• il y a 8 mois
DB - 17-03-2024

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00:48 Après une glorieuse campagne d'Algérie,
00:50 Salvatore se retrouve en garnison à Strasbourg.
00:52 Il s'y ennuie.
00:54 Cela jusqu'au jour où il rencontre Olympe de Riel.
00:58 La comtesse éveuve est vite avec sa nièce Rosine,
01:02 elle aussi amoureuse de l'officier.
01:04 Le général de Prémont dirige une salle d'armes dans la ville.
01:08 Sa maison est devenue le repère des Bonapartistes
01:10 qui complotent pour restaurer l'Empire
01:12 en faveur du prince Napoléon.
01:14 Salvatore, sollicité de rejoindre ses anciens amis,
01:18 retourne au pays pour se tourner au Casac.
01:20 Mais comme il commande l'un des deux régiments de Strasbourg,
01:22 son accord est nécessaire pour la réussite
01:24 du coup d'état qui se prépare.
01:26 Les conjurés circondent Olympe
01:30 afin qu'elle attire le colonel dans leur camp.
01:32 La jeune femme à peu près ruinée
01:34 s'étant détée auprès de Fialin de Persigny,
01:36 le bras droit du prince Napoléon.
01:38 Malgré le sentiment très sincère qui la pousse vers Salvatore,
01:42 elle est contrainte de ruser pour l'obliger à se déclarer.
01:46
01:48
01:50 Sous-titrages Société Radio-Canada
01:54 ...
02:23 ...
02:52 ...
03:21 ...
03:36 ...
04:01 -Touché.
04:04 ...
04:33 ...
04:43 ...
05:02 ...
05:31 ...
05:41 ...
06:00 ...
06:29 ...
06:58 ...
07:27 ...
07:56 ...
08:25 ...
08:35 ...
08:54 ...
09:23 ...
09:52 ...
10:14 ...
10:43 ...
10:54 -Touché. Arrêtez-vous, s'il vous plaît.
10:58 -Ha! Ha! Ha!
11:01 Roland, vous savez ce qui ferait plaisir.
11:05 -Si je le savais, vous seriez déjà satisfait.
11:10 -Il y a, aux environs de Val, une auberge charmante.
11:14 -Mais c'est une terre étrangère.
11:17 -Oh! Pour les frontaliers, la frontière n'est pas un obstacle.
11:21 -Je suis officier français et je ne peux quitter la France qu'avec l'autorisation de mes supérieurs.
11:25 -Ne soyez pas si formaliste. Une simple promenade ne fera pas de vous un déserteur.
11:30 -Vous y tenez vraiment?
11:32 -Hum! Un caprice.
11:35 -Soit. Mais je n'ai pas de passeport.
11:39 -Croyez-vous qu'ils me laisseront aller?
11:41 -Ils me laisseront passer, j'ai l'habitude. On laisse la voiture à la douane et on prend un fiacre de l'autre côté.
11:46 -Si le cheval reste français, il n'y a que de nid mal.
11:50 -Mais qu'est-ce que vous avez? On dirait que vous avez peur.
11:57 -Non, pas du tout. Je suis émue par votre gentillesse.
12:03 ...
12:32 -On va se promener?
12:33 ...
12:58 -J'aimerais revenir ici quand nous serons mariés.
13:01 -Le paysage vous plaît?
13:03 -Cet endroit est merveilleux. On a l'impression qu'aucun orage ne peut venir le troubler.
13:09 -Puis s'ils vous dirent vrai.
13:11 ...
13:18 -Vous voyez cette maison?
13:20 -Elle vous plaît? Je l'achète?
13:22 -Elle n'est pas à vendre.
13:27 -La duchesse Stéphanie l'a prêtée au prince Louis Napoléon.
13:31 -Et le prince l'habite en ce moment?
13:36 -Oui.
13:38 -Dois-je comprendre que vous m'avez conduit ici dans l'intention de le rencontrer?
13:45 -Roland, croyez-vous que nous puissions être heureux ensemble en ayant des positions politiques différentes?
13:55 -Rien ne vous empêche d'adhérer au mien.
13:57 -Roland, dans le fond de votre coeur vous êtes resté un officier de l'empereur.
14:02 -Ne le niez pas, c'est aussi pour cela que je vous aime.
14:05 -Le régiment d'artillerie que vous commandez, il était sous vos ordres à Leipzig et à la Moscova.
14:17 -A Schönbrunn. Vous avez tout fait pour amener le fils en France.
14:23 -Pourquoi aujourd'hui refuseriez-vous de serrer la main d'une veux?
14:27 -Je le ferai peut-être.
14:30 -Quand après avoir donné ma démission au roi, je serai redevenu un citoyen libre de ses opinions.
14:38 -Mais il sera trop tard.
14:40 -Pour vous peut-être.
14:42 -Olympe, je ne suis pas de ceux qui manquent à leur devoir.
14:46 -Ils ont besoin de vous et de vos hommes.
14:51 -Avez-vous pensé qu'ils pouvaient m'être pénibles d'être ainsi manœuvrés?
