• il y a 8 mois
Un QQtram de mars 2024 qui via les mots, les images, sur place ou ailleurs, va vers les autres. Avec Julia Lepère une poétesse en résidence, le 25ème Printemps des Poètes, le 45ème Festival Curieux Voyageurs, mais aussi le projet encore tout neuf de La Vie plus belle, un détournement de série pour faire tourner les stéphanois. Et puis deux projets musicaux hybrides, couleur rock saturé avec le duo Baron’s qui réunit le guitariste/arrangeur Freddy Kroegher et le front-man au nez de clown à paillettes, le Baron de Vezeline. Plus belle et Baron’s s’offriront même des impros dans la rame. Et en live au musée des Transports, on découvre la Cogneuse, un trio de chansons électro-folk qui met en pièce et en titres les coups qui traversent nos vies. Salutaire et même essentiel ! Réalisation Chantale Joassard

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Transcription
00:00 [Musique]
00:17 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue avec nous dans l'émission "Qu'est-ce qui se trame ?"
00:21 La seule émission au monde qui a lieu dans un...
00:23 [Public] - ...Champ !
00:24 Eh oui, vous le connaissez, un trame nommé événement, un trame nommé culture.
00:29 Et pour ce joli mois de mars, je vous propose de découvrir ensemble le sommaire.
00:33 Et au sommaire de ce mois de mars 2024, il y a ceux qui vont vers les autres, ailleurs.
00:37 Et là, on peut citer Julie Leperre, qui nous arrive de Marseille et Paris.
00:41 Cette jeune auteure est reçue ici, à Saint-Etienne, en résidence d'écriture.
00:45 Et avec elle, et le chargé de culture à la médiathèque, on parlera aussi des 25 ans du printemps des poètes.
00:51 Ceux qui vont vers l'ailleurs, ce sont les baroudeurs de Curieux Voyageurs.
00:54 Ça fait 45 ans que ça dure, et pendant un week-end, ils nous présentent 27 films en compétition,
00:59 mais aussi des rencontres, des échanges.
01:01 Et puis, dans cette émission, il y a un ailleurs.
01:04 Quelque chose d'hybride, comme dans ce projet "La vie est plus belle",
01:07 un hommage détourné et déroutant de la série culte "Made in Saint-Etienne",
01:12 menée par un collectif inventif et collectif, mais sans moyens.
01:16 On peut dire aussi que le duo Freddy Kroeger-Barons est assez hybride.
01:20 Guitare saturée côté Freddy, Kilt et Ned Clown à côté Baron de Vesline.
01:25 Ils forment un duo incroyable et feront un core live dans la rame.
01:28 Et enfin, nous irons au musée des transports retrouver la cogneuse,
01:32 qui a aussi une frappe puissante pour faire valser la poésie de la vie.
01:35 Une émission intense comme un printemps précoce.
01:40 Voilà, vous montez, c'est parti.
01:42 Alors voilà, le 25e printemps des poètes à Saint-Etienne, la poésie dans tous ses états.
01:47 On va voir Philippe Jurgen tout à l'heure, mais d'abord,
01:49 j'ai le grand plaisir de vous présenter Julia Le Père. Julia, bonjour.
01:52 Bonjour.
01:53 Tu es poétesse, autrice, comédienne, cloude à tes heures perdues.
01:58 Tu vis entre Marseille et Paris.
02:00 C'est ça.
02:01 Et tu es ici aujourd'hui pour l'entrée en matière de ce,
02:05 de cet événement national, le 25e printemps des poètes,
02:07 dont la thématique est la grâce, d'ailleurs très à propos.
02:11 Merci.
02:11 Tu es en résidence à partir du 12 mars à Saint-Etienne.
02:16 On va en reparler tout de suite après. Ton parcours, très brièvement.
02:19 Tu as un master en littérature.
02:21 Exactement. Je suis comédienne.
02:24 J'ai fait une école de théâtre, l'école Clown Mathieu.
02:26 Ensuite, j'ai fait du clown pendant cinq ans.
02:28 Exactement.
02:28 Et donc, je suis comédienne et auteur.
02:31 Et tu travailles avec bon nombre de compagnies.
02:33 D'ailleurs, la tienne qui vient d'être fraîchement créée à Marseille.
02:36 Tout à fait.
02:37 Tu travailles, tu as également un seul en scène.
02:40 Oui, j'ai un seul en scène qui s'appelle Une femme perd silence et qui est en création en ce moment
02:44 et qui donne aussi lieu à un film.
02:46 Donc, je suis en train aussi d'en parler, de travailler à un film, un court métrage.
02:48 Exactement. On va en reparler parce que le thème de la cinématographie te tient à cœur.
02:52 Et notamment, c'est l'objet de la résidence. On va en parler.
02:54 Tu as écrit deux recueils.
02:55 Le premier en 2019, si je ne m'abuse et je retrouve une note,
02:59 Je ressemble à une cérémonie.
03:02 Voilà.
03:02 Et puis, le second recueil, édité chez Flammarion, là, en 2022, qui est sorti donc il y a deux ans.
03:07 Tu peux me rappeler le titre ?
03:08 Par elle se blesse.
03:09 Par elle se blesse.
03:11 Exactement. On a quelqu'un des mérites, polymorphe en fait,
03:14 et qui vient justement nous parler du printemps des poètes.
03:16 Alors maintenant, venons au cœur du sujet.
03:18 Tu fais une résidence dans le cadre de ce festival à Saint-Étienne.
03:22 Oui, tout à fait. De trois mois en tout.
03:23 Donc, deux mois, jusqu'au demi-février à mi-avril.
03:26 Et ensuite, je reviens en septembre, octobre, à l'occasion notamment de la fête du livre.
03:30 Et voilà. Du coup, je suis là pendant trois mois.
03:32 On va en parler. La résidence, qu'est-ce que ça veut dire ?
03:34 Tu es accueillie par la ville de Saint-Étienne.
03:36 Tout à fait.
03:36 Et la médiathèque de Tarentaise, entre autres, notamment.
03:39 Oui, bien sûr.
03:40 C'est pour un atelier, pour un travail de création d'écriture.
03:44 Oui.
03:46 Pas d'un recueil ?
03:47 Non, pas forcément. C'est en création.
03:49 Justement, c'est le principe d'une résidence.
03:50 C'est qu'en fait, c'est mouvant.
03:52 On arrive pour écrire sur quelque chose et puis parfois, ça change en cours.
03:55 Là, ça se dessine plutôt être un roman poétique.
03:57 Et aussi, ça va donner lieu à une performance.
03:59 Du coup, je joue demain avec un musicien.
04:01 Justement, les débuts du texte que j'ai commencé à écrire ici.
04:04 Alors, la thématique, la forme, l'exercice de style, le western.
04:07 Le western.
04:08 La poésie et le western. C'est pas mal, ça, quand même, non ?
04:11 Écoute, ça parle du western.
04:14 C'est plutôt l'atmosphère du western qui m'intéresse,
04:16 parce que je trouve que c'est un beau champ pour l'imaginaire.
04:18 Il s'agirait de décrire un film qui n'existe pas, une sorte de film fantôme.
04:22 Voilà, avec des figures fantomatiques, avec des personnages un peu étranges.
04:26 Et ce serait comme un film qui se déroulerait dans la tête.
04:29 Donc, on va te retrouver sur une soirée particulière dédiée.
04:32 Tu seras accompagnée d'un pianiste.
