine, donc on n'a pas dit que c'était la priorité en classe.
05:03 Mais voilà.
05:04 Et alors mon coup de gueule, j'en ai pas pour longtemps, mais quand même,
05:07 je suis scandalisée à Haïti qu'on a la chance d'avoir la fédération de l'enseignement privé,
05:12 des écoles privées, et figurez-vous que l'enseignement à distance va être interdit.
05:19 Parce qu'il faut que tous les enfants soient scolarisés entre des murs,
05:22 parce que s'ils ne le sont pas, on a peur qu'il y ait des minorités religieuses
05:27 qui gardent leurs enfants à la maison, etc.
05:30 Moyenne en cours, on n'a pas fait d'exception.
05:32 C'est-à-dire qu'en France, on a des systèmes...
05:34 Moi, petite, j'étais au cours Atmer, parce que j'étais à l'étranger,
05:38 et que j'ai suivi pendant deux ans des cours à distance.
05:41 C'est terminé, toutes ces écoles sont complètement menacées.
05:44 Vous avez un enfant qui a une phobie scolaire, vous avez un enfant qui est malade,
05:49 vous avez un enfant... Il faut des certificats invraisemblables,
05:52 et on vous refuse le droit de le scolariser à domicile.
05:56 La demande des familles peut être refusée, quoi qu'il en soit,
05:59 harcèlement scolaire, phobie, etc.
06:02 Donc l'État juge mieux que les parents la situation émotionnelle des enfants.
06:08 - Ça manque de nuances, c'est ce que vous êtes en train de nous dire.
06:11 - Il n'y a pas de nuances, pratiquement.
06:13 Les établissements privés, je répète qu'ils ont été lancés en 1935,
06:18 c'est une modalité éducative, et les effectifs de ces écoles,
06:22 parce qu'il y a des écoles derrière tout ça, a chuté de 60% en trois ans.
06:27 On considère que ce sont des enfants non scolarisés.
06:30 C'est très grave, Valérie, j'arrête là, mais c'est très grave.
06:33 Ça veut dire que les parents n'ont plus le droit d'éduquer leurs enfants,
06:37 parce qu'il y a des minorités religieuses qui font un enseignement
06:43 et qui séparent les enfants de l'école.
06:45 - Mais à distance privée, pas le CNED ?
06:47 - Le CNED aussi va disparaître.
06:49 - Le CNED va disparaître, oui.
06:51 - Le CNED qui était à Éthique ? Mais oui, ah bon ?
06:53 Je me suis mal exprimée.
06:55 - Mais alors pour les enfants malades qui ne peuvent pas suivre leurs cours ?
06:59 - Il faut des certificats médicaux.
07:02 L'État se réserve le droit de juger du certificat médical et de savoir ce qu'il en est.
07:08 Mais il n'y aura plus d'enseignement.
07:10 Le CNED est complètement visé en première ligne.
07:12 Alors on est allé voir tous les ministres...
07:14 - Le CNED c'est public.
07:16 - Oui, le CNED c'est public.
07:17 - Mais on est allé voir les ministres qui ont décidé que non,
07:19 il n'y aurait pas d'amendement et que ce serait comme ça.
07:21 - Bon, merci en tout cas de cette information, effectivement,
07:24 qui mérite qu'on s'y intéresse.
07:26 Merci Sophie.
07:27 On se retrouve dans un instant avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
07:30 - Sud Radio. - Parlons vrai.
07:34 - Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
07:41 - Et on se retrouve pour commenter l'actualité avec Alex Zahr, mon journaliste politique.
07:46 On vous retrouve sur votre chaîne Les Indécis sur Youtube.
07:49 Et puis vous avez réalisé ce documentaire "Le ministre qui ne devait pas l'être"
07:53 consacré au ministre Dupond-Moretti.
07:55 C'est sur le replay de France 5.
07:57 Arlette Chabot, journaliste, éditorialiste, l'édito politique,
08:00 c'est tous les lundis à 7h35 sur Sud Radio.
08:03 Et Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique sans oublier.
08:06 Éric Revel, journaliste, éditorialiste sur Sud Radio.
08:09 Tout compte fait, tous les matins à 7h20.
08:12 - Comment peut-on l'oublier ? - Dans le grand matin Sud Radio.
08:15 On va parler de la réélection de Vladimir Poutine, de Bruno Le Maire,
08:19 qui publie un quatrième ou cinquième livre, quatrième livre en quatre ans, c'est pas mal.
08:24 - On l'écrit très bien. - Oui, il a un très beau style.
08:26 - Qui veut mettre fin à la gratuité de tout, pour plus. - Il a raison.
08:30 Et puis Marie Toussaint, Raphaël Glucksmann, qui ne veulent pas débattre sur ces news.
08:34 Est-ce que c'est la démocratie ?
08:37 Et est-ce qu'on a le droit aussi en démocratie de choisir l'endroit où on va débattre ?
08:41 Je vous pose la question.
08:43 On va continuer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
08:46 Juste une petite information, figurez-vous que ce matin,
08:49 je ne sais plus dans quel journal,
08:52 Olivier Véran photographie, je crois que c'est dans le Figaro,
08:57 à la salle de boxe, il avait déjà été à quotidien avec un nouveau look.
09:01 - Contre une petite fille d'ailleurs. - Contre une petite fille ?
09:03 Oui, derrière la photo, il est un boxé contre une petite fille.
09:06 Une petite fille ou une jeune fille ?
09:08 - Une petite fille pour moi c'est... - Elle avait l'air petite.
09:11 En tout cas, il a dit qu'il allait redevenir médecin,
09:14 il ne va pas faire de neurologie, mais il va faire de la médecine esthétique
09:18 à la clinique des Champs-Élysées à Paris,
09:20 pour nos auditeurs qui ne connaîtraient pas une clinique privée.
09:23 Champs-Élysées, comme son nom l'indique, c'est assez chic.
09:26 Et effectivement, je vois un tweet de quelqu'un qui dit
09:29 "l'hôpital public c'est sale" ou "c'est pas assez payé".
09:32 Effectivement, on peut se poser la question de ce choix pour un homme de gauche, Arlette ?
09:36 Pour un médecin à tout court et ministre de la Santé,
09:39 il connaît les problèmes effectivement défectifs dans les hôpitaux.
09:42 Donc moi, je pensais, quand il a annoncé qu'il retournait à la médecine
09:45 à temps partiel, puisqu'il est quand même député,
09:48 je le savais très bien et je me disais que c'était bien d'apporter son soutien à l'hôpital public.
09:53 Je n'imaginais pas que soit de gauche ou de droite, c'est pareil,
09:57 on est médecin, on est médecin. Mais là, franchement...
09:59 Le choix quand même, en plus de l'esthétique, est curieux.
10:02 D'abord, est-ce qu'il a une formation ?
10:04 C'est ce que je dis d'abord. Je trouve ça effectivement un peu étrange.
10:07 Généralement, quand on va vers l'esthétique,
10:10 c'est parce que c'est plutôt mieux rémunéré que d'autres tâches.
10:15 Ça le regarde, mais ça enlève un petit peu, ça écorne un peu plus son image.
10:20 Oui, je trouve aussi.
10:21 Je suis complètement d'accord, rien à rajouter.
10:23 C'est étonnant quand même.
10:24 C'est très bizarre et puis surtout qu'il se montre devant la caméra,
10:27 donc il veut avoir un avenir politique, Olivier Véran.
10:30 Oh non !
10:31 Je ne sais pas s'il l'aura.
10:32 En tout cas, il y a une campagne de com'.
10:34 Voilà, il y a une espérance.
10:35 Et puis quand vous parlez un peu avec ses proches,
10:37 lui, il se rêve même candidat en 2027.
10:40 Bien sûr, bien sûr.
10:41 Sans lifting par Véran.
10:43 Non, mais c'est quand même très très bizarre de...
10:45 C'est quand même très très bizarre de le voir tourner dans ce genre de médecine.
10:50 Surtout qu'il allait faire un argument de com' à un moment donné,
10:52 dire "je me retourne à la médecine, je veux vraiment revenir à la base".
10:55 Bon, là c'est un peu étrange.
10:57 On a l'habitude, si vous voulez, les donneurs de leçons,
10:59 ils ne les appliquent jamais à eux-mêmes.
11:01 L'hôpital public français manque de praticiens, ça a été dit.
11:04 Et la chirurgie esthétique, oui, ça rapporte beaucoup plus
11:07 que sans doute la neurologie dans un hôpital public.
