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Marc Guillaume, préfet de la région Ile-de-France

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00:00 - Oui, notre invité c'est le préfet de région qui est avec nous ce matin, Marc Guillaume, bonjour.
00:03 - Bonjour.
00:04 - C'est vous qui êtes responsable du plan Baignade, ce plan de dépollution de la Seine et de la Marne.
00:09 Alors je vous pose la question, vous, irez-vous vous baigner dans la Seine bientôt, monsieur le préfet ?
00:14 - La réponse est oui, j'irai me baigner dans la Seine.
00:16 - Quand ?
00:17 - Eh bien cet été, vous savez que l'objectif c'est que le marathon et le triathlon des Jeux Olympiques puissent se tenir dans la Seine
00:26 et que dès l'été 2025, des sites de baignade pérenne puissent ouvrir au bénéfice des Franciniens et ce sera le cas pour 2024 comme pour 2025.
00:33 - Vous irez avec Anne Hidalgo le 23 juin ?
00:35 - Je crois qu'on n'en est pas encore à fixer nos emplois du temps.
00:37 - Est-ce que vous serez prêt pour les épreuves des JO ? Vous dites oui, on est dans les temps.
00:42 - On est dans les temps, donc en 2017-2020, après que la France et Paris ont emporté la candidature pour les Jeux Olympiques,
00:50 le président de la République a demandé à ce qu'un plan soit élaboré pour dépolluer la Seine.
00:56 On a élaboré ce plan et ensuite des moyens financiers considérables ont été engagés,
01:01 1 milliard 400 millions, 700 millions de l'Etat et ces actions coordonnées par l'Etat et la ville de Paris
01:08 ont été déployées depuis lors et elles sont réalisées pour que les objectifs soient atteints cet été.
01:13 - Pourtant il y a quand même un gros problème de raccordement des particuliers dans le Val-de-Marne,
01:19 ça fait partie des objectifs de ce plan baignade, leurs eaux usées des WC des cuisines se jettent encore dans la rivière,
01:27 au lieu d'être raccordées au système des eaux usées, on est à 70% de branchements mal raccordés.
01:34 - Pour se baigner dans la Seine, il y a 4 catégories de travaux à faire.
01:37 D'abord il faut moderniser les deux usines de traitement des eaux en amont de Paris.
01:40 - Ça c'est fait, oui.
01:41 - Ensuite il faut prévoir des installations, des infrastructures pour que si les pluies sont importantes, on puisse les stocker.
01:48 - Le bassin d'Austerlitz qui sera mis en place à priori en avril.
01:53 - En avril et puis d'autres installations dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis, elles seront prêtes.
01:58 Nous avons des dernières infrastructures, notamment dans le Val-de-Marne, qui doivent être prêtes cet été.
02:03 En tout état de cause, nous avons depuis le début de l'année déployé des travaux sur d'anciennes canalisations
02:09 pour permettre le stockage de ces temps de pluie. Donc nous serons prêts pour le temps de pluie.
02:12 Ensuite, comme vous le dites très bien, on a à la fois des travaux sur les réseaux et chez les particuliers.
02:16 Pourquoi ? Parce que les eaux de pluie et les eaux usées sont parfois confondues et rejetées dans les mêmes tuyaux depuis les maisons.
02:23 - Et là, on a un gros retard.
02:25 - Et là, on a beaucoup d'installations à moderniser.
02:27 On est en avance sur le plan que nous avions prévu en 2020 sur les réseaux.
02:31 Nous devions faire à peu près 75% de trois semaines de travaux.
02:35 On est déjà au-delà et on en aura fait encore plus cet été.
02:38 Et puis on est un peu en dessous pour les branchements chez les particuliers.
02:41 Ce qui fait que nous prenons aujourd'hui des mesures nouvelles à l'agence de l'eau pour que dans les communes du Val-de-Marne
02:47 et de la Seine-Saint-Denis, qui sont sous maîtrise d'ouvrage public, nous financions à 100% les travaux chez les particuliers
02:53 pour leur accordement avant le 1er août.
02:55 - Donc ça c'est l'annonce du jour, à partir d'aujourd'hui, 100% des travaux remboursés pour les particuliers.
03:01 - Dans les endroits, dans les communes, les EPT, où une maîtrise d'ouvrage public a été mise en place.
03:07 C'est-à-dire pour faciliter, grâce aux élus du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis,
03:12 pour faciliter la tâche des particuliers, ils ont conçu un marché unique pour leur faciliter la tâche.