14:55 -Mon ami, c'est pour vous seuls que j'agis.
14:58 -Soyez avec eux et devenez général, sinon...
15:01 -Sinon?
15:03 -Sinon, ils finiront par vous supprimer.
15:06 -A la bonne heure, me voilà prévenu. La carotte ou le bâton.
15:10 -Eh bien, allez dire à vos amis que je n'apprécie ni l'un ni l'autre. Bonsoir.
15:16 -Roland.
15:20 -Roland.
15:21 -Roland.
15:25 -Roland.
15:28 -Roland, ils me tueront, moi aussi.
15:34 -C'est vrai?
15:54 -Je suis liée à eux, ils m'ont prêté de l'argent. Je dois leur obéir en tout point.
16:03 -Alors, il faut choisir. Ou vos amis ou moi.
16:07 -Pour les rejoindre, il suffit d'aller par là.
16:11 -Pour rester avec moi.
16:15 -Ce charmant enfant, il prenait par la main son père,
16:37 qui se laissait conduire par cet ange de paix vers la rénortance.
16:42 Il lui disait ensuite, "embrasse-la papa, je t'en prie".
16:46 Et sa joie éclatait en vif et bruyant transport,
16:49 lorsqu'il était ainsi parvenu à réconcilier deux êtres qu'il aimait avec une égale tendresse.
16:55 -Majesté, cette lecture vous fait du mal.
16:59 -Non, les larmes qu'elle me tire ne sont pas amères.
17:04 Je ne me doutais pas que Constant avait retenu de si infimes détails.
17:10 Décidément, il n'est pas de grands hommes pour leur valet de chambre.
17:14 -Majesté.
17:22 -Colonel Vaudrey, le prince est au salon avec plusieurs de vos amis.
17:26 Et que diable complotez-vous encore ?
17:29 -Vous savez, Charles m'a promis de ne plus conspirer.
17:33 Je n'ai plus qu'un fils. Je ne veux pas qu'on me le tue.
17:37 -Rassurez-vous, majesté. Nous organisons une chasse aux chevreuils en forêt noire.
17:41 -Allez.
17:43 -Majesté.
17:45 -Ce fanfaron me prend pour une idiote.
17:49 Moi, tu vois, l'éris qui m'effraie le plus,
17:52 ce n'est pas tellement que mon fils conspire qu'il n'a pas sa manie.
17:56 C'est qu'il n'est pour allier que des étourdis.
17:59 -Vive l'empereur !
18:06 -Je vous accorde toute ma confiance, puisque vous mettez en jeu votre vie
18:09 et votre honneur même pour redonner à la France son glorieux empire.
18:13 Grâce à vous, le neveu de l'empereur reverra sa chère patrie.
18:18 Et il lui assurera, comme le voulait Napoléon, la destinée européenne qui lui revient le droit.
18:23 -Vive l'empereur ! Vive la France !
18:26 -Vaudrey, nous vous attendions avec impatience.
18:31 -Pardonnez-moi, mais le colonel de Valjeuneuse avait bien passé la frontière.
18:35 -Sera-t-il des nôtres ? -Sans doute, oui.
18:37 Je l'ai vu s'installer dans une auberge à côté d'ici pour y attendre l'heure de notre rendez-vous.
18:40 -Parfait. Nous savons, Mme Gordon, tout le mérite que vous avez dans cette conjoncture.
18:45 Sachez que je ne m'oublierai jamais.
18:48 Messieurs, l'alliance du colonel de Valjeuneuse nous apporte un renfort de 3 000 hommes.
18:53 Nous serons au départ, avec les régiments de Vaudrey, 12 000 combattants, appuyés par 100 canons.
19:00 Notre premier objectif sera l'arsenal, qui nous permettra d'armer nos partisans.
19:05 Nous prendrons Nancy avec 25 000 hommes, et nous serons 100 000 en arrivant à Reims, sur la route de la capitale.
19:12 -Reims ? Vous ferez dans Paris une entrée triomphale.
19:15 -Nous y entrerons par l'avenue de la Grande Armée, afin d'y faire défiler les troupes sous l'arc d'Autry.
19:21 -Accueillis par une foule en délire. -N'allons pas si vite et revenons à Strasbourg.
19:26 -Le silence du général Voirole m'inquiète. C'est lui qui commande la place. Il serait bon qu'il soit de notre côté.
19:31 -Voirole est un plus élanime. Nous avons pris discrètement contact avec lui, mais il a peur de perdre ses galons dans l'aventure.
19:39 -C'est un malentendu que je vais dissiper en lui écrivant directement. Prenez l'écritoire, s'il vous plaît.
19:47 -Général, depuis un mois, j'ai la France sous les yeux, sans pouvoir y poser le pied. J'en ai le cœur déchiré.
20:01 C'est demain la fête de l'Empereur, et je la passerai avec des étangers.
20:13 Vous pouvez me donner rendez-vous à Bâle, où vous effacerez par votre présence les impressions qui me priment.
20:24 J'oublierai, en vous embrassant, l'ingratitude des hommes et la cruauté du sort.
