Revivez la conférence de presse intégrale avec le président Pablo Longoria et le nouvel entraîneur Jean-Louis Gasset
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00:00 -Allez, on y va. Bonjour à tous.
00:05 Nous sommes ici pour la présentation de Jean-Louis Gasset.
00:07 Nous allons laisser la parole au président
00:10 et ensuite, nous passerons aux questions pour le coach
00:13 et nous reviendrons ensuite pour 3, 4 questions au président.
00:18 -Bonjour à toutes et à tous.
00:21 Bienvenue, coach, à Louis.
00:24 Tout d'abord, je tiens à remercier
00:29 le travail et l'homme, Senator Rattuso,
00:32 et c'est quelque chose à lequel je tiens à coeur.
00:35 Quand il travaille avec de bonnes personnes
00:38 et qui est venu dans un moment très difficile,
00:40 c'est quelque chose que je tiens à lui remercier
00:43 pour commencer cette conférence de presse.
00:46 Il y a une chose importante. J'assume dans ce moment
00:51 mes responsabilités comme président de l'Olympique de Marseille.
00:56 Je tiens ma part de responsabilité sur la situation actuelle.
01:00 Il n'y a pas de doute.
01:02 Mais c'est aussi un message que je vais faire passer,
01:05 que c'est important, qu'on va tout faire.
01:08 Toutes mes équipes, moi, personnellement,
01:10 on doit chercher de faire le maximum possible
01:14 pour arriver à réussir notre saison.
01:17 Ca, c'est quelque chose d'important
01:19 et dans lequel je tiens à le remarquer.
01:23 C'est pour ça qu'on a pris la décision d'embaucher Jean-Louis.
01:28 C'est quelque chose qu'avec la dynamique de résultats qu'on avait,
01:33 il fallait prendre des décisions.
01:36 Il fallait, selon notre opinion, changer la dynamique actuelle.
01:42 Et on a plein confiance que Jean-Louis, c'est la personne idéale
01:46 pour chercher de faire un déclic dans toute la situation actuelle
01:52 et chercher à réussir notre saison.
01:54 Pourquoi Jean-Louis ?
01:57 Ce n'est pas facile de changer pendant une saison.
02:02 Encore, c'est le...
02:04 Il y a un changement au commence de la saison.
02:07 Changer quand il y a deux parties de compétition,
02:10 c'est toujours compliqué.
02:12 Dans ce cas, dans le moment où on a pris la décision,
02:17 on s'est fait toutes les questions de quel est le profil idéal
02:21 pour chercher à changer complètement la dynamique.
02:25 Il fallait quelqu'un qui connaît les championnats.
02:28 C'est fondamental quand tu changes à la fin d'une saison.
02:31 Il fallait quelqu'un avec de l'expérience
02:33 et de la maîtrise du championnat à niveau tactique.
02:38 Il fallait, parce que je tiens à dire ça,
02:41 un changement complet dans la mentalité,
02:44 un changement dans la tête,
02:45 quelqu'un qui pouvait avoir dans ce moment les clés
02:50 pour pouvoir réussir à transformer un groupe de personnes
02:53 qui travaillent ensemble dans sa équipe.
02:58 C'est pour ça que sont toutes les conditions
03:00 qu'on a identifiées avec Jean-Louis,
03:03 par son parcours, parce qu'il a déjà fait ça dans le passé,
03:06 pour son niveau de connaissance du championnat,
03:09 pour sa expérience et surtout pour la positivité
03:13 que, depuis la première conversation, il nous a transmises.
03:17 Merci beaucoup.
03:20 -Merci.
03:21 Allez, on va démarrer.
03:22 On va passer aux questions. Fabrice ?
03:24 -Jean-Louis, bonjour. Fabrice Lampertie de La Provence.
03:29 Quand vous avez quitté Bordeaux,
03:31 dans une interview, vous aviez dit à vos agents
03:32 que vous ne vouliez plus sauver des clubs,
03:34 que vous aviez besoin d'autre chose.
03:36 Qu'est-ce que c'est qui vous a fait accepter
03:38 le challenge marseillais alors que la situation
03:41 est extrêmement compliquée ?
03:43 -L'excitation.
03:47 J'ai regardé le match du dimanche
03:52 et je cherchais à comprendre.
03:56 On se met dans la tête de tout entraîneur.
03:59 J'ai vu la conférence de presse de Gineraud,
04:04 quelqu'un pour qui j'ai beaucoup de respect.
04:08 J'adorais le joueur, j'aime l'homme.
04:11 Et quand je l'ai vu dire que son équipe n'avait pas d'âme
04:18 ou qu'il n'avait plus les clés,
04:21 je me suis revu...
04:23 Ça arrive dans la carrière où vous avez l'impression
04:28 de ne plus savoir.
04:31 Et sur ça, on m'a appelé pour me demander
04:40 si j'acceptais sur quatre mois de changer la situation,
04:47 de bien finir la saison, de remettre Marseille
04:50 au niveau où il doit être.
04:53 Ça m'a paru un challenge possible
04:59 parce que je trouve que l'effectif est de qualité.
05:04 La seule différence avec mes autres expériences,
05:09 c'est qu'il n'y a pas de mercato.
05:14 Que ce soit à Montpellier ou à Saint-Etienne,
05:16 à chaque fois, on arrivait à faire venir
05:21 deux ou trois amis, entre guillemets, des joueurs
05:23 pour qui on avait beaucoup de considération.
05:27 Là, il n'y a pas de mercato.
05:28 Donc, il faut faire le mercato à l'intérieur du groupe actuel.
05:35 Ça veut dire qu'il faut travailler sur la psychologie
05:37 et sur la santé.
05:39 Et ça, c'est un des points qui est le plus important.
05:42 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:44 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:46 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:47 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:48 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:49 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:50 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:52 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:53 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:54 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:55 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:56 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:58 Et c'est un des points qui est le plus important.
