C’était une fin d’après-midi dans les jardins de l’Espace Cardin…. Autour d’un brunch, le Festival d’Automne venait d’y célébrer avec quelques artistes complices le cinquantième anniversaire de sa création par Michel Guy, en 1972. Merveilleux festival. Qui ouvrit aux spectateurs et mélomanes français de magnifiques fenêtres sur ces spectacles vivants, ces musiques traditionnelles et contemporaines, ces chorégraphies, ces arts plastiques, ces films aussi, qui s’inventaient alors aux quatre coins du monde. Toujours porté, cinquante ans après, sur les plus novateurs d’entre les créateurs, le Festival 2021 dresse en six spectacles – du premier au dernier - et une exposition au Musée d’Art moderne, le portrait de la franco-autrichienne Gisèle Vienne, 45 ans, et tout ensemble philosophe, marionnettiste, plasticienne, photographe, musicienne (harpiste). Nous l’avons rencontrée, discuté avec elle de son travail, de son art et de ce qu’il représente pour elle pour nous : un étrange déplacement, une inquiétante explosion de nos perceptions…. En témoigne son dernier opus, L’étang adapté du suisse Robert Walser et interprété par Adèle Haenel (au Théâtre Paris-Villette jusqu’au 18 septembre). L’artiste est brillante. Ecoutons-là nous parler…
Fabienne Pascaud
Fabienne Pascaud
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Art et design