Un QQtram de juin 2023 qui affiche 3 festivals de musiques de genre bien différents, BWD12 qui ouvre le classique à l’humour, la Rue des artistes, le rendez vous incontournable de St-Chamond, et Foreztival, qui a réuni l’an dernier plus de 35 000 festivaliers, dans une commune qui en compte 650 ! Des prouesses d’invention, des accueils d’artistes époustouflants comme Shaka Ponk au Forez' ou Fatouma Diawara à St-Cham'… Et le festival des 7 Collines qui n’est pas en reste avec 12 000 abonnés au cirque contemporain et international. Nous serons aussi au Musée des Transports qui fête ses 30 ans, un espace qui nous reçoit en live chaque mois, et ce mois ci sera avec Mellieha Bay, une voix soft et lumineuse … comme les grains de sable de nos plages d’été. Réjouissant. Réalisation : Chantale Joassard
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00:00:00 [Musique]
00:00:17 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans "Qu'est-ce qui se trame ?"
00:00:20 Vous la connaissez, vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre sur tel7.fr en replay,
00:00:24 la seule émission qui a lieu dans un tramway.
00:00:26 Un tramway nommé "culture", un tramway nommé "événement".
00:00:29 Et pour ce dernier mois de juin, la dernière de la saison,
00:00:32 on va parler festival, gros événements de tout l'été.
00:00:36 Je vous propose tout de suite de découvrir ensemble le sommaire.
00:00:39 Et au sommaire de ce mois de juin 2023, bien sûr,
00:00:41 que nous aurons pléthore de rendez-vous en festival pour ces mois de juin, juillet, août.
00:00:46 Alors tout d'abord à Saint-Chamond, avec la rue des artistes,
00:00:49 onze groupes sur trois jours, des compagnies d'art de rue,
00:00:53 et en final, les négresses vertes.
00:00:55 Voilà l'été !
00:00:56 La Saint-Etienne, le festival des 7 collines, qui nous plonge dans le cirque international,
00:01:01 un monde de prouesses, d'inventivité, où quand le cirque,
00:01:05 comme un clown blanc, raconte notre monde.
00:01:08 Alors on rit, on pleure, émotion !
00:01:10 Autre festival le plus important des festivals ligériens, Forestival,
00:01:14 40 artistes en trois jours à Trelin, 35 000 festivaliers, c'est un énorme événement,
00:01:19 avec en tête d'affiche, la Villiers, Chaka Pong, Mass Hystéria, et il y en a beaucoup encore.
00:01:25 Plus confidentiel, le festival BWD 12, de musique de chambre,
00:01:29 qui cette année se tourne vers l'humour, et la musique classique,
00:01:33 ça va chambrer au château de Saint-Victor, plus que vous ne croyez !
00:01:37 Et enfin, nous soufflerons les 30 bougies du musée des transports, Tram Trolley,
00:01:41 il y en a comme ça une poignée en France.
00:01:44 Et en live, nous retrouverons Magali, qui s'est choisi le nom d'une plage maltaise,
00:01:49 comme nom de scène, Mélia B, un petit goût de bain salé, dans la rame, et de pape française.
00:01:55 Vous montez, c'est parti !
00:01:56 Alors un anniversaire marquant, sur le territoire stéphanois,
00:02:04 le 17 juin, c'est les 30 ans du musée des transports urbains de la Globalisation Stéphanoise,
00:02:09 vous savez, vers Ratarieux, à côté du site de l'ASTAS,
00:02:12 et justement, avec nous, j'ai le plaisir de vous présenter, est-ce que je vous présente encore ?
00:02:15 Eric Lenn, bonjour !
00:02:16 Bonjour Thierry !
00:02:17 Eric, tu es le directeur de la communication depuis 2013,
00:02:20 et tu es associé à cet événement, évidemment !
00:02:23 Evidemment, oui, les 30 ans du musée, c'est aussi les 30 ans du bâtiment principal de l'ASTAS,
00:02:28 qui se trouve au même endroit, en face, à Saint-Prion-à-Jarret,
00:02:32 et 30 ans, c'est 30 ans d'histoire, 30 ans de patrimoine, 30 ans de métier,
00:02:37 et c'est aussi l'occasion qu'on a suivie pour faire une journée porte ouverte à l'ASTAS,
00:02:43 pour découvrir les dessous de ce que c'est qu'un réseau de transport.