03:19 - Mais ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les bons élèves qui ont fait leurs travaux en premier, eux, se retrouvent avec...
03:24 - Ça veut dire que les bons élèves, on a déjà financé 80% de leurs travaux.
03:27 - Et les 20% restants, vous allez les rembourser ?
03:29 - Non, c'est un reste à charge qui a été pris en compte à l'époque.
03:31 - Donc il y a une injustice ?
03:32 - Non, il y a une adaptation pour faire en sorte que cet été, on ait le maximum de branchements corrigés.
03:37 - L'objectif, c'est combien ? 50% de branchements ?
03:41 - Non, l'objectif, il est global. En 2020, nous avions défini un objectif de 66% des actions réalisées pour l'été 2024.
03:50 Nous serons sans doute à 75% si on considère les quatre natures de travaux que je vous ai citées.
03:54 - Donc ce matin, monsieur le préfet de région, vous nous assurez à 100% qu'il n'y aura pas de plan B pour les JO de Paris,
04:01 les athlètes iront dans la Seine ?
04:03 - Cette question ne dépend pas de moi, elle dépend du COJO.
04:05 Le COJO, depuis l'origine, a indiqué qu'il prévoyait des jours de contingence pour que s'il y avait des fortes pluies,
04:11 les épreuves soient décalées, mais il n'y a pas d'autre endroit où ces épreuves se dérouleront.
04:17 - Il n'y a pas d'autre endroit où ces épreuves se dérouleront.
04:19 Peut-être donc un décalage dans le temps, mais ça restera dans la Seine.
04:23 C'est ce que nous avait dit aussi le COJO pour la cérémonie d'ouverture, pas de plan B,
04:27 puis finalement on est quand même passé à un plan B.
04:30 - Je m'excuse, la question n'est pas de la même nature.
04:33 Ici, la question c'est de savoir où est-ce que ces épreuves de marathon et de triathlon se dérouleront.
04:38 Elles se dérouleront dans la Seine avec le cas échéant un décalage temporel.
04:42 - Pourtant, il y a des athlètes qui s'inquiètent.
04:44 Vous l'avez vu, certains réclament ce fameux plan B, notamment une championne brésilienne de natation en eau libre.
04:50 Elles s'inquiètent des risques pour la santé des athlètes.
04:53 C'est quoi le risque pour leur santé ?
04:55 - Le risque pour leur santé, c'est d'avoir une eau qui ne soit pas dépolluée,
04:58 notamment sur les deux bactéries que nous contrôlons, à la fois les entérocoques et les écolies.
05:02 - Les écolies qui proviennent du coup de nos déjections, de nos excréments.
05:07 - Exactement, d'où le plan pour arriver à corriger les eaux.
05:10 Un plan beaucoup plus ambitieux que celui qui avait pu être fait, sans doute, dans d'autres endroits dans le passé.
05:16 - Mais le risque c'est quoi ? C'est des vomissements, des diarrhées pour les athlètes ?
05:19 - Oui, ça ce sont des...
05:21 - A quel moment vous donnerez le go pour les épreuves ?
05:24 - A nouveau, c'est pas le préfet qui donne le go pour les épreuves,
05:26 c'est le COJO avec les fédérations internationales.
05:29 Nous aurons des prélèvements tous les jours, dès le 1er juillet,
05:32 35 endroits où nous ferons des prélèvements,
05:34 et ces prélèvements seront faits au moment des jeux, une vingtaine d'heures avant l'épreuve.
05:38 - Une vingtaine d'heures avant l'épreuve, et vous allez tester tous les jours ?
05:41 - Tous les jours.
05:42 - Tous les jours, la scène, vous mettez les bouchées doubles,
05:45 au niveau des labos, au niveau des tests, pour que tout soit prêt et qu'on soit sûr que l'eau soit...
05:49 - L'expression est bonne, nous doublonnons, pour être sûr que toutes les analyses soient disponibles.
05:55 Nous avons mis en place avec la mairie de Paris un système de double prélèvement tous les jours et de double analyse.
06:00 - Alors, M. le préfet Marc Guillaume, restez avec nous, parce que les auditeurs ont aussi la parole ce matin,
06:05 parce que pouvoir se baigner dans la scène et la marne, c'est aussi l'objectif pour nous tous en 2025.
