L'entraîneur de Lorient, Régis Le Bris, réagissait après le match nul de son équipe face à Monaco (2-2), lors de la 26e journée de Ligue 1.
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00:00 Oui, ça fait des scénarios extrêmement ouverts et haletants jusque la fin contre
00:05 Monaco cette saison.
00:06 Le point, il est évidemment très important à la fois dans la lutte au maintien, parce
00:11 qu'on sait que tout va compter jusque la fin de ce championnat, mais il est aussi extrêmement
00:17 important du point de vue de ce qu'on a engagé dans ce match.
00:19 L'entame a été, je trouve, excellente.
00:21 On cherchait certains espaces à attaquer et on a réussi à le faire immédiatement.
00:28 Donc, probablement qu'on aurait pu avoir même le bonheur de marquer un deuxième but
00:32 et de prendre un peu plus de marge sur cet entame.
00:34 Ensuite, je trouve qu'on a plutôt bien défendu sur toute la première mi-temps, laissant
00:39 assez peu d'espace à cette équipe monégasque.
00:41 Et assez, je ne sais pas, inexplicablement, en deuxième mi-temps, il y a des brèches
00:46 qui se sont un peu plus ouvertes.
00:47 Donc, c'est une véritable endurance aussi qu'il faut être capable de tenir pour ne
00:51 pas lâcher des petits espaces qu'ils savent très bien exploiter sur le début de deuxième.
00:55 C'est assez logique à ce moment-là qu'ils prennent l'avantage parce qu'ils ont eu
01:00 une multitude d'occasions.
01:01 Ils ont été excellents pour limiter la casse.
01:04 Et après ce 2-1 et le carton rouge, on sentait que c'était de nouveau possible.
01:10 Tant qu'on a un but, le match n'est pas plié.
01:13 Et les entrants ont apporté quelque chose de nouveau.
01:16 Alors, ça a été parfois un peu chaotique, mais je crois que l'essentiel était dans
01:21 l'état d'esprit qui était encore là, de se dire que c'était encore possible.
01:23 Et on le fait dans les dernières minutes.
01:25 C'est satisfaisant, je répète, du point de vue de l'énergie qu'on engage et de
01:29 la progression qu'on souhaite avoir.
01:30 Parce que ça valorise, chez un adversaire de ce calibre-là, une progression.
01:34 Les choix ne sont pas toujours rationnels.
01:38 Il est facile à expliquer dans la mouvance d'un match, son énergie et son engagement.
01:43 C'est un feeling qu'on a à ce moment-là entre la capacité d'un team way ex-Monegasque
01:49 avec tout ce que ça apporte comme énergie, peut-être dépassement potentiel pour aller
01:56 chercher quelque chose dans la fin d'un match un peu fou comme celui-ci.
01:59 Et un Laurent qui avait donné beaucoup jusqu'auparavant.
02:03 On sentait qu'on avait besoin d'un peu plus de créativité.
02:06 Donc, Imran a vraiment cette qualité-là.
02:08 On a ces trois milieux qui tournent de manière récurrente dans les titularisations.
02:14 Il y en a deux qui commencent, il y en a un qui rentre.
02:15 Et on a la chance, je le répète, d'avoir ces trois-là plus un ou deux autres qui
02:20 sont aussi capables d'apporter leur créativité, le surplus dont on a besoin pour faire basculer
02:27 la balance à ce moment-là.
02:28 Donc, le choix s'est fait ainsi sur un feeling, sur la sensation que ça pouvait être la
02:33 bonne doublette pour finir.
02:34 D'un côté, Imran est un bon frappeur de coups de pirater.
02:36 Et puis de l'autre, Thiemo est quelqu'un qui est capable de le recevoir.
02:39 Je ne sais pas s'il joue en marchant.
02:40 Je crois qu'il fait pas mal de kilomètres et qu'il a aussi de la haute intensité dans
02:43 son jeu.
02:44 Donc, il a un poste de pivot devant la défense.
02:48 On savait que dans leur 4-4-2, il fallait qu'on ait quelqu'un de très proche pour
02:52 être le premier relais, à la fois pour au moins fixer les deux attaquants et qu'on
02:56 ait d'autres espaces à attaquer et quelques fois toucher ces ballons-là.
02:59 Et ensuite, Monaco est excellent dans les transitions.
03:02 C'est-à-dire les ballons qu'on va perdre un peu plus haut.
03:03 Donc, on va avoir un bloc un peu plus ouvert.
03:07 Et si, notamment parmi l'Amino, ils arrivaient à fixer notre défense centrale, donc à
03:12 rapprocher tout le monde, ils pouvaient écarter tranquillement pour attaquer notre surface.
03:15 Donc, il avait un rôle très important de surveillance de cet endroit-là.
03:17 On s'y est plutôt bien pris parce qu'on a subi assez peu de transitions sur ce match-là.
03:22 Et on savait que c'était cet endroit-là où il pouvait être hyper dangereux.
03:24 Oui, nécessairement.
03:25 Parce que quand on vient chez le troisième de Ligue 1 avec l'ambition d'aller chercher
03:31 la Ligue des champions, on sait qu'on n'a pas un milliard d'occasions devant nous.
03:35 Donc, il faut être hyper clinique au moment où les occasions se présentent.
03:39 Donc, on l'a été sur ce premier but immédiat.
03:43 Et puis ensuite, on en a eu quelques-unes autres qu'on aurait sans doute pu mieux
03:48 à la fois délivrer dans les derniers impasses et aussi dans la finition être un peu plus
03:52 juste.
03:53 Maintenant, je pense que tout le monde cherche à faire de son mieux dans ce match-là.
03:57 Et puis, les erreurs font partie du scénario.
04:01 Les points, on peut les prendre partout.
04:04 Moi, je pense qu'il faut partir avec cet état d'esprit.
04:07 C'est ce que j'essaye de faire comprendre à tout le monde.
04:11 Et je crois que c'est le cas.
04:12 C'est-à-dire que l'équipe, si elle arrache un point la dernière seconde aujourd'hui,
04:14 c'est qu'elle y croit.
04:15 Et donc, je participe à ce message-là.
04:18 Ensuite, on va recevoir Brest dans 15 jours.
04:22 Et ça, ce sera un match qui va être hyper important pour nous, pour la course au maintien
04:27 en premier lieu et pour continuer notre progression.
04:29 Donc là, on a déjà une partie de l'effectif qui va aller en sélection.
04:34 Je crois qu'on a 9 ou 10 joueurs qui sont convoqués.
04:38 Ensuite, il en reste une petite douzaine, 13, qui vont être plus les gardiens, qui
04:43 vont être sur l'Orient.
04:44 Donc, on va travailler un peu à se régénérer parce qu'il y a des besoins à ce niveau-là.
04:49 Et ensuite, travailler normalement pour pouvoir construire la semaine de préparation de
04:54 Brest dans les meilleures conditions.