00:02:48 Exactement, le samedi 17 juin, de 10h à 16h,
00:02:51 porte ouverte sur le site La Maison-Mère-L'ASTAS,
00:02:55 avec des visites guidées, notamment guidées, encadrées par des salariés de l'ASTAS.
00:03:00 Exactement, oui, l'idée, c'est ça, c'est de faire rencontrer auprès du public,
00:03:04 les professionnels de l'ASTAS, des conducteurs, puisque c'est le métier emblématique,
00:03:09 mais aussi, il y a 60 métiers à l'ASTAS,
00:03:13 donc des tas d'autres métiers liés aux services techniques,
00:03:16 et puis aussi à la surveillance, puisqu'on a un PCC, le poste central de commandement,
00:03:21 qui est une sorte de tour de contrôle, donc l'idée de cette journée porte ouverte,
00:03:24 c'est de découvrir les lieux, et surtout de rencontrer les gens,
00:03:27 pour qu'ils puissent parler, valoriser leur métier.
00:03:29 Bien sûr, vous allez parler patrimoine, mais il n'y a pas que ça,
00:03:32 ce samedi 17, de 10h à 16h, vous faites une balade en J74.
00:03:36 Exactement, la rame emblématique du réseau.
00:03:39 - 2938, c'est ça ? - 2938, c'est ça,
00:03:42 qui sort exceptionnellement de temps à autre, pour les fêtes de fin d'année,
00:03:45 ou pour célébrer des anniversaires. On va faire un tour,
00:03:48 cette fois-ci, au sein du site de l'ASTAS, à bord de cette rame emblématique,
00:03:53 et en compagnie de membres du musée, qui pourront retracer toute l'historique de cette rame,
00:03:59 qui a été jusqu'à Varsovie, pour être réparée et pouvoir rouler aujourd'hui.
00:04:04 Magnifique, en bois. Alors tout de suite, on va faire une téléportation à la Spok.
00:04:08 On va aller tout de suite au musée des transports urbains, rencontrer
00:04:11 vraiment les ardents défenseurs de ce patrimoine que nous avons à Saint-Etienne,
00:04:16 et de cette histoire, puisque le tram est né à Saint-Etienne en 1882, il me semble.
00:04:23 - Eric, merci. - À très vite.
00:04:25 Alors voilà, suite à les quelques explications d'Eric Lenne, par rapport au 17 juin et à l'ASTAS,
00:04:30 nous sommes au musée des transports urbains de l'agglomération stéphanoise.
00:04:36 Ce musée, vous nous voyez chaque fin d'émission, on fait un live.
00:04:39 Et là, j'ai le grand plaisir de vous présenter Raymond Villemagne. Raymond, bonjour.
00:04:43 - Bonjour. - Tu es le vice-président.
00:04:45 - Oui, vice-président et pièce de musée. - Le tramway, la première concession, c'est 1881, c'est ça ?
00:04:53 - 1881, oui. Alors Auguste Mendel, qui était entrepreneur en travaux publics à Paris,
00:04:58 donc a répondu à l'appel d'offres de la ville de Saint-Etienne, qui était devenue préfecture en 1856.
00:05:05 Donc il a répondu à l'appel d'offres. Et quand il est arrivé à Saint-Etienne, il a dit
00:05:09 pourquoi je m'embêterais à mettre des chevaux alors qu'on fabrique des machines à vapeur à Saint-Etienne.
00:05:15 - On est en pleine post-révolution industrielle à Saint-Etienne. La vapeur est là pour la ville.
00:05:19 Et il veut, justement, c'est ce que tu viens de dire.
00:05:21 - Donc on a eu les deux premières lignes de train avec ce gars qui a exploité Saint-Etienne-Lyon, Saint-Etienne-Rhin.
00:05:31 Et donc nous, on a fait un chemin de fer, le premier chemin de fer européen, enfin européen, continental, on va dire.