11:10 Mais pardonnez-moi, il faudra quand même lui demander à quoi il joue, Olivier Véran.
11:14 Il a été ministre de la santé.
11:16 Parce qu'il a un rôle politique en ce moment.
11:18 Je crois qu'on lui a confié quelque chose.
11:20 Non, non, je ne crois pas.
11:21 Même pas au parti, même pas au parti.
11:23 Mais je trouve que l'image, effectivement,
11:25 quand on a été ministre de la santé et partir dans une clinique privée
11:28 faire de la médecine esthétique,
11:30 c'est assez étonnant pour ne pas dire plus, effectivement.
11:35 C'est désolant, on va dire.
11:37 Je rappelle quand même qu'il y a la moitié des lits d'AVC
11:41 qui sont fermés à Paris, en région parisienne.
11:43 Sur toute la région parisienne, la moitié des lits d'AVC sont fermés.
11:47 Ça veut dire qu'on manque pas que de neurologues,
11:49 mais on manque quand même de médecins.
11:51 Symboliquement, il a quand même été ministre de la santé, ce monsieur.
11:53 Bah oui, je trouve ça hallucinant.
11:56 Alex, vous vouliez revenir sur ce qui s'est passé hier soir à la Courneuve.
12:00 Oui, j'ai vu les images, comme beaucoup je suppose,
12:03 de cette prise d'assaut du commissariat à la Courneuve hier soir
12:06 avec des tirs de mortier, de feu d'artifice.
12:08 Ce matin, on apprend que neuf jeunes sont interpellés, dont deux mineurs.
12:12 Et je trouvais les images effroyables.
12:15 Voilà, en plein dimanche soir, effroyable.
12:17 Ça fait écho aux propos qu'on a entendus il y a dix jours
12:20 dans cette manifestation à Paris le 8 mars.
12:22 Le kérosène, ça sert à brûler les flics et les patrons,
12:26 ce que je vous disais l'an dernier.
12:27 Je trouve qu'en fait, il y a un vrai problème de morale dans ce pays.
12:31 Je ne comprends pas, je ne comprends pas.
12:33 Je sais que je ne suis pas le seul,
12:35 mais je ne le justifie pas.
12:37 Et j'espère que ça ne va pas durer
12:40 et qu'on va enfin comprendre pourquoi et comment ces jeunes ont été arrêtés hier soir.
12:45 Je ne sais pas si vous avez vu ces images sur les réseaux sociaux.
12:48 J'ai vu les images du feu d'artifice, comme on dit.
12:51 Elles sont impressionnantes.
12:52 Et les policiers commencent à avoir du souci et à se faire du souci.
12:56 On comprend pourquoi les images sont vraiment très inquiétantes.
12:59 Et on a eu des réactions comme celle de M. Poutou
13:01 qui estime que c'est la police, que c'est justifié.
13:06 Il légitime un petit peu, mais ce n'est pas la première fois.
13:08 M. Poutou, il est quand même en procès pour apologie du terrorisme.
13:11 Il ne faut pas l'oublier.
13:12 Donc lui, tout ce qui peut être contre l'ordre et la loi, ça lui va très bien.
13:15 D'ailleurs, il fait une faute d'orthographe dans son tweet au passage.
13:17 Mais bon, ça, c'est encore autre chose.
13:19 Mais oui, il justifie le fait que les jeunes puissent se révolter.
13:23 Joli feu d'artifice ce soir devant le commissariat de la Courneuve.
13:26 Soutien à une colère légitime après qu'un jeune ait encore été tué par la police
13:30 suite logique des révoltes de juillet, etc.
13:32 Tout ça, grave. Racisme, discrimination.
13:34 Quand vous voyez les images, je ne sais pas qui a dit, je crois que c'est la famille d'ailleurs,
13:38 qui a dit que les policiers l'avaient tué intentionnellement.
13:41 Oui, c'est l'avocat de la famille.
13:43 L'avocat de la famille qui a dit qu'il l'avait tué intentionnellement.
13:46 Alors que ces jeunes disent qu'ils font ça parce qu'il faut que la justice passe.
13:50 Mais la justice, elle n'en entend pas assez, en fait.
13:52 Mais on est quand même un peu mal.
13:54 Il y a eu Dijon, il y a eu quand même pas mal de choses.
13:57 On a beaucoup de mal visiblement à contenir la violence.
14:00 On est quelques mois des Jeux Olympiques.
14:02 On a, je voyais, une jeune femme coréenne qui est entre la vie et la mort
14:06 après avoir été agressée à Paris.
14:09 La Courneuve qui sera quand même le village olympique.
14:11 Absolument.
14:12 Au passage, ça sera le village olympique.
14:13 Ça ne donne pas une très bonne image à quelques mois des Jeux Olympiques.
14:15 Valérie, il y a quelque chose qui, pour aller dans ce sens-là, est hallucinant.
14:19 C'est que toutes les radios et les télés depuis trois jours disent qu'il y a un jeune de 15 ans
14:25 qui a menacé sa professeure avec un couteau.
14:28 Et on entend qu'il est entendu, etc.
14:31 Quelle va être la solution ?
14:32 Qu'est-ce qu'on va faire de ce genre de 15 ans ?
14:34 Je voudrais savoir.
14:35 Il n'y a jamais de solution.
14:36 Alors on va l'entendre, on va l'écouter, les mettre en examen.
14:39 Il n'y a jamais de solution.
14:40 Exemple, il y a le Premier ministre qui va à Sciences Po.
14:43 On a découvert qu'il y avait une jeune fille qui a été arrêtée pour antisémitisme.
14:48 Non, non, qui a été exclue, qu'on n'a pas laissée entrer dans l'amphithéâtre.
14:53 Mais pourquoi est-ce qu'on ne dit pas que tous ceux qui ont fait ça sont virés ?
14:56 Ils sont virés de Sciences Po, terminés.
14:58 Il y a quand même un minimum d'autorité.
15:02 Plus personne n'ose faire preuve d'autorité.
15:05 Et moins on fait preuve d'autorité, plus on a de révolte.
15:07 Et ce jeune homme qui a tué ce père de famille sur un parking avec un coup de couteau ?
15:15 J'ai même compris que c'était une baïonnette.
15:17 Oui, c'était un grand couteau avec une grande lame.
15:20 Et la sécurité globale...
15:23 Vous voyez, l'un des premiers devoirs que l'État régalien devrait avoir à l'endroit des Français,
15:29 c'est de leur préserver de la sécurité.
15:33 Or, pardonnez-moi, mais vous allez trouver un peu ma réflexion conservatrice,
15:38 mais je ne sais pas si les statistiques du ministère intérieur d'ailleurs le montrent,
15:43 mais il y a une montée de la violence dans ce pays qui est absolument hallucinante.
15:48 Regardez ce qui se passe dans les transports en commun.
15:51 Donc il y a un effondrement de toutes parts.
15:54 Je ne sais pas comment on s'en sort, je vous le dis.
15:56 Je ne sais pas du tout comment on s'en sort,
15:58 parce que moi j'ai l'impression que tous les jours, on a un fait horrible à commenter.
16:03 Et puis sur Sciences Po, pardon, mais je pense que l'État a une chance historique
16:07 de remettre Sciences Po, je vais employer le mot à dessein, dans le droit chemin,
16:13 c'est de nommer quelqu'un, que le conseil d'administration de Sciences Po nomme quelqu'un,
16:17 qui mette le holà à toutes ces dérives wokistes, voire antisémites.
16:21 Ça c'est une priorité, parce que si on dit que Sciences Po, ce que je veux bien croire,
16:26 continue à former les élites dans ce pays, alors il faut arrêter que Sciences Po,
16:31 comme on le voit parfois d'ailleurs dans les décisions du Conseil d'État,
16:34 la plupart ont fait Sciences Po puis l'ENA,
16:36 donne libre cours franchement à des théories, à des idéologies
16:41 qui déconstruisent en permanence l'histoire de pays,
16:44 et ce qui a fait notre force aussi, et qui désunit les Français.
16:48 Il faut vraiment que là, on va voir, mais que l'État ne se trompe pas
16:53 sur celui qui va succéder à Mathias Vichra.
16:55 - C'est une chance que Mathias Vichra ait été obligé de partir pour d'autres raisons,
17:00 mais c'est effectivement le moment de reprendre un petit peu en main.
17:03 - Le poisson pourri par la tête, ça veut rien dire ?
17:06 - Bah si, ça veut dire quelque chose.
17:08 - Ça veut dire que la tête était pourrie par le dénard de Mathias Vichra,
17:10 et que Richard de Cointre perd son âme, c'est...
