Vincent Roy, sur le nouveau livre du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire : «Il y a une velléité de se présenter en 2027».
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00:00 Je trouve...
00:02 On nous dit que c'est un livre programmatique.
00:04 Bon, j'ai pas lu grand chose dans cette interview
00:07 qui m'est véritablement interpellé.
00:10 Bon, veut-il mettre en l'air l'ordonnance de 45 ?
00:12 Puisque grosso modo, ça tendrait vers cela.
00:16 Je ne sais pas.
00:17 Ce que les Français voient, c'est qu'il y a de moins en moins de médicaments, par exemple, qui sont remboursés,
00:23 que les mutuelles sont de plus en plus chères,
00:25 qu'il y a une inégalité de traitement sur la santé qui varie d'un département à l'autre.
00:30 On en parlera peut-être tout à l'heure à propos des soins palliatifs,
00:33 puisqu'on voit qu'ils ne sont pas également répartis.
00:36 On voit qu'il y a beaucoup de problèmes dans les urgents.
00:38 Donc on va ranger nos services publics jusqu'à l'os, c'est ça ?
00:40 Je ne sais pas, on va faire...
00:42 Alors, il y a la gratuité, il y a toujours quelqu'un qui paie.
00:45 La formule est heureuse.
00:48 Fin de l'état Providence.
00:50 Alors qu'Emmanuel Macron, vous l'avez vu lors du Covid,
00:53 et sur une autre ligne, je ne sais pas où il veut aller.
00:58 Je n'arrive pas à saisir, si vous voulez, le fond de cette interview.
01:03 Je n'ai rien appris.
01:06 C'est techno, c'est technique.
01:10 Mais voilà, alors...
01:13 En techno et technique, c'est plutôt Bruno Le Maire.
01:16 Oui, mais ce que j'ai bien compris, parce que ça, ça n'échappera à personne,
01:20 c'est qu'il y a une velléité de se présenter en 2027,
01:25 aux prochaines élections, et de se présenter par conséquent
01:28 comme l'homme providentiel.
01:30 Je trouve, dans le même temps, si on lit Bruno Le Maire de près,
01:35 qu'il a quand même, de temps en temps, à avoir les chevilles qui gonflent.
01:39 Qui gonflent, qui gonflent.
01:41 Il y a là une sorte de prétention.
01:44 Alors, il y a des choses très curieuses dans cette interview.
01:46 Par exemple, il y a le moment où il dit, par exemple,
01:49 "notre lutte contre le chômage, est-ce un succès ?
01:53 Oui, mais il faut aller plus loin."
01:56 Donc, il nous propose du plus que succès.
01:59 Je ne sais pas comment c'est possible.
02:01 Je vous dis, il y a une impression de prétention,
02:03 qui est, à mon sens, très importante.
02:05 C'est ce que j'y retenais en tous les cas.
02:07 C'est une bonne guerre aussi de la part d'un ministre de l'économie
02:09 qui est là depuis 2017.
02:11 C'est pas impression prenant qu'il nous dise ça.
02:13 Je vous dis, c'est assez frappant.
02:15 Il y a un contentement de soi qui est patent dans cette interview.
02:18 C'est aussi que je l'ai lue.
02:19 [Musique]
02:22 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]