00:05:38 - Oui, à voie étroite. - Non. - Au début, ce n'était pas à voie étroite ?
00:05:42 - Non, il était en 142. Alors pour expliquer 142, la largeur des voies, qui est la voie SNCF,
00:05:48 c'est pour mettre deux chevaux de front qui passent entre les rails. - D'accord.
00:05:53 - Pour ne pas marcher sur les rails. - Et là, on est en métrique ?
00:05:56 - Nous, on est en métrique. Nous, on est toujours resté en métrique parce qu'on a toujours eu deux races de tram en même temps.
00:06:02 Donc on n'a jamais pu se mettre en voie de chemin de fer. Alors nos trams sont un petit peu plus étroits, mais ce n'est pas un problème.
00:06:13 - Et 1906, l'avènement du tram électrique qui arrive sur le territoire.
00:06:20 - Alors on a 1897 d'abord la deuxième société qui s'est appelée T pour tram électrique, qui a exploité cinq petites lignes,
00:06:28 qui a finit, qui a roulé jusqu'en 1952. C'était les fameux trams bleus que les anciens connaissent.
00:06:35 Et puis 1907, donc nous, la première motrice qui est dans le musée. - Que vous pourrez voir en venant ici, bien évidemment.
00:06:42 - Et qui a roulé jusqu'en 1959 avec à la clé entre un million et deux millions de kilomètres.
00:06:48 - Avec quand même un parcours sur le territoire légérien d'une centaine de kilomètres. - Oui.
00:06:53 - On allait jusqu'à Moron, Rive-de-Giée ? - Non, on allait jusqu'à... - Feur ? - De ce côté, non.
00:06:58 - Non, t'allais pas à Feur ? - Non, de ce côté, on allait jusqu'à la Fouillouse. La Fouillouse, de l'autre côté, le Pertuiset.
00:07:04 Et puis la Madeleine, à la sortie de Rive-de-Giée. - D'accord. - Et 110 kilomètres de ligne. Et à l'époque, on transportait 80 millions de voyageurs.
00:07:12 - Et on arrive dans les années 50 où l'apparition de l'autobus, c'est ça ? - Oui, un peu avant, même en 1930, l'apparition des autobus.
00:07:20 Alors Paris, c'est toujours Paris qui décide. Paris a décidé que l'autobus, c'était merveilleux.
00:07:26 Alors à l'époque, c'était des TN4 Renault, roues à bandage, moteur essence et 100 litres au 100. Mais à l'époque, 100 litres au 100, c'était merveilleux.
00:07:36 Ça allait partout. Donc ils ont exploité un autobus. Mais pendant la guerre, comme il n'y avait plus de carburant, ils ont été bien contents de remettre leur tram.
00:07:46 Ceux qui avaient gardé leur tram et leur ligne parce que la pénurie de carburant était là.
00:07:52 Et donc c'est pour ça que l'adieu au tram s'est étagé entre 1930 et 1960.
00:07:58 D'accord. Vous voyez, en fait, l'histoire d'amour entre Saint-Etienne, ses hommes, son industrie et le tram date de 142 ans.
00:08:07 - Oui. - Vraiment. Merci. On va retrouver Jean-Louis Auréole, qui est le secrétaire du musée.
00:08:12 Et on va parler vraiment des composantes de ce musée parce que là, on a une motrice, on a un trolleybus.
00:08:19 Non, on a un bus là, un trolleybus derrière. On a des rames. Mais il n'y a pas que ça lié à l'histoire de ce savoir-faire et de ces hommes qui ont donné leur vie pour les transports en commun.
00:08:29 - Jean-Louis, bonjour. - Bonjour. - Vous êtes le secrétaire de l'association qui gère le musée.
00:08:37 Alors voilà, on est dans le musée qui se trouve au rond-point de l'Astas. On avance un peu. 1200 m2.
00:08:43 - 1200 m2. - Qu'est-ce qu'on retrouve alors ? - L'ensemble. Donc on retrouve la forge, où c'est que 5 forgeurs.
00:08:51 Et non pas des forgerons. Des forgeurs qui fabriquaient les carcasses de tramways. Donc à Saint-Etienne, la CFVE fabriquait ses propres trams.