17:12 - Alors laissez terminer Arlette.
17:14 - Non mais justement, je trouve que, puisqu'on parle d'autorité,
17:17 pour le coup, je trouve que Gabriel Attal tient la route.
17:20 Effectivement, le fait d'être allé tout de suite à Sciences Po,
17:24 participer au conseil d'administration,
17:26 et prononcer cette phrase justement, "le poisson pourri par la tête",
17:29 ça veut dire qu'a priori, le gouvernement a envie de remettre de l'ordre,
17:33 de l'autorité, et remettre les pendules à l'heure à Sciences Po.
17:36 Donc au fond, le départ forcé du patron de Sciences Po,
17:41 encore une fois, est peut-être une chance.
17:43 Alors qui sera choisi, désigné ?
17:45 - Et par qui ?
17:47 - On se dit "profil Blanquer", nous on pense que ce serait bien par exemple.
17:51 Alors c'est vrai que c'était plus tendance pendant une période,
17:54 parce que j'avais une cité...
17:56 - Peut-être que ça peut... - Oui c'est pas con, c'est pas con.
17:58 - Il y aura de la casse à Sciences Po.
17:59 - Vous allez avoir 6 mois de grève à Sciences Po.
18:00 - Oui, mais il y aura des mouvements, il y aura de la colère,
18:02 il y aura de la contestation, mais si Sciences Po veut rester Sciences Po
18:07 et une référence, il faut en passer par là.
18:10 - Vous savez, ce qui est le plus choquant dans la dérive à Sciences Po,
18:13 c'est pas qu'il y ait un débat sur le peuple palestinien qui souffre.
18:16 Pourquoi pas ?
18:17 C'est de prendre d'assaut, sans en prévenir la direction, un amphithéâtre,
18:21 d'interdire des contradicteurs, fustiles juifs ou non-juifs,
18:25 pour parler de ce qui s'est passé le 7 octobre.
18:29 C'est-à-dire que dans l'école de la République,
18:33 qui est un lieu sanctuarisé du débat,
18:36 en fait, on imprègne les futures élites de l'État d'une seule idéologie.
18:43 Et on peut en parler, Sylvia Nagasinski,
18:47 qui est académicienne française, qui a fait la une du Figaro,
18:51 qui a été empêchée, alors que c'est une féministe de gauche,
18:53 qui a été empêchée dans certaines facs françaises,
18:56 de venir exprimer son point de vue,
18:58 parce que ça ne correspond pas à l'idéologie totalitaire de ces gens.
19:01 Ça veut dire qu'on a un vrai problème dans ce pays,
19:03 mais un lourd problème.
19:04 - Juste un mot, ça veut pas dire qu'on interdise les débats.
19:07 - C'est ce que je viens de dire, Madame Chabot.
19:09 - Mais c'est désautorisé.
19:11 - J'ai commencé par ça.
19:12 - C'est pour ça que j'insiste là-dessus, il faut bien répéter
19:14 qu'il ne faut pas interdire les débats.
19:16 C'est un lieu de débat par définition.
19:18 - Je n'ai jamais dit ça, Madame Chabot.
19:19 - J'ai commencé par ça.
19:20 - J'abonde dans votre somme.
19:21 - Ah d'accord.
19:22 - On a dévié de la Courneuve,
19:26 mais c'est vrai que les scènes de la Courneuve sont absolument sidérantes.
19:30 C'est-à-dire un commissariat pris d'assaut par des jeunes.
19:34 - Scène de guerre.
19:35 - Qu'est-ce qu'on peut faire ?
19:36 Moi, ce qui m'intéresse, on constate comme des vauts.
19:38 - Mais on devait...
19:39 - Qu'est-ce qu'on peut faire ?
19:40 - Je me rappelle que le ministre de l'Intérieur avait dit qu'il interdisait les mortiers.
19:43 Visiblement, ils ont trouvé...
19:44 - Oui, mais c'est ça qui est assez mortel.
19:45 - C'est le même apparent et puis tout ça.
19:46 - Oui, bien sûr, vous achetez par Internet.
19:48 - Par Internet.
19:49 - Allez, pause et on revient.
19:50 On parle de Vladimir Poutine, à tout de suite.
19:52 - Toi, Vlad.
19:53 - Soud Radio, votre intention est notre plus belle récompense.
19:56 - C'est vrai.
19:57 - Soud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
20:03 - Et on est ensemble jusqu'à midi.
20:05 Alors, on va passer à l'actualité internationale avec vous, Arlette Chabot.
20:10 On ne m'a pas dit si c'était un poker ou un poker.
20:12 - Très bon indito ce matin d'Arlette Chabot sur Soud Radio.
20:14 - Justement, je voulais que vous nous le refassiez quasiment mot pour mot.
20:18 C'est à propos de...
20:19 - Non, c'est pas pour ça.
20:20 Non, j'ai pas fait ça.
20:21 En plus, c'est de la provocation.
20:23 Je ne répondrai pas.
20:24 - On va parler des élections européennes.
20:26 - On va parler des élections européennes.
20:27 Non, sur Poutine, d'abord, il ne faut pas parler d'élections,
20:30 parce que ce n'est pas une élection.
20:32 C'est un plébiscite organisé.
20:34 Ce n'est ni un coup de cœur, ni un coup de colère.
20:36 Moi, ce qui me fascine, au fond, c'est le soin apporté par ces régimes autoritaires
20:40 à organiser avec vraiment beaucoup, beaucoup de détails,
20:46 une élection qui n'en est pas une.
20:48 Donc, il y a les apparences.
20:49 Il y a quelque chose, une seule chose qui ressemble, au fond, à une élection,
20:53 c'est qu'il y a des urnes et qu'il y a des bulletins de vote.
20:56 À part ça, tout est faux.
20:58 Il n'y a effectivement pas d'adversaire réel, pas de véritable opposition,
21:03 il n'y a pas de campagne, et il y a une triche qui est formidablement organisée.
21:07 Il y a bien sûr les pressions, la peur.
21:09 Il y a les gens qui sont contraints d'aller voter à tel moment,
21:14 dans tel lieu, par leur entreprise.
21:16 Il y a depuis des années, parce que ce n'est pas la première fois,
21:19 on en a beaucoup parlé, ce fameux stylo qui écrit,
21:23 et qui permet d'écrire avec une encre qu'on peut effacer.
21:27 Donc, on change, évidemment.
21:29 Donc, tout est absolument bien organisé.
21:31 Plus, évidemment, ceux qui, dans les territoires occupés de Donbass,
21:34 ont voté sous la "protection" de militaires russes
21:40 qui regardaient attentivement comment on remplissait le bulletin de vote.
21:44 Ce qui fait que la participation est très forte.
21:47 Alors, 73% de participation, c'est formidable.
21:52 87,97% des voix à l'élection présidentielle.
21:57 Je rappelle qu'en 2000, la première élection, on était 52%.
22:00 Ça pouvait se tenir, mais au fur et à mesure, ça monte.
22:04 Et ça montre à quel point ce régime est organisé.
22:08 Donc, soin apporté pour qu'il y ait des apparences de la légalité,
22:12 pour convaincre certains, notamment dans le sud global,
22:16 qui ne prennent même pas autant de précautions,
22:19 parce que leurs élections sont très contestables,
22:21 qu'il y a une démocratie, effectivement, en Russie.
22:25 Et puis, moi, ce qui me sidère encore plus,
22:27 c'est le cynisme total de Vladimir Poutine.
22:30 Au-delà de ce qu'on peut imaginer.
22:32 Quand il cite Navalny...
22:33 Voilà, exactement.
22:35 Quand même interrogé avec une espèce de tranquillité
22:41 par un journaliste américain sur, effectivement,
22:44 les conditions d'organisation de l'élection et sur Navalny,
22:47 oser dire, effectivement, que c'est un événement triste,
22:53 mais qu'il y a eu d'autres cas de détenus qui sont morts en prison.
22:58 Ça, c'est franchement ce qu'on peut faire de mieux dans ce genre de cynisme.
23:03 Donc, moi, je suis à chaque fois étonnée.
23:06 Totalement étonnée.
23:08 Alors, on peut dire que l'élection ne se déroule pas dans des conditions normales.
23:12 Ça, c'est vrai.
23:14 Mais le cynisme à ce degré, je pense qu'on ne l'a jamais vu.
23:18 Et tout ça d'un ton calme.
23:19 Vous savez, l'autre fois, les dictateurs, ils hurlaient, ils éructaient.
23:23 Et les Russes aiment Poutine.