20:39 Votre fidèle, aidez-vous et amis Charles, Louis, Napoléon Bonaparte.
20:45 -Il ne résistera pas à un billet assez plus qu'une lettre de crédit. Je me charge de la lui remettre en personne.
20:51 -Merci, Frantin.
20:53 -Mais que fait donc le colonel de Valjeuneuse? Il ne faut pas deux heures pour prendre un café.
20:58 -Le colonel est amoureux, ce qui explique peut-être son retard.
21:03 -Alors s'il est amoureux, il a droit à toutes les excuses.
21:06 -Le général Voirol demande à vous voir d'urgence.
21:20 -A cette heure? Encore une de ces lubies, l'animal.
21:25 -Vous ne pouvez faire autrement que de le recevoir.
21:27 -C'est bon qu'il entre, toujours au moment de la fête.
21:32 -Toujours au moment d'aller au lit. Toi, va dormir.
21:35 -C'est une chance que je t'envis.
21:39 -Monsieur le préfet, je viens de recevoir une lettre du prince Charles et Napoléon Bonaparte,
21:47 qui me propose à mot couvert de participer à un complot contre la sûreté de l'État.
21:52 -Comment pouvez-vous croire à mon général à ces rodementades de collégiens?
21:56 -Mais ce ne sont pas des gamineries.
22:00 -J'ai l'assurance que plusieurs de mes officiers ont passé récemment à la frontière suisse
22:05 pour parlementer avec le neveu de l'empereur.
22:07 -Mais nous y allons tous en Suisse, pour nous régaler de temps en temps d'un bon chocolat.
22:14 -Je vous aurais prévenu, monsieur le préfet.
22:16 -Montrez-moi cette lettre.
22:27 -C'est bien ce que je pensais, pas de quoi fouetter un chat.
22:30 -Comment voulez-vous qu'un exilé n'ait pas la nostalgie du beau pays où nous avons, nous, le droit de vivre?
22:36 -Verrons ce que le roi en pensera, lui.
22:39 -Vous n'allez pas envoyer cette babiole à Paris?
22:43 -J'en ai fermement l'intention.
22:46 -Mais vous ne dormez donc jamais, mon général?
22:50 -Vous m'avez fait demander, sire.
22:59 -Oui, mon cher Jacques-Al.
23:01 -Car une chose m'intrigue et j'aimerais pouvoir vous en parler.
23:06 -Je vous écoute, sire.
23:08 -Depuis quelque temps, il ne se passe plus rien en France et Paris semble dormir debout.
23:14 Doit-on se calmer à la vigilance de votre police?
23:18 -En partie, oui. Si ça continue, je vais faire l'économie d'un ministère.
23:23 -N'oublions pas tout de même l'attentat de Fieschi et les émeutes de Lyon.
23:30 -Je n'oublie rien. Mais pour tout vous dire, je crois que l'ombre est toujours grouillante
23:35 et je suis plus rassuré quand ma police évente complots et attentats que quand elle me dit qu'il ne se passe rien.
23:41 -Les règnes heureux n'ont pas d'histoire, sire.
23:46 -Vraiment, vous n'avez rien à m'apprendre.
23:48 -Rien d'intéressant, votre majesté.
23:52 Sauf peut-être...
23:57 Mais cela vaut-il la peine d'en parler.
24:00 Le général commandant la place de Strasbourg s'émeut, bien à tort,
24:05 d'une lettre du prince Napoléon, fils de la reine Hortense.
24:09 Le général Voirol pense à un coup d'État.
24:12 C'est ridicule.
24:15 -Quand le fils est mort, Méternick m'a fait dire "Attention aux neveux".
24:20 -Mais sire, comment pourrait-il réussir ?
24:26 Il n'a pas d'argent. -On peut.
24:29 -Et votre armée est fidèle à son roi.
24:31 -C'est en croyant à ses sorts nets qu'on se retrouve du jour au lendemain en exil.
24:35 Puisqu'il ne se passe rien à Paris, vous irez dès aujourd'hui à Strasbourg pour juger de la situation.
24:43 -A vos ordres, sire. -Allez, et tenez-moi au courant.
24:47 -Bien, sire.
24:49 -Monsieur le ministre.
25:00 -Qu'est-ce que vous faites là, vous ?
25:03 -Mais mon métier, monsieur le ministre.
25:06 -Je vous ai défendu de ma opportunité.
25:08 Si vous avez quelque chose à m'apprendre, écrivez-moi un rapport détaillé.
25:12 Ça me permet de vous rappeler que vous m'avez mis dans la police secrète.
25:15 Elle ne le serait plus si j'écrivais ce que je sais.
25:17 -C'est bon, c'est bon, je vous écoute.
25:19 -A santé, monsieur Debray.
25:24 -Qui commande ici ?
25:26 -Le secret.
25:28 -Debray, s'il vous plaît.
25:31 Alors ?
25:41 -J'espère pour vous que vous ne me ferez pas perdre mon temps à écouter des ragots de couloir.
25:45 -Jugez-en.
25:47 Le prince Louis Napoléon, le fils de la reine Hortense, prépare un coup d'État.
