L’ancien ministre, Philippe de Villiers, revient sur les récents problèmes à Sciences Po : «Sciences Po est devenu en 20 ans le miroir grossissant du mal qui ronge l’université française».
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00:00 Oui, c'est une affaire d'État, et pour plusieurs raisons qui se superposent.
00:07 La première raison, c'est que pour qui a connu Sciences Po comme moi,
00:13 il n'y a plus de drapeau français, il y a des drapeaux étrangers,
00:17 et en l'occurrence le drapeau palestinien.
00:20 Et surtout, voici que l'antisémitisme violent, vénéneux,
00:27 vient se loger au cœur d'un haut lieu du civisme français.
00:35 Mais il y a une autre raison, c'est que Sciences Po est devenu, en 20 ans,
00:41 le miroir grossissant du mal qui ronge l'université française,
00:47 l'islamo-wokisme.
00:53 En fait, dans de nombreuses facultés, sans qu'on le sache,
00:57 sans qu'on en fasse grand cas, parce qu'on s'y habitue,
01:00 il y a des réunions genrées, interdites aux hommes.
01:05 Il y a des réunions racisées, interdites aux blancs.
01:08 On en est là dans l'université française.
01:11 Et Sciences Po est devenu, en quelques années,
01:14 le temple de l'islamo-gauchisme.
01:18 Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:21 Eh bien, on a eu un directeur en 2001, Richard Descoins,
01:26 un nouveau directeur, qui a acclimaté, c'était à la mode à l'époque,
01:29 tout le monde, c'était les années Sarko, la discrimination positive.
01:34 Tout le monde faisait de la discrimination positive.
01:36 Qu'est-ce que c'est la discrimination positive ?
01:39 Il arrête l'épreuve de culture générale,
01:46 il arrête le concours d'entrée,
01:48 il le remplace par une étude sur dossier,
01:52 et il conclut des conventions avec les zones d'éducation prioritaires.
01:55 C'est-à-dire la banlieue.
01:57 Et donc on entre à Sciences Po, depuis cette époque,
02:00 non pas en fonction des résultats,
02:05 en fonction des résultats d'un concours, en fonction de son mérite,
02:08 mais en fonction de son origine ethnique.
02:11 Si vous êtes de Saint-Denis, vous avez plus de chances d'entrer à Sciences Po
02:14 que si vous êtes de Vendée.
02:16 Voilà où on en est.
02:16 Donc, en fait, c'est devenu une école multinationale,
02:21 multiculturelle, qui s'est effondrée sur elle-même.
02:25 [Musique]