23:25 C'est ça qui est terrible.
23:27 Ils n'ont pas trop le choix que d'aimer, sans doute.
23:29 Je ne suis pas sûr de ça.
23:30 Il y avait trois heures de queue hier à l'ambassade de Russie, à Paris, pour voter.
23:35 Pour voter, mais en Afghanistan, quand même.
23:38 Avec le midi Poutine, bien évidemment.
23:40 A midi, à midi.
23:41 Oui, mais vous savez que la veuve de M. Navalny avait demandé comme geste de protestation
23:46 que le maximum de gens aillent voter vers midi, justement.
23:48 Ce que je voudrais dire, pour abonder dans ce que dit Arlette Chabot,
23:51 c'est que le régime poutinien va jusqu'à donner le score des trois autres
23:57 à la décimale près.
24:00 C'est-à-dire qu'il y en a un qui a 417, un 317...
24:03 Mais je vais vous choquer.
24:05 Alors, évidemment, l'Élysée a réagi en disant que toutes les conditions n'étaient pas réunies
24:09 ou quelque chose comme ça, pour la transparence de ces élections.
24:12 Oui, c'est vrai.
24:13 Mais vous savez, on a soutenu aussi, nous, nombre de régimes en Afrique
24:17 où les élections n'étaient absolument pas transparentes
24:20 et où on avalisait depuis Paris la réélection d'un potentat africain.
24:26 Dont on voit le résultat aujourd'hui quand même, parce qu'on s'est fait lourder à coups de pompe,
24:30 à coups de bottes, et maintenant c'est les géants de Wagner et les Chinois
24:34 qui ont pris la relève en Afrique.
24:36 Ils appellent l'Africa Corps, parce que maintenant...
24:38 Donc, nous, une fois de plus, j'aime la France, j'aime mon pays,
24:41 mais souvent on donne des leçons qu'on ne s'applique pas.
24:43 Évidemment que cette élection n'est pas transparente en Russie.
24:46 Mais nous, on a soutenu plein d'élections qui ne l'étaient pas davantage.
24:49 Non, mais c'est pas...
24:51 - On a un rendez-vous avec l'histoire. - Ah, oui, mais justement...
24:55 - Excusez-moi, mais là on a un rendez-vous avec l'histoire.
24:57 Parce que quand vous entendez le discours hier de Vladimir Poutine,
25:00 quand il a été élu, honnêtement, le discours de Vladimir Poutine,
25:02 il fait quand même très très peur.
25:04 Avec beaucoup de calme, on est peut-être à la veille d'une troisième guerre mondiale.
25:08 - Et la France, c'est très mal vu.
25:10 - On entend des soldats sur le front qui parlent anglais, c'est quand même ce qu'il dit,
25:13 qui parlent anglais et français.
25:15 Si vous n'attisez pas la haine et la folie dans ce genre de discours,
25:18 avec un calme olympien, quand vous venez d'être élu,
25:21 enfin d'être élu, en tout cas c'est ce que vous dites,
25:23 à plus de 75%, 78%.
25:26 - 97, 87... - Franchement, honnêtement,
25:28 vous avez complètement raison sur le fait que la France
25:30 est soutenue des régimes totalitaires avant,
25:33 des dictatures avant et des élections.
25:35 Mais là, on est quand même à un tournant.
25:37 Il va falloir faire gaffe, à mon avis.
25:39 Il va vraiment falloir faire gaffe.
25:40 Et quand Emmanuel Macron est critiqué sur le fait qu'il dise
25:43 "il faut envoyer peut-être les Français sur le front",
25:45 en gros, je caricature, c'est pas ce qu'il dit exactement,
25:47 mais peut-être que des hommes vont aller sur le front
25:49 demain en Ukraine et tout, et qu'on dit
25:51 "mais il est complètement fou, c'est n'importe quoi".
25:54 Il faut quand même qu'on relativise un petit peu tout ça,
25:56 parce que je pense qu'on ne se rend pas compte,
25:57 véritablement, que c'est la guerre.
25:59 C'est la guerre en Europe.
26:00 - Oui, mais est-ce que vous avez remarqué quand même
26:03 que les réactions d'Emmanuel Macron,
26:05 quoi qu'on puisse en penser,
26:07 ont suscité des réactions de Poutine
26:09 très violentes vis-à-vis de la France.
26:11 - Bien sûr, oui.
26:12 - Et moi, ça m'a vraiment fait peur, enfin.
26:14 Il est en train d'expliquer à son peuple qu'on est un ennemi.
26:16 Ce qui n'est jamais arrivé, enfin la France.
26:18 - Moi, ça m'a...
26:19 - Mais pourquoi ? Parce que la France est le seul pays
26:22 aujourd'hui à parler de l'Union Européenne,
26:23 à pouvoir répondre, répondre avec une armée à la Russie.
26:27 - Vraie question, parce qu'on a fait ça, d'accord.
26:30 Si malheureusement, Trump est élu en disant
26:33 qu'il ne filera plus un rond à l'Ukraine,
26:35 moi, je veux bien qu'on soit à la France
26:37 avec nos petits points face à un pays
26:39 qui a à ce moment-là perdu la guerre.
26:42 Je ne sais pas quelle est la bonne solution, je dois dire.
26:44 - Mais je pense qu'on n'en est plus là où on était la semaine dernière.
26:48 - Non ? - C'est-à-dire que les choses ont déjà...
26:50 - On n'en est plus là ? Tu d'accord.
26:51 - Une chose qui sera très intéressante,
26:53 c'est la manière dont seront traités les Français
26:55 qui sont actuellement en Russie.
26:57 Il y a la question des journalistes,
26:59 la présence des journalistes,
27:00 on voit ce qui est arrivé à certains journalistes américains,
27:03 et la manière dont certains d'envoyés spéciaux
27:07 racontent comment ils ont été pris à partie
27:09 parce que français par un certain nombre de Russes.
27:11 Donc, ça donnera une idée de la détérioration.
27:14 - Eh oui, il faut s'attendre aux révélations.
27:16 - J'entendais Anne Niva qui disait qu'elle avait eu un...
27:18 qui est en ce moment en Russie,
27:19 elle disait que son visa était plus court
27:21 que celui des autres journalistes.
27:22 - Voilà, c'est un droit à 7 jours.
27:23 - Voilà, c'est ça.
27:24 - Et c'était même avant les dernières déclarations d'Emmanuel Macron.
27:28 Mais il y a des Russes qui prennent à partie désormais les Français.
27:31 Alors, on peut dire qu'il y a des Français, effectivement,
27:33 avec quand même une proximité avec les Russes
27:36 qui semblent être compromises,
27:38 non seulement par les gens du peuple,
27:40 mais ensuite on verra ce que feront les autorités.
27:43 Il y aura sûrement des représailles.
27:44 - Et sans compter que les entreprises aient été à l'échec.
27:46 - On y revient dans un instant.
27:47 - C'est une terrible...
27:48 - La guerre économique.
27:49 - Une petite page de pub.
27:50 - Allez, on continue de débattre et de commenter l'actualité.
28:06 On peut continuer de parler de Vladimir Poutine
28:08 et surtout des prises d'opposition, effectivement, d'Emmanuel Macron.
28:12 Là, il y a quand même une certaine unanimité sur la réélection de Vladimir Poutine.
28:16 - Sauf la Chine.
28:17 - Sauf la Chine.
28:18 - Qui félicite.
28:19 - Qui, en matière d'élections et de résultats électoraux, est un exemple.
28:23 Ils font mieux encore.
28:24 - Mais c'est vrai que plusieurs chancelleries occidentales ont déploré...
28:27 - Il y avait une très bonne enquête dans Le Monde, je ne sais pas si vous l'avez vue,
28:29 sur le nombre de personnalités ministres et chefs d'entreprise en Chine
28:32 qui disparaissent du jour au lendemain.
28:34 La ministre de la Défense, le ministre des Affaires étrangères,
28:36 le patron d'Alibaba.
28:37 Vous avez vu tout ça ?
28:38 Il y a plein de portraits où vous dites...
28:39 Alors parfois, ils réapparaissent, ces championnes de tennis chinoises.
28:42 Parfois, ils disparaissent.
28:43 Parfois, ils réapparaissent.
28:44 Mais du jour au lendemain, des gens qui avaient pignon sur rue,
28:46 POP !
28:47 Ils se sont virés tous leurs mandats.
28:48 Et personne, évidemment, en interne, n'ose demander de leurs nouvelles.
28:51 - La suite, comment ça s'est passé, le week-end d'Emmanuel Macron en Allemagne ?