06:11 Êtes-vous prêts à le faire ? 0142 30 10 10, et déjà deux auditeurs nous appellent.
06:16 - Attendez-vous ça avec impatience, ou alors au contraire, jamais vous ne mettrez un orteil dans la marne ou dans la scène.
06:22 Hélène, bonjour !
06:23 - Bonjour Romain.
06:24 - Vous êtes à Saint-Brice-sous-Forêt, alors vous, je crois que vous avez impatiemment envie de vous baigner, n'est-ce pas ?
06:31 - Ah, certainement pas !
06:33 - Pourquoi certainement pas ?
06:35 - J'ai jamais de la vie... Mon papa travaillait sur la scène, d'accord, on en a déjà parlé l'autre jour,
06:40 et jamais de la vie, je me baignerais dans la scène, elle est immétrisable, d'accord ?
06:44 Et puis, ma grand-mère, moi je suis originaire d'Herblay, dans le Val-d'Oise,
06:49 et à l'époque, au début du siècle, du 19e début 20e, il y avait des lavandières, j'avais des ancêtres qui étaient lavandières,
07:01 effectivement à l'époque, elle lavait le linge dans la scène, mais à l'époque c'était propre,
07:06 il se baignait dans la scène à l'époque, mais maintenant, mais jamais, jamais !
07:11 - Mais le préfet de région nous dit, Hélène, qu'il le fera, lui !
07:15 - Je trouve, excusez-moi Romain, et je trouve que mettre des athlètes qui sont chouchoutés, machinés et tout,
07:22 dans la scène, c'est presque criminel, c'est n'importe quoi, c'est n'importe quoi !
07:28 - Alors, on va faire réagir le préfet Marc Guillaume, qui a envie de vous répondre,
07:34 criminel, c'est un mot un peu fort, j'imagine, pour vous.
07:38 - Peut-être pour donner une indication à Madame sur l'état de la scène,
07:41 en quelques années, avec les travaux qui ont été faits, on est passé à 35 espèces de poissons,
07:46 alors que nous en étions descendus jusqu'à une dizaine il n'y a pas longtemps.
07:49 Donc, si vous voulez, les premiers effets de l'énorme plan qui a été déployé sont devant nous,
07:55 et évidemment, vous avez raison, il faudra que nous fassions preuve d'une très grande transparence
08:00 pour montrer que les analyses qui seront réalisées sur la scène souligneront
08:04 que la qualité de l'eau que vos grands-parents avaient connue est revenue aujourd'hui.
08:08 - Merci d'avoir réagi, en tout cas Hélène, ce matin à Saint-Brice-sous-Forest, 0142 3010.
08:13 Tous les avis ici, sur France Bleu Paris, à Levalois-Pérey, à Bertrand qui est avec nous. Bonjour.
08:18 - Bonjour.
08:19 - Vous, votre fils s'est baigné dans la scène l'année dernière avec le triathlon pour la prépa des JO.
08:25 - Oui, oui, et il n'est pas malade.
08:27 - Il n'est pas tombé malade ?
08:29 - Non, non, il était en pleine forme, et bon, apparemment, d'après ce que j'ai compris,
08:35 il y a plusieurs points de test, et en fait, il suffit qu'il y en ait un qui ne soit pas bon
08:42 pour que les JO puissent dire "ah ben non, on ne va pas faire le..."
08:48 - On décalera les preuves, oui.
08:50 - Voilà, voilà.
08:51 - Bertrand, vous, en tant que parent, vous n'étiez pas inquiet que votre fils aille faire le triathlon dans la scène
08:56 quand vous vous baladez le long de la scène ? Ce n'était pas un problème ?
08:59 - Pas du tout, très fier même.
09:01 - Ben oui, forcément, la fierté du papa dans l'optique de la prépa des JO.
09:05 Juste, il va concourir pour les JO, Bertrand, votre fils ?
09:08 - Non, non, non, lui, il était bénévole, et en fait, il a pu ouvrir, tester le terrain.
09:18 - Oui, c'est ça.
09:19 - Je ne sais pas comment on appelle, le parcours, le parcours nautique.
09:23 - Il faisait partie des cobayes qui ont ouvert le parcours, effectivement.
09:27 - Voilà.
09:28 - C'est noté, Bertrand, merci beaucoup pour votre...
09:30 - Et il n'avait pas de combinaison, ni rien du tout.
09:33 - Oui, juste le maillot, ok.