00:09:01 Ils étaient identifiés avec une lettre et un numéro de parc. Donc des trams ont été fabriqués pour les réseaux de Cannes, Nice et Alger.
00:09:12 - Ils étaient fabriqués ici ? - Ici à Bellevue. - D'accord. - Donc ces forgeurs réparaient aussi les trams quand il y avait eu des accidents.
00:09:24 Et après, la forge, elle a servi pour l'entretien des véhicules, pour retracer des barres d'attelage, les tulipes, les barres d'attelage de tramways avec les remorques.
00:09:36 Après, nous avons à côté un compresseur qui a servi pour le remplissage en air comprimé des tramways électriques.
00:09:47 Sur les toitures de chaque tramway, il y avait une cuve de 1 000 litres d'air comprimé. Donc dans la grande rue, il y avait 3 points où c'est qu'on pouvait faire le remplissage de l'air comprimé.
00:09:59 Bellevue, l'hôtel des villes et la terrasse. Pour la petite histoire, en début printemps 1959, les usagers préféraient prendre les nouveaux trams, donc les jaunes, les PCC, que prendre les anciens.
00:10:17 Et d'après les résultats, la CFVE avait constaté qu'il y avait quand même une augmentation du nombre de voyageurs et l'augmentation des recettes parce que les gens étaient obligés de payer à l'intérieur.
00:10:30 Il n'y avait plus possibilité de frauder, de marcher sur les marchepieds, comme on voit sur les photos.
00:10:36 Les anecdotes, les anecdotes. Ici, là, on retrouve par exemple, on est devant un trolleybus.
00:10:41 Le bus électrifié. Donc celui-là est arrivé en 1953 et a arrêté de circuler le 30 juin 1975, date de ce jour-là où tous les trolleys AVCR ont disparu, ainsi que les receveurs.
00:11:00 Il ne restait plus qu'aux receveurs que les receveurs dans les trams de la grande rue qui ont disparu le 2 novembre 1982.
00:11:09 Une mémoire vivante, Jean-Louis, une mémoire vivante de tout ça. Là, on a une motrice H. Elle est de quelle année celle-ci ?
00:11:18 1907. 1907. C'est là où on fait pas mal de live.
00:11:22 Cette motrice a circulé de 1907 jusqu'en 1952. En 1952, elle a circulé uniquement pour les travaux de nuit, pour l'entretien, le remplacement des rails.
00:11:38 Alors vous voyez ici, là, dans le musée des transports, on a vraiment une richesse exceptionnelle. Il y a des maquettes. Il y a les casquettes des contrôleurs.
00:11:47 Il y a tout. Il y a des motrices. Vous êtes ouvert les mercredis après-midi. Et sur réservation. Alors l'entrée.
00:11:55 Pour les groupes de plus de 10 personnes. Vous appelez. Vous allez sur le site du musée des transports. L'entrée est à 4 euros, 2 euros.
00:12:02 Vous avez des fidèles compagnons de cette vie comme Jean-Louis qui seront là et qui vous expliqueront tout avec une multitude d'anecdotes.
00:12:12 Vous en connaissez un rayon. Il y a vraiment un patrimoine exceptionnel à découvrir. C'est un rare musée en France des transports.
00:12:21 Et Jean-Louis, donc le 17 pour les 30 ans. Comment ça se passe ?
00:12:25 Le musée des transports sera ouvert de 10 heures à 19 heures. L'entrée sera gratuite. Donc on espère qu'il y aura beaucoup de personnes qui viendront.
00:12:33 Et après, nous ferons de la publicité pour exactement pourquoi. Mais on a vraiment des passionnés, des gens qui ont vécu, qui ont développé, qui ont mouillé la chemise.
00:12:43 Exactement. Donc le samedi 17 juin, de 10 heures à 19 heures, Raymond, Jean-Louis et les 12 autres bénévoles de la structure vous accueilleront avec plaisir pour visiter ce musée exceptionnel avec une multitude de détails et d'objets.
00:12:57 Jean-Louis, merci beaucoup. Je ne vais pas dire bon vent. Je vais dire bonne rame.
