• il y a 9 mois
Elle est toute jeune mais elle sait déjà qu’elle a bien fait de choisir de devenir urgentiste. A 26 ans, Capucine Tedesco est la nouvelle présidente de l’AJMU (Association des Jeunes Médecins Urgentistes) et elle tient à donner envie aux jeunes médecins de grossir les rangs des urgences, un métier multiple : régulation, humanitaire, conflits, ou en première ligne à l’hôpital... Pour l'instant la Picarde exerce aux urgences pédiatriques d'Ambroise Paré, en pleine crise de la bronchiolite. Peu importe, elle aime se dire que chaque jour est différent aux urgences et que son exercice va être riche toute sa vie. Elle nous l’explique dans sa Consult’.

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Transcription
00:00 Notre but, c'est de casser tous les stéréotypes sur la médecine d'urgence,
00:04 montrer aux jeunes que c'est possible d'être urgentiste toute sa vie
00:08 et que c'est un métier super.
00:09 L'AGMU, c'est l'Association des Jeunes Médecins D'Urgentiste.
00:19 C'est une association qui représente les internes de médecine d'urgence
00:23 et aussi les jeunes chefs de moins de 35 ans
00:25 ou qui ont passé leur thèse il y a moins de 5 ans.
00:28 Non, ça y est.
00:30 Il y en a trois.
00:34 En fait, notre but, c'est de casser tous les stéréotypes sur la médecine d'urgence,
00:39 montrer aux jeunes que c'est possible d'être urgentiste toute sa vie
00:43 et que c'est un métier super.
00:44 D'informer sur les actualités de la médecine d'urgence,
00:48 savoir ce qui s'y passe,
00:49 parce que quand on est interne ou quand on est jeune chef,
00:51 on ne sait pas forcément vers quoi s'orienter
00:53 et donc, on a besoin de savoir ce qui se passe.
00:55 On ne sait pas vers quoi s'orienter
00:57 et donc, l'AGMU est là pour aider.
00:59 Et ensuite, bien sûr, c'est de défendre et de représenter
01:02 les jeunes médecins d'urgentiste internes ou jeunes chefs.
01:04 En fait, il y a une méconnaissance du métier d'urgentiste.
01:11 Souvent, on ne sait pas tous les dégouchés qu'il peut avoir en médecine d'urgence.
01:14 Notamment, on peut travailler en tant qu'urgentiste aux urgences,
01:18 aux SAMU et en régulation, au centre 15,
01:22 mais aussi, on peut faire du rapatriement sanitaire,
01:24 on peut faire de la médecine humanitaire,
01:27 on peut travailler en médecine carcérale,
01:29 on peut faire de la médicalisation d'événements.
01:32 Et tout ça, ce n'est pas assez connu
01:33 et notre but à l'association, c'est de le faire connaître.
01:35 J'aime le métier d'urgentiste parce que ça bouffe tout le temps.
01:41 J'arrive au travail, je ne sais pas ce qui m'attend,
01:44 je ne sais pas ce qui va se passer et c'est ça qui me plaît.
01:47 Je peux avoir aussi bien un nouveau-né dans les bras quand je suis en smur,
01:51 mais aussi m'occuper d'un patient qui a du mal à respirer sur la même journée.
01:56 Je me vois aux urgences, en régulation et aussi en smur.
02:03 Et je sais que tout au long de ma carrière,
02:06 je vais faire tout ce qui est possible en médecine d'urgence.
02:09 Je sais que je vais médicaliser des événements,
02:11 je sais que je vais partir en rapatriement sanitaire,
02:14 je sais que je vais pas mal bouger.
02:16 Paris.
02:21 Oui, on est en plein dans l'épidémie de broncolite.
02:24 Et ce qui est compliqué, c'est de trouver un service d'hospitalisation pour les enfants.
02:29 Malheureusement, il y a des transferts qui sont faits en dehors de l'île de France,
02:32 pour toute la France.
02:33 Donc malheureusement, il y a des familles qui se retrouvent loin de leurs enfants hospitalisés.
02:38 Avec l'association, c'est notre urgence et votre savoir.
02:45 Avec l'association, c'est notre urgence et votre savoir.
02:47 [Musique]

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