25:55 -Les agissements de ce jeune homme n'ont aucune importance, tout le monde sait cela.
25:59 -Ce n'était pas l'avis du prince de Méternique.
26:02 Quand le fils est mort, il a dit "attention, on ne veut..."
26:06 -Qu'en proposez-vous ?
26:07 -Il me semble, il me semble,
26:13 que le sommeil du roi serait plus paisible si le neveu rejoignait le fils outre-temps.
26:21 -Ne vous en chuchotez pas, c'est une simple suggestion.
26:24 -Après tout, la police secrète est faite pour ce genre d'activité.
26:28 -C'est un peu comme un peu de la vie.
26:30 -C'est un peu comme la vie de la vie.
26:33 -La police secrète est faite pour ce genre d'activité.
26:35 -Allez-vous-en.
26:37 -Vraiment, vous refusez ma collaboration.
26:44 -Je vous interdis de prendre la moindre initiative sans m'en avoir référé.
26:48 Allez-vous-en.
26:58 -Voilà, voilà comment on décourage les pas de volonté.
27:03 -Eh oui, M. le ministre.
27:09 -Vous pensez bien que s'il y avait eu la moindre alerte, je vous eusse prévenu moi-même aussitôt.
27:20 Mais notre bonne province n'a jamais été plus tranquille.
27:23 Les seules invasions auxquelles j'ai affaire face sont celles des cigognes.
27:27 Au printemps.
27:28 -Vous êtes bien sûr de vous.
27:30 -Oh, mais j'ai pour principe intangible de courir au-devant du mal.
27:33 Je le préviens, il empêche de s'accomplir.
27:36 -C'est une méthode excellente.
27:38 -J'en conviens en toute modestie.
27:40 -Messieurs, je crois sans vouloir vous bousculer qu'il est temps de passer vos habits.
27:45 -Ah, la soirée donnée en votre honneur est annoncée pour 22 heures.
27:49 Et les provinciaux sont d'une exactitude horripilante.
27:54 -Ah, vous voilà enfin.
27:55 -Je n'aurais jamais cru qu'une malle puisse être aussi lourde à porter.
28:05 -Ce serait une mauvaise habitude à prendre.
28:07 -Jean, dépêchez-vous de passer votre habit, on nous attend à la préfecture.
28:10 -J'en ai pour 10 minutes.
28:12 Prince,
28:14 je vous en prie,
28:16 je vous en prie,
28:18 je vous en prie,
28:21 Prince,
28:22 vous ne devez quitter cette chambre sous aucun prétexte.
28:25 Ce serait notre perte à tous si quelqu'un vous reconnaissait prématurément.
28:28 -N'ayez aucune crainte. -Jean, il faut partir.
28:30 Le préfet va s'étonner de notre absence.
28:32 -Voilà bien la province.
28:36 Présent,
28:38 nous existons à peine,
28:40 absent,
28:42 nous ont un grand vide.
28:45 (Musique)
28:47 -Ah, ma chérie,
28:59 que je suis contente de t'avoir.
29:02 Il me calme,
29:04 il me calme.
29:06 C'est un amour.
29:08 (Musique)
29:10 -Il faut que je me servie.
29:19 (Ils parlent en même temps)
29:22 -Que je suis heureuse.
29:26 -Tout le monde nous attend.
29:28 Tout est prêt.
29:30 -Je ne peux pas m'en excuser, n'est-ce pas ?
29:32 -Bonsoir.
29:35 -Bonsoir.
29:37 -Bonsoir.
29:38 -Oh, chérie, je ne peux plus, je ne peux plus.
29:41 (Ils parlent en même temps)
29:44 (Musique)
29:47 -Oh, ma chérie,
29:58 comme je suis heureuse de vous voir, je vous l'enlève, monsieur, excusez-moi.
30:02 Oh, mais que vous êtes belle, ma chère Olympe.
30:07 -Val Théoneuse.
30:08 -Mon cher Jacqual.
30:10 -C'est un grand plaisir de vous voir.
30:12 -Et moi également.
30:14 -Dis-moi, qui est cette ravissante jeune femme qui est entrée entre moi ?
30:17 -La comtesse de Riol, ma fiancée.
30:20 -Votre fiancée ?
30:22 -Oui, nous nous marions dans quelques jours.
30:24 -Eh bien, voilà une très bonne nouvelle.
30:27 Toutes mes félicitations.
30:29 -Je vous fais sourire.
30:31 -Oh, absolument pas.
30:34 -Vous m'avez fait mourir pour un chagrin d'amour.
30:36 -Et aujourd'hui, vous voulez vivre pour un plaisir d'amour.
30:39 C'est autrefois que vous étiez résiliente.
30:42 Tout compte fait, vous ne l'étiez pas tellement.
30:46 -Tout met votre bonheur, mon cher juicier, heureusement.
30:49 -Mais vous, que faites-vous à Strasbourg ?
30:52 -Vous êtes en demande de proufs que je n'ai aucune raison de dire.
30:56 (Ils parlent en même temps)
31:03 -Excusez-moi.