00:13:07 Alors joli mois de juin. Juin, période d'été des festivals. J'ai le grand plaisir d'accueillir. Ce n'est pas la première fois que tu viens, Moustapha Kerouaz.
00:13:16 Non. Moustapha, bonjour. Bonjour. Tu es le directeur artistique du 26e festival La rue des artistes à Saint-Chamond du 16 au 18 juin.
00:13:26 Alors à tout le monde qui est l'association porte drapeau organisatrice productrice de cet événement. Vous existez depuis un petit moment déjà.
00:13:34 27 ans qu'on existe. 27 ans qu'on est sur la place. Et puis 26 éditions du festival La rue des artistes.
00:13:42 La rue des artistes, c'est à peu près 30 représentations. Une immense majorité de concerts. Mais pas que. On en reparlera tout à l'heure avec Sinta. Il y a également de la rue.
00:13:49 C'est entre 8 et 10 000 personnes. Exactement. Voilà une cinquantaine de bénévoles au parc Nelson Mandela dans le centre de Saint-Chamond.
00:13:56 Exact. Voilà. Bah ouais, c'est maintenant quelque chose de rodé. Maintenant, 26 éditions. Comme tu l'as dit, 11 concerts sur les trois jours.
00:14:05 Entre 8 et 10 000 spectateurs. On espère cette année les avoir parce que les deux années qu'on vient de traverser ont été compliquées et difficiles.
00:14:12 Mais on lâche rien. On est là et on montre qu'on est toujours ici. Compliqué, difficile. Nous le savons. Donc en termes de production, le financement, comment ça se passe?
00:14:19 Le financement, c'est toujours le nerf de la guerre. Aujourd'hui, pour avoir des subventions, il faut montrer, prouver qu'on est capable de faire des choses.
00:14:26 Donc pour nous, cette année, ça va, ça bouge pas trop. On revient à des niveaux normaux, mais on s'inquiète quand même.
00:14:33 Rien n'est acquis. Rien n'est acquis. Alors vous faites également partie du réseau des festivals indépendants. Réseau d'environ 120, 140 festivals en France.
00:14:43 C'est ça qui prône l'indépendance financière, l'indépendance de programmation face au masto d'onde que nous rencontrons tous. C'est un vrai support pour vous?
00:14:51 Oui, parce qu'en fait, d'être uni et de savoir qu'on a 140 autres collègues dans tout le territoire de la France qui subissent les mêmes difficultés que nous.
00:15:00 Caché, augmentation des cachés, augmentation des fluides et compagnie. Quand on est plusieurs, on est plus fort.
00:15:06 Alors quelques grands noms pour vous donner un peu l'eau la bouche. Alors on parle pas de programmation 2023. Alors moi, je dirais Tikanjafakoli, Amadou & Maria, Les Catalites, Zebda, Idir, Manu Dibango, Yuri Bonaventura.
00:15:19 Enfin voilà, vous voyez, il y a de la qualité. Alors effectivement, tu es sur de l'émergence également. Aussi, très important.
00:15:24 On va parler des scènes notamment avec Cynthia. Cette année, tu reconduis, ça c'est une opération très importante, la collecte de mégots.
00:15:32 Le sujet est pas génial, mais si, c'est une boîte d'ici qui collecte et qui transforme cette matière première.
00:15:37 C'est ça, la société Le Monde Trick avec qui on a travaillé l'année dernière, ça a surpris beaucoup de gens qu'on parte sur l'idée de ramasser des mégots pour ensuite en refaire du mobilier urbain.
00:15:46 Mais c'est un vrai sujet sociétal et en fait, voilà, on nous parle d'écologie, mais à un moment donné, il faut faire des actes.
00:15:52 Donc du coup, on y va. Ça coûte de l'argent, mais ça montre aussi que l'association à tout le monde est très impliquée par rapport au développement durable.
00:15:59 Vous connaissez cette émission. On a à cœur de défendre les acteurs. Voilà encore une société d'ici, un savoir-faire du territoire stéphanois qui oeuvre justement dans ce gros,
00:16:08 cette grosse thématique du durable, pas quelque chose de concret. Cette année, le jeudi, la veille, donc le jeudi 15, vous avez le TMA, le quatrième tremplin des musiques actuelles.