09:35 Bertrand, merci beaucoup d'avoir réagi ce matin sur France Bleu Paris.
09:38 Allez, 0142 30 10 10, êtes-vous prêt à vous baigner dans la scène ?
09:41 David, avec nous dans le 8e arrondissement de Paris. Bonjour David.
09:45 - Bonjour, je trouve que c'est... On est dans une situation absolument irréelle.
09:52 Il y a Paris qui traîne une dette de 10 milliards d'euros,
09:56 et on va dépenser je ne sais combien, monsieur le préfet,
10:00 pour purifier un peu d'eau pour qu'une personne qui nage quelques secondes plus vite qu'un autre.
10:07 C'est insensé. Je trouve qu'on est complètement hors sol avec cette histoire-là.
10:13 L'argent sera bien dépensé ailleurs, avec le changement climatique,
10:19 avec tous les problèmes à régler dans Paris même.
10:24 C'est incroyable. L'histoire est incroyable.
10:27 - On va faire réagir monsieur le préfet. Merci David pour cette réaction.
10:32 Marc Guillaume, c'est démesuré, cet argent mis pour dépolluer la scène ?
10:38 - C'est un investissement. - Rappelez-nous déjà le montant.
10:40 - 1,4 milliards, 700 millions financés par l'État,
10:43 à peu près 400 millions financés par le SIAP, le syndicat intercommunal,
10:47 et puis centaines de millions par la ville de Paris pour le bassin d'Austerlitz.
10:51 Je crois qu'il faut se relier à ce que ce monsieur disait sur le changement climatique.
10:56 C'est évidemment préparé pour que ces épreuves des Jeux Olympiques se déroulent dans la scène,
11:02 mais c'est un héritage formidable.
11:04 Lorsque le président de la République a décidé qu'autant d'argent serait investi,
11:08 et que demain des sites pérennes de baignades seront ouverts,
11:11 Troilles a demandé la maire de Paris, et puis d'autres dans le Val-de-Marne.
11:15 - Où ça d'ailleurs dans le Val-de-Marne ?
11:16 - En amont de Paris, la préfète du Val-de-Marne va s'occuper avec les communes.
11:20 Vous avez cité Saint-Maur tout à l'heure, qui je crois est volontaire.
11:23 C'est également dans cet héritage, à la fois un héritage écologique et un héritage citoyen,
11:29 pour que chacun puisse bénéficier de ses travaux.
11:32 Et je crois que, alors que la certitude d'augmentation de la température est là,
11:37 c'est plutôt une mesure bienvenue pour les années à venir.
11:40 - Et il faut que ces travaux, évidemment, soient efficaces.
11:42 Vous nous garantissez, je vous repose la question, à 100%
11:45 qu'on pourra se baigner, nous les franciliens, dans la Seine-et-la-Marne à l'été 2025 ?
11:49 - Alors à l'été 2025, la qualité de l'eau sera assurée,
11:53 mais nous aurons d'autres questions à traiter pour l'ouverture de 6 sites de Médiac-Pérenne.
11:56 Bien sûr, des questions de sécurité, puisqu'il faut à ce moment-là
11:59 que les sites qui soient ouverts soient surveillés.
12:02 Et puis des questions aussi de partage de l'usage de l'eau,
12:04 qui ne se posent pas pour les Jeux Olympiques, notamment avec les bateaux.
12:06 Nous sommes au travail sur ces différentes questions.
12:08 - Alors Marc Guillaume, j'aimerais qu'on évoque aussi d'autres sujets concernant ces JO.
12:12 La Seine, c'est aussi la parade des 96 bateaux de la cérémonie d'ouverture,
12:16 plus 86 bateaux de sécurité.
12:18 Ça va faire donc beaucoup, beaucoup de monde.
12:20 Est-ce que tous ces bateaux vont pouvoir naviguer sans collision, sans problème ?
12:23 Là-dessus, on est sûr ?
12:25 - On a deux sortes de bateaux dans ce que vous avez cité.
12:28 Il y a à peu près une petite centaine de bateaux qui vont convoyer les athlètes
12:31 du pont d'Austerlitz au pont du Trocadéro.
12:34 Et puis on a une autre centaine de bateaux qui sont des bateaux
12:37 qui assurent d'autres tâches dans cette parade,
12:39 soit des tâches de sécurité, soit des tâches pour la presse ou le broadcast.