31:04 -Jérémie, avez-vous bien réfléchi ?
31:12 -Oui.
31:15 -Sinon ?
31:20 -Avez-vous bien pesé le bourré de comte ?
31:27 -Vos menaces, elles me laissent indifférents.
31:32 -Vous pourriez fort bien vous en repentir.
31:34 -Nous verrons.
31:36 -Qu'y a-t-il ?
31:44 -Rien, vous êtes là.
31:46 -Vous aimez cette musique ?
31:51 -Non.
31:53 -Nous avons fait notre devoir. On vous a vu.
31:57 -Alors, fuyons.
32:01 -Bonsoir.
32:02 -Bonsoir.
32:07 -Bonsoir, cher grand artiste. Merci d'être venu.
32:10 -Bonsoir, Colonel.
32:13 -Il est arrivé. Le sort en est jeté.
32:18 -Oui, mais le jeune homme est irréductible.
32:22 -Tant pis pour lui. Nous le réduirons.
32:30 -Le prince n'a rien mangé depuis ce matin. Il doit mourir de faim.
32:33 -Il n'a rien chez vous ? -A pas le moindre biscuit.
32:36 -Mais pas ici. Le buffet est là-bas.
32:40 -Excellente idée.
32:43 -Oh, mon cher Madame, que je suis heureuse de vous avoir ici.
32:49 Puis, je vous demandais, accepteriez-vous de nous interpréter quelque chose ?
32:55 -Oh, si !
32:57 -Eh bien, oui.
32:59 -Eh bien, oui.
33:00 -Et quoi donc ? Je suis curieuse.
33:03 -Oh, je vous en laisse la surprise.
33:06 -Oh, merci !
33:08 Oh, mes amis, mes amis, venez tous !
33:12 Venez tous !
33:14 La célèbre contratrice Léonore Gordon, qui est ce soir des Nôtres,
33:19 a bien voulu accepter d'interpréter quelques-uns de ses plus grands airs.
33:24 -Et bonjour !
33:25 Applaudissements
33:28 -À nos enfants de la patrie,
33:41 le jour de gloire est arrivé.
33:45 Contre nous de la tyrannie,
33:49 les tendeurs sanglantes est levée.
33:53 Les tendeurs sanglantes est levée.
33:57 Entendez-vous dans nos campagnes ?
34:01 -Qu'est-ce qu'ils nous chantent, là ?
34:03 -Ce n'est plus l'animationnisme.
34:05 -Si je l'attendais, je serais très surpris.
34:07 -Qu'est-ce qu'ils nous chantent, là ?
34:09 -Ce n'est plus l'animationnisme.
34:11 -Si je l'attendais, je serais très surpris.
34:13 -Qu'est-ce qu'ils nous chantent, là ?
34:15 -Ce n'est plus l'animationnisme.
34:17 -Si je l'attendais, je serais très surpris.
34:19 -Quand vous écoutez le Marseillaise...
34:22 -Marchons, marchons...
34:23 -Qu'ils sont lourds !
34:25 -Qu'ils sont impurs !
34:28 Abreuve nos sillons !
34:35 ...
34:53 -Allez, Jacques Thé !
34:56 ...
35:08 -Abreuve nos flics !
35:10 ...
35:16 Messieurs, nous avons tous décidé de donner notre vie
35:20 pour le rétablissement de l'Empire.
35:22 L'heure n'est plus aux paroles, mais aux actes.
35:25 Au point où nous en sommes,
35:27 un acte fou aurait plus de poids qu'une parole raisonnable.
35:30 Donc chacun de vous convoquera ses sous-officiers
35:33 pour les mettre au courant de la situation.
35:35 Il y a parmi eux de nombreux soldats de carrière
35:38 qui s'enflammeront pour notre nouvelle épopée.
35:41 Demandez-leur de distribuer cinq cartouches par homme.
35:45 En leur disant qu'ils n'en auront sûrement pas besoin,
35:48 notre cause étant gagnée d'avance.
35:50 ...
35:54 -Messieurs, à partir de cet instant,
35:57 nous avons tous monté en grade.
36:00 Vive l'Empereur !
36:02 Vive l'Empereur !
36:04 ...
36:15 -Messieurs,
36:17 voici notre nouveau drapeau.
36:22 Cette aigle,
36:23 c'est celui du général de la Béloyère
36:26 lorsqu'il jouaillit le petit rondu devant Grenoble
36:30 à l'aube des 100 jours.
36:32 -Les pâtisseries de Mme la Préfète étaient décidément excellentes.
36:35 Sans elles, cette nuit, j'allais mourir d'inanition.
36:39 -La veille d'un si beau jour, c'eût été bien dommage.
36:42 Vous partez, grand officier, et vous reviendrez petit caporal.
36:47 -Attends donc que j'ai fait mes preuves.
36:52 ...
36:54 Mes amis, aujourd'hui, 30 octobre 1836,
36:57 nous sommes à la veille d'une grande entreprise.
37:00 Si nous gagnons, le peuple nous bénira.
37:02 Si nous perdons, nous serons ridiculisés.