00:16:18 C'est ça, tremplin des musiques actuelles, quatrième édition avec une édition un peu particulière cette année. 119 candidatures, trois groupes retenus.
00:16:25 Au niveau national, c'est Babylone Circus qui viendra clore cette première soirée, qui est parrain du tremplin.
00:16:32 On les salue d'ailleurs. Et l'idée, c'est d'accompagner en fait ce lauréat sur un an avec un diagnostic qui sera fait d'ailleurs au PAX avec Etienne Delès, que je cite.
00:16:42 Qu'on salue, qu'on salue. D'accord. Et ensuite, ce lauréat aura la chance de jouer sur trois festivals.
00:16:49 Le Festival de la rue des artistes en 2024, les Trans7 All et le Festival de la Paille. Les Trans7 All, là aussi, il y a des sacres regards.
00:16:55 Aussi, aussi, aussi. Alors maintenant, on va rentrer dans le cœur du sujet avec Cynthia Ford. Cynthia, qui est la co-programmatrice de ce festival.
00:17:02 Donc, Moustapha, merci. Au revoir. Merci. Et on va parler de programmation, de tête d'affiche et de contenu. Tout de suite, Cynthia Ford.
00:17:12 Cynthia, bonjour. Bonjour. Donc, tu es la chargée de production, responsable de production du festival et de la programmation.
00:17:18 Donc, le festival cette année, c'est 11 concerts. C'est deux scènes, une grande, le kiosque. C'est trois compagnies de rue.
00:17:25 C'est ça, tout à fait. On reste sur la même formule, en fait, avec notre grande scène qui accueille les têtes d'affiches et des artistes qu'on souhaite aussi mettre en avant.
00:17:33 Des émergents. Des émergents. Et notre scène du kiosque, qui pour le coup, est vraiment dédiée à l'émergence, qui est complètement équipée.
00:17:39 Et on a toujours cette programmation, en fait, où on va vraiment avoir tête d'affiche et émergence, qui est très important pour nous.
00:17:45 Très bien. Le vendredi et le samedi, vous avez donc trois compagnies de rue. Bon, il y a des animations, les paillettes, etc.
00:17:51 Mais trois compagnies de rue qui, et ça, c'est votre marque de fabrique également, le vendredi et le samedi, jouent en ville, dans les quartiers, à Fonçala, etc.
00:17:58 Alors, c'est samedi et dimanche, effectivement. Dimanche, c'est vrai. Dimanche, c'est sur site. C'est sur site. Voilà. Et le samedi, dans les quartiers.
00:18:04 Voilà, tout à fait. En fait, depuis le Covid, on a voulu un petit peu délocaliser, finalement, ces spectacles qui avant se jouaient dans le parc, qu'on a pu faire en lien, finalement, avec les structures de quartiers,
00:18:13 pour vraiment impliquer les habitants et vraiment faire rayonner le festival, en fait, dans toute la ville. Et donc, le samedi, on a un spectacle qui est joué sur la place Ile de France, dans le quartier de Fonçala.
00:18:23 Tout à fait. Et également deux autres spectacles qui sont joués devant le château du Jarret. Là, c'est une première. On n'avait jamais investi ce lieu, mais c'est vraiment un endroit qui s'y prête.
00:18:31 Exactement. Et ces trois compagnies, vous les retrouverez le dimanche pour la journée famille au parc Nelson Mandela, à partir de 14 heures jusqu'à environ 16 heures.
00:18:39 Les trois spectacles se joueront en des lieux différents dans le parc et puis après, on attaquera la programmation musicale. Et bien, justement, le vendredi 16, parlons de la tête d'affiche.
00:18:48 La tête d'affiche, donc. Grand nom. Fatoumata Diawara, évidemment. Magnifique. Magnifique. Avec son nouvel album qui est sorti le 12 mai dernier.
00:18:56 Nous, c'est une artiste qu'on cherchait à faire venir quand même depuis quelques années. Et là, il s'avère que ça tombe à point nommé parce qu'avec le nouvel album qui vient, on a pu l'avoir également en petit showcase à Lyon il y a quelques temps.