12:44 Donc un certain nombre de ces bateaux sont prépositionnés.
12:47 Ils ne circuleront pas sur la Seine en même temps que ceux des athlètes.
12:50 - Et ils arrivent quand d'ailleurs, tous ces bateaux ? Ils vont stationner où avant le 26 juillet ?
12:55 - Ils vont stationner dans la zone d'embarquement des athlètes.
12:58 Les athlètes vont descendre en bus du village des athlètes
13:01 vers la zone entre Austerlitz et Tolbiac.
13:04 Et c'est là que cette petite centaine de bateaux va être prépositionnés
13:07 pour que le 26 juillet au soir, ils puissent commencer leur navigation.
13:11 - Et la question des ponts, le pont de Sully endommagé en janvier par un bateau
13:15 qui est encore à consolider, ça c'était pas prévu.
13:18 Est-ce qu'il sera prêt ce pont ? Est-ce que ça vous donne quelques sueurs froides ?
13:21 Est-ce que vous redoutez d'autres collisions ?
13:24 - La ville de Paris qui est propriétaire du pont travaille à ce que les mesures de renforcement
13:28 soient réalisées en temps et en heure et qu'évidemment il n'y ait pas d'incidence
13:32 de cet accident sur les Jeux Olympiques.
13:34 Et pour le reste, évidemment, nous prenons des mesures
13:36 pour essayer de faire en sorte que ça ne se reproduise pas.
13:39 - Est-ce qu'il y aura une répétition générale de prévu ?
13:43 - Il y aura plusieurs répétitions. Nous avons déjà fait une répétition en juillet 2023,
13:47 une répétition partielle avec à peu près un tiers à la moitié des embarcations.
13:51 Une autre répétition partielle se tiendra à la fin du deuxième trimestre
13:55 puis nous aurons des répétitions générales juste avant le 26 juillet,
13:58 mais évidemment dans des conditions quand même un peu différentes
14:01 pour que le spectacle ne soit pas connu à l'avance.
14:03 Donc des répétitions qui seront sur le parcours
14:07 mais qui ne comprendront pas l'ensemble des décors du 26 juillet.
14:10 - Marc Guillaume vous qui êtes dans le secret des seins,
14:14 la flamme olympique, elle arrivera où ?
14:17 - Elle arrivera à Paris !
14:19 - C'est la réponse ! On pose la question à tous les acteurs J.O.
14:22 qui viennent nous voir en plateau parce qu'on essaie de choper des petits indices.
14:25 À Paris, un arrondissement peut-être ?
14:27 - À Paris, un tramuros !
14:29 - D'accord, on n'en dirait pas plus !
14:30 Monsieur le Préfet, dernière question, est-ce que vous y connaissez en musique ?
14:33 - Peut-être pas assez, on va voir !
14:35 - Vous écoutez Ayaan Akamora ?
14:42 - J'écoute Ayaan Akamora, mais pour dire la vérité,
14:45 mes enfants me l'ont encore fait réécouter ces derniers jours.
14:47 - Et Ayaan Akamora qui chante Piaf pendant les JO de Paris,
14:51 vous trouvez ça une bonne idée ?
14:53 - C'est une décision qui ne dépend pas de moi, mais en tout cas j'aime bien cette chanson.
14:55 - Vous aimez bien cette chanson, vous aimez bien Ayaan Akamora,
14:57 et vous ne tomberez pas dans la polémique,
14:59 la polémique nauséabonde avec ses attaques de l'extrême droite, plutôt racistes ?
15:03 - Je crois que la ministre a dit ce qu'il y avait à dire sur cette question.
15:06 - Et on retiendra que vous aimez bien Dja Dja et Ayaan Akamora.
15:09 Merci beaucoup Monsieur le Préfet, on retient aussi évidemment
15:12 que nous serons prêts pour ces JO pour se baigner dans la Seine,
15:16 et qu'il n'y a pas de plan B !
15:18 - On rappelle les trois sites à Paris pour se baigner à partir de 2025,
15:21 ce sera devant Radio France, au bras de Grenelle,
15:23 au bras mari qu'aide l'Arapé dans le 12ème,
15:25 et puis à Versy au niveau de la passerelle Simone de Beauvoir.
15:28 Voilà pour les sites pour piquer une petite tête,
15:30 on se donne rendez-vous, sortez les maillots,
15:31 On sera là, ici sur France Bleu Paris pour aller plonger.

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