37:05 Quoi qu'il arrive, n'oublions jamais le calvaire de l'Empereur à Sainte-Hélène.
37:10 -Il n'est pas question de perdre.
37:12 -Chacun de nous est-il à son poste.
37:15 -Hélas, nous n'avons pas Valjeuneuse.
37:17 -Prince,
37:20 vous auriez dû nous écouter.
37:21 A l'heure actuelle, il serait mort.
37:23 Et nous n'aurions plus rien à craindre de lui.
37:26 -N'ayez crainte. J'irai devant lui.
37:28 Il me verra et il pleurera dans mes bras.
37:30 -Autant que je le connais, s'il n'a pas la larme facile.
37:34 -Faites-moi confiance.
37:36 -Soit.
37:38 Prince, quel chapeau mettrez-vous ?
37:40 -Ah !
37:42 Celui-ci.
37:44 -Vous reviens de droit.
37:47 -C'est pas un peu téméraire ?
37:49 -Au moins,
37:51 essayez-le.
37:53 -Mais il avait une toute petite tête.
38:05 Tant de génie sous un si petit chapeau.
38:16 -Allons voir, messieurs, si la France a pu oublier 20 ans de gloire.
38:19 -Nous sommes ici.
38:24 L'infanterie passera par là en cotonnant la ville.
38:28 -Comment réagissent les hommes ?
38:34 -Au-delà de tout espoir, mon général.
38:36 Les sous-officiers ont beaucoup de mal à les maintenir dans leur chambre.
38:38 -Bien.
38:40 Maintenez-les dans une stricte discipline.
38:42 Plus ils seront contenus, plus ils exploseront.
38:45 -Très juste, mon général.
38:46 -Messieurs, le prince.
38:48 -Messieurs, je vous remercie du dévouement que vous montrez.
39:14 Dès ce moment, nous partageons la bonne ou la mauvaise fortune.
39:17 -Faites sonner le rassemblement.
39:25 Faites sonner le rassemblement.
39:26 -Potier.
39:45 Vous prendrez la tête du 6e d'infanterie.
39:48 Tandis que moi, je conduirai mon régiment moi-même.
39:53 Aux côtés de son Altesse, le prince Louis-Napoléon Bonaparte.
39:55 Quant à vous, messieurs,
40:03 vous irez en direction du quartier Ficmat.
40:06 Et nous ferons notre jonction devant la caserne Saint-Nicolas.
40:11 Après avoir allié le 46e de ligne en garnison à la Citadelle.
40:15 Prince,
40:21 nous déciderons à ce moment-là de la suite à donner aux événements
40:24 selon le...
40:26 selon le succès de notre entreprise.
40:29 -M. le maréchal et comte de Prémont,
40:33 puisque c'est désormais votre grade et votre titre,
40:37 vous allez revêtir des vêtements civils.
40:39 Vous allez crever trois chevaux sous vous.
40:41 Mais je veux qu'à mon midi, vous soyez auprès de la Reine Hortense
40:45 pour lui annoncer qu'elle est aujourd'hui Madame Mère, nouvelle Laetitia.
40:49 -Cyr, n'est-ce pas prématuré ? -Quoi ?
40:51 -Vous doutez de notre entreprise ? -Certainement pas.
40:54 -Eh bien, allez-donc. Vous perdez un temps précieux.
40:57 -Un peu de rhum, colonel.
41:10 -Merci, mon vieux.
41:18 -Général Warrel, laissez-moi passer mon sang, mais laissez-moi passer mon sang !
41:21 -D'accord.
41:23 -Prends le pas de combat, colonel. -Asseyez-vous, mon général.
41:28 -Je n'ai pas le temps. Les bonapartistes attaquent.
41:30 -Ah. Fais sonner l'appel.
41:32 -La caserne de Sir Lyde s'est soulevée à la seule vue du prince Napoléon.
41:36 Vous voudrez parquin, parce que tous les deux officiers se sont ralliés aussitôt.
41:39 Il n'y en a qu'un seul qui a refusé et qui a couru chez moi pour me prévenir.
41:42 Inutile de vous dire que je n'aime pas pour le temps de m'habiller.
41:44 Moi, il voit une tenue.
41:46 -Le taureau, le mondolement.
41:48 -Merci. Faites le nécessaire pour que votre régiment ne se mutine pas à son tour.
41:52 Il est probable qu'ils viennent ici.
41:54 Moi, je vais courir à la préfecture pour réveiller cette marmotte de Chopin.
41:57 -Colonel, puis-je compter sur votre loyauté ?
42:01 -J'ai donné ma parole une fois, je n'aime pas me répéter.
42:04 -Ces bonapartes ne resteront jamais tranquilles.
42:10 Quand c'est pas l'un, c'est l'autre qui s'agit.
42:13 Ce qui est fou, c'est que c'est une famille nombreuse.
42:16 -Dites-moi, mon général, les mutins ont quitté la caserne d'Austerlitz ?
42:20 -Certainement. -Très bien. Je les attends de pied ferme.
42:23 -Il me semble que le maréchal Ney avait dit quelque chose dans le même genre.