00:19:08 Honnêtement, on est hyper ravis de la faire venir aussi bien en termes musicals, mais aussi en termes de paroles. C'est quand même une chanteuse qui est relativement engagée, qui va vraiment parler de l'Afrique, etc.
00:19:19 Et on est hyper, hyper heureux de l'accueillir. Ça va être un chouette concert. On trouve également Lamuse Girl qui va clôturer la grande scène. Encore une fois, il y a une alternance entre le kiosque et la grande scène.
00:19:28 Lamuse Girl qui vient de Grenoble. Electro Swing à ne pas rater. Passons tout de suite au samedi. Le temps nous est compté. Samedi, là aussi, boum. C'est le mot exact.
00:19:37 Ina Dillard. Là, franchement, on est très, très fiers de cette tête d'affiche. Collectif de reggae man jamaïcain. 70 ans de moyenne d'âge, les trois chanteurs.
00:19:46 Ina Dillard, ça veut dire dans l'arrière-cour. On est vraiment sur du son jamaïcain, très roots pour ne pas dire les premiers temps du reggae. Ce n'est pas du tribal, mais vraiment à découvrir.
00:19:55 Ina Dillard qui vient de sortir son album cette semaine, en fait. Le 2 juin dernier. C'est ça. Et on a la chance de pouvoir les accueillir à la rue des artistes parce qu'en fait, ça sera la première date de la tournée d'été.
00:20:05 Il y a une dizaine de dates en France, une seule dans la région et ça sera à Saint-Chamond, à un tarif, évidemment, défiant toute concurrence.
00:20:12 Des papilles hors normes à ne pas rater. Donc le samedi 17 et le dimanche 18. Encore une fois, une flopée de groupes émergents le samedi et le dimanche.
00:20:19 Et on termine en beauté le gros comeback le dimanche en fin d'après-midi. Parc Nesselmonde là. Avec les négresses vertes. Les négresses vertes. C'est ça.
00:20:27 Zobie la mouche pour ne citer que ça. Voilà l'été. Et on en passe. Là, on va être vraiment sur une fête populaire comme on aime faire en fait le dimanche.
00:20:35 Pour clôturer. C'est ça. Pour clôturer avec une journée à prix libre et conscient. Donc vraiment pour que ça soit ouvert à tout le monde et que le prix ne soit pas un frein.
00:20:44 Finalement, on retrouve également Pico mon amour. Et puis mot pour mot, nos amis rouennais qui viennent avec un spectacle lexical orthographique pour enfants sous le kiosque à ne pas rater.
00:20:53 Enfin voilà du 16 au 18, le 26e Festival La Rue des Artistes. Et bien vous savez ce que vous allez faire. Juste aller sur Internet, regarder, choisissez votre jour.
00:21:01 Ou prenez les deux. Exactement. Cynthia, merci. Mouss, merci. Bon vent à vous. Et puis que cette année, tout se passe bien sous le soleil radieux, bien évidemment.
00:21:10 Merci. Voilà tout de suite. Je vous propose de continuer dans nos périples des festivals post-pré-été avec le 29e édition du Festival des 7 collines, le Festival des Arts, du Cirque, mais pas que. A tout de suite.
00:21:25 Alors voilà, dans notre grand valse des festivals d'été, on retrouve la 29e édition du Festival des 7 collines montée notamment par Jean-Philippe Mérendon.
00:21:37 Elisa Etural, bonjour. Bonjour. Elisa, tu es cherchée de communication et médiation. C'est ça. Alors le festival, c'est une mémoire quand même sur Saint-Etienne en termes de cirque.
00:21:48 C'est 2014, vous faites partie du réseau Territoire de Cirque parce que c'est très important, réseau national. C'est essentiel pour nous de pouvoir s'appuyer sur un réseau de partenaires.
00:21:58 L'air est au tourner, à la mutualisation et pour des raisons écologiques et pour des raisons financières et pour des raisons d'encouragement à la création, de soutien à la création.
00:22:11 Donc pour nous, c'est vraiment un atout essentiel. Et puis c'est là où vous allez puiser 2016. Vous faites partie depuis 2016 de la structure Cirque-Ora, 14 structures en région Alpes autour du cirque.