05:59 Et c'est un des points qui est le plus important.
06:27 -Ils ont commencé ce matin.
06:32 J'ai vu le groupe avec le président.
06:34 Le président en parle.
06:35 Et puis moi, j'ai dit pourquoi j'étais là.
06:39 Qu'est-ce que j'avais réussi avec des groupes moins forts.
06:45 Dire que le mental dans la vie,
06:48 c'est 80 % de la performance.
06:53 La vie était belle.
06:57 C'était des joueurs professionnels.
06:59 Ils gagnaient de l'argent.
07:01 Ils étaient à l'Olympique de Marseille.
07:04 Il fallait juste faire un peu plus chacun.
07:08 Chacun faire un petit peu plus.
07:10 On va commencer doucement.
07:12 Que chacun se regarde dans la glace.
07:14 Au lieu de dire on joue à 3, ou on joue à 4,
07:17 ou on joue à 5.
07:19 Non.
07:20 Chacun se regarde quand vous prenez des buts,
07:23 comme vous prenez le système, n'existe pas.
07:27 C'est des erreurs individuelles.
07:29 Et souvent, après la 90e minute,
07:32 que ce soit au Shakhtar ou que ce soit à Brest.
07:38 Donc c'est mental.
07:40 C'est mental.
07:42 Et c'est des gens qu'il faut rassurer.
07:44 Rassurer.
07:45 Donc tout mon travail, il est parti comme ça.
07:49 -Bruno ?
07:52 -Bonjour, coach. Bienvenue.
07:53 Je voulais vous poser une question.
07:55 Désolé, mais par rapport un peu à votre âge.
07:57 Parce que forcément, depuis qu'on sait
07:59 que vous allez être l'entraîneur de l'OM,
08:00 on parle de vos 70 ans.
08:02 Je ne parle absolument pas de compétence,
08:04 l'expertise, vous l'avez, tout ça,
08:05 mais plutôt l'énergie nécessaire pour entraîner l'OM,
08:08 même sur un laps de temps aussi court.
08:10 Est-ce que vous comprenez qu'on puisse s'interroger ou pas ?
08:13 -En parlant des grands,
08:21 est-ce qu'on s'est posé la question sur Arsène Wenger ?
08:24 Tout le monde voulait le faire prolonger.
08:27 Ferguson ?
08:28 Tout le monde voulait le faire prolonger.
08:31 Raymond Gauthals ?
08:34 Je ne me compare pas à eux.
08:36 Je parle de l'âge.
08:40 L'âge, c'est l'âge que vous avez dans la tête.
08:44 Je n'ai pas l'impression d'avoir 70 ans, je vous garantis.
08:48 Je vous garantis.
08:50 Là, je suis à fond dans le projet,
08:53 4 mois de ma vie pour réussir une mission
08:57 avec un groupe qui a les qualités
08:59 et à qui il manque le petit quelque chose.
09:03 On va trouver, un, la bonne formule sur le terrain,
09:06 deux, les bonnes associations,
09:08 trois, les hommes qui vont le réussir.
09:11 Il n'y a pas que le talent, le mental.
09:16 Mais je ne prenais pas un préparateur mental.
09:18 Le préparateur mental, c'est moi.
09:21 Par l'expérience, mais ça fait passer beaucoup de temps.
09:25 Voilà, depuis ce matin, 8 heures, je n'ai pas arrêté de parler.
09:29 Je n'ai pas arrêté une minute parce qu'il y avait le staff médical
09:33 qui voulait vous rencontrer, qui voulait savoir les méthodes.
09:38 Après, il y avait le staff technique, qui fait quoi,
09:41 le préparateur physique et après, les joueurs.
09:44 Le plus important, les joueurs.
09:48 Et vous connaissez les joueurs.
09:49 Je pense qu'ils étaient étonnés du fait que je leur raconte
09:53 à chacun une petite anecdote.
09:57 Et le type, il me regardait en disant...
10:01 Le fait de l'appeler par le prénom.
10:05 Ah bon, il me connaît.
10:07 Avec chacun, j'avais un petit truc,
10:12 un petit truc qui donne confiance.
10:14 Après, le discours global avec eux, c'était ouvre les yeux.
10:22 Ouvre les yeux.
10:25 La une de l'équipe faisait 4 entraîneurs.
10:29 Ouvre les yeux.
10:32 Il y a une prise de conscience.
10:36 Pour passer le petit cap, il faut que le mec, il ait une prise de conscience.
10:41 Quand on voit la une du journal avec le quatrième entraîneur qui arrive,
10:45 à un moment donné, vous allez en mettre combien ?
10:50 Encore deux ou trois ?
10:53 C'est ce que je voulais leur faire passer.
10:55 Pour vous dire, bon, d'abord, chacun, moi.
11:00 Dites-moi, est-ce que je fais tout ?
11:04 Et ça part de là.
11:08 Ça sera... J'espère, parce qu'il n'y a que les résultats qui font.
11:13 J'explique aussi qu'en 72 heures, on peut tout remercier.
11:21 Que tout est possible dans le foulard.
11:23 On a un match de Coupe de l'Europe jeudi,
11:25 on a un match de championnat dimanche.
11:28 Dimanche, ce soir, peut-être à 23 heures, tout va mieux.
11:31 Mais qui c'est qui va y jouer ?
11:33 Ce n'est pas le président, mais ce n'est pas moi.
11:35 C'est eux qui ont le sort.
11:37 Mais pour ça, il faut grimper.
11:42 Donc, mon âge... Non.
11:46 - Hugo.
11:48 - Bonjour coach, bienvenue à Marseille.
11:50 Hugo Hamelin pour RTL.
11:52 Vous avez dit remettre l'Olympique de Marseille à sa place.
11:55 Est-ce que vous vous êtes fixé des objectifs ?