42:27 -Oui, mais le grand empereur avait beaucoup de charme.
42:30 -Oui. Merci.
42:33 -Ne vous inquiétez pas, mon général.
42:35 -Merci.
42:38 -Lieutenant !
42:42 -Oui, mon colonel.
42:43 -Faites préparer une batterie. -Bien, mon colonel.
42:46 -Mais qu'on ne charge pas les canons.
42:49 -Vous avez prévenu ?
43:08 -Est-ce vrai ce qu'on me dit ? S'agit-il d'un coup d'État ?
43:11 -Tant que tu dors, ton moulin va trop vite.
43:13 -Tant que tu dors, ton moulin va trop fort.
43:15 -Mais vous êtes le commandant de la place. A vous de maintenir l'ordre.
43:18 Vous avez la charge de protéger les femmes, les enfants, les pères de famille.
43:22 -Oui, papa.
43:24 -Comment voulez-vous qu'ils nous défendent si tous ces régiments se mutinent ?
43:28 -Ce reste possible.
43:30 -Je n'en suis pas certain.
43:33 -Non, mais c'est vraisemblable.
43:38 (Tambours)
43:41 -Tenez-vous, monsieur le préfet. Voilà de la musique.
43:46 (Tambours)
43:51 -Bon, alors, je lance un signal ici et les hommes vous servent de la maison.
43:55 -Messieurs, c'est le tour présidier.
44:05 -Vous avez compris. Toute résistance est inutile.
44:08 -Vous êtes nos prisonniers, mais nous sommes nous-mêmes prisonniers de notre affection pour vous.
44:12 Général, sur mon cœur, s'il vous plaît.
44:14 Mon cher Voirol, je viens vers vous en ami.
44:18 La garnison est à nous.
44:20 -Non, prince, vous trompez.
44:22 Une partie seulement de la garnison a été abusée.
44:25 -Mais vous souhaitez mon échec.
44:27 -Non seulement je le souhaite, mais je vous prie de me rendre les armes.
44:30 Quant à vous, colonel Vaudrey, vous relevez du conseil de guerre.
44:34 -Ne renversons pas les rôles, s'il vous plaît.
44:36 Pour l'instant, général, nous sommes maîtres de la situation.
44:39 Il ne tient qu'à nous de vous faire fusiller sur place pour rébellion à la nouvelle autorité que nous représentons.
44:44 -L'autorité ?
44:46 Et qui vous la donne, cette autorité ?
44:50 -Mais la force, monsieur.
44:52 Mes trêves de discussion à vous les ordres, colonel.
44:55 Le commandant Parquin sera votre gardien.
44:57 Avancez, commandant.
44:59 -Soldats de l'empereur,
45:02 on se campagne, on se blessure.
45:04 -Prince, il faut continuer notre affaire.
45:07 -Messieurs, je refuse de vous considérer comme des ennemis.
45:11 J'espère que demain, nous chanterons la victoire ensemble.
45:14 -M. Parquin, je vous demande de me faire un message.
45:16 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:18 -Oui.
45:20 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:22 -Oui.
45:24 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:26 -Oui.
45:28 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:30 -Oui.
45:32 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:34 -Oui.
45:36 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:38 -Oui.
45:40 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:43 -Oui.
45:44 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:46 -Oui.
45:48 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:50 -Oui.
45:52 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:54 -Oui.
45:56 -Vous me demandez de me faire un message ?
45:58 -Oui.
46:00 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:02 -Oui.
46:04 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:06 -Oui.
46:08 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:10 -Oui.
46:12 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:13 -Oui.
46:15 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:17 -Oui.
46:19 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:21 -Oui.
46:23 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:25 -Oui.
46:27 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:29 -Oui.
46:31 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:33 -Oui.
46:35 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:37 -Oui.
46:39 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:41 -Oui.
46:42 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:44 -Oui.
46:46 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:48 -Oui.
46:50 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:52 -Oui.
46:54 -Vous me demandez de me faire un message ?
46:56 -Oui.
46:58 -Vous me demandez de me faire un message ?
47:00 -Oui.
47:02 -Vous me demandez de me faire un message ?
47:04 -Oui.
47:06 -Vous me demandez de me faire un message ?
47:08 -Oui.
47:11 ...
47:30 ...
47:34 -Tout est paré, mon colonel.
47:39 -Hum.
47:40 -Tout est paré, mon colonel.
47:42 -Bon.
47:44 La troupe ne rejambe pas trop ?
47:46 -Il y a deux carabiniers par chambri.
47:48 Et selon vos ordres, les officiers ont fait déshabiller leurs hommes.
47:51 -Parfait.
47:53 Y'a une nuit en liquette, on a pas envie de chanter la marseillaise.
47:56 -Ca y est, les gars.
47:58 -Ecoutez.
48:00 ...
48:02 Les picadillards sont en place ?
48:04 -Oui, mon colonel. Ils ne laisseront passer que les perlementaires.
48:06 -Bien.
48:08 -On va voir avec quel bois je me chauffe.
48:09 ...
48:19 ...
48:37 ...
48:48 ...