00:22:20 Et puis surtout, ça c'est votre grande force. Vous appuyez, Jean-Philippe notamment, sur un réseau d'ambassades, un réseau d'instituts français à l'étranger, un réseau de festivals et mérites, notamment en Hollande et en Suisse, en Autriche également.
00:22:32 On tient à encourager la création nationale, française, régionale et locale. Mais pas que. On est tous les ans présents avec des compagnies internationales.
00:22:43 Cette année, on a des Finlandais, on a des Tchèques, on a des Guénéens, on a la Dame Blanche qui vient de Cuba.
00:22:50 On va en parler avec Jean tout de suite après. Mais voilà, votre fer de lancer, mettre en avant, promouvoir des artistes innovants, innovateurs, des créateurs, que ce soit dans les arts du cirque, mais pas que.
00:23:00 Pas que. On a la force d'être un festival pluridisciplinaire. Donc on a aussi de la musique, de la danse contemporaine plutôt et performances en général.
00:23:10 Vous accueillez à peu près combien de spectateurs sur une édition ? On était autour de 15 000 à peu près, il me semble.
00:23:15 C'est ça. L'année dernière, on était autour de 15 000 spectateurs avec la quasi totalité des représentations complètes.
00:23:21 Et on espère la même chose pour cette année, voire mieux.
00:23:25 Oui, parce que cette année, vous êtes sur 20 sites, 10 villes. Il y a 31 spectacles, 31 représentations.
00:23:30 31 représentations, c'est ça. Une vingtaine de compagnies. On a plusieurs spectacles qui vont jouer plusieurs fois et dans une dizaine de communes de la métropole de Saint-Etienne.
00:23:40 Eh bien, tout de suite, on va inviter Jeanne Le Maire à nous rejoindre. On va parler de la programmation, du contenu du Festival Les 7 collines.
00:23:46 Elisa, merci. Merci.
00:23:52 Jeanne Le Maire, bonjour. Bonjour. Alors, tu es la chargée de programmation, l'assistant de programmation aux côtés de Philippe Mirandaud.
00:24:00 Cette année encore, une édition de malade, 31 spectacles. On va attaquer par le premier qui attaque le 23, par François Mitterrand.
00:24:08 La compagnie T-Rex. C'est ça. Alors là, on a la chance d'accueillir ce collectif.
00:24:13 C'est des jeunes artistes qui se sont rencontrés autour d'une discipline qui est la discipline du vélo acrobatique.
00:24:18 Et qui sort de l'école nationale du cirque de Boursaint-en-Déol en 2014, d'ailleurs.
00:24:22 Et donc, on est vraiment sur des jeunes artistes hyper talentueux qui proposent un spectacle hyper familial, très punchy, avec de la musique live, dans un esprit un petit peu fanfare.
00:24:30 Exactement. Donc, quelque chose de vraiment joyeux. Et c'est une première de démarrer le festival avec un projet en extérieur très familial comme ça.
00:24:38 Donc, on est ravis de pouvoir les accueillir sur ce premier spectacle de l'édition.
00:24:43 Pour compléter tes propos, l'outil, non, c'est pas un machin, c'est pas du trapèze, c'est du vélo.
00:24:48 Du vélo acrobatique, complètement déjanté, déglingué, avec des performances. Vraiment, ne pas rater le 23.
00:24:53 Un spectacle familial. On va continuer après avec une des têtes d'affiche, une des, parce qu'il y en a pas mal.
00:24:58 Command Ground.
00:24:59 Command Ground, on est très très heureux de les recevoir parce qu'en fait, ils ont très peu tourné en France.
00:25:04 Exactement. Compagnie internationale magnifique.
00:25:06 C'est ça. Donc, eux, ils ont beaucoup tourné davantage, on va dire, aux Pays-Bas, en Allemagne.
00:25:10 Et en France, on n'a pas eu l'occasion de beaucoup les voir.
00:25:13 Donc, le Festival des 7 collines les suit depuis un moment et cette année, on les accueille avec leur spectacle Phare Command Ground.
00:25:19 C'est un spectacle plein d'humour, avec vraiment des artