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00:00 Je préfère parler de l'adversaire de demain plutôt que de la formation de l'an.
00:13 D'accord ? Parce que j'ai l'impression que tout le monde va aller au stade décontracté.
00:20 On ne va pas décontracté.
00:22 On ne va pas décontracté.
00:24 Ce n'est pas un match facile.
00:26 C'est une équipe qui vient de prendre 7 points sur 9 à l'extérieur.
00:31 D'accord ? Et qui a plus de mal à domicile.
00:34 Il faut se lever de la tête que demain c'est un match facile.
00:38 C'est une équipe qui joue la vie et qui vient de perdre contre Metz.
00:44 Chez elle.
00:45 Alors qu'à l'extérieur, c'est une équipe qui est difficile à manier et qui prend des
00:53 points.
00:54 Donc ça sera tout sauf un match facile demain.
00:58 Je préviens tout le monde.
00:59 C'est en croisant les gens que je me dis restons confiants mais pas euphoriques.
01:06 D'accord ? Parce qu'il y a 15 jours que je suis là.
01:12 Il me semble que ça fait quelque temps, 15 jours.
01:15 On a joué 4 matchs.
01:16 Je connais la région.
01:17 Je connais le club.
01:18 Restons les pieds sur terre.
01:21 On sait que ce qu'on a fait, on est monté crescendo, on a fait notre meilleur match
01:27 contre Villareal.
01:29 Mais ça ne suffit pas.
01:32 Ça ne suffit pas.
01:34 Il faut continuer.
01:35 Et il faut continuer à empiler de la confiance et des résultats.
01:38 Restons les pieds sur terre.
01:41 Alors le public, fantastique.
01:47 Fantastique.
01:49 Même qu'il y ait une suspension de tribunes, le fait de mettre ces gamins, les 3 tribunes
01:59 ont fait pour 4.
02:00 D'accord ? Il y a eu des moments où on sentait la satisfaction.
02:08 Les joueurs le sentent ça.
02:09 Les joueurs sentent quand on fait plaisir aux gens.
02:13 On a ce privilège dans la vie, c'est de rendre les gens heureux.
02:17 Et là, ils étaient heureux.
02:19 Et ça, il faut le maintenir.
02:21 Dans la vie, le maintenir, c'est le plus difficile.
02:23 Monté, on ne pouvait faire que ça, on était au plus bas.
02:27 Donc on a monté petit à petit.
02:30 Aujourd'hui, on met des équations plus difficiles que celles qui étaient au début.
02:34 Mais le public, il faut qu'il continue.
02:37 Il faut qu'il continue.
02:38 Ce n'est pas qu'en Coupe d'Europe.
02:40 Ce n'est pas qu'en Coupe d'Europe.
02:42 Demain, il faut qu'il sache qu'on est fatigué.
02:44 Parce qu'émotionnellement, il fallait jouer quatre matchs en douze jours.
02:50 Dans ces conditions.
02:53 Physiquement.
02:55 L'effectif varie selon si c'est la Coupe d'Europe, le championnat.
03:01 On en récupère trois, on en perd trois.
03:03 Et c'est souvent les mêmes joueurs qui sont sollicités.
03:07 Bien sûr, ce sont des bons joueurs, ce sont des grands joueurs.
03:10 C'est eux qui doivent nous faire gagner.
03:12 Mais ce ne sont pas des machines.
03:13 Et quand le public est comme ça avec eux, ça leur donne un supplément d'âme qui fait qu'ils se surpassent.
03:21 Après, c'est à moi de dire "Véretto, il peut jouer 75 ou Aubameyang, il est cuit, je le sors pour ne pas arriver à la blessure".
03:29 Bien sûr, là, c'est l'expérience qui parle.
03:33 Mais avec un public comme ça, on ne peut que se surpasser.
03:37 J'espère que demain, ça sera le même que jeudi soir.
03:40 qui ne pensent pas, lui non plus, que le match est facile.
03:43 On en a besoin d'eux.