28:57 Arlette Chabot, est-ce qu'il a réussi à recoller les morceaux ?
29:01 - Ce qui me paraissait un tout petit peu étonnant,
29:03 c'est qu'il y a eu une réunion de réconciliation, effectivement, à Berlin,
29:08 avec le nouveau Premier ministre polonais qui a rabidboché, en gros,
29:14 le chancelier allemand Emmanuel Macron.
29:16 Ce qui est plus étonnant, c'est effectivement, dans la foulée,
29:18 Emmanuel Macron qui revient sur son idée, dans l'avion du retour,
29:22 avec l'interview publiée hier dans Le Quotidien, aujourd'hui en France.
29:26 Alors, évidemment, il faut bien lire ce que dit le président de la République.
29:30 D'ailleurs, il ne parle plus, effectivement, de "troupe au sol".
29:34 Il a biffé cette formule.
29:36 Il est sur des opérations menées au sol,
29:40 comme ça, ça fâche moins les Américains, parce que "troupe au sol", ça ne va pas du tout.
29:44 Opérations au sol, qui seraient décidées en réponse à une escalade de la Russie.
29:51 Donc, tout ça est quand même avec beaucoup de précaution.
29:53 Néanmoins, tous les scénaristes sont sur la table.
29:55 C'est-à-dire, si effectivement, s'il y a une attaque russe sur Odessa,
30:00 est-ce qu'il y a un envoi, non pas de milite de troupes,
30:03 en tant que telles qui vont combattre les Russes,
30:05 mais une présence au sol française, avec d'autres,
30:09 parce qu'il y a d'autres pays qui sont prêts à suivre.
30:11 Un peu, d'autres suivent, pour quel type d'opération.
30:14 Et puis ensuite, il y a une vraie question,
30:17 c'est si, effectivement, des soldats sont tués sur place, que se passe-t-il ?
30:22 Ça, il y a un gros point d'interrogation.
30:24 - Alex.
30:26 - Je suis désolé, j'insiste sur ce discours hier de "victoire" de Vladimir Poutine,
30:31 qui dit que son ambition est d'aller jusqu'aux frontières de la Pologne.
30:34 Il le dit hier soir, très calmement, après sa victoire.
30:38 Donc, moi, je vous avoue que quand j'ai entendu les premiers propos du président de la République,
30:42 la semaine dernière, j'étais comme tout le monde, j'ai eu peur.
30:45 Je me suis dit, pourquoi il m'a envoyé au sol ? Pourquoi ?
30:48 Aujourd'hui, quand vous prenez juste un tout petit peu de recul,
30:51 vous vous dites que peut-être que c'est réfléchi,
30:55 qu'il veut faire peur à la Russie, à Vladimir Poutine, je ne sais pas si ça marche,
30:58 je n'en sais absolument rien, mais que demain, si Donald Trump est élu aux Etats-Unis,
31:02 il voudra se retirer de ce conflit, comme il a voulu se retirer de tous les conflits
31:05 dans lesquels les Américains étaient engagés.
31:07 Et donc, il faudra quand même une voix qu'il porte, et qu'il puisse faire peur aux Russes.
31:11 - Est-ce qu'on peut faire peur ?
31:13 - La vérité, c'est qu'aujourd'hui, la France est la seule puissance, à part les Etats-Unis,
31:16 à pouvoir, et je ne veux pas que ça se passe, attention,
31:19 mais à pouvoir faire peur et potentiellement détruire des îles comme Saint-Pétersbourg,
31:23 comme Moscou, si... - Par le nucléaire ?
31:26 - Oui, mais vous avez quand même... - Là, c'est la 3ème guerre mondiale.
31:29 - Ils parlent de 3ème guerre mondiale hier soir, mais dans le discours,
31:31 ils parlent de 3ème guerre mondiale hier soir, Vladimir Poutine.
31:34 Je suis désolé, mais on rentre dans un climat, malheureusement, dans une autre sphère de l'Union.
31:38 - Étant donné que c'est la seule solution, est-ce qu'il fallait vraiment,
31:41 car j'ai la sensation, peut-être erronée, parce qu'on ne sait plus très bien quoi penser,
31:45 que c'est quand même un peu Emmanuel Macron qui a commencé l'escalade,
31:48 en y allant franco. Non mais, en disant "il peut y avoir des troupes au sol",
31:52 ça a stupéfait le monde entier, quand même. - La Russie attaque la Pologne.
31:56 - Non mais, la vérité, les spécialistes militaires, dont je ne fais pas partie,
32:01 sont assez unanimes sur le fait que l'Ukraine, maintenant, est sur le point de rompre.
32:06 C'est-à-dire que vous avez des armes qui ne sont pas suffisantes pour l'Ukraine,
32:12 moins d'hommes, donc en fait, ça peut aller très très vite.
32:15 Donc, l'idée du président de la République, c'est de manier le concept de l'ambiguïté stratégique,
32:20 très bien, l'ambiguïté stratégique c'est essayer d'impressionner son adversaire en disant
32:24 "rien n'est exclu", bon, je comprends, je comprends la formule.
32:27 Mais le problème, mon cher Alex, c'est que, vous dites "on est un des seuls pays, oui,
32:32 à avoir une armée de métiers", c'est vrai, historiquement, et je ne vais pas remettre en doute
32:36 les capacités professionnelles de l'armée de terre, de l'armée de l'air ou de la marine française,
32:41 c'est un autre sujet, mais quand vous dites "on n'envoie pas assez d'armes à l'Ukraine", ce qui est vrai,
32:45 bon, si on met des troupes au sol ou des unités spéciales, avec quelles armes vont-ils se battre,
32:50 puisqu'on n'en a déjà pas assez pour les Ukrainiens ?
32:52 Maintenant, la question du feu nucléaire, c'est extrêmement grave.
32:55 La doctrine nucléaire russe, elle est très établie, elle a toujours été défendue par Poutine,
32:59 je ne défends absolument pas Poutine, mais la doctrine nucléaire russe, c'est la suivante,
33:03 tant que le pays n'est pas menacé directement, on n'appuie pas sur le feu nucléaire.
33:07 Le risque, quand même, avec une contre-attaque qui serait menée par les Ukrainiens et des troupes étrangères,
33:12 c'est que Poutine considère que son pays, en tant que tel, est menacé.
33:18 Et la grande particularité de la France, justement, c'est qu'on est le seul pays en Europe à disposer de l'arme nucléaire.
33:23 Donc ça veut dire que derrière ces bras de fer d'ambiguïté stratégique de part et d'autre de Paris et de Moscou,
33:30 il y a quand même potentiellement le danger d'imaginer, d'imaginer qu'un jour on déclenche un feu nucléaire,
33:36 même s'ils sont des armes nucléaires tactiques. Mais vous vous rendez compte de ce que ça veut dire ?
33:40 - Je suis d'accord avec vous.
33:42 - Donc on est quand même dans un engrenage. Maintenant, on ne peut pas non plus exclure
33:46 qu'Emmanuel Macron fasse ce type de déclaration pour deux raisons.
33:50 La première, pardon, c'est qu'il a un hubris tellement développé qu'il veut se positionner en tant que chef de l'Europe
33:56 et le Churchill à la française qui aura résisté, etc.
33:59 Et puis le deuxième, c'est qu'il en fait un argument quand même, pardonnez-moi, pour les élections européennes.
34:04 C'est qu'en fait, il explique en creux, quand il ne le dit pas directement, que les troupes russes sont déjà là
34:08 puisque le RN représente... Vous voyez ?
34:10 - Oui, bien sûr.
34:11 - Donc tout ça, c'est un espèce de pot de confiture dans lequel on touille et où les Français s'inquiètent.
34:16 S'il y a des informations au-delà des attaques, des cyberattaques sur les ministères en ce moment
34:21 qu'on subit sans doute de la part de hackers russes, il faut vraiment que les gens soient au courant,
34:25 que le Parlement soit au courant. Il faut qu'il ait la nation derrière le main.
34:28 - 40% des Français sont assez pour les déclarations d'Emmanuel Macron, c'est beaucoup.
34:32 - Ça veut dire qu'il y en a 60 ?
34:34 - Oui, d'accord, mais 40% c'est énorme.
34:36 - Je mesure le danger que représente l'effondrement de l'Ukraine.
34:40 - Arlette, c'était votre édito de ce matin sur l'effet drapeau qui ne fonctionne pas vraiment.
34:46 - Oui, ça ne fonctionne pas parce qu'au fond...