04:33 Tout à fait.
04:34 Comment ça va se passer ?
04:34 Tu vas décrire scène par scène.
04:36 Tu vas faire des allégories.
04:37 Tu vas faire plutôt des métaphores sur l'exercice de style western.
04:40 Comment ça se passe ?
04:41 Eh bien, je vais planter le décor et ensuite,
04:43 il va y avoir effectivement un déroulé de scène
04:45 et il va y avoir une présentation de personnages.
04:47 Et du coup, le pianiste qui m'accompagne va créer aussi
04:50 tout un imaginaire autour de ces personnages.
04:53 Voilà, on pense au saloon, au piano désaccordé.
04:56 Il y a plein de choses qui peuvent venir dans l'imaginaire du western,
04:58 même musicalement.
04:59 Et du coup, on va effectivement planter un décor ensemble.
05:02 Enfin, essayer de le faire de main soit.
05:03 Très bien.
05:04 Donc, on te retrouve également en pays stéphanois
05:06 à partir du 19 septembre, il me semble.
05:09 Oui, c'est ça.
05:09 Deuxième résidence où tu vas peaufiner cette écriture.
05:12 Tu vas peaufiner ce travail.
05:13 Exactement.
05:14 J'espère pouvoir le finir.
05:16 Enfin, voilà, en venir à son terme parce que j'aurais eu aussi l'été.
05:19 Il y aura eu aussi.
05:20 Ça aura le temps d'être un peu redescendu.
05:22 Et donc, j'espère finir ce travail.
05:23 Et là, une nouvelle fois, tu redonneras à loisir
05:27 de contempler ta création pratiquement terminée.
05:31 Écoute, tu veux dire lors d'une performance ?
05:33 Oui, oui, tout à fait.
05:34 On va, la date m'échappe, mais je crois que c'est le 12, 13, 14 octobre.
05:39 Ça, c'est pour la fête du livre.
05:40 Et effectivement, vu que mon travail est beaucoup sur la lecture,
05:43 la performance, je vais refaire une performance à ce moment là.
05:45 Magnifique, dans l'écran de la fête du livre.
05:47 Exactement.
05:47 Merci, Julia.
05:48 Merci beaucoup.
05:49 Maintenant, on va venir dans les détails,
05:51 dans les méandres de cet événement avec Philippe Jourjon,
05:55 qui est le chargé d'animation culturelle à la Média Tech de Tarentaise.
06:02 Philippe Jourjon, Philippe, est-ce qu'on te présente encore ?
06:06 Non.
06:06 Surtout pas.
06:08 Donc, tu es le chargé de la programmation d'animation culturelle à l'occasion,
06:11 notamment à la Média Tech de Tarentaise,
06:12 mais tu es le chef d'orchestre, justement, de ce 25e Printemps des Poètes.
06:19 Cet événement sur Saint-Etienne en couleur, c'est une bonne quinzaine d'événements.
06:25 Cette année, le festival se concentre sur quatre lieux.
06:29 Sur quatre sites, donc les médiathèques en particulier
06:31 et puis le conservatoire, le musée de la mine et la maison du patrimoine et des lettres.
06:37 Alors, encore une fois, cet événement,
06:41 ce n'est pas que de la poésie, que des dictions, que des lectures.
06:43 Il y a des ateliers.
06:46 Voilà, on a essayé de mélanger un peu toutes les propositions,
06:49 à la fois des ateliers pour que les gens puissent s'adonner à l'écriture,
06:53 pour écouter effectivement, il y aura du rap,
06:55 il y aura du slam, des poètes qui viendront pour réciter leur poésie,
07:00 faire des performances, des rencontres également avec des auteurs.
07:05 Il y aura un poémathon aussi.
07:07 Je vous recommande le poémathon.
07:09 Le principe, qu'est-ce que c'est ?
07:10 Le poémathon, c'est qu'on rentre dans une cabine comme un photomathon
07:14 et qu'on vous lit un poème et ce poème vous est distribué à l'issue de l'écoute.
07:21 Et on repart avec son poème, comme on repart avec sa photo.
07:24 Dis-moi, combien de temps tu bosses là-dessus pour monter cette programmation ?
07:27 Alors ça, on l'a fait depuis déjà pas mal de temps.
07:30 En général, ça commence déjà l'année précédente
07:33 pour savoir effectivement ce qu'on voudrait faire.
07:36 Donc après, les choses se précisent en général plutôt vers la rentrée
07:40 pour avoir les poètes.
07:43 Parce qu'on est aussi dans beaucoup de partenariats
07:45 et notamment par exemple avec la semaine de la poésie de Clermont-Ferrand,
07:48 on va recevoir Florence Bazzottu.
07:50 Oui, alors dis-moi, tu nous en parles particulièrement.
07:52 Florence Bazzottu, c'est quelqu'un qui est à la fois poète,
07:55 mais qui fait aussi beaucoup de cinéma,
07:58 du cinéma expérimental,
08:01 mais qui est en lien avec son écriture,
08:04 qui a à la fois deux champs, un champ très expérimental
08:07 et puis un champ beaucoup plus accessible.
08:10 Et donc, elle viendra là aussi le 19 mars
08:13 pour rencontrer à la fois les écoles
08:15 et puis aussi faire une rencontre publique à la médiathèque de Tarenthez.
08:18 Alors tu parlais d'écoles, notamment une opération au musée de la mine,
08:21 l'école Gaspard Monge.
08:22 Qui a fait un partenariat avec le musée de la mine
08:27 et ils exposeront aussi des travaux d'élèves
08:32 et des travaux d'élèves et comment on fait le lien quand on est à l'école,
08:36 comment on peut faire le lien entre une esthétique
08:39 et puis un poème qu'on peut illustrer.
08:42 Et donc, ce sera l'occasion de retrouver tout cela au musée de la mine.
08:47 Voilà, la poésie sous toutes ses formes pour tous les publics.
08:49 J'en veux pour preuve l'excellent projet du conservateur Massenet
08:54 avec notamment la bibliothèque Sonore.
08:56 La poésie à l'heure actuelle, qu'est-ce que ça veut dire là en 2024 ?
09:00 J'ai l'impression qu'on assiste à une espèce, pas de renaissance,
09:02 mais une redécouverte de la poésie,
09:05 voire même une extension de la forme poétique.
09:07 Alors, il y a effectivement une extension de la forme poétique,
09:10 c'est-à-dire qu'elle est reprise par beaucoup de gens
09:14 avec des formes très différentes de la performance.
09:16 Alors, on peut parler de slam, on peut parler de rap,
09:18 mais on peut parler de nouvelles écritures,
09:20 donc en lien avec le cinéma, avec du film.
09:22 Tout à fait.
09:23 Tout genre de poésie,
09:25 et elle s'adresse à des publics très différents,
09:28 des publics qui se sont aussi appropriés la poésie
09:31 parce qu'effectivement, il y a toujours les maisons d'édition
09:33 et elles sont nombreuses et elles publient beaucoup.
09:36 Et tout un genre de poésie,
09:38 on peut trouver aussi bien de la poésie très classique
09:40 comme une poésie très contemporaine,
09:43 très proche du quotidien, voire sauvage.
09:47 Et puis aussi, la poésie qu'on trouve aussi sur les réseaux,
09:50 parce qu'effectivement, il y a beaucoup de gens
09:52 qui se sont emparés de ces nouveaux médiums,
09:55 j'allais dire, et qui écrivent et qui sont lus,
09:58 en dehors même des canaux institutionnels,
10:00 du monde éditorial.
10:01 Est-ce que c'est lié à cette nouvelle génération, entre guillemets,
10:06 de gens qui ont 20 ans, 30 ans, qui justement se rêvent,
10:10 non pas poètes, se rêvent dans des mours, en fait ?
10:13 Oui, il y a ça.
10:14 Et puis, c'est surtout que la poésie,
10:15 moi, je crois que c'est une écriture très plastique,
10:17 on peut dire plein de choses,
10:19 plein de choses parfois en peu de mots
10:20 ou avec un peu plus de développement,
10:22 mais ça permet effectivement de dire beaucoup de choses
10:24 que le roman ne peut pas dire,
10:27 qu'une réalité que le reste de l'écriture,
10:31 la littérature de manière générale, ne dit pas.
10:33 Et donc, je pense aussi que c'est une des raisons
10:35 pour lesquelles il y a une espèce de renouveau,
10:38 parce qu'il y a une école de la sensibilité
10:41 et de choses qu'on ne peut pas dire autrement que par la poésie,
10:43 et qui vont vite, et qui vont, voilà,
10:45 qu'on peut scander, qu'on peut rythmer,
10:48 et qui correspondent aussi à l'air du temps.
10:50 Je vous l'ai dit, en préambule, c'est plus de 15 événements
10:53 et plein de micro-événements.
10:54 Je vous invite à aller sur le site de la ville de Saint-Etienne
10:56 pour retrouver l'intégralité du programme.
10:58 Julia, Philippe, merci beaucoup.
11:01 Bon vent et belles plumes.
11:02 Merci beaucoup.
11:04 Tout de suite, on va aller voir trois doudingues,
11:06 ils ne sont pas trois,
11:07 pas que trois, c'est tout un collectif stéphanois.
11:09 La vie plus belle, non, non, non,
11:11 pas plus belle la vie,
11:12 la vie plus belle, vous allez voir, c'est énorme.
11:14 Alors voilà, j'ai grand plaisir à vous présenter
11:22 trois petits jeunes,
11:23 qui ont plus de 25 ans,
11:26 approchent la trentaine pour un projet sur Saint-Etienne hors normes,
11:29 la vie plus belle.
11:31 Théo, Jeanne et Paul.
11:34 Bien le micro, là, voilà.
11:38 Qu'est-ce que c'est ce projet de fou ?
11:41 La vie plus belle.
11:44 Projet cinématographique, vidéo,
11:48 ouvert à tous.
11:50 La genèse de ce projet, ça part sur la mort du justement célèbre
11:53 de la série plus belle la vie, c'est ça Jeanne ?
11:56 Oui, c'est ça.
11:57 On a eu l'idée après, mais voilà, ça nous a inspirés,
12:00 mais c'est pas exactement, même pas du tout pareil.
12:02 Mais pas du tout pareil.
12:03 22 novembre 2022, c'est ça ?
12:05 Non, le 18.
12:06 Non, non, non.
12:07 Ah, 18 novembre, 18 novembre.
12:09 La mort de plus belle la vie.
12:10 Et là, vous avez un projet qui sort de terre.
12:12 Vous avez envie d'organiser en fait une série vidéo.
12:15 Vous savez pas trop comment, mais surtout inviter tout le monde
12:18 à participer à 360 degrés.
12:19 C'est ça ?
12:20 Oui, voilà, c'est ça.
12:20 Nous, vraiment, ce qui nous parlait, c'était l'idée de faire des castings géants
12:24 et de dire Venez, vous êtes pris, même sans expérience.
12:26 On apprend en faisant.
12:27 Exactement, ça, c'est un des huit commandements de ce collectif
12:30 parce qu'ils sont très nombreux, ils sont plus de 200.
12:33 Le principe, vous avez dévié un peu sur justement
12:36 un espèce de parodie, pastiche.
12:39 Théo, vous partez sur un pastiche de plus belle la vie, c'est ça ?
12:43 Oui, voilà, en fait, on s'est inspiré vraiment de la série originale.
12:47 Mais qui se passe à Marseille, nous, l'idée, c'était de la faire à Saint-Etienne.
12:51 Bien sûr, Saint-Etienne.
12:51 Du coup, on a tout adapté au lieu que ça se passe à Saint-Etienne
12:54 et au lieu de faire des mentions de Paris, on fait des mentions de Lyon.
12:59 D'accord.
12:59 Il y a pas mal de blagues sur les Lyonnais.
13:01 Alors, vous qui nous regardez, le principe, le premier commandement,
13:05 c'est, on l'a dit tout à l'heure, on apprend en faisant.
13:08 Le second, c'est tout le monde peut participer,
13:11 que ce soit en termes de jeu, de comédien amateur,
13:13 que ce soit en régie, en costume, en technique.
13:15 Tout le monde peut participer.
13:17 On vous expliquera après comment vous inscrire.
13:19 C'est un boulot de malade.
13:20 Oui, en fait, on essaye de faire quelque chose d'assez amateur.
13:24 Donc, on a du matériel hyper accessible et en fait,
13:28 on voit que ce n'est pas si compliqué quand on est vraiment motivé.
13:30 Quand on a le désir de faire un truc ensemble, en fait, on peut le faire.
13:32 François, c'est quoi ça ? Qu'est-ce que tu m'as fait ?
13:36 J'ai eu le banquier ce matin.
13:39 On est dans le rouge, là. Tu te rends compte ?
13:41 Mais ne t'inquiète pas, c'est rien du tout.
13:43 Regarde plutôt ce que je t'ai acheté. Un joli bouquet.
13:46 Mais ça va pas, non ? Je te dis qu'on est dans le rouge.
13:49 Et tu m'achètes un bouquet de fleurs ? Tu l'as payé combien ?
13:52 - Ben, 50 euros. - Mais ça va pas la tête ?
13:55 Tu sais avec 50 euros, ce qu'on peut acheter ?
13:59 Mais tu es conscient ou pas ?
14:01 Mais ne crie pas comme ça, tout le monde nous regarde.
14:03 Mais je m'en fous, moi. Tu sais que tout le monde nous regarde.
14:05 La vie plus belle, voilà entre autres.
14:07 Voilà entre autres, merci.
14:09 Mes deux parents qui se disputent en plein travers des matins.
14:11 Mais qu'est-ce que tu fous ici ?
14:13 Tu es pas censé être à ton rendez-vous ?
14:15 - Je n'ai pas de ticket. - Viens ici.
14:17 Grand merci !
14:19 La vie plus belle, voilà. Voilà entre autres ce genre de scène.
14:22 Avec des comédiens éclairés, amateurs.
14:24 Merci à vous trois, à vous quatre.
14:26 Le principe est le suivant, notamment dans vos épisodes.
14:29 Les personnages existent, mais à chaque épisode,
14:32 des comédiens différents interviennent, amateurs éclairés.
14:35 Ça aussi, c'est une particularité.
14:36 Comment ça se passe, vos spectateurs s'y retrouvent ?
14:41 Vous leur habituez l'œil, justement.
14:43 Un personnage, c'est pas le même comédien à chaque fois.
14:45 Oui, alors c'est ça. On peut retrouver dans un même personnage plusieurs comédiens.
14:48 Et un comédien va jouer plusieurs personnages en même temps.
14:52 Et du coup, comment on les repère ?
14:54 Avec les dialogues, avec l'histoire, mais aussi avec les costumes qu'on leur donne.
14:58 Mais sinon, on part du principe que ce n'est pas forcément le plus important.
15:02 Donc un projet autonome, autogéré, sans production, sans volonté non plus
15:07 d'éclairer les surfaces, les petits écrans ou les grands écrans.
15:11 Véritablement un appel à l'activisme des Stéphanois et autres.
15:14 C'est ça le truc.
15:16 Ils ont réalisé 12 épisodes pour l'instant.
15:20 Oui, c'est ça. On tourne à peu près 3 épisodes par mois.
15:23 Et on les diffuse ensuite au cinéma, au Méliès, tous les lundis.
15:27 À 20h20.
15:27 Un lundi sur deux, à 20h20.
15:29 Voilà. Prochaine séance, donc lundi prochain à 20h20 au Méliès.
15:32 Ça sera l'épisode 9.
15:33 Il y a une récurrence.
15:34 Vous pourrez retrouver toutes ces informations.
15:36 Alors vous qui nous regardez là, les petits jeunes, les moins jeunes
15:39 qui ont envie de mettre un pied là-dedans, qui ont envie de goûter
15:41 parce que cette ambiance de tournage, de plateau, elle est hors norme.
15:44 Je vous assure. Là, on a un truc.
15:46 Il y a 200 personnes qui travaillent autour, hors taxe, TTC.
15:50 Vous qui avez envie de goûter à cet univers là.
15:54 Où est-ce qu'on vous retrouve? Où est-ce qu'on peut s'inscrire?
15:56 Alors on peut nous contacter par Internet, soit par Facebook, Instagram ou par mail.
16:00 Le mail c'est pblv2@tuta.io.
16:05 Voilà. Et bientôt, on va avoir un local et ce sera possible de nous y rejoindre.
16:10 Donc presque au bout de...
16:11 À l'issue des séances aussi, il faut venir nous voir et puis on échange les numéros, etc.
16:15 Il y a plein de gens qui nous rejoignent comme ça.
16:17 Donc les lundis à 20h20 chez nos amis du Méliès.
16:20 Lundi prochain, notamment l'épisode 9 qui sort.
16:23 Honnêtement, j'ai rarement vu, même jamais vu ce genre de projet.
16:28 Vous allez faire la saison de l'année prochaine.
16:30 Chapeau bas, chapeau bas.
16:32 Encore une fois, c'est vraiment révélateur de cette sphère de création qu'il y a sur notre territoire.
16:37 Et je vous souhaite une longue vie.
16:39 Merci. Voilà.
16:41 Étonnant, non? Étonnant.
16:43 Maintenant, nous allons revenir sur un sujet haut en couleur sur le territoire.
16:47 Le 45e Festival Curieux Voyageurs.
16:50 Là aussi, le point commun, c'est aller vers l'autre, rencontrer d'autres mondes, se frotter à d'autres.
16:55 Tout de suite, Curieux Voyageurs.
16:56 Alors voilà l'événement, l'événement du mois de mars sur Saint-Etienne.
17:04 Le 45e Festival Curieux Voyageurs.
17:07 Vous connaissez forcément du 15 au 17 mars prochain.
17:11 J'ai le plaisir de vous présenter Alain Basset.
17:12 Alain, bonjour. Bonjour.
17:13 Alors, vous êtes un globe trotteur dans l'âme, déjà jeune adulte à traîner les guêtres et les semelles tout autour du monde.
17:21 Vous êtes parti un an avec votre femme en moto, à pied, en bus autour du monde.
17:25 Bref, vous en effet, vous êtes également réalisateur.
17:28 Vous avez fait pas mal de films sur l'Amazonie, le Costa Rica.
17:31 Le dernier en date, c'est la Nouvelle-Zélande.
17:34 Et vous êtes là parce que vous êtes un des cofondateurs.
17:36 C'est aussi la particularité de ce festival.
17:38 Un des cofondateurs de Curieux Voyageurs qui s'appelait à l'époque les Rencontres Voyages et Aventures.
17:43 Exactement. En 45 ans quand même.
17:45 Il y a certains Stéphanois qui s'en souviennent.
17:47 Exactement.
17:47 Et puis on a évolué et on est aujourd'hui avec Curieux Voyageurs.
17:52 Exactement.
17:53 Pendant trois jours à l'espace foriel.
17:55 C'est ça. Autour du centre des congrès.
17:56 Mais pas que. Pour vous donner une petite idée, 2021, plus de 17 000 spectateurs visiteurs de ce festival.
18:05 2022, 2023, vous étiez donc à 21 000.
18:09 La moitié pendant les séances de production.
18:12 C'est vous dire un peu, rendez vous compte de l'impact, l'impact de ce festival sur le territoire.
18:16 Cette année, le festival, c'est quatre lieux.
18:19 Donc l'espace foriel avec l'amphithéâtre qui accueille 500, 600 personnes.
18:26 Et puis l'école des mines.
18:28 On travaille avec eux depuis déjà de nombreuses années.
18:30 Le planétarium.
18:32 Et puis une nouveauté, l'EM Lyon Business School qui nous ouvre son amphithéâtre de 250 places.
18:38 Super condition pour visionner les 28 films qui seront projetés pendant les trois jours du festival.
18:44 Alors vous qui nous regardez, qui avez envie de venir, sachez que c'est dans un périmètre de 4,5 millions.
18:49 400 mètres.
18:49 Ah oui, même pas.
18:50 Même pas.
18:51 Je dirais qu'on va d'une salle à l'autre, 300 mètres.
18:53 Et puis il y a aussi le village des globetrotters avec tout un tas d'expos, d'animations qui sont proposées.
19:00 D'ateliers.
19:01 D'ateliers de possibilité aussi de faire de la réalité virtuelle cette année.
19:05 C'est une nouveauté.
19:07 Une nouveauté assez exceptionnelle.
19:09 On va pouvoir gravir l'Everest pendant 10 minutes avec une simulation en 3D qui va permettre de voyager.
19:17 Parce que c'est une des réalités de ce festival.
19:20 Alors on va revenir sur le fond, le fond vraiment de ce festival.
19:23 Mais vous qui nous regardez, Alain, vous venez d'en parler.
19:25 Tout ceci est accessible gratuitement.
19:26 Les expos, le site virtuel, bien évidemment.
19:29 Alors il y a des conférences, il y a Parole de voyageurs, avec des rencontres.
19:32 C'est un foisonnement, une richesse ce 45e festival, comme les autres de toute façon.
19:38 Le principe du festival, ce n'est pas que contempler des beaux paysages.
19:44 Non, non, on est sur des sujets environnementaux.
19:46 Oui, tout à fait.
19:48 Il y a un document sur Madagascar avec les problèmes de faim dans le pays.
19:53 Mais le quairet, c'est à la fois terrible et c'est aussi hyper important d'être au courant de ce qui se passe dans le monde.
20:02 C'est une école de la vie.
20:03 Et d'ailleurs, il y a ce film assez extraordinaire de jeunes qui partent en vélo à 5 avec leurs 3 enfants de la Patagonie.
20:11 Ils remontent toute l'Amérique du Sud.
20:12 Ils font 6000 kilomètres, une famille de 5.
20:15 On a également ces deux retraités qui décident de visiter la France en canoë.
20:18 Oui, et oui, ils aménagent leur vélo avec le canoë et ils découvrent la région Rennes-Alpes avec de superbes images.
20:26 Parce qu'il y a la rencontre avec les populations, mais il y a la rencontre aussi avec les paysages qui nous entourent ici ou plus lointain.
20:34 On a également un film en Bolivie où on voit la vie de paysans traditionnels, de culture traditionnelle qui se confrontent en fait à des réalités.
20:43 Des ingénieurs agronomes qui veulent leur apprendre à modifier leur environnement.
20:48 Avec des engrais.
20:49 Et eux, ils réfléchissent et ils se disent "non, ce n'est pas forcément la solution dans le monde d'aujourd'hui".
20:54 Et donc un beau document sur cette prise de conscience des paysans boliviens pour avoir une culture bio qui soit en adéquation avec la demande du public aujourd'hui.
21:07 Il y a 27 films en compétition, 5 prix seront remis pendant le festival, c'est ça ?
21:10 Tout à fait, 5 prix.
21:11 Il y a du commentaire animalier, du sociétal.
21:14 Il y a par exemple ces deux dingues français qui prennent un bateau à voile pour aller aux Etats-Unis.
21:19 Donc ils traversent l'Atlantique pour grimper les falaises mythiques aux Etats-Unis.
21:22 Enfin voilà, il y a de tout.
21:23 Ah oui, absolument de tout.
21:24 De l'exploit sportif.
21:25 Au Kyrgyzstan, le jeune qui va faire 2000 km pendant 2 mois pour aller à la rencontre des gens qui vivent dans les yurts.
21:35 Il y a cet accueil.
21:36 Prendre un verre de koumi par exemple.
21:38 C'est dommage qu'on ne puisse pas le proposer dans le cadre de la restauration du public.
21:42 Un verre de koumi.
21:43 Voilà, on découvre une autre relation au monde et c'est hyper important dans ce festival.
21:49 C'est le fondement.
21:50 Rencontrer l'autre dans ses différences, dans ses points communs.
21:54 Approprier le monde qui est en fait si proche mais si lointain culturellement.
21:59 Oui, et d'avoir la volonté d'aller vers l'autre et on doit l'avoir dans la vie quotidienne autour de nous
22:04 si on veut vivre ensemble dans de meilleures relations.
22:07 Et à ce titre là, vous allez jusqu'au bout notamment avec les collégiens
22:10 puisque le vendredi 15 à la Comète seront diffusés pour les collégiens du territoire stéphanois
22:15 toute une série de programmation mais avec une nouveauté.
22:19 Accès numérique.
22:19 Accès numérique pour que tous les collégiens de la région Rhône-Alpes puissent sous l'impulsion de leurs enseignants
22:26 découvrir les films qui vont être proposés.
22:28 Il y a deux films qui ont été sélectionnés pour montrer justement ces aspects du monde
22:33 indispensables pour bien vivre dans sa tête.
22:35 Notez bien le 45e Curieux Voyageurs.
22:38 Alain, merci beaucoup.
22:39 Longue vie mais de toute façon, vous êtes ancré dans le territoire.
22:43 Vous êtes légitime totalement.
22:44 Et on a un tram maintenant aux couleurs du festival qui va tourner dans toute la ville pendant un an.
22:50 Donc, belle expérience et j'espère que tous les stéphanois nous rejoindront à cette occasion du festival la semaine prochaine.
22:56 45e Festival Curieux Voyageurs.
22:58 Merci Alain.
22:58 Merci à vous.
22:59 Maintenant, on va aller à la rencontre de brontosaures, de dinosaures de la musique du territoire.
23:05 En l'occurrence, cette formation particulière, les Barons.
23:08 A tout de suite.
23:09 Quel grand plaisir d'accueillir sur ce mois de mars les Barons, duo, enfin même quatuor sur scène,
23:20 mais principalement fabriqués, montés, créés par deux énergumènes de dinosaures artistiques du territoire.
23:28 En l'occurrence, Freddy Krueger.
23:29 Freddy, bonjour.
23:30 Bonjour.
23:31 Le baron de Vézeline, le baron.
23:33 Bonjour.
23:34 Très rapidement, on va planter le d'accord avant de parler des Barons.
23:37 Freddy Krueger, plus de 3000 événements depuis 30 ans.
23:41 6000.
23:41 6000 du France Inter, du Francophonie, des petites bars, des petites caves.
23:46 Tu es à la fois auteur, compositeur, arrangeur, coach, prof, metteur en scène, créateur de spectacle.
23:52 Tu as un studio à Cotance.
23:55 Tu as géré, driveé, encadré, poussé, animé un bon nombre de regroupes sur le territoire.
24:01 Les artistes, oui, beaucoup.
24:03 Guitariste, émérite.
24:04 Et puis, le baron de Vézeline.
24:08 Bonjour.
24:11 Bonjour la France.
24:11 Bonjour Saint-Etienne.
24:12 Si tu es un créateur, plus de 300 chansons à ton actif depuis 94, depuis 2002.
24:18 Le baron de Vézeline qui arpentait les scènes du territoire et de Navarre.
24:22 Exactement, oui, de toute la France.
24:24 Exactement.
24:25 Et là, vous êtes là tous les deux.
24:27 Mais quel plaisir de vous accueillir.
24:28 Quel plaisir à nous.
24:29 Le plaisir est pour nous, bien sûr.
24:31 Les barons, vous vous êtes croisés comment ?
24:33 Puisque chacun, vous l'avez bien compris, vous aviez une carrière émérite en solo.
24:38 Pas que.
24:39 Toi, tu accompagnais plein de musiciens et toi, tu as joué de partout.
24:43 Comment ça s'est... Comment vous avez croisé vos chemins ?
24:45 Deux énergumènes, deux enragés de la production musicale.
24:49 En fait, le baron de Vézeline est venu au studio un jour pour enregistrer son deuxième LP.
24:58 Et il m'a dit écoute, je te laisse carte blanche.
25:01 Tu me fais tous les arrangements.
25:02 Il m'avait amené 30 chansons, je crois.
25:05 J'en écoute 30, je lui dis écoute, ces 15 m'intéressent.
25:09 Je vais m'occuper des arrangements.
25:11 Et puis, au fur et à mesure, je me suis impliqué tellement dans l'histoire qu'on s'est dit non,
25:14 c'est plus le baron de Vézeline, c'est Barons, c'est un duo.
25:18 Et autant au départ, c'est vraiment tes chansons.
25:21 Et maintenant, je pense qu'on peut dire que ce sont nos chansons.
25:24 Et derrière, on a monté le groupe avec Steve Bourillaud et Tom Drevet.
25:28 Et c'est une tuerie sur scène.
25:29 Tom Drevet en batterie et Steve, guitare basse également, qui vous accompagne.
25:33 Alors c'est un show explosif, explosif.
25:36 2018, premier album.
25:38 Oui, c'est ça.
25:40 Pole dancing songs, des chansons pour faire de la pole dance.
25:42 De la pole dance, dont tu es spécialiste notamment.
25:45 Oui, j'ai pris quelques cours à Saint-Etienne et j'avais la folie de vouloir faire ça pendant les concerts de rock.
25:51 Chose qui n'avait pas été faite.
25:52 Et grand mal m'en a pris, comme on dit en France, c'est ça ?
25:56 Oui, mais en tout cas, ça faisait la petite différence.
25:59 Ce n'est qu'un truc en plus pour essayer de communier avec le public.
26:03 Alors ne vous trompez pas, ce n'est de clowns customisés.
26:07 Je voulais en parler justement.
26:08 Je voulais en parler un petit peu.
26:10 C'est quoi ? C'est une carapace ? C'est un paravent ?
26:12 C'est une façon de te protéger des groupies ?
26:14 Qu'est ce que c'est ?
26:15 Oui, alors c'est une armure.
26:16 C'est parce que ça me va bien au teint, messieurs dames, comme vous pouvez le constater sur votre poste de télévision.
26:21 Et puis, j'ai toujours rêvé depuis enfant d'être, faire partie du monde des clowns.
26:25 Même si c'était un clown un peu spécial.
26:27 Je me disais que les clowns ne faisaient pas assez de rock.
26:30 Et je voulais être un clown rocker.
26:33 Exactement.
26:33 C'est chose faite.
26:34 Alors ce n'est que le début.
26:36 Voilà, on retrouve toujours ce personnage de Baron de Vézine, mais les Barrels, allez voir.
26:40 Mais ça tabasse.
26:42 Ça tabasse.
26:42 On a vraiment du rock US, du rock, une petite teinte de funky.
26:46 On a du délire sur scène.
26:48 On a vraiment un show musical, light, un truc de fou.
26:52 Vous envoyez du bois.
26:54 Oui, là, c'est vrai que sur scène, il y a ce côté à l'ancienne, genre les Wouhou Van Halen, etc.
27:01 C'est un petit peu de virtuosité, d'énergie sauvage.
27:06 Et devant, on a le frontman, le Baron qui fait tout et n'importe quoi.
27:10 C'est rock and roll.
27:12 C'est du pur rock and roll.
27:13 C'est un vrai show.
27:14 Il faut venir voir ça.
27:15 Je pense qu'on n'est pas très nombreux à faire ce genre de choses maintenant.
27:18 2022.
27:20 Nouvel album 2023.
27:22 C'est 2023, c'est ça, l'album Never Allowed.
27:26 La version remasterisée.
27:27 Remasterisée qui tabasse vraiment.
27:30 Autre chose, nouvelle venue dans l'équipe de production.
27:33 Chloé Sanchez, qui est notre nouvelle manageuse, qui nous a ouvert quelques portes, notamment les portes parisiennes.
27:39 Et aussi pas mal de chroniques à l'international.
27:42 Oui, je voulais en voir.
27:43 Qui, nous l'espérons, nous amèneront un petit peu ailleurs.
27:47 Exactement, puisque la semaine dernière, vous étiez à Lyon.
27:51 Oui, Rock en Folie.
27:52 Oui, pour un festival de radio Rock en Folie, une radio indépendante, comme plusieurs radios qui nous suivent un peu partout en France.
27:59 Et une soirée conviviale avec toute l'équipe des artistes que supporte notre manageuse Chloé Sanchez.
28:07 Exactement. Qui vous a ouvert les portes au mois de février, notamment de la fameuse salle de concert Les Subs à Pigalle.
28:15 Alors, monter à Paris, c'était une opportunité, c'était un choix.
28:17 Il y a des professionnels qui sont venus.
28:19 Oui, ça, c'était dans la stratégie de notre nouvelle manageuse.
28:23 Exactement. De nous faire monter à Paris et d'ouvrir notre réseau, qui était essentiellement régional.
28:27 Oui, tout à fait. Un niveau plus national et surtout parisien à la capitale.
28:31 Donc, l'idée de convoquer un maximum de professionnels pour voir ce qu'on proposait et d'essayer d'ouvrir notre projet.
28:38 De voir derrière le nez de clown ce qui se cache comme énergie sur le territoire, parce que c'est sur votre plateau.
28:43 Parce qu'en fait, c'est ça, vous faites les choses avec un sérieux professionnel qui vous caractérise sans vous prendre au sérieux.
28:50 Oui, dans le travail, on est très sérieux. Par contre, sur scène, on lâche les chevaux sans aucun problème.
28:56 Vous avez fait plus de 70 dates depuis votre création.
28:59 Oui, c'est ça. Entremêlés avec vos activités parce que vous avez tous les deux des activités éparses.
29:05 Vous êtes deux pieuvres, en fait, tous les deux.
29:07 Oui, c'est vrai que le studio d'enregistrement marche bien.
29:10 Le coaching d'artiste, je pense que Raphaël Herrias, Tom Drovey, Kevin Folles.
29:17 Je pense que ça a apporté vraiment des fruits à leur carrière.
29:20 Notre travail est en commun et donc on va essayer de mettre en pratique pour Barones aussi tout ça.
29:26 Vos projets à venir. Il y en a plusieurs. Un single qui devrait sortir prochainement.
29:30 Oui, donc comme c'est les Jeux Olympiques cet été, on a décidé sur les conseils de notre manager de faire un titre porté par les valeurs du sport.
29:37 Coubertin sera à l'honneur.
29:39 Pas vraiment, non.
29:41 Participer.
29:43 Oui, en tout cas, participer, continuer de courir, courir après ses rêves notamment et essayer de les atteindre.
29:50 Ce sera un peu le thème de la chanson avec un clip, donc avant l'été.
29:52 Un projet de nouvel album.
29:54 On est déjà sur des titres là pour le début de l'année 2025, semble-t-il.
29:59 Et aussi une mini tournée Belgique, Autriche, Allemagne, Suisse que notre manager essaie de commencer à préparer.
30:08 On ne va pas vous revoir au Climax parce que j'ai l'impression que vous êtes quand même bien habitués du Climax.
30:12 Oui, ce serait génial.
30:15 Peut-être qu'il faut attendre qu'on ait quelque chose de nouveau à présenter.
30:19 Bon, c'est des amis, le Climax.
30:21 On a un bon public là-bas.
30:23 Super salle à Rietor.
30:24 Oui, formidable.
30:25 Mais il faut qu'on prépare quelque chose de nouveau, sinon on va lasser un petit peu le public.
30:30 Et puis peut-être nous-mêmes, on va se lasser à faire toujours les mêmes choses.
30:33 Donc on va renouveler.
30:35 Et je pense qu'on, dès la sortie du deuxième album, on y repassera.
30:39 Bien sûr.
30:40 Alors, vous qui nous regardez, je vous invite vraiment à tapoter avec vos petits doigts sur le clavier Barons.
30:44 Vous allez voir, il y a une multitude de clips magnifiques, des lives.
30:49 Et vous allez voir un peu comme ça tabasse.
30:50 Eh bien, je vous propose juste une petite mise en bouche, très rapide.
30:53 Attention, ils ne sont que deux.
30:55 Ce n'est pas tout à fait la formule de Barons, mais en tout cas, vous allez voir l'énergie et la crise de délirium qui les caractérise.
31:00 Merci à tous les deux. Bon vent.
31:02 Merci.
31:03 Salut à tous.
31:03 Et à très bientôt.
31:04 Merci.
31:05 À très bientôt, les gars.
31:06 Yeah.
31:07 Oh, oh. Oh, oh.
31:17 [Musique]
31:24 [Musique]
31:31 [Musique]
31:36 [Musique]
31:41 [Musique]
31:46 [Musique]
31:53 [Musique]
32:00 [Musique]
32:05 [Musique]
32:12 [Musique]
32:15 [Musique]
32:22 Alors Eric, bonjour ! Comme à l'accoutumé mois de mars, le petit sujet Stas, quel est-il ?
32:28 En fait, on est dans un tram. Pour un tram, pour le conduire, il faut un conducteur, mais il faut aussi pas mal de réparateurs.
32:33 On va faire un petit zoom sur le service des électromécaniciens du tram.
32:37 Et puis un petit clin d'œil aussi, aujourd'hui c'est la journée internationale du droit des femmes.
32:41 Il y aura notre première électromécanicienne du tramway qui sera interviewée pour l'occasion.
32:47 Et bien en avant, le sujet Stas !
32:49 Sur les bogies, je suis souvent amenée à travailler sur les retours de courant, donc lors des visites.
32:54 Bienvenue à l'atelier tramway de la Stas.
32:56 Ici, on effectue correctif et préventif sur les 43 véhicules qui vous transportent tous les jours à travers Saint-Etienne.
33:03 Électronique, mécanique, électrique ou hydraulique, les tâches sont toutes spécifiques et réalisées par 17 techniciens spécialisés.
33:12 On transporte beaucoup de personnes, on transporte à peu près 200 personnes dans chaque tram,
33:15 pour qu'on soit sûr que ce soit sécuritaire et qu'on puisse mettre le tram en service.
33:20 La grosse responsabilité qu'on a aussi, c'est de mettre du véhicule en exploitation.
33:25 Parce que le matin, s'il nous manque un tram, l'exploitation, ça embête l'exploitation, mais ça embête aussi le client.
33:30 Les enfants pour aller à l'école, les personnes pour aller au travail.
33:32 Donc on a cette responsabilité de transport public qui est quand même importante chez nous.
33:37 Notre service, c'est un peu le service caché, que les gens ne se rendent pas compte.
33:41 Sur la stasse, c'est un tram, un chauffeur, mais derrière, on est toute une équipe pour faire que ça marche comme il faut.
33:46 Sur 17, Léa, électromécanicienne et seule femme du service, évolue depuis un an comme un poisson dans l'eau.
33:53 Tout de suite, je me suis dit, ça a l'air trop bien comme métier.
33:57 Il faut avouer que travailler sur des tramways, je trouve ça classe quand même.
34:02 Donc quand j'ai vu l'offre d'emploi sur leur site, je me suis dit, ce n'est pas un simple poste, c'est mon poste.
34:08 C'est là-bas que je dois être.
34:10 Un atelier pas comme les autres, indispensable au bon fonctionnement du réseau de la stasse,
34:15 ouvert aux travailleurs passionnés et quel que soit leur sexe.
34:19 Et juste un temps pour les autres événements, on va faire très court.
34:22 On va retrouver des Anglais, non pas à Paris, mais ici en terre ligérienne.
34:26 Et ce n'est pas n'importe qui, les Ten Years After, que les moins de 20 ans peuvent ne pas connaître, on comprendrait.
34:31 Même s'ils ont été rendus mondialement célèbres par leur passage à Woodstock,
34:35 ils tournent encore, sans leur chanteur évidemment, et ils seront au fil pour la seconde fois.
34:40 Et puis pour ceux qui fourmillent d'impatience, les FFF sont de retour le groupe de Harold Poupeau et Marco Prince,
34:47 et son débit de mitraillette du rock de la funk est un tourbillon au fil.
34:51 Et encore, ne ratez pas nos groupes d'ici au fil,
34:55 Meka, Devil Joe qui fera la première partie des Ten Years After, et en avril, Alcabahia.
35:01 Enjoy ! Allez, on reprend la rame !
35:03 Alors voilà, en direct, comme d'habitude, du musée des transports de la coopération stéphanoise.
35:12 Chaque fin d'émission, vous le savez, une petite pépite du territoire, un petit truc hors normes, une respiration, une poésie.
35:18 Aujourd'hui, j'ai le grand plaisir de vous présenter la cogneuse. La cogneuse, bonjour !
35:23 Bonjour !
35:24 Jean-Adam Percut, émérite depuis de nombreuses années dans le territoire,
35:29 qui bosse aussi sur son petit ordinateur, sample, etc.
35:32 Emma Ho, pour élucidation, concertiste, pianiste, comédienne.
35:38 Là aussi, t'as bourlingué pas mal, toi !
35:41 Et puis alors enfin, Grégoire Béranger, cette coupe de cheveux internationale.
35:47 Voilà, scénographe, metteur en scène, comédien, musicien, la rouille,
35:51 il y a quelques années pour les plus jeunes d'entre nous,
35:54 arrangeur, circassien de pistes aux étoiles, j'en passe et des meilleurs.
35:58 Vous êtes tous les trois dans la compagnie HALT,
36:00 on va faire juste une petite parenthèse sur la compagnie HALT,
36:02 compagnie également qui chevauche, qui travaille, qui balance,
36:06 qui fait des essais, qui s'empare de textes et les retraduit.
36:10 Mais on est là pour la cogneuse, qui est un projet sous-jacente de la compagnie HALT.
36:16 Comment vous faites pour bosser là ? Comment vous faites pour répéter la cogneuse ?
36:20 C'est au gré du vent ? C'est au fur et à mesure ?
36:22 Vous vous êtes rencontrés en 2016 déjà ?
36:24 Oui, c'est un peu venu de nulle part cette envie de créer un groupe,
36:29 parce qu'effectivement au démarrage on s'est rencontrés via le théâtre.
36:32 Et du coup on s'est dit, vu qu'on fait du théâtre musical,
36:36 la compagnie HALT fait du théâtre musical,
36:38 on s'est dit, montons un groupe, montons un trio.
36:40 Au départ c'était même un projet avec Auré,
36:42 et puis on a appelé Jean qui a répondu présent.
36:45 Et voilà, on s'est dit, on va avoir un peu un fonctionnement de groupe,
36:49 c'est-à-dire qu'on peut faire ça quand on a un peu de temps,
36:51 et quand on a envie. Et donc on a eu plutôt 13 envies,
36:54 donc on a trouvé le temps.
36:56 Et puis de fil en aiguille, ce projet est né.
37:00 Premier jalon, je te coupe, 2019.
37:02 Les Polissons, vous sortez deuxième,
37:05 et là du coup vous avez les studios,
37:07 Studio E à Montbrison qui vous déportent pendant 4 jours,
37:09 c'est la sortie du premier EP en fait, 2022 ?
37:12 Oui, exactement, 2022.
37:14 Alors on l'a enregistré, on a eu le Covid pour le mixer,
37:18 donc 5 titres pour le mixer en 2 ans, c'était pas mal.
37:21 Donc on est arrivé deuxième au tremplin,
37:23 et ce qui nous a permis de pouvoir sortir cet EP l'année dernière.
37:26 On a fait plein de petits concerts entre temps,
37:28 et depuis la création, et puis là on essaie de développer
37:31 un format plutôt "centre culturel",
37:34 salle de spectacle pour accueillir le format un peu plus augmenté de la Cogneuse.
37:38 Mais on va en reparler, avant ça j'aimerais parler couleur musicale.
37:41 L'intitulé trio électro-folk,
37:46 je suis pas tout à fait d'accord avec ça,
37:49 il y a un peu du Ian Pearson, il y a un peu d'électro derrière,
37:52 il y a différentes nappes en fonction des textes,
37:55 textes très ciselés.
37:57 Je me suis lancé à entendre dire que tu composais,
37:59 tu écrivais les textes, tu composais,
38:01 et après vous arrangiez ensemble les morceaux ?
38:04 Oui, c'est maintenant, même on commence à composer aussi,
38:07 des chansons qui viennent, des musiques qui viennent un peu de chacun,
38:10 c'est vraiment un travail très collectif.
38:13 Alors moi effectivement j'arrive avec quasiment tous les textes,
38:15 mais musicalement on se laisse cette liberté,
38:17 c'est un vrai laboratoire du coup, c'est une vraie chance de pouvoir faire ça.
38:20 Alors après on met l'étiquette qu'on veut, toi t'es pas d'accord, moi je suis d'accord.
38:23 Parce que tu joues le banjo, c'est ça, et l'accordéon.
38:26 Exactement, mais en fait c'est pas électro-folk, c'est chanson.
38:29 On en donne ce qu'on veut derrière,
38:31 mais ça reste de la chanson à la sauce qu'on a envie de faire,
38:34 donc c'est toujours dur de pouvoir donner des noms à des choses qui sont un peu abstraites.
38:38 Vous allez de toute façon pouvoir savourer ces textures-là,
38:41 juste après cette interview.
38:43 Alors maintenant voilà, vous êtes là aujourd'hui,
38:45 parce que ce soir, attention, dans une heure,
38:47 vous qui nous regardez là, vendredi 8 dans une heure,
38:49 Cours Yvite, Cours Yvite, centre culturel de l'Arique à Marie,
38:52 La Cogneuse joue, vous avez 13 titres,
38:55 avec des guests justement pour une nouvelle forme,
38:57 vous allez essayer de travailler une nouvelle forme ?
38:59 Aurélie tu veux peut-être répondre ?
39:01 Oui, on travaille une nouvelle forme,
39:04 avec trois invités,
39:07 qui sont Carlo Bondi, comédien qu'on aime d'amour,
39:11 Solène Angeloni, comédienne, chanteuse, violoniste,
39:15 qu'on aime d'amour aussi,
39:17 et puis Pierrick Bell, sous-bassophone et à la contrebasse.
39:21 Lui il aimait les gros instruments, alors on lui a dit "Viens !"
39:24 "Viens !" et voilà.
39:26 Et ensemble, on est en train de fabriquer un objet,
39:32 avec aussi l'aide précieuse de Serge Latanzi aux Lumières,
39:38 et de Bruno Germain aux Sons,
39:41 qui sont nos invités,
39:43 et qui ont accepté de faire partie de l'aventure,
39:47 et vraiment de créer un objet qui nous ressemble,
39:51 donc quelque chose d'hybride,
39:53 qui rassemble nos trois univers,
39:55 plus plus plus tous ceux de ce...
39:57 Plus d'émiettes.
39:58 Dernier petit point La Cogneuse, c'est quoi ? C'est la vie ?
40:01 Hmm... Joli.
40:03 C'est ça hein ?
40:05 Et on avance quand même.
40:07 Quoi qu'il en soit, malgré les embûches, il faut continuer avec les coups.
40:11 Bien, je vous rappelle, dans une heure,
40:13 allez-y vite, Centre Culturel de l'Aricard-Marie,
40:15 c'est la soirée à pas manquer,
40:17 pour cet univers un peu chansonnier, tinté,
40:19 un peu Amélie Poulain, chevaleresque je dirais.
40:22 Maintenant, c'est dans une heure.
40:24 D'ailleurs vous allez entendre dans les deux morceaux La Cogneuse.
40:26 Merci à tous les trois, bon vent.
40:28 On se retrouvera forcément de toute façon.
40:30 Avec plaisir.
40:31 Tout de suite La Cogneuse.
40:33 [Musique]
40:47 Si je m'ennuie, je crie, je crie.
40:52 Si je m'endors, je meurs, je meurs.
40:57 Si lent, si large, si lourd, mais les costauds des chers bourgs.
41:04 Chercher la nuit, un lit, un lit.
41:09 Chercher dehors, un mar, un mar.
41:13 C'est quand, c'est quoi, c'est pour, mais les whisky des dames.
41:21 Tous ces fils, tous ces tals, le corsage des cathédrales en Norvège.
41:31 Il neige.
41:34 [Musique]
41:47 Un jour, si lent, s'effondre, s'effondre.
41:52 Si tout Paris, pourri, pourri.
41:57 C'est loin, c'est tard, c'est sourd.
42:01 Plus je soupire, moins j'accouvre.
42:05 Et quand Berlin, devient félin.
42:10 Et que tout Rennes, klaxonne, klaxonne.
42:15 Si loin, si rapide, si court, quand on voyage sans retour.
42:23 Mais gaz qui vide s'abat.
42:27 Et fait barouder nos étoiles en Norvège.
42:33 Il neige.
42:36 [Musique]
42:47 J'irai parfois, au Val Halla.
42:52 Tirer les lignes.
42:56 Border les pêcheurs du grand froid.
43:02 Goûter leur vie.
43:06 [Musique]
43:24 [Musique]
43:44 Si long, si froid, si sourd.
43:48 Mais les voyages sont retours.
43:52 [Musique]
44:14 Tant de fois, on se noie.
44:18 Tant de claques.
44:23 La cogneuse, nébuleuse, nous pétraque.
44:33 On avance, en ambulance.
44:41 On pence, nos sueurs.
44:50 Sous les coudes, la lueur.
44:59 En sac de frappe, dans un baltrap.
45:03 On accuse.
45:08 Le champ brûle tout.
45:11 C'est nos genoux, et qui s'usent.
45:18 En marche arrière, y'a rien à faire.
45:23 On dérape, alors on se rattrape.
45:28 À la cogneuse.
45:35 À la cogneuse.
45:40 [Musique]
45:44 On donne ce qu'on a.
45:48 Même souffle coupé, et les joues creusées.
45:53 Dans les corps molles, sous les cravats.
45:57 Sur le rigue, derrière nos poings cachés.
46:02 Là où l'on marche, sur quoi l'on crache, nos blessures.
46:12 On a plus d'yeux, mais tant de bleus, sur la figure.
46:21 En marche avant, on a un peu de temps.
46:29 Et si l'on dérape, faudra qu'on se rattrape.
46:35 À la cogneuse.
46:42 À la cogneuse.
46:48 [Musique]
47:18 Et voilà, merci d'avoir suivi notre émission.
47:22 Et vous avez vu, c'est quelques gouttes d'eau dans ce qui se passe sur le territoire.
47:26 Pour mémoire, donc forcément, le 25ème Printemps des Poètes du 6 au 28 mars partout sur Saint-Etienne.
47:32 Évidemment, la vie plus belle à retrouver notamment lundi prochain, lundi 11 mars.
47:38 Toutes les séances sont à 20h20 chez nos amis du Mélies.
47:41 Bien sûr, le 45ème Festival Curieux Voyageurs du 15 au 17 mars.
47:47 Les barons en folie à retrouver sur leur site sur toutes les dates estivales.
47:51 Et puis les projets à venir.
47:53 Et bien sûr, ce soir, ce soir, la cogneuse au Centre Culturel de l'Arc-et-Camerie.
47:57 En attendant, sortez, notre pays est riche.
48:00 Je me tue à vous le dire à chaque émission.
48:02 Sortez, ça fait du bien à la tête.
48:04 Il y a plein de choses, ça foisonne sur notre territoire.
48:06 En attendant, je vous donne rendez-vous et toute l'équipe, on vous donne rendez-vous pour de nouvelles aventures le mois prochain.
48:12 Portez-vous bien.
48:13 [Musique]

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