Témoins de l'actu - 12/03
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00:00 Il est 8h moins 10, la course aux élections européennes est bel et bien lancée.
00:04 Ça y est, le parti présidentiel Renaissance et ses alliés sont entrés dans la danse ce week-end avec le premier meeting.
00:11 Allez-vous voter aux élections européennes ? Est-ce que vous vous intéressez à cette campagne ?
00:15 Venez nous en parler ce matin ou pouvez témoigner dès maintenant par téléphone au 02 38 53 25 25.
00:21 Et Marie, pour en parler à nos côtés aujourd'hui, nous sommes avec la présidente de Renew Europe Loiret.
00:26 C'est la section locale du camp présidentiel pour la politique européenne.
00:30 Bonjour Sylvie Goucher.
00:31 Bonjour Marie.
00:32 On connaît, ça y est, les têtes de liste des principaux partis français.
00:36 C'est une campagne qui a quand même encore du mal à intéresser les électeurs.
00:40 Oui c'est vrai. Les français ne sont pas tous intéressés par l'Europe, c'est bien dommage.
00:46 Mais c'est un fait, il faut certainement proposer beaucoup d'émissions.
00:50 Les médias sont là aussi pour nous aider.
00:52 Mais pourquoi ? Comment vous l'expliquez ce manque d'intérêt pour l'Europe dont on parle quand même beaucoup ?
00:57 Alors peut-être parce qu'on est un grand pays, la France.
00:59 On pense que nous sommes peut-être le centre du monde.
01:02 Ça n'est pas exactement vrai.
01:03 C'est vrai qu'on est un grand pays.
01:04 Les petits pays européens ont certainement plus ce sentiment d'appartenir à l'Europe
01:09 parce qu'ils sont obligés de parler d'autres langues.
01:11 Leur langue n'est pas prédominante.
01:12 Ça c'est une première chose.
01:14 Et puis nous avons peut-être une grosse tête en France.
01:18 Vous pensez que c'est vraiment lié à la France ou est-ce que c'est un manque peut-être d'informations
01:22 sur comment fonctionne l'Europe, sur ses impacts dans notre quotidien ?
01:27 On en a beaucoup parlé ces dernières semaines, notamment avec la PAC,
01:30 la politique agricole commune, on en parle beaucoup avec les agriculteurs.
01:34 Mais l'Europe c'est plein d'autres choses dans notre quotidien et on n'a pas forcément conscience de tout ça.
01:38 Absolument, l'Europe c'est plein d'autres choses.
01:40 Alors je suis linguiste.
01:41 D'abord ce sont des langues et des cultures.
01:44 On a vraiment beaucoup de langues en Europe.
01:46 C'est une vraie richesse.
01:48 Ça c'est la première chose.
01:50 C'est vrai qu'on a beaucoup parlé des agriculteurs et de la PAC,
01:53 mais c'est plein d'autres choses l'Europe.
01:55 Quoi par exemple ?
01:56 Alors je vous donne quelques exemples.
01:57 Par exemple le bon coin, c'est quelque chose qui est né en Suède.
02:00 Par exemple Vinted, c'est quelque chose qui est né en Estonie.
02:02 Le Nutella, ça nous vient d'Italie.
02:04 Si on veut parler de choses beaucoup plus pratiques.
02:07 Il y a énormément de choses qui nous viennent d'Europe,
02:10 qui ne sont pas nécessairement français, mais qui nous viennent de nos partenaires.
02:13 Mais ça c'est l'Europe, ce n'est pas l'Union Européenne.
02:16 Ce n'est pas l'Union Européenne.
02:17 L'Union Européenne ce sont des fonds.
02:18 Des fonds qui ne sont peut-être pas toujours faciles à avoir,
02:23 à récupérer, parce qu'il faut avoir des experts.
02:26 Les plateformes européennes ne sont peut-être pas toujours faciles d'accès.
02:29 Ça je le reconnais.
02:30 Et peut-être que les Français et les gens en général ont l'impression
02:33 que l'Europe c'est une grande nébuleuse avec beaucoup de difficultés, de complexités.
02:39 C'est également beaucoup d'aides.
02:41 Ce sont des fonds, c'est de l'argent, c'est quelque chose de très précieux.
02:45 Notre fibre qui atteint maintenant aussi la ruralité,
02:48 elle est financée aussi par l'Europe.
02:51 Donc il y a énormément de choses en France qui sont financées par l'Europe.
02:53 On ne le sait pas, c'est vrai.
02:55 Et peut-être aussi que les régions accaparent la faisabilité
03:01 en disant "c'est nous qui avons financé",
03:03 alors que dans ces fonds, il y a bien sûr des fonds européens.
03:05 - Venez participer à l'émission, nous vous attendons.
