Apolline de Malherbe reçoit dans "Face-à-Face" Marion Maréchal, tête de liste du parti Reconquête! aux Européennes, sur BFMTV et RMC, ce mardi 12 mars.
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00:00 On commence par parler d'Ukraine parce qu'il y a ce vote aujourd'hui, débat et vote à l'Assemblée nationale sur l'aide à apporter, à poursuivre en faveur de l'Ukraine.
00:09 Vous voteriez la poursuite de cette aide ou non ?
00:12 Alors déjà je tiens à préciser vote symbolique parce que ce qui est scandaleux dans cette histoire c'est que le président de la République a donc engagé la France pour 10 ans sans l'avis du Parlement
00:20 et qu'après avoir pris cette décision il demande son avis au Parlement, un avis qui ne sera que consultatif et qui ne pourra pas s'imposer au gouvernement.
00:26 Ce qui en dit long d'ailleurs sur l'opinion et le respect que le président de la République a à l'égard de notre présentation nationale.
00:32 Mais ça c'est assez habituel. Pour en venir sur le fond, moi j'ai toujours dit les choses très clairement, je souhaite que la France puisse accompagner l'Ukraine dans sa reconstruction.
00:41 D'ailleurs notre eurodéputé Nicolas Bay a voté ses crédits au Parlement européen.
00:45 Je souhaite également que l'Ukraine puisse défendre ses frontières, sa souveraineté, ses territoires.
00:51 Maintenant il y a selon moi des lignes rouges. Et ces lignes rouges elles sont celles d'une intégration de l'Ukraine dans l'Union européenne.
00:57 Pour une raison simple qui est celle d'une intégration au marché commun qui signerait littéralement la mort de notre agriculture.
01:03 Pour des raisons de concurrence déloyale dont on voit déjà les effets aujourd'hui par exemple sur la volaille, sur la betterave, sur le blé avec l'ouverture actuelle des frontières.
01:12 Dont même certains pays très soutiens de l'Ukraine comme la Pologne sont aujourd'hui très critiques de l'ouverture de ces marchés.