34:48 - J'ai eu cette question vendredi où on m'a expliqué que si, je ne comprenais rien
34:51 et que c'était quand on dit qu'Emmanuel Macron a ce genre de déclaration en vue des élections européennes,
34:57 je pense qu'il sait très bien que c'est plié et que ce n'est pas ça qui va lui faire le coup.
35:00 - En tout cas, il n'y a pas d'effet drapeau.
35:02 Au contraire, il y a une inquiétude des Français.
35:04 Les propos qui ont été effectivement...
35:06 On a mis 15 jours à essayer de comprendre ce qu'il y avait derrière les premiers propos d'Emmanuel Macron.
35:11 Il n'y a pas d'effet, il n'y a pas une popularité, il n'y a pas d'effet drapeau, il n'y a pas de rassemblement.
35:16 D'abord parce qu'on ne comprend pas.
35:18 Deuxièmement, les gens ont compris simplement les troupes au sol, c'est-à-dire envoyer des soldats à ces noms.
35:23 Et troisièmement, il n'y avait pas une perception énorme de la menace sur la France.
35:27 Il faut voir si ces propos infusent.
35:29 Pour l'instant, c'est plutôt contre-productif.
35:31 Il y a effectivement un risque.
35:33 Tout ça va entrer dans la tête des Français.
35:36 Et il y a un risque évident, je crois qu'ils comprennent tous, puisque Eric en parlait,
35:41 c'est les attaques cyber avec notamment les Jeux Olympiques.
35:45 Et que pourrait-il se passer aux Jeux Olympiques ?
35:48 Là, il y a effectivement une vraie menace.
35:50 Avant de déclencher la troisième guerre mondiale avec des armes nucléaires qui seraient utilisées,
35:57 et qui en principe, c'est ça la dissuasion, sont là pour ne jamais être utilisées,
36:02 il y a effectivement une menace, notamment sur des Jeux Olympiques.
36:06 Ça peut être grave aussi, les attaques cyber, les dérèglements, et après, tout est possible.
36:13 En tout cas, pour l'instant, la guerre n'est pas déclarée.
36:16 La Russie n'est pas un ennemi du président de la République, mais un adversaire.
36:21 Donc jusqu'où iront les adversaires ? Et les autres ?
36:24 Est-ce qu'il n'a pas réussi, quand même, d'après ce que j'ai lu,
36:27 il essayait d'unifier un peu l'Europe,
36:31 est-ce qu'il n'a pas réussi à influer un tout petit peu pour que l'Europe fasse bloc ?
36:35 Sans parler, effectivement, vraiment d'homme au sol,
36:39 mais on a l'impression qu'il est un peu revenu en arrière, quand même, le président allemand.
36:42 Chancelièrement, pas tellement, il n'y aura personne au sol,
36:46 mais il y a quand même un certain nombre de pays, sauf l'Europe du Sud, par exemple,
36:48 qui est totalement hostile, mais d'autres se rallient.
36:50 On ne parle pas uniquement des Balles, de la Pologne,
36:53 mais c'est une idée qui fait son chemin,
36:55 parce que la question à laquelle on n'a pas répondu,
36:57 c'est la situation à laquelle Eric faisait allusion tout à l'heure,
37:00 en cas de défaite de l'Ukraine, qu'est-ce qui se passe ?
37:03 Point d'interrogation.
37:05 Et c'est vrai que l'idée que Poutine ne s'arrêtera pas là, il le dit lui-même.
37:08 En même temps, s'il gagne l'Ukraine, il va peut-être faire une petite pause,
37:12 parce que son peuple en a marre aussi.
37:14 Il faut déjà conquérir l'Ukraine, c'est pas évident.
37:16 Le grand débat en Allemagne, c'est quand même de savoir,
37:18 le chancelier Olaf Scholl s'y oppose pour l'instant,
37:21 mais de savoir si l'Allemagne livrera des missiles long portée, des missiles Taurus.
37:24 Oui, il ne veut toujours pas.
37:26 Mais vous vous rendez compte ce que ça veut dire ?
37:28 Ça veut dire que vous pouvez atteindre, depuis l'Ukraine,
37:31 vous pouvez atteindre la Russie facilement avec des missiles long portée.
37:34 Donc, vous devenez quand même, en volant un tibet matériel,
37:37 une sorte de co-belligérant.
37:39 Donc, en fait, on est tous dans une situation compliquée.
37:42 Personne ne sait où s'arrêtera la folie de Poutine,
37:44 après l'Ukraine, effectivement.
37:46 Mais imaginez qu'il agresse un pays qui est membre de l'OTAN.
37:49 L'article 5 fait que quand un pays de l'OTAN est agressé, l'OTAN...
37:52 On doit y aller.
37:53 Maintenant, sur Trump, moi je vais être un peu plus mesuré,
37:55 je ne sais pas s'il sera élu ou pas.
37:57 Mais en tout cas, il est toujours imprévisible dans son imprévisibilité.
38:00 Bon, donc ça veut dire que les déclarations qu'il fait là,
38:03 qui sont aussi des déclarations à direction interne
38:06 de son électorat républicain très radicalisé,
38:10 ça ne veut pas dire qu'il les tiendra.
38:11 Je le vois mal pour des raisons toutes bêtes de business.
38:14 Je veux dire, lâcher l'Europe et laisser Poutine aller où il veut en Europe.
38:19 Et puis, la dernière chose que j'aimerais dire aux européistes convaincus,
38:22 dont je ne fais pas partie,
38:24 c'est qu'on nous a expliqué, quand même depuis le début,
38:26 que l'Europe, c'était plein de difficultés,
38:29 que c'était une Europe fédérale,
38:30 qu'on y perdait peut-être notre souveraineté par définition,
38:32 mais que surtout, on était préservé de la guerre.
38:34 - Ah oui ? - Ah oui.
38:35 - Non mais... - Eh oui, eh oui.
38:36 - Eh oui, eh oui.
38:37 - Eh oui, on n'est pas préservé de la guerre.
38:39 - Il faudrait envoyer le torus, selon vous.
38:41 - Non, enfin, j'en sais rien, je ne suis pas un expert militaire.
38:44 - Eh bien, moi non plus, je ne pense pas que ce soit le torus.
38:45 - C'est pas la guerre.
38:46 - Il ne faudra pas ?
38:47 - C'est pas la même chose.
38:48 - On ne se fait pas la même guerre.
38:49 - Pas tous en même temps.
38:50 - C'est pas la même guerre, mais c'est une guerre qui est pour l'Europe.
38:51 - J'ai bien compris, mais enfin, on ne veut pas envoyer son torus.
38:52 - C'est la guerre entre la France et l'Allemagne qu'on fait regarder.
38:55 - Oui, oui, mais attendez, en tout cas, il n'y a pas de guerre entre la France et l'Allemagne,
38:58 mais voyez bien que même si...
38:59 - Il n'y a pas d'étendue.
39:00 - Mais enfin, mais rien ne marche entre Hollande et Scholz, c'est bien ça le problème.
39:05 Et Emmanuel Macron, depuis le début...
39:06 - Oui, mais vous ne pouvez pas malayer par le droit de la main tout ce qui a marché avant.
39:08 - Rien ne fonctionne, rien ne fonctionne entre Hollande, Scholz et Macron.
39:11 - Aujourd'hui, aujourd'hui.
39:12 - Regardez, vous l'avez souligné vous-même, Arlette, il est sur une estrade où il dit
39:16 "Nous sommes ensemble, l'union fait la force" avec Scholz, et dans l'avion du retour, il dit
39:20 "Je vais quand même peut-être pas exclure envoyer les troupes."
39:22 - Oui.
39:23 - Bon, alors Olaf Scholz, je suis à la place d'Olaf Scholz, je l'appelle dans la foulée,
39:26 je dis "Monsieur le Président, vous vous foutez de moi ou pas ?"
39:29 - C'est pas d'une habileté absolue, sauf qu'il explique qu'il y a une différence effectivement
39:32 fondamentale entre la France et l'Allemagne, c'est les cultures stratégiques pour faire simple,
39:36 et qu'au fond, on revient à un bon partage des tâches que vous connaissez très bien mon cher Eric,
39:40 c'est-à-dire que puisque l'Allemagne a de l'argent, elle donne de l'argent,
39:44 et puisque la France a une armée des armes et l'arme atomique,
39:47 et bien elle peut effectivement être sur le terrain.
39:50 - Elle a plus beaucoup d'argent l'Allemagne.
39:52 - Ah, quand même.