11:57 Est-ce que la direction vous a fixé des objectifs ?
11:59 Et c'est quoi remettre l'OM à sa place
12:01 alors qu'il reste 12 journées de championnat ?
12:04 - Oui.
12:06 Déjà, c'est faire un bon parcours en Coupe d'Europe.
12:08 Contre le Shakhtar, qui est une très bonne équipe.
12:15 Attention, c'est une très bonne équipe.
12:18 Avec des difficultés.
12:20 C'est d'autres difficultés que nous.
12:23 J'en ai parlé ce matin à Beny-Joua.
12:25 Des difficultés du Shakhtar.
12:27 Et en championnat,
12:29 on pouvait retrouver une place plus allégeante
12:34 qu'une 9ème place.
12:37 Ce qui est tout à fait possible.
12:39 On ne demande pas l'impossible.
12:41 On ne demande pas de...
12:43 Ça me paraît très cohérent et dans les cordes de tout le monde.
12:48 Si tout le monde retrouve son niveau
12:51 et que tout le monde fait l'union sacrée.
12:53 C'est ça le problème.
12:55 C'est ça.
12:57 Si tout le monde se dit que c'est possible.
12:59 C'est vrai qu'on est dans une période
13:02 où les résultats sont moyens.
13:06 Mais dans la vie, tout est possible.
13:08 Mais ceux qui vont rembourser la barbare,
13:10 c'est les joueurs.
13:12 C'est les joueurs.
13:15 S'ils prennent conscience
13:17 que c'est des bons joueurs
13:19 mais que pour le moment, ils n'en font pas assez.
13:21 - Flo.
13:23 - Oui, Jean-Louis, bonjour.
13:26 - Jean-Louis, je suis le directeur en Germain de RMC.
13:28 J'avais deux petites questions, s'il vous plaît.
13:30 Est-ce que vous venez pour un contrat
13:32 courte durée de 3-4 mois
13:34 avec aucune perspective que ça continue ?
13:37 Ou est-ce qu'il y a une petite carotte
13:39 peut-être avec des objectifs en interne
13:41 si jamais vous les atteignez ?
13:43 Est-ce que vous avez en tête
13:45 de pourquoi pas poursuivre l'aventure ?
13:48 - Je vis l'instant.
13:50 Je vis l'instant.
13:52 On m'a demandé de réussir
13:54 un pari.
13:56 Je vis le pari. Là, j'ai 70 ans.
13:59 D'accord ?
14:01 Mais je vis l'instant. Je kiffe.
14:03 Comme disent mes petits.
14:05 Je kiffe l'instant et après, au revoir.
14:07 - Et autre question, Jean-Louis ?
14:10 Je pense qu'il faut la poser maintenant
14:12 parce qu'après, les matchs vont
14:14 s'enchaîner, l'actitude de l'OM, etc.
14:16 Vous, comment vous avez surmonté
14:18 cette Coupe d'Afrique des Nations
14:21 avec, on le sait,
14:23 le fait que vous soyez mis en retrait
14:25 après la phase de poule, mais quelque part,
14:27 les joueurs que vous avez coachés
14:29 ont eu le bonheur de soulever le trophée.
14:32 Comment vous l'avez vécu ?
14:34 Est-ce que cette aventure marseillaise,
14:36 c'est le meilleur remède pour tourner la page ?
14:38 - Alors...
14:40 La Cannes,
14:43 j'ai travaillé 2 ans vers la Côte d'Ivoire.
14:45 Un président qui m'avait fait confiance
14:47 m'a dit qu'on organisait la Cannes.
14:49 J'ai travaillé pendant 2 ans
14:52 pour créer un groupe
14:54 pour dégager
14:56 les anciens,
14:58 dégager
15:00 les joueurs
15:02 qui devaient en mener un plus
15:05 et surtout trouver des pépites
15:07 du football ivoirien.
15:09 J'ai passé 2 ans magnifique.
15:11 La compétition
15:13 a démarré par le match d'ouverture
15:16 où on a gagné 2-0.
15:18 Et ensuite, on a eu un trou
15:20 de 5 jours.
15:22 Comme quoi, en 5 jours,
15:24 tout va très vite.
15:27 Et on a perdu le 3e match
15:29 4-0.
15:31 J'ai senti une humiliation.
15:33 Et...
15:35 J'ai dit au président,
15:38 "Je ne peux pas accepter un truc comme ça."
15:40 Pourtant, je savais que dans la sélection
15:42 que j'avais faite,
15:44 j'avais pris des joueurs blessés
15:46 qui devaient revenir
15:49 après les quarts de finale.
15:51 Que ce soit
15:53 Sébastien Allaire, que ce soit
15:55 Simon Indiègra.
15:57 Je savais qu'on allait un petit peu souffrir,
16:00 mais là, une humiliation comme ça...
16:02 J'ai passé. C'est un feeling.
16:04 C'était la meilleure décision de démissionner.
16:06 De démissionner.
16:08 Et la suite...
16:11 La suite m'a donné raison.
16:13 La suite m'a donné raison.
16:15 Emers Fahé a pris l'équipe,
16:17 a battu le Sénégal
16:19 tenant du titre
16:22 et après a fait quarts de demi-finale.
16:24 Donc ça veut dire... C'est pas un échec.
16:26 J'ai un goudin achevé, bien sûr.
16:28 Mais j'ai pris la bonne décision au bon moment.
16:30 Mais avant, le travail,
16:33 à mon avis, a été bien fait.
16:35 -Rudy.
16:37 -Bonjour, coach.
16:39 On le sait, ici, à Marseille,
16:41 il y a toujours beaucoup de pression,
16:44 notamment pour les entraîneurs.
16:46 Comment vous apprendez tout ça ?
16:48 -Je sors de la Côte d'Ivoire.
16:50 Je peux vous dire que...
16:52 Je sais qu'ici, elle est forte.
16:55 Mais c'est une ville.
16:57 Là, c'était un pays.
16:59 D'accord ?
17:01 Donc quand on épouse ce métier,
17:03 il faut qu'on vive avec la pression.
17:06 Il faut pas... Pardon.
17:08 Il faut pas que ça vous inhibe.
17:10 Il faut que ce soit une motivation
17:12 de réussir un challenge.
17:15 Et au final de votre vie,
17:17 vous aurez fait X challenges.
17:19 Et combien vous en aurez réussi ?
17:21 -Abi.
17:26 -Jean-Louis, bonjour.
17:28 Ca va ? Bienvenue.
17:31 -Il y a longtemps.
17:33 -Dis-moi, tu as ton diplôme de psychologue, là ?
17:35 Pour rire.
17:37 -J'ai oublié le survêtement.
17:39 Et j'ai pris une blouse.
17:42 -C'est pas grave.
17:44 -Alors, tu les as vus ce matin.
17:46 Tu leur as parlé.
17:48 Je sais que tu les connais par coeur.
17:50 Tu connais leur système, tu connais où ils jouent.
17:53 Tu les connais pratiquement tous
17:55 puisque tu leur as raconté des petites histoires
17:57 pour les décontracter.
17:59 Est-ce que tu crois que ce groupe...
18:01 Tu vas pouvoir réaliser la mission
18:04 que te donne le président,
18:06 à savoir aller le plus loin possible en Coupe d'Europe,
18:08 mais surtout d'arriver...
18:10 Au début, c'était la Ligue des champions.
18:13 Maintenant, c'est l'Europa League.
18:15 Est-ce qu'on va se rapprocher de ce podium ?
18:17 -Bien finir la fin de saison.
18:19 On va essayer de faire...
18:21 Je vais faire tout mon possible
18:23 pour faire la meilleure fin de saison possible.
18:26 Voilà.
18:28 C'est tout ce que je peux vous promettre après.
18:30 Les clés, les discussions...
18:32 Il y a celles qui sont devant tout le monde
18:34 et puis il y a les personnels
18:37 où là, je suis un peu plus agressif
18:39 avec les gens.
18:41 Parce qu'ils ne donnent pas assez.
18:43 Ils ne donnent pas assez
18:45 et je les ai vus
18:48 dans un passé récent
18:50 être beaucoup plus forts.
18:52 Alors on dirait
18:54 qu'il y a deux solutions.
18:56 Soit ils se la racontent
18:59 mais ça suffit.
19:01 Ils disent que ça suffit
19:03 alors que ça ne suffit pas.
19:05 En tête à tête, c'est beaucoup plus vif.
19:07 Devant tout le groupe,
19:10 devant tout le groupe,
19:12 il faut rassurer mais en tête à tête,
19:14 c'est plus saignant.
19:16 - Bruno ?
19:18 - Deux petites questions s'il vous plaît.
19:21 Quand est-ce que l'OM vous a contacté exactement
19:23 et est-ce que par rapport à tout ce que vous avez pu dire,
19:25 le fait peut-être de ne plus reprendre de club
19:27 ainsi de suite en cours de saison,
19:29 est-ce que vous avez été peut-être surpris,
19:32 est-ce que vous avez un petit peu halluciné
19:34 qu'on puisse vous contacter pour cette mission-là ?
19:36 Et est-ce que vous avez peut-être hésité ou pas ?
19:38 - J'ai été contacté
19:40 dimanche
19:43 vers 23h30.
19:45 D'accord ?
19:47 Et on m'a laissé
19:49 la nuit de réflexion.
19:51 Ça a été très bref.
19:54 Donc dimanche matin,
19:56 il fallait que je dise
19:58 je viens ou je ne viens pas.
20:00 - Et vous avez été
20:02 très inquiet.
20:05 - Oui.
20:07 Je ne sais pas.
20:09 J'ai dit je viens.
20:11 - Une minute après,
20:13 vous le saviez.
20:16 - Non, non, non, je n'ai pas dit ça.
20:18 Il fallait une nuit de sommeil.
20:20 Il fallait que je rencontre
20:22 ma famille,
20:24 mes enfants, ma mère
20:27 pour parler avec, pour dire bon voilà.
20:29 Et tout le monde sait
20:31 que c'est le football
20:33 qui véhicule ma vie
20:36 et que c'est les challenges qui me font avancer.
20:38 Et plus ils sont durs,
20:40 et plus j'y vais.
20:42 Voilà, je veux finir ma vie
20:44 en n'ayant aucun regret.
20:46 Et celui-là, il est encore plus beau.
20:49 - Et ensuite,
20:51 je voulais savoir,
20:53 parce qu'avec votre immense expérience,
20:55 Marcel Henault a eu du mal
20:57 à faire gagner cette équipe.
21:00 Gattuso a eu du mal à faire gagner cette équipe.
21:02 Qu'est-ce qui fait que selon vous,
21:04 il y a un avenir, s'il vous plaît ?
21:06 - Que les joueurs franchissent un palier.
21:08 Qu'ils sachent que
21:11 ce qu'ils font aujourd'hui
21:13 ou ce qu'ils ont fait hier
21:15 ne suffit pas.
21:17 Quand on est l'Olympique de Marseille,
21:19 on doit faire beaucoup plus.
21:22 C'est tout.
21:24 Si on arrive à trouver
21:26 ce petit plus-là,
21:28 et que la confiance,
21:30 c'est la confiance, le maître Henault.
21:33 C'est la confiance.
21:35 Mais c'est surtout
21:37 la communication.
21:39 Il doit y avoir
21:41 des gens qui prennent le leadership,
21:44 qui doivent amener des gens
21:46 qui doutent un peu plus haut,
21:48 et ça fait boule de neige.