03:07 Vous êtes nos témoins de l'actu.
03:09 Si vous comptez voter aux prochaines élections européennes
03:12 qui commencent début juin, 0 2 38 53 25 25
03:15 pour passer en direct ce matin sur France Bleu Orléans.
03:18 - La tête de liste du parti Renaissance, c'est Valérie Ayé,
03:21 une eurodéputée très peu connue du grand public.
03:24 Il faut dire, est-ce que ce n'est pas un peu dangereux
03:26 pour le parti présidentiel de la présenter face à des figures plus connues,
03:30 Jordan Bardella pour le RN, Marne Ombri pour LFI,
03:33 même Marion Maréchal pour Reconquête ?
03:36 - Alors, je pense qu'il y a un terme qu'on n'utilise pas beaucoup
03:39 dans cette campagne, c'est le terme compétence.
03:42 Valérie Ayé, c'est quelqu'un qui est extrêmement compétente.
03:45 Elle travaille, elle a d'abord été attachée par le mentaire de Jean Arthuis,
03:49 donc elle connaît bien l'Europe,
03:51 et puis elle est très connue aussi à Bruxelles et à Strasbourg.
03:54 C'est quelqu'un qui est une travailleuse,
03:57 elle parle plusieurs langues, elle est très affûtée,
04:00 elle fait partie de la commission finance,
04:02 je pense que c'est quelqu'un qui est très compétente.
04:04 Je note qu'elle a peu de notoriété,
04:06 mais après tout, on a encore 98 jours devant nous pour qu'elle se fasse connaître.
04:10 Je pense que le terme compétence est très important.
04:12 En plus, elle est toujours présente à Bruxelles,
04:14 elle est toujours là.
04:15 En tant que présidente du groupe Renew,
04:18 internationale,
04:20 je pense qu'elle est aussi très affûtée et très compétente,
04:23 et je réutilise ce terme pour être notre tête de liste.
04:26 En plus, c'est quelqu'un de charmant.
04:28 - Le problème, c'est qu'auprès des électeurs qui vont aller voter,
04:31 c'est leur voix qui compte,
04:33 c'est un peu moins connu.
04:34 Je reprends l'exemple de Jordane Bardella,
04:36 puisque dans un récent sondage Ipsos,
04:39 la liste du Rassemblement national est largement en tête en France.
04:42 - C'est sûr que M. Bardella est beaucoup sur les plateaux français,
04:45 et Valérie Ayé beaucoup à Bruxelles.
04:47 Elle travaille vraiment tous les jours,
04:49 au quotidien, du lundi au vendredi soir,
04:51 et peut-être certainement aussi les week-ends à Bruxelles.
04:53 On a quelques temps pour la faire connaître.
04:55 Personnellement, dans le Loiret, nous la connaissons bien.
04:58 Nous l'avons invitée dès sa première participation à la liste.
05:02 - À Chessy, là où j'avais mon premier comité,
05:05 en marche à l'époque.
05:07 Je pense que c'est quelqu'un qui est très compétent
05:09 et qui va pouvoir peut-être insuffler une jeunesse
05:14 et une autre connaissance de l'Europe.
05:16 - Elle est jeune, il faut le préciser, elle a 37 ans.
05:18 Les deux enjeux pour Rignoud,
05:20 pour le parti Renaissance de ces sélections,
05:22 ça va être faire connaître la tête de liste
05:25 pour éventuellement gratter des électeurs,
05:28 et s'opposer au RN qui est largement en tête.
05:32 - Alors il n'y a pas que le RN qui était un danger pour l'Europe.
05:35 Il y a d'autres absents, des gens qui ne sont pas vraiment présents,
05:39 qui ne participent pas aux commissions.
05:41 Vous savez qu'il y a un cordon sanitaire à Bruxelles,
05:44 et donc ces gens qui sont élus, qui reçoivent l'argent,
05:47 ne sont pas toujours présents et ne font pas toujours le travail.
05:50 Donc oui, ça c'est un enjeu, effectivement,
05:52 de faire savoir que nous, nos députés, nos eurodéputés,
05:55 ont un bilan très positif.
05:57 Nous sommes le troisième groupe du Parlement,
06:00 et donc en tant que troisième groupe,
06:02 ils permettent de faire voter des lois,
06:04 soit présentées aussi plus par la droite,
06:06 soit présentées par la gauche.
06:08 C'est un vrai poids pour les votes et pour les lois.
06:12 - Merci beaucoup Sylvie Goucher d'avoir été notre invitée.
06:15 Je rappelle que vous êtes présidente de Renew Europe Loiret,
06:18 avec le lancement de cette campagne pour les élections européennes.
06:21 Merci beaucoup. - Merci Marie Dorcé.