39:53 - Et puis l'échec, on a oublié de signaler l'échec absolu quand même, c'est très important
39:57 parce que nous les entreprises, c'est ce qui nous a concernés,
39:59 quand on nous a dit "Enlevez vos boîtes immédiatement de la Russie au début de la guerre",
40:03 je suis désolée, les marques ont été piquées par d'autres,
40:06 ça n'a eu aucun effet.
40:09 Économiquement, la Russie va bien.
40:11 - Oui, elle a un taux de croissance qui est toujours supérieur au nôtre.
40:13 - Oui, supérieur au nôtre.
40:14 - Mais parce que c'est une économie de guerre, parce que les unités d'armement tournent à plein régime,
40:18 mais c'est pas vrai que pour les entreprises françaises, vous avez les Starbucks, les McDo, qui ont été...
40:23 - Mais oui, tous piqués par les Chinois et tout.
40:25 - C'est du business la guerre aussi.
40:27 - Oui, mais on a toujours dit, nous on a dit toujours que ça n'avait jamais fonctionné,
40:30 ce type de guerre économique.
40:32 - Bon, on marque une pause et on va parler de notre économie,
40:35 nous, avec Bruno Le Maire, qui publie un livre dans lequel il exprime sa vision de l'économie française,
40:42 c'est pas comme s'il était ministre de l'économie depuis quelques années.
40:47 On va en reparler avec vous dans un instant, à tout de suite.
40:51 - Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
40:56 - Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
41:03 - Allez, on parle de Bruno Le Maire, qui dit qu'il n'est pas candidat pour la prochaine élection présidentielle.
41:10 - Ah oui, il l'a dit ?
41:11 - Oui, il l'a dit ce matin, sur une radio ce matin.
41:14 - Même dans l'interview, il le dit hier.
41:16 - Il le dit, il a dit que ce n'était pas un programme.
41:19 La voix française à paraître mercredi chez Flammarion est un acte de foi envers la France et non un programme présidentiel.
41:27 Donc il y est effectivement depuis sept ans et il estime qu'il faut en finir avec l'État-providence et il voudrait plutôt un État-protecteur.
41:36 Beaucoup de communication autour de M. Le Maire aussi.
41:39 Eric, comment vous comprenez ça ?
41:41 - D'abord, vous avez souligné que Bruno Le Maire, il est à Bercy depuis sept ans.
41:45 Donc c'est bien de faire le constat des dérives budgétaires et de l'impasse budgétaire dans laquelle on est.
41:51 Je rappelle qu'en avril, les agences de notation vont se pencher de nouveau sur le crédit de la France
41:55 et qu'une dégradation de la note française aurait des implications très inquiétantes en surenchissant le coût du crédit.
42:02 Mais, là, il me semble-t-il qu'on a passé un cap supérieur.
42:07 - Bien, moi j'en fais partie des gens qui constatent que notre modèle social au sens large coûte trop cher par rapport aux moyens qu'on a aujourd'hui.
42:15 Bon, il a raison Bruno Le Maire.
42:17 Bon, maintenant, il va s'attaquer, parce qu'il n'arrête pas d'en parler.
42:21 Il en a parlé dans son interview au JDDIR, il en avait parlé il y a dix jours, quinze jours, dans cette longue interview qu'il a donnée sur le même mode, au Monde.
42:28 Et qu'est-ce qu'il dit ? Il dit qu'il faut réduire le remboursement des ALD, c'est-à-dire des affections de longue durée.
42:34 Alors, il donne ce chiffre dans le JDDIR, que j'ai vérifié, qui est à dix milliards près vrai, mais on n'est plus à dix milliards près.
42:40 Il dit qu'on est passé en dix ans de huit millions de personnes à douze millions de personnes qui bénéficient de l'ALD.
42:46 Alors que l'ALD, je rappelle ce que c'est, c'est des remboursements à 100% pour le cancer, le diabète, les AVC, les maladies psychiatriques.
42:53 Et il dit que ça coûte 120 milliards d'euros par an.
42:55 Autre sujet pour le ministre des Finances, c'est le transport sanitaire, qui coûte 6 milliards d'euros par an.
43:00 - Les taxis partout, on prend un taxi pour aller se faire...
43:03 - Que lui fasse le constat, et qu'il tire la sonnette d'alarme.
43:07 Il avait dit que ce n'est pas un coup de rabot qu'il nous faut, on est en pleine urgence.
43:11 Parce qu'on a une dette de 300 milliards, parce qu'on a un déficit budgétaire de 175 milliards,
43:16 parce qu'on a un déficit commercial qui est à peine en dessous des 100 milliards de déficit commercial,
43:21 parce qu'on emprunte 285 milliards d'euros cette année, on est dans une situation budgétaire très inquiétante.
43:27 Et même le prudentissime président de la Cour des comptes, monsieur Moscovici, a dit "on est au pied du mur".
43:33 Donc si vous voulez, on est... bon, très bien ce constat de la part de monsieur le maire.
43:36 - Et il veut diminuer le chômage par deux, et il me disait "il faut diminuer le chômage par deux pour arriver à rétablir l'emploi,
43:44 c'est obligatoire", et il me dit "le problème c'est que j'ai toute la France dans la rue".
43:48 Parce qu'on oublie aussi le nombre de gens qui ne veulent pas prendre un boulot supplémentaire,
43:53 mais qui le font pour bénéficier des aides d'Etat, et c'est gigantesque comme somme.
43:57 - Oui, maintenant, Thomas nous dit "moi je suis au RSA et bénéficiaire de l'ALD, ces gens passent leur temps à m'agresser".
44:04 Il y a des situations dramatiques. - Mais bien sûr, bien sûr.
44:07 - Mais qu'est-ce qu'on fait ? On a besoin d'aider ces gens ?
44:10 - Alors, attendez, moi ce qui me fascine quand même, parce que Bruno Le Maire est évidemment un homme intelligent,
44:15 qui écrit très bien, je vous recommande son livre, son roman qui s'appelait "La musique absolue",
44:19 et qui était une interview fictive entre Carlos Kleiber, qui était un très grand chef d'orchestre.
44:24 Vraiment c'est très bien écrit, etc. Alors vous allez me dire "il a autre chose à faire quand il émise..."
44:28 Très bien. Mais ce que je veux dire c'est que... - Là c'est différent.
44:31 - C'est différent. C'est-à-dire que là il dit en fait "on ne peut plus continuer à financer le modèle social français".
44:35 Donc c'est une bombe politique, mais à fragmentation. - Oui, oui, oui, on sait pourtant.
44:39 - Les ALD c'est une bombe politique à fragmentation.
44:43 Imaginez que des gens qui sont en très longue maladie ne puissent plus bénéficier de remboursements à 100%,
44:48 c'est un sujet mais terrible. Alors maintenant, voilà la question que je me pose.
44:53 C'est pourquoi est-ce que le ministre des Finances ne dit pas "le modèle social, bon ok, il est dispendieux,
44:58 il faut sans doute le raboter un peu, mais on va réformer l'État". - Bah oui.
45:02 - On va réformer l'État. Ça, personne n'en parle jamais. Dans un très bon éditorial de Nicolas Béthoud,
45:07 dans "L'Opinion" la semaine dernière, il dit qu'on a embauché 100-140 000 fonctionnaires en plus depuis des années.
45:13 Donc ça veut dire qu'on continue à embaucher des fonctionnaires avec des services publics qui s'effondrent,
45:19 avec une éducation nationale qui n'est pas bonne, avec un hôpital public qui a la dérive,
45:24 avec des forces de l'ordre qui manquent de moyens et avec une justice même si le budget est augmenté qui manque de moyens.
45:29 Donc si vous voulez, on est dans une impasse budgétaire et c'est bien que le ministre, 15 jours avant la note de Standard & Poor's ou Fitch,
45:35 nous dise "il y a urgence, ça va plus du tout..." - Il a essayé, il n'a pas le pouvoir là-dessus.
45:40 - Pour qu'on fasse l'ivre, pour dire qu'on ne peut pas... - Non, je parle de diminuer le coût de l'État,
45:46 on sait ce qu'il faut faire, il n'a pas le pouvoir !
45:48 - Alors Alex... - L'analyse d'Eric est très très bonne, mais mon cher Eric, vous savez aussi que tout ça est très "politique".
45:53 Il est là depuis 7 ans, Bruno Le Maire. Il est ministre de l'Économie depuis 7 ans.
45:58 - Il n'y avait pas le pouvoir. - Quand vous êtes ministre et que vous n'avez pas le pouvoir, c'est qu'il y a un problème.