21:50 Combien d'équipes
21:52 on a vu se refaire à la santé
21:55 en un mois ?
21:57 On a des exemples.
21:59 On a des exemples.
22:01 Tout existe
22:03 dans le football.
22:06 Surtout ne pas lâcher.
22:08 Et croire
22:10 qu'en 4 jours,
22:12 on peut déjà
22:14 avoir mis le pied à l'étrier
22:17 pour faire une bonne fin de saison.
22:19 C'est possible.
22:21 - Michel.
22:23 - Jean-Louis, vous avez dit
22:25 que ce matin, vous avez parlé aux joueurs.
22:28 Vous ne pouvez pas tout faire en quelques heures.
22:30 D'abord, comment vous avez senti le groupe ?
22:32 Est-ce qu'il est traumatisé un petit peu ?
22:34 Est-ce qu'il a peur du Vélodrome ?
22:36 Et est-ce que vous avez parlé aussi
22:39 avec les cadres, comme Paul Lopez,
22:41 ou certains qui sont blessés, comme Rongier, Veretout,
22:43 pour savoir un petit peu
22:45 où était le mal dans l'équipe ?
22:47 -
22:50 - Je ne peux pas vous dire
22:52 au moins l'emploi du plan de ce matin.
22:54 Je vous dis, il va me falloir du citron
22:56 pour...
22:59 - Vous avez parlé avec les partisans ce soir.
23:01 - Bien sûr que j'ai parlé avec le maximum de gens.
23:03 Mais sachez que
23:05 même les gens qui travaillent
23:07 dans les bureaux sont importants.
23:09 D'accord ?
23:12 Donc il faut aller dire bonjour à tout le monde
23:14 et après, prendre 5 minutes
23:16 avec les joueurs importants.
23:18 Mais il y a des joueurs qui peuvent
23:20 et qui vont devenir importants.
23:23 Et il faut leur dire aussi
23:25 que vous les connaissez,
23:27 qu'ils ont des qualités,
23:29 que c'est des joueurs d'avenir,
23:31 qu'ici c'est plus dur qu'ailleurs
23:34 parce qu'il faut monter
23:36 le niveau de jeu,
23:38 mais de continuer à travailler
23:40 et de passer le cap.
23:42 Même avec des jeunes de 21, 22 ans
23:45 qui sont l'avenir, comme on dit.
23:47 Mais à Marseille, c'est dur l'avenir.
23:49 C'est dur pour
23:51 avaler
23:53 toute la pression, c'est dur.
23:56 Il faut les avertir.
23:58 Parce que là, ils sont de temps en temps
24:00 dans le doute de dire
24:02 "Est-ce que ce n'est pas un trop grand club pour moi ?"
24:04 Non.
24:07 Si tu finis en boulet de canon, non.
24:09 Il faut le persuader de ça.
24:11 Persuader les gens
24:13 qui sont forts.
24:15 Ensemble.
24:18 -Mourad.
24:20 -Bonjour, M. Gasset.
24:22 Je suis un joueur de Marseille.
24:24 -Bonjour, M. Gasset. Bienvenue à Marseille.
24:26 Petite question.
24:29 Vous avez parlé du fait que ce n'est pas une question
24:31 de 4-3-3 ou 3-5-2, une question de système.
24:33 Le président, en introduction, a parlé aussi de dynamique.
24:35 On a un peu l'impression que cette équipe,
24:37 on n'arrive pas à lui trouver de dynamique dans le jeu.
24:40 Quels que soient les coachs,
24:42 ils n'arrivent pas à lui donner une identité.
24:44 C'est peut-être un peu rapide, mais est-ce que vous avez réfléchi
24:46 une sorte d'identité que vous voulez donner à cette équipe ?
24:48 Même un truc genre "Cathechio, OK,
24:51 il faut leur redonner confiance, on gagne les matchs 1-0,
24:53 on va au bout", ou alors "on leur donne confiance à mort,
24:55 allez jouer tous devant".
24:57 Est-ce que vous avez déjà réfléchi à ça
24:59 ou c'est peut-être un peu trop tôt ?
25:02 -C'est trop tôt. C'est trop tôt parce que
25:04 vous avez besoin de voir comment réagissent les gens
25:06 à votre discours. Après, vous prenez les joueurs importants.
25:08 Vous les mettez dans les meilleures conditions
25:10 géographiquement sur le terrain.
25:13 Et vous allez construire votre équipe.
25:15 D'accord.
25:17 Bien sûr, tout le monde dit
25:19 "On a deux couleurs, on a deux défis,
25:22 on a deux couloirs,
25:24 c'est mieux à trois, c'est mieux".
25:26 Oui, d'accord.
25:28 Valerdi est suspendu.
25:30 On fait quoi ?
25:32 Quand on va au Pelier,
25:35 Kloss est suspendu.
25:37 On fait quoi ?
25:39 Il ne faut pas dire "je vais jouer comme ça".
25:41 Je vais jouer avec les forces de l'équipe.
25:43 Les forces de l'équipe.
25:46 Parce que vous avez des gens blessés.
25:48 Veretout revient, là il est en train de se faire
25:50 travailler.
25:52 Bonne nouvelle.
25:54 Très bonne nouvelle.
25:57 Voilà.
25:59 Ça sera au jour le jour, mais c'est dans 48 heures.
26:01 Si on avait un mois de préparation,
26:03 je vous dirais "on va jouer comme ça".
26:05 Parce que nos meilleurs joueurs sont comme ça.
26:08 D'abord, on sort les leaders,
26:10 on les met sur le terrain dans leurs meilleures situations
26:12 et ensuite, on finit le truc.
26:14 Mais vous avez toujours
26:16 ou un blessé,
26:19 ou un futur suspendu.
26:21 Adapter.
26:23 S'adapter à la situation.
26:25 - Fabrice.
26:27 - Jean-Louis,
26:30 c'est assez lointain
26:32 et l'aventure fut brève,
26:34 mais vous êtes déjà venu à Marseille.
26:36 Vous étiez dans le staff de Gérard Gilly en 1994-95.
26:38 Quels sont les souvenirs
26:41 que vous gardiez
26:43 de ces moments si brefs fut-ils ?
26:45 -
26:47 Bernard Tapie.
26:49 Monsieur.
26:52 Quel homme.
26:54 Le fait que Gérard Gilly lui ait dit...
26:56 Je ne sais plus comment
26:58 il l'avait cité.
27:00 Il a dit "il faut qu'il vienne avec moi".
27:03 C'était magique.
27:05 C'était magique de connaître
27:07 un personnage comme ça.
27:09 D'arriver le jeudi
27:11 pour jouer le vendredi
27:14 en te suivant
27:16 en deuxième division
27:18 avec une équipe
27:20 pratiquement internationale.
27:22 Barthez,
27:25 Casoni,
27:27 Dib, Cascarino,
27:29 Ferrer, Ferreri,
27:31 Jean-Christophe Marquet,
27:33 que j'ai vu l'autre fois,
27:36 Amada Jambé.
27:38 Et jouer dans un stade
27:40 pratiquement vide
27:42 contre Saint-Brieuc.
27:45 -
27:47 Mais autant
27:49 il y a de grands souvenirs,
27:51 autant ce souvenir-là
27:53 est impérissable.
27:55 Il est impérissable.
27:58 On gagne 2-0. Je me rappelle
28:00 le speaker avait annoncé
28:02 "Monsieur, dames"
28:04 - il n'y en avait pas beaucoup,
28:06 je vous garantis, le vélodrome sonnait creux -
28:09 "vous avez vu le leader
28:11 de la Ligue 2".
28:13 Wow !
28:15 C'est-à-dire que
28:17 Marseille avait perdu juste avant,
28:20 Bernard Tapie appelle Gérard Gilly,
28:22 Gérard m'appelle, il me dit
28:24 "tu fais Gilly, t'es fou".
28:26 Et lui me parle.
28:28 On part à Sedan,
28:31 on va à Sedan,
28:33 deuxième match,
28:35 on fait 1-1
28:37 ou 2-2, match nul.
28:39 Match nul, à 9.
28:42 Un cataclysme, c'était.
28:44 Bernard Cazony,
28:46 je crois,
28:48 Ferrer
28:50 ou Dibb,
28:53 on a fini à 9.
28:55 Et après,
28:57 patatrac,
28:59 patatrac,
29:01 Bernard Tapie a des problèmes,
29:04 le monsieur
29:06 qui avait inventé
29:08 téléfoot,
29:10 Pierre Cazony arrive,
29:12 nous convoque
29:15 avec Gérard Gilly,
29:17 on arrive, on dit "il va nous féliciter".
29:19 Un match nul à 9,
29:21 c'était pas mal.
29:23 Et il nous dit "bon voilà,
29:26 j'ai deux entraîneurs sous contrat
29:28 à la Fédération
29:30 qui s'appellent
29:32 Marc Bourrier
29:34 et Pesha Henri Stambouli,
29:37 et je vais
29:39 à Stambouli,
29:41 j'ai deux entraîneurs
29:43 sur le terrain qui n'ont pas
29:45 de contrat à la Fédération qui s'appellent
29:48 Gérard Gilly et Jean-Louis Gasset.
29:50 J'ai repris mon voiture
29:52 et je suis rentré à Montpellier.
29:54 - Allez Flo,
29:56 on va finir avec toi.
29:59 - Jean-Louis,
30:01 au fond à gauche là, RLC à nouveau,
30:03 juste, est-ce que vous avez un petit message
30:05 aux supporters de l'OM qui en ce moment
30:08 sont inquiets parce que le club traverse
30:10 une période compliquée ? On espère malgré tout
30:12 une belle affluence ce jeudi.
30:14 Est-ce que vous avez un petit message
30:16 de garder la foi, de garder la passion,
30:18 de ne pas protester ?
30:21 - Ne vous découragez pas.
30:23 On a besoin de vous.
30:25 Et tout est possible
30:27 si on est ensemble.
30:29 C'est surtout ça. Tout est possible.
30:32 On peut relever la situation et on peut faire une bonne
30:34 fin de saison. Mais pour ça, il faut qu'ils soient
30:36 avec nous bien sûr. Et que les joueurs passent
30:38 le cap. Et que moi je fasse la bonne équipe.
30:40 Il en faut des choses.
30:42 Mais il faut avoir
30:45 l'espoir de la vie.
30:47 Voilà ce que je leur demande.
30:49 - Merci beaucoup.
30:51 On va passer à 3-4 questions
30:53 pour le président
30:56 avant de vous quitter avec la photo.
30:58 Alors, qui veut démarrer ?
31:00 Michel. - Pardon, le temps nécessaire.
31:02 - Ah le temps nécessaire.
31:05 - Je m'imagine beaucoup de sujets que vous voulez
31:07 aborder. Il n'y a pas de soucis.
31:09 - Attends, attends, Michel, s'il te plaît.
31:11 - Excuse-moi. - Non, je t'en prie.
31:13 - Président, bonjour. J'en profite de la question
31:15 de Flo.
31:18 Est-ce que vous, vous avez aussi
31:20 un message aux supporters ? Parce qu'on sait qu'ils sont
31:22 remontés. Est-ce que vous craignez
31:24 dimanche, jeudi,
31:26 pardon, que le Vélodrome, qui doit être
31:29 un atout, ça sera peut-être
31:31 compliqué pour les joueurs ?
31:33 Pour Jean-Louis, etc.
31:35 Pour une première, est-ce que
31:37 vous l'avez impacté, ça,
31:40 dans la préparation du match ?