48:58 ...
49:05 ...
49:21 -Vive l'Empereur !
49:23 -Vive l'Empereur ?
49:25 Oh !
49:27 ...
49:29 Majesté, majesté.
49:31 Un grand bonheur nous arrive aujourd'hui.
49:34 L'Egle impérial comme le phénix renaît de ses cendres.
49:36 Mon Dieu.
49:38 Où serait-ce possible ?
49:40 -C'est un fait, madame.
49:42 Et même un fait historique.
49:44 Le neveu de l'Empereur n'a eu qu'à mettre un pied en France
49:47 pour qu'aussitôt elle voit en lui l'homme providentiel.
49:49 -La divine surprise.
49:51 Embrassons-nous.
49:54 -Je suis couvert de poussière.
49:56 -C'est une poussière d'or.
49:59 -C'est un vrai or.
50:00 -C'est un vrai or.
50:02 -C'est un vrai or.
50:04 -C'est un vrai or.
50:06 -C'est un vrai or.
50:08 -C'est un vrai or.
50:10 -C'est un vrai or.
50:12 -C'est un vrai or.
50:14 -C'est un vrai or.
50:16 -C'est un vrai or.
50:18 -C'est un vrai or.
50:20 -C'est un vrai or.
50:22 -C'est un vrai or.
50:24 -C'est un vrai or.
50:26 -C'est un vrai or.
50:28 -C'est un vrai or.
50:29 -C'est un vrai or.
50:31 -C'est un vrai or.
50:33 -C'est un vrai or.
50:35 -C'est un vrai or.
50:37 -C'est un vrai or.
50:39 -C'est un vrai or.
50:41 -C'est un vrai or.
50:43 -C'est un vrai or.
50:45 -C'est un vrai or.
50:47 -C'est un vrai or.
50:49 -C'est un vrai or.
50:51 -C'est un vrai or.
50:53 -C'est un vrai or.
50:55 -C'est un vrai or.
50:57 -C'est un vrai or.
50:58 -C'est un vrai or.
51:00 -C'est un vrai or.
51:02 -C'est un vrai or.
51:04 -C'est un vrai or.
51:06 -C'est un vrai or.
51:08 -C'est un vrai or.
51:10 -C'est un vrai or.
51:12 -C'est un vrai or.
51:14 -C'est un vrai or.
51:16 -C'est un vrai or.
51:18 -C'est un vrai or.
51:20 -C'est un vrai or.
51:22 -C'est un vrai or.
51:24 -C'est un vrai or.
51:26 -C'est un vrai or.
51:27 -C'est un vrai or.
51:29 -C'est un vrai or.
51:31 -C'est un vrai or.
51:33 -C'est un vrai or.
51:35 -C'est un vrai or.
51:37 -C'est un vrai or.
51:39 -C'est un vrai or.
51:41 -C'est un vrai or.
51:43 -C'est un vrai or.
51:45 -C'est un vrai or.
51:47 -C'est un vrai or.
51:49 -C'est un vrai or.
51:51 -C'est un vrai or.
51:53 -C'est un vrai or.
51:55 -C'est un vrai or.
51:56 -C'est un vrai or.
51:58 -C'est un vrai or.
52:00 -C'est un vrai or.
52:02 -C'est un vrai or.
52:04 -C'est un vrai or.
52:06 -C'est un vrai or.
52:08 -C'est un vrai or.
52:10 -C'est un vrai or.
52:12 -C'est un vrai or.
52:14 -C'est un vrai or.
52:16 -C'est un vrai or.
52:18 -C'est un vrai or.
52:20 -C'est un vrai or.
52:22 -C'est un vrai or.
52:24 -C'est un vrai or.
52:25 -C'est un vrai or.
52:27 -C'est un vrai or.
52:29 -C'est un vrai or.
52:31 -C'est un vrai or.
52:33 -C'est un vrai or.
52:35 -C'est un vrai or.
52:37 -C'est un vrai or.
52:39 -C'est un vrai or.
52:41 -C'est un vrai or.
52:43 -C'est un vrai or.
52:45 -C'est un vrai or.
52:47 -C'est un vrai or.
52:49 -C'est un vrai or.
52:51 -C'est un vrai or.
52:54 -J'ai l'intention de minimiser les faits.
52:56 A votre gloire, il risque d'en être à moindres.
52:59 -C'est le cas de mes soucis.
53:01 -C'est un coup à vous faire général.
53:03 -Ce sera pour une autre fois.
53:05 Je préfère gagner mes galons d'une autre manière.
53:08 -Qui aurait cru qu'un jour, le farouche zélateur de Napoléon
53:11 défendrait avec ardeur le trône de Louis-Philippe ?
53:14 Vous auriez pu tourner casaque.
53:16 Mais...
53:19 vous n'êtes pas une virouette.
53:22 -Si.
53:23 Mais je ne tourne...
53:25 au gré de mon humeur.
53:27 (Musique militaire)
53:28 ---
53:57 ---
54:26 ---
54:27 ---
54:28 Sous-titrage Société Radio-Canada
54:30 [SILENCE]

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