46:02 Et hier, il fait une interview très longue dans le JDD où il dit qu'il n'est pas candidat, mais en fait il est candidat,
46:09 sans le dire, il nous parle de référendum, enfin toutes les choses... - Que Macron ne veut pas.
46:13 - Oui, mais dont Emmanuel Macron ne voulait pas, ce qu'il veut dire, une seule chose, c'est que la succession est ouverte.
46:18 Et ils vont tout jouer la rupture aujourd'hui. Bruno Le Maire, hier, dans son interview, il joue la rupture du début à la fin.
46:25 - Je suis tout à fait d'accord. - Darmanin va faire pareil, et Gagnelatin le fera pareil.
46:28 - Parce que même s'il dit qu'il n'est pas candidat, la première réponse à la question dans le JDD,
46:31 alors a fait sourire un peu, parce qu'en fait c'est le titre d'un film de James Bond...
46:35 - "Demain ne meurt jamais". - "Demain ne meurt jamais", il dit "la France ne meurt jamais".
46:38 Mais pardonnez-moi, Emmanuel Macron, il ne parle jamais de la France, il parle de la souveraineté européenne.
46:42 Donc en fait, Bruno Le Maire se met en porte-à-fois avec ça.
46:44 Quand il parle de référendum dans cette interview, en fait, Macron... - Il a même une idée pour le sujet.
46:50 - Emmanuel Macron n'est pas capable de mettre en place un référendum en ayant peur, évidemment, qu'on vote contre lui.
46:55 Donc en fait, il se place en creux comme l'anti-Macron.
46:57 Et puis il dit une chose, parce qu'il l'a dit à plusieurs reprises, c'est que quoi qu'il en coûte,
47:01 à plusieurs reprises, il a dit qu'il fallait l'arrêter, il le chante du "quoi qu'il en coûte", c'est comme Emmanuel Macron.
47:05 Papier très intéressant qu'on disait avec Arnès Chabot ce matin de Jean-Pierre Robin dans "Le Figaro".
47:12 816 milliards d'euros de plus de dettes publiques depuis qu'Emmanuel Macron est au pouvoir.
47:18 Si vous rajoutez, lorsqu'il était ministre des Finances, la dépense publique, d'après ce papier,
47:24 a augmenté entre Emmanuel Macron, ministre des Finances, et Emmanuel Macron, président de la République, de 58%.
47:29 - Et vous oubliez l'économie de guerre qu'on nous prône.
47:31 - Non mais ce que je veux dire, c'est que la crise du Covid, c'est 140-150 milliards,
47:35 le reste, c'est des dépenses absolument hallucinantes.
47:38 Donc un ministre des Finances, bon, ça l'a ferme ou ça démissionne.
47:42 - Et que nous payons nous entreprise, c'est les celles qui payent.
47:43 - Ça l'a ferme ou ça démissionne, disons que Bruno Le Maire l'a fermée pendant X années.
47:46 - Oui, alors j'ai une parenthèse un peu humoristique, hier soir devant ma télévision, je vois une publicité pour Amélie,
47:53 donc l'assurance maladie, avec un lapin et un patient qui attendent,
47:58 donc c'est "on a dépensé de l'argent pour dire aux français, regardez les bonnes pratiques".
48:03 C'est-à-dire qu'Amélie fait une campagne de publicité, la Sécurité Sociale, qui est dans le gouffre,
48:08 fait une campagne de publicité pour dire aux abrutis qui posent des lapins aux médecins,
48:13 "ne faites pas cela". Enfin, je pense que ça, voilà, je suis pas sûre que...
48:17 - "Quand on chante ce matin, un lapin..."
48:20 - Voilà, ils auraient pu... Non mais je me suis dit, on a dépensé du pognon, pardon,
48:24 pour faire cette campagne de pub qui ne sert à rien.
48:28 - Qui est ludique en plus. - À rien.
48:30 C'est-à-dire, prenez, allez sur le site Amélie pour les bonnes pratiques.
48:33 - Parlette, sur Bruno Le Maire. - A priori, je me suis dit évidemment que Bruno Le Maire
48:38 préparait sa candidature à l'élection présidentielle, qu'il sait qu'il est en concurrence avec Édouard Philippe,
48:43 qui lui-même met en garde à nouveau, mais surtout Édouard Philippe, c'est le même créneau qu'Édouard Philippe sur les finances.
48:50 - Oui, mais il y en a qui était attisse et autres qui étaient libérales.
48:52 - L'autre stop, stop, dit Édouard Philippe, d'ailleurs depuis sa première...
48:56 La déclaration de politique générale quand il est arrivé effectivement à Matignon,
49:00 où il disait à propos du déficit, on danse sur un volcan, on se souvient de l'expression.
49:04 Pas très originale, mais au moins on l'a retenue.
49:07 Donc là, on se dit, il est en concurrence avec Édouard Philippe, donc il commence à semer ses cailloux.
49:12 Et alors en même temps, effectivement, quand on dit, il faut remplacer l'État-profidence par l'État-protecteur,
49:18 avec toutes les réductions, enfin de la réforme, grande réforme pour faire simple, de l'État-providence,
49:23 et bien avec un tel programme, c'est pas gagné, hein, l'élection présidentielle.
49:27 - Non, c'est pas gagné.
49:28 - Franchement, vous partez avec un gros handicap.
49:30 - Alors sauf si... Sauf... Non, mais je suis d'accord...
49:32 - Même avec la rupture avec Macron sur le thème "C'est pas moi, c'est lui".
49:34 - Oui, mais sauf si vous avez... Bon, vous avez raison, c'est le monsieur des mauvaises nouvelles, Bruno Le Maire,
49:39 donc a priori, c'est pas un tremplin... - Il a été le monsieur bonne nouvelle, hein, mais quoi qu'il en coûte.
49:42 - C'est pas un tremplin électoral qui vous fait bondir très haut.
49:44 Sauf s'il apparaît comme le père courage... - Exactement.
49:47 - Qui dénonce... Alors après, le père courage, il faut qu'il passe du constat aux actions.
49:52 Et si vous voulez, je souhaite comme bien du courage à celui ou à celle qui va être élu en 2027,
49:56 parce qu'il va hériter ou elle va hériter d'une situation budgétaire absolument apocalyptique.
50:02 Je rappelle qu'en 2027, chiffre donné officiellement, tous les experts l'ont calculé,
50:06 le service de la dette, c'est-à-dire les AGO que vous payez quand vous êtes à découvert,
50:09 c'est le cas de la France depuis 1974, ça va être 87 milliards d'euros,
50:13 c'est-à-dire que tous les ans, vous commencez par rembourser le capital,
50:16 juste pour payer ce que vous voulez, c'est 87 milliards d'euros,
50:19 et je rappelle que 87 milliards d'euros, c'est un budget supérieur au budget de l'éducation nationale,
50:24 ce sera le premier poste de dépense, premier poste de dépense...
50:28 - Donc le remboursement de la dette.
50:30 - Mais premier poste budgétaire de dépense devant tous les autres ministères.
50:33 - Alex ?
50:34 - Non mais c'est... Tout a été dit, simplement aussi pour dire qu'il y a deux politiques,
50:38 deux personnalités politiques et deux méthodes politiques qui sont différentes.
50:42 On parle d'Edouard Philippe qui veut être en concurrence avec Bruno Le Maire,
50:45 il est quand même à l'extérieur depuis 2020, Edouard Philippe.
50:48 Et là on l'entend pas beaucoup sur la dette d'Edouard Philippe,
50:50 parce qu'il a quand même sa part de responsabilité.
50:52 - Il a fait une interview, il en peut, il est quand même...
50:54 - Oui, mais d'une certaine manière, il a quand même une part de responsabilité.
50:56 - Je voudrais donner un détail. Moi je pensais à l'économie de guerre qu'on nous a annoncé,
51:02 je pensais à Attali qui a fait un truc formidable,
51:04 il y a une seule chose pour s'en sortir, c'est de travailler plus,
51:07 et qu'est-ce que je vois, parce que tous les matins j'ai une nouvelle,
51:09 là je vois Gabriel Attali envisage une semaine de travail de 4 jours,
51:13 différenciée pour les parents d'enfants.
51:15 - Pas 4 heures, c'est une parent divorce.
51:17 - Non mais comment, c'est pas un détail des trucs pareils.
51:19 - Bon, vous le ferez la prochaine fois, Sophie, on aura l'occasion d'en reparler.
51:21 - Sacré Gabriel !
51:23 - A demain, très bonne journée sur Sud Radio.
51:25 Sud Radio, parlons vrai.

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