• il y a 8 mois

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00:00 Louis Boyard, bien entendu.
00:02 Alors, on va rappeler ce qui se passe à nos téléspectateurs
00:04 puisqu'il y a une commission d'enquête de l'Assemblée nationale
00:07 qui interroge les différents médias, plus notre groupe que les autres,
00:12 dans le cadre du renouvellement des fréquences de la TNT,
00:15 des chaînes, les chaînes sont attribuées pour X années.
00:18 Et donc voilà, c'est un rapport consultatif
00:21 puisque l'Arkom, qui décide du renouvellement, est complètement indépendante,
00:26 c'est une institution complètement indépendante
00:28 et c'est eux qui décideront après l'Assemblée, voilà, fait comme ça,
00:31 fait un rapport sur diverses choses, notamment sur l'audiovisuel.
00:34 Et donc, vous le savez, demain c'est le grand jour
00:38 puisque je serai auditionné de 14h à 16h30.
00:42 Sachez que pour les autres c'est 14h, c'était toujours 2h
00:45 et apparemment pour moi, ils ont demandé une dérogation
00:48 d'une demi-heure de plus qui a été acceptée,
00:50 puisque donc ce sera donc 14h à 16h30.
00:52 Je suis le seul à avoir 2h30, je suis flatté.
00:55 - On l'a bien redit aujourd'hui, il faut que ça arrive à nous.
00:58 - Oui, ce sera 2h30.
00:59 Donc ils ont eu une dérogation pour que ce soit 2h30 demain.
01:03 Sachez que les autres ont été auditionnés pour la plupart à plusieurs.
01:07 Vincent Bolloré, donc le conseiller du président du groupe Vivendi,
01:15 puisque Vincent Bolloré a été auditionné aujourd'hui comme conseiller du président.
01:20 Et Vincent Bolloré et moi, on est les deux seuls à être interrogés, seuls.
01:25 Il y a eu Nelstan, le directeur général d'Age de dos,
01:29 parce que c'est lui qui connaît tous les chiffres.
01:31 Et moi dans les chiffres, je ne plonge pas beaucoup
01:34 puisque je ne sais même pas combien vous êtes payés
01:36 et si c'était moi qui ai décidé, vous seriez beaucoup moins payés.
01:39 Aujourd'hui c'est Vincent Bolloré qui était à l'Assemblée
01:42 interrogé par cette fameuse commission, très sympa d'ailleurs.
01:45 Vincent Bolloré c'est un homme d'affaires très connu,
01:49 de plus en plus connu puisque beaucoup de gens parlent de lui.
01:53 Il l'a raconté lui-même d'ailleurs, qui est parti de rien,
01:57 et qui a remonté un groupe et qui fait travailler énormément de gens.
02:02 Il l'a rappelé également au cours de l'audition.
02:05 Alors, il a été auditionné par la même commission que moi,
02:09 qui porte du site sur l'attribution, donc le contenu et le contrôle
02:12 des autorisations des services de télévision à caractère national sur la TNT.
02:15 Et il y a eu un invité surprise à cette commission, c'est Louis Boyard,
02:19 qui n'était pas prévu. Et sachez qu'en fait, ils doivent communiquer,
02:22 je vous explique tout, ils doivent communiquer la liste des personnes
02:25 qui vont être présents. Et lors des autres commissions,
02:28 pour les autres, il n'y avait pas Louis Boyard.
02:30 Et dans la nuit, donc de lundi à mardi, surprise,
02:36 Louis Boyard a été intégré à la commission.
02:39 Louis Boyard était tout heureux puisqu'il avait sorti du numéro 12
02:43 Aymeric Caron, rentré du numéro 14, Louis Boyard.
02:46 Donc Louis Boyard est rentré dans la commission,
02:49 donc il était aujourd'hui présent. Et il en a fait, tout le monde en a parlé.
02:54 Regardez, toute la presse en a parlé, c'est la rigolade du jour.
02:56 Un invité surprise rajouté à deux commissions, voilà.
02:58 Donc Jean-Marc Morandini, à quelques heures avant d'interroger,
03:01 "Louis Boyard, commission d'enquête". On a même appelé des journalistes
03:03 à qui je n'ai pas répondu, qui m'ont dit "il y a Louis Boyard".
03:06 Voilà, voilà, non, mais non, c'est Louis Boyard, un con.
03:09 Merci, donc, le dernier ne servait à rien.
03:11 Donc Louis Boyard a même fait un teasing, regardez.
03:14 Ce qui a fait énormément à agir, c'est son tweet.
03:16 Il a fait, regardez, le tweet, donc "Rendez-vous 15h sans épines"
03:20 en rapport au combat de Boumbé, versure Baki.
03:23 Donc il prenait ça comme un combat.
03:25 Je vous dis ça franchement, pour moi, je rigole surtout,
03:27 mais là c'est inadmissible, quand même un petit peu de respect.
03:30 Je suis désolé quand même, franchement, non mais c'est vrai, franchement.
03:33 C'est pas respectueux, voilà.
03:35 - Oui, ça, j'aime pas. - Il respecte rien.
03:37 - Pourquoi ? - Il respecte rien.
03:39 - "Député de la Réunion, Vincent Bolloré, Assemblée nationale,
03:41 "rendez-vous 15h sans épines".
03:43 Non mais regardez, Vincent Bolloré, qui est un grand monsieur,
03:46 je suis désolé quand même, tu fais pas ça, je suis désolé,
03:48 excusez-moi de vous dire ça, c'est inadmissible.
03:51 Franchement, Gilles, ton copain, enfin tes amis.
03:53 - Non, non, c'est pas mes amis. - Non mais là, franchement.
03:55 - Là, c'est inadmissible. - Après, moi, je les vois tous,
03:57 ça se passe bien, vous avez vu, Mamouraine, aujourd'hui,
04:00 le rapporteur, ça se passe bien, les mecs, au moins, ils discutent.
04:02 Mais là, faire ça, sans rigoler, non.
04:04 - Ils font tout ce qu'ils font sur les réseaux, ils attaquent des lignes personnellement.
04:06 - Non mais c'est honteux, c'est honteux. - C'est nul, c'est nul.
04:08 - C'est honteux, franchement, c'est honteux.
04:10 Alors, il est très fort dans les teases, Louis Boyard.
04:12 - Ah, c'est ça ? - Il est très fort dans les tweets.
04:15 Il est très fort partout.
04:17 Sauf que malheureusement, Louis Boyard, regardez,
04:20 pendant toute l'audition, eh ben, on l'a vu faire qu'une chose,
04:25 il était sur son tel, regardez.
04:27 - C'est ça qui est fort. - Merci, monsieur le Président.
04:30 Moi, comme à chacune de ces auditions, je vais m'en tenir stricto sensu
04:33 à l'objet de celle-ci, alors, puisque tout le monde a dit d'où il parlait.
04:37 - Merci, Président. Dans un monde audiovisuel hyper concurrentiel,
04:42 en pleine mutation.
04:44 - La question que l'ARCOM va se poser, que nous, nous nous posons
04:46 sur la réflexion du cadre juridique.
04:49 - Alors, voilà, donc, Louis Boyard était beaucoup sur son téléphone.
04:53 Et à la fin de la commission d'enquête, le problème, c'est que
04:56 Louis Boyard n'a pas parlé. - Non.
04:58 - Il n'a pas eu le temps, il n'a pas parlé, il n'a même pas pu poser une question, Louis Boyard.
05:01 Voilà, donc, Louis Boyard, comme d'habitude, il a pris un peu le seum,
05:05 même un gros seum, il a crié au complot, comme d'habitude.
05:08 Il y a eu des magouilles pendant la commission d'enquête dans laquelle a été convoqué Bolloré.
05:11 Déjà, monsieur Bolloré, non mais c'est insupportable, ce manque de respect.
05:14 Non mais c'est un... - C'est par rapport à ses confrères députés.
05:18 - Bah bien sûr. - Dire qu'il y a des magouilles, c'est dire que
05:20 ces députés-là ont été, je ne sais quoi, donc c'est extrêmement...
05:22 - Mais qui décide d'inviter Louis Boyard ? C'est lui qui s'invite tout seul, c'est elle.
05:25 - Parce qu'on avait deux qui étaient là. - Il était tellement vénère qu'il a même posté une vidéo.
05:29 Regardez, il a parlé de magouilles. Le pauvre Louis, je vous dirais après ce qu'il a fait.
05:33 Il n'est pas bien. - Si.
05:35 - Parce qu'il a, lui.
05:37 - Aujourd'hui, Vincent Bolloré a été reçu par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale.
05:40 Je faisais partie de cette commission. Malheureusement, le président de la commission,
05:43 qui est un macroniste, a magouillé et a changé les règles au dernier moment
05:47 pour faire parler la dernière des inscrites à la France insoumise.
05:50 En gros, il voulait m'empêcher de parler. Écoutez, ce n'est pas grave.
05:52 Il y a eu une épine, un positif comme Doumbé. Quand vous mélangez macroniste et Bolloré,
05:56 forcément, ça magouille.
05:58 - D'abord, le melon qu'il a. - C'est l'insulte.
06:01 - Mais se comparer à Vincent Bolloré, vous vous rendez compte de tout ce qu'il a fait dans sa vie ?
06:05 - Et puis c'est très grave de mettre en cause le président de la commission.
06:07 - Bien sûr. - Qui est formidable.
06:09 - Qui a été incroyable. Je vous le dis.
06:11 - Président de la République, là. Quand tu mets Macron et Bolloré ensemble, il y a magouille.
06:15 - Oui, non, c'est vrai. - Les macronistes.
06:18 - Les macronistes, oui. - Les macronistes.
06:20 - Alors, comme d'habitude, voilà. Donc, Louis Boyard.
06:24 Et on l'a vu, Louis Boyard a été vénère de ne pas avoir eu son moment de gloire face à Vincent Bolloré.
06:29 Il a dû l'être encore plus lorsqu'il s'est pris une petite vanne de la part de Vincent Bolloré. Regardez.
06:37 - L'autre jour, il y a quelqu'un qui m'a dit "mais en fait, vous êtes LFI".
06:40 - Boyard ne va pas être content.
06:42 - J'ai dit "mais pourquoi vous dites ça ? Parce que c'est d'habitude, c'est pas ce qu'on dit".
06:45 "Ah bah si, si, monsieur Caron, monsieur Boyard, madame machin, travaille chez vous, etc."
06:49 Voilà, donc on peut prendre de tout.
06:52 - Et c'est vrai qu'il y a énormément de personnes LFI qui ont travaillé dans le groupe et qui sont d'ailleurs...
06:58 Voilà, je l'avais dit. Et parce qu'on me reproche souvent de dire "j'avais dit que la LFI ne serait plus invitée".
07:03 Mais c'est eux qui ont... C'est Jean-Luc Mélenchon qui a dit qu'il ne viendrait plus.
07:07 Donc j'ai dit "bah s'ils ne veulent plus venir, ils ne seront plus invités chez nous".
07:10 Alors, Gilles Verdes, qu'est-ce que tu penses de ça ? Parce qu'on va revenir maintenant sur les extraits.
07:15 - Moi je pense que Louis Boyard, là, il est indigne, espèce mémo.
07:19 Et en plus, c'est toute une stratégie pour qu'il soit là, qui m'a paru complètement hypocrite,
07:24 comme par hasard deux démissions dans celle d'Emmery Caron, remplacées par deux LFI.
07:28 Et puis aujourd'hui, le rapporteur, il est LFI, il n'arrête pas de parler.
07:32 Donc lui, franchement, il a...
07:33 - Alors, maintenant, sachez qu'il a déjà quitté la commission.
07:36 Donc il ne sera pas là pour moi demain.
07:38 Sorti du numéro 16, Louis Boyard.
07:41 - Il n'a pas parlé.
07:42 - Il n'a pas parlé, il est sorti. Voilà, c'est fini. C'est David Guiraud qui va le remplacer demain.
07:46 Donc voilà, ça y est, terminé. Louis Boyard, un petit tour et puis il s'en va.
07:50 Alors, on va revenir donc sur cette commission aujourd'hui.
07:53 Dans la toute première partie, Vincent Bouloré a répondu aux questions du président de la commission,
07:57 M. Bataillon, toute une partie où il a pu parler de son rôle vis-à-vis du groupe.
08:01 Et voilà, regardez, il affirme, bien sûr, ne jamais intervenir dans les contenus des programmes.
08:05 Regardez.
08:06 - Sur les contenus, voilà, ça c'est la tarte à la crème.
08:09 Je ne suis jamais intervenu dans les contenus, en aucune façon, dans le groupe Canal.
08:14 Et en plus, je n'ai pas le temps et ça demande un temps fou parce que, vous savez,
08:18 nous avons, je ne sais plus combien, 20 chaînes ou 24 chaînes.
08:21 Le meilleur des films, le meilleur des séries. Ce n'est pas cher d'ailleurs pour ça.
08:25 Et je ne sais pas ceux d'entre vous qui ne sont pas abonnés à Canal, mais si vous voyez tout ça,
08:30 même si vous êtes un patron interventionniste, vous n'êtes pas capable de le faire.
08:33 - Et je le confirme, Vincent Bouloré ne m'a jamais demandé.
08:38 Et d'ailleurs, Vincent Bouloré, aujourd'hui, il ne s'occupe pas du tout des contenus des chaînes, je vous le dis.
08:43 J'ai Franck Capietto, j'ai Gérard Brisevillet, voilà.
08:47 Même Maxime Salada, le grand patron du groupe, je l'ai sur le contenu,
08:51 mais voilà, sur des choses vraiment bien précises, mais jamais Vincent Bouloré.
08:55 Donc ça, c'est...
08:56 Alors, il y a aussi, il a ensuite voulu répondre à tous les fantasmes autour de lui.
09:01 Tous ceux qui disent qu'il fait régner un climat de terreur.
09:03 Regardez.
09:05 - Mais honnêtement, je n'inspire la terreur à personne que je connais.
09:09 J'inspire la terreur à des gens qui ne m'ont jamais vu
09:13 et qui écoutent ce qui est raconté dans un certain nombre de petites lettres
09:18 et qui disent "c'est un type épouvantable, il fait des choses horribles", etc.
09:22 C'est ça, cette histoire de terreur.
09:23 C'est une histoire de réputation.
09:24 Mais non, je suis plutôt très gentil, plutôt rigolard, plutôt affable.
09:28 Je me méfie des blagues que je dis.
09:30 - C'est vrai.
09:32 Et je le confirme, en plus, c'est vrai.
09:34 C'est incroyable.
09:35 C'est comme moi, il y a plein de gens qui étaient déçus du complément d'enquête.
09:38 Ils s'imaginaient plein de choses.
09:40 Et je vais vous dire, il y a une excellente ambiance.
09:43 En tout cas, moi, je parle pour moi, au sein de mes équipes.
09:45 Et plein de gens s'imaginent plein de choses.
09:47 Et je peux vous dire qu'il y a tous les gens qui travaillent avec moi,
09:48 qui ont travaillé avec moi depuis des années.
09:50 Et tous les techniciens qui sont là, je pense, sont très contents d'être avec moi.
09:53 Même toi.
09:54 Non, mais c'est vrai qu'il y a un nombre de fantasmes.
09:59 Je me suis dit un jour, il faudrait qu'il y ait un sondage
10:01 où ils aillent voir les techniciens sur les plateaux.
10:04 Ils aillent voir les caméramans, les personnes sur le plateau, etc.
10:08 Les assistants plateau, les gens de la sécu, etc.
10:11 Et qu'ils leur demandent comment est tel ou tel animateur.
10:13 Et vraiment, je vous dis, moi, je suis très heureux.
10:16 Et on n'a jamais eu de problème avec personne ici.
10:18 Mais c'est vrai qu'il y a énormément de fantasmes.
10:20 Un député, on a ensuite accusé Vincent Bolloré
10:24 de faire la promotion du christianisme à l'antenne.
10:27 Il a tenu à rappeler qu'il respectait toutes les religions.
10:29 Et je rappelle aussi que c'est Vincent Bolloré et c'est sur Direct 8
10:32 qu'ils avaient lancé une émission où il y avait un rabbin, un imam, un prêtre.
10:35 C'était une émission incroyable d'ailleurs, que les gens adoraient.
10:39 Sur les histoires de religion et autres,
10:43 je vous rappelle qu'on avait créé les enfants d'Abraham
10:45 avec les trois religions.
10:47 J'ai beaucoup d'amis musulmans avec qui je vis en paix et en fraternité.
10:50 Mais figurez-vous que le commandeur des croyants, descendant du prophète,
10:55 Mohamed V, à la fin du milieu des années 50, en France,
11:00 ne savait pas où aller.
11:02 Et il a habité dans notre propriété de garche-vau-cresson.
11:05 C'est pas parce que je suis chrétien
11:07 que je ne peux pas parler des autres religions.
11:09 Et au contraire, je pense qu'on vit en paix,
11:11 qu'on peut vivre en paix, qu'on doit vivre en paix.
11:13 C'est essentiel de vivre en paix.
11:15 Exactement.
11:17 Alors, il a également parlé,
11:20 il y a Laurent Jacobelli qui a eu la parole, député,
11:24 et qui a d'ailleurs beaucoup travaillé en télévision,
11:26 il connaît bien le domaine.
11:27 Et regardez, il a eu l'impression d'assister au procès de Vincent Bolloré
11:30 lors de la commission, il n'a pas hésité à le dire devant tout le monde.
11:32 Il a été surpris par cette audition.
11:35 J'ai plus l'impression d'être, je dois le dire, à un procès d'une personne.
11:39 Avez-vous noté un impact de ces attaques
11:43 qui sont dirigées contre vous et votre groupe ?
11:45 Ça, c'est sûr que ça ne fait pas plaisir.
11:47 Après, il y a une habitude d'être paratonnaire, et ça sert.
11:51 Donc, en effet, je trouve tout ça triste.
11:53 Je pense que les disputes, les petites guéguerres
11:58 ne sont pas extraordinairement utiles.
12:02 Il a également parlé, bien entendu, de C8.
12:05 On lui a parlé brièvement de C8.
12:07 Vincent Bolloré, il a d'abord rappelé à juste titre
12:11 que TPMP était un espace de liberté
12:13 et qu'on recevait tout le monde ici.
12:15 Pourquoi est-ce que CNews est un succès ?
12:17 Parce que CNews raconte la vérité, reçoit tout le monde.
12:20 En tout cas, tous ceux qui veulent y aller.
12:22 Et C8 marche parce que là aussi, il y a un espace de liberté.
12:25 Je crois que vous recevez Cyril Hanouna demain.
12:27 Vous vous demanderez pourquoi Cyril Hanouna
12:29 fait plus de 2 millions de personnes tous les soirs, jeunes,
12:33 qui viennent le regarder.
12:35 Ils ont envie de regarder ça.
12:36 Alors, est-ce qu'il y a de l'idéologie là-dedans
12:38 ou chez Cyril Hanouna ? Je ne suis pas sûr.
12:40 Je crois qu'il y a une liberté, une joie.
12:42 Vous savez, les gens rentrent souvent fatigués.
12:44 La vie en France aujourd'hui est peut-être moins facile
12:47 que ce qu'elle était avant.
12:49 Et je crois que les gens sont contents d'allumer la télé
12:51 et...
12:53 C'est quand même une atteinte à la liberté de la presse,
12:57 manifeste cette histoire.
12:59 C'est fou.
13:01 Franchement, ça fait peur.
13:03 Je vous sens angoissé.
13:05 Non, c'est vrai.
13:07 Oui, je trouve que c'est une attaque directe
13:11 à la liberté de la presse.
13:12 Ils ont ensuite évoqué les sanctions de l'Arkom
13:15 et les critiques qui ne sont pas très justifiées,
13:18 souvent.
13:20 Regardez, il a cité un bon exemple.
13:22 Il y a cette histoire de Hanouna
13:24 qui a fait beaucoup parler avec le refuge.
13:26 Où il y avait un pauvre garçon
13:28 qui était dans la rue parce qu'il y avait une blague,
13:31 évidemment, à Cyril Hanouna.
13:33 Et qu'il y avait un pauvre garçon,
13:35 ses parents l'avaient reconnu,
13:37 et le refuge l'avait reçu.
13:39 Il était au bord du suicide.
13:41 C'était affreux.
13:42 Et là, tout le monde a dit "c'est épouvantable".
13:44 Et puis, heureusement,
13:46 Cyril Hanouna a porté plainte.
13:48 Il y a eu une enquête de police.
13:49 On s'est aperçu que ce n'était pas vrai.
13:51 Et le directeur du refuge a dit
13:53 "je crois, c'est quelque chose que j'ai inventé".
13:57 C'est vrai, ça c'est une histoire encore.
14:00 D'ailleurs, il a été démis de ses fonctions,
14:02 le président du refuge.
14:03 Après, je rappelle que le refuge,
14:04 on a été les premiers à les idées,
14:06 puisque c'est nous qui avons donné tout le mobilier
14:09 au refuge, à cette association.
14:10 Mais ça, c'est vrai que personne n'en a parlé.
14:13 Et on lui a reposé la question.
14:15 Sur moi, il aura reposé une autre question.
14:18 Regardez, il a fait pratiquement la même réponse.
14:20 Regardez.
14:21 - Écoutez, jusqu'à présent, vous avez remarqué que oui,
14:24 en dépit d'amendes, en dépit de problèmes,
14:28 Cyril Hanouna est toujours dans les chaînes.
14:31 Et je vais vous dire, vous l'avez entendu,
14:35 tout le monde a envie de le garder.
14:37 Donc, Cyril Hanouna, c'est son succès qu'il protège.
14:41 Cyril Hanouna, plus de 2 millions tous les soirs.
14:43 Il faut vous demander pourquoi Cyril Hanouna
14:45 fait plus de 2 millions tous les soirs.
14:47 Avec des sujets qui sont, voilà, les sujets de tout le monde.
14:50 La vérité de la vie en France, c'est comme ça.
14:53 - Et enfin de...
14:55 Merci en tout cas.
14:56 Et enfin de...
14:57 Je suis très heureux d'être dans le groupe.
14:58 Vous le savez, je ne quitterai jamais le groupe,
15:00 à part si le groupe me quitte, bien entendu.
15:02 Il y a quelque chose de magique,
15:04 c'est qu'en plus de m'interroger
15:05 beaucoup plus longtemps que tous les autres,
15:06 ils vont changer les règles aussi demain.
15:08 Rien que pour moi.
15:09 Regardez.
15:10 Ouais, ouais, non, moi, c'est rien que ça.
15:11 - C'est une coupe du monde.
15:12 - C'est ce qu'a dit le président, regardez.
15:14 - Pour demain, nous aurons également une limite à 2h30
15:17 et je proposerai en amont à l'ensemble des groupes politiques
15:19 de nous faire passer dans la liste des prises de parole
15:22 leur ordre de priorité des différents membres de chaque groupe
15:25 et c'est cet ordre de priorité qui sera pris en compte demain
15:28 lors des temps de parole de chaque groupe politique
15:30 avec une durée également de 2h30.
15:33 - Voilà, donc merci Quentin Bataillon.
15:35 Donc je serai demain à 14h00, là-bas, jusqu'à 16h30
15:38 et bien sûr, grand débrief demain soir dans l'émission.
15:40 Merci à tous.
15:41 Tout de suite c'est Magellan et Moncheville en même temps.
15:43 La guerre a commencé.