31:42 - Bonjour. La chose la plus importante,
31:44 toujours, c'est qu'un supporter,
31:46 toujours, il a la raison
31:48 de faire sortir ses émotions.
31:51 Ça, c'est un clé dans le football.
31:53 Et tout le monde consigne un contrat dans le football.
31:55 Tu dois accepter toujours ça.
31:57 Je crois que c'est une des règles du football
31:59 quand tu fais les joueurs, quand tu fais l'entraîneur,
32:02 quand tu fais les dirigeants.
32:04 Ça, c'est quelque chose d'important.
32:06 En même temps, je ne me considère pas
32:08 à demander des choses.
32:10 C'est nous,
32:13 comme institution, dans ce moment,
32:15 qui sommes en dette envers nos supporters
32:17 et à chercher de donner de l'espoir.
32:19 C'est l'espoir.
32:21 Après, comme je l'ai dit dans la dernière conférence,
32:24 ce sont les actes qu'on fait
32:26 qui te portent à avoir
32:28 un certain type de message.
32:30 C'est important.
32:32 Mais pour nous, ne pas avoir crainte,
32:35 ne pas avoir peur,
32:37 c'est quelque chose d'important.
32:39 On doit ramener avec nous nos supporters.
32:41 Spécialement parce que le football,
32:43 et surtout ici à Marseille,
32:46 c'est quelque chose qui a de la passion.
32:48 Si tu donnes, tes supporters vont toujours te donner.
32:50 Si tu ne donnes pas,
32:52 je comprends la passion qu'il y a dans cette ville,
32:54 comment les choses vont vite
32:57 dans tous les sens.
32:59 Il nous demande plus, parce qu'on peut faire plus.
33:01 - Bruno.
33:03 - Pablo, bonjour.
33:05 Mehdi Benazia a parlé
33:08 dimanche soir à la télévision,
33:10 sur deux télévisions.
33:12 Il a eu des mots assez forts envers notamment Jonathan Kloss.
33:14 Hier, il y a eu le communiqué du syndicat des joueurs
33:16 qui a l'OM,
33:19 comme on dit, un peu en ligne de mire.
33:21 Est-ce que ça a créé un peu des soucis au club ?
33:23 Comment gérer tout ça, s'il vous plaît ?
33:25 Parce que c'est quand même très, très rare ce qui s'est passé.
33:28 Et aussi près d'un match, en plus.
33:30 - Il y a trois questions en un.
33:32 Je commence par une chose qui est importante.
33:34 Mehdi Benazia
33:36 c'est mon conseiller sportif
33:38 et j'ai pleinement confiance en Mehdi Benazia.
33:41 Sans aucune fissure,
33:43 et c'est quelque chose
33:45 que c'est une personne
33:47 qui sait qu'il est en train de nous donner ici,
33:49 à l'intérieur du club,
33:52 c'est une chose très importante.
33:54 Comme pour chercher de faire
33:56 des situations
33:58 à l'externe parallèle,
34:00 en cherchant
34:03 un type de conflits
34:05 que je n'aime pas.
34:07 Je commence par la fin avec la...
34:09 ONF.
34:11 Je n'ai pas apprécié
34:14 le communiqué.
34:16 Dans la vie,
34:18 il faut être sérieux.
34:20 Un communiqué
34:22 ne s'écrit pas comme ça.
34:25 Il faut toujours, dans la vie,
34:27 la sériété.
34:29 La sériété, ce sont différentes choses.
34:31 La sériété,
34:33 c'est de répondre au téléphone.
34:36 Aujourd'hui, j'ai demandé pour chercher
34:38 à éclairer la situation.
34:40 Trois fois. Aucune réponse.
34:42 La sériété,
34:44 dans la vie,
34:47 c'est de chercher à écouter
34:49 tous les partis, parce que dans la vie,
34:51 il n'y a pas une seule vérité
34:53 d'un côté.
34:55 Il y a toujours tous les types de circonstances
34:58 pour te faire une opinion.
35:00 Au moins, dans la façon que je vois
35:02 la vie.
35:04 Pour moi, c'est quelque chose dont tout le monde doit être sérieux.
35:06 Et on ne doit pas profiter
35:09 de situations où ce n'est pas une bonne situation,
35:11 une bonne dynamique sportive.
35:13 C'est ce qu'on a. On est les premiers à le comprendre.
35:15 On est les premiers à chercher des solutions.
35:17 Ce n'est pas bien
35:20 de profiter d'une situation sportive
35:22 et ce n'est pas dans le respect
35:24 de chercher à profiter
35:26 d'une situation sportive
35:28 pour chercher à profiter
35:31 de ta situation personnelle comme syndicat.
35:33 Et attention, ce n'est pas un mot
35:35 contre le syndicat,
35:37 tout le contraire. C'est quelque chose ici en France,
35:39 un syndicat qui est le premier à être créé en Europe,
35:42 c'est quelque chose qui a fait beaucoup de bonnes choses
35:44 pour les joueurs français.
35:46 Il y a une évolution
35:48 dans laquelle il faut tenir en considération
35:51 et toujours respecter.
35:53 Mais à tout le monde,
35:55 et je dis en général,
35:57 ici à l'Olympique de Marseille,
35:59 il y a une des choses avec lesquelles
36:01 on a dépensé beaucoup, beaucoup de son énergie,
36:04 c'était de construire un message.
36:06 Il y a l'institution,
36:08 il y a les coachs,
36:10 il y a les joueurs.
36:12 Ici à l'Olympique de Marseille,
36:15 ce n'est pas négociable qu'il y ait les joueurs,
36:17 qu'il y ait les coachs
36:19 et qu'il y ait l'institution et les clubs.
36:21 Ce n'est pas négociable.
36:23 Et je crois que beaucoup de gens,
36:26 dernièrement, ont oublié ce mot.
36:28 Je vais mettre fin à la polémique
36:30 avec Jonathan Klaus.
36:32 Quand un président d'un club parle
36:34 à une conférence de presse,
36:37 c'est terminé là-bas.
36:39 Pour tout le monde.
36:41 Je ne vais pas, trois jours après,
36:43 dans un journal,
36:45 voir un parti de la vérité.
36:48 En plus, c'est faux.
36:50 Je vais chercher,
36:52 et quand je me présente ici,
36:54 à dire que je vais être transparent,
36:56 la parole, c'est respect.
36:59 La parole, c'est respect.
37:01 Sans fausser la réalité.
37:03 Sans fausser un papier
37:05 qui est intéressé pour un parti.
37:07 Et en plus,
37:10 c'est la vérité.
37:12 C'est la bonne situation
37:14 de sortir avant un match
37:16 en parlant
37:18 de notre propre joueur.
37:21 Ce n'est pas la situation idéale.
37:23 J'avoue.
37:25 Mais Di Venatia,
37:27 quand on le prend comme conseiller sportif,
37:29 c'est pour ses qualités.
37:32 Aussi pour tout le potentiel qu'il a.
37:34 Il y a des situations dans lesquelles
37:36 il doit passer dans la vie.
37:38 Spécialement dans la communication.
37:40 Ce n'est pas la même façon de communiquer
37:43 qu'en tant que joueur.
37:45 Quand tu commences à devenir dirigeant
37:47 d'un club en tant que conseiller sportif.
37:49 C'est quelque chose
37:51 qui est important
37:54 dans le parcours
37:56 du développement personnel.
37:58 Sa potentialité est énorme.
38:00 Enorme.
38:02 En même temps,
38:05 il faut passer aussi
38:07 de se mettre dans la tête des gens.
38:09 Quand il dit de toi
38:11 que tu menaces les gens,
38:14 que tu menaces tes joueurs,
38:16 que tu menaces tes agents de joueurs,
38:18 et c'est complètement faux,
38:20 qu'est-ce qu'on doit faire,
38:22 nous, comme côté du club ?
38:24 Accepter ?
38:27 Je n'aime pas accepter
38:29 les situations qui sont injustes.
38:31 C'est injuste.
38:33 Complètement injuste.
38:35 Mais je suis ici pour défendre mes gens.
38:38 Et Medi, c'est quelque chose
38:40 de très important pour moi.
38:42 C'est quelque chose
38:44 de très important pour ce club.
38:46 - Fabrice.
38:49 - Pablo, bonjour.
38:51 On sait que tu aimes bien
38:53 analyser les choses.
38:55 Depuis que tu es arrivé
38:57 à l'OM, d'abord comme directeur
39:00 du football, puis comme président,
39:02 il y a eu beaucoup d'entraîneurs
39:04 qui se sont succédés sur le banc de l'équipe.
39:06 Comment expliques-tu le fait
39:08 que l'OM consomme autant d'entraîneurs ?
39:11 - Je pense que, naturellement,
39:13 non, c'est vrai.
39:15 On doit réfléchir à ça,
39:17 parce que c'est quelque chose
39:19 qui est factuel.
39:22 Dans ce moment, je peux dire
39:24 qu'il y a un apprentissage
39:26 de directeur sportif ici,
39:28 parce que toujours, tu apprends dans la vie,
39:30 que tu cherches à analyser
39:33 les différentes situations,
39:35 et dans lesquelles je crois
39:37 que tout s'est passé très vite,
39:39 et je pense que c'est vrai.
39:41 - Comment as-tu pu
39:44 te sentir aujourd'hui ?
39:46 - Je suis très content.
39:48 Je suis content de pouvoir
39:50 parler avec les gens,
39:52 et de pouvoir parler avec eux.
39:55 Je suis content de pouvoir
39:57 parler avec eux,
39:59 et de pouvoir parler avec eux.
40:01 - Comment as-tu pu
40:03 te sentir aujourd'hui ?
40:06 - Je suis content de pouvoir
40:08 parler avec eux,
40:10 et de pouvoir parler avec eux.
40:12 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
40:14 - Je suis content de pouvoir parler avec eux,
40:17 et de pouvoir parler avec eux.
40:19 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
40:21 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
40:23 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
40:25 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
40:28 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
40:30 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
40:32 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
40:34 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
40:37 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
40:39 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
40:41 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
40:43 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
40:45 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
40:47 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
40:50 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
40:52 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
40:54 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
40:56 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
40:58 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
41:01 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
41:03 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
41:05 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
41:07 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
41:09 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
41:12 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
41:14 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
41:16 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
41:18 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
41:20 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
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52:40 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
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53:02 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:04 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
53:07 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:09 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
53:11 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:13 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
53:15 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:18 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
53:20 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:22 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
53:24 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:26 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
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53:33 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
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53:37 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:40 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
53:42 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:44 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
53:46 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:48 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
53:51 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:53 - Comment as-tu pu te sentir aujourd'hui ?
53:55 - Je suis content de pouvoir parler avec eux.
53:57 - Merci à tous.
53:59 - On va faire la photo.
54:02 - Oui, bien sûr.
54:04 ...
54:33 - Allez.
54:35 Excusez-moi.
54:37 Allez, les photographes, s'il vous plaît.
54:39 ...
54:42 - Par ici.
54:44 - Merci.
54:46 - Par ici, s'il vous plaît.
54:48 ...
54:55 - C'est bon, messieurs ?
54:58 Les caméras, s'il vous plaît.
55:00 ...
55:10 C'est bon, les gars ?
55:12 ...
55:14 Là-bas ?
55:17 ...
55:24 C'est bon ?
55:26 Une dernière, Flo ?
55:28 Allez, merci beaucoup.
55:30 Merci.
55:33 ...
55:45 Merci.
55:47 Merci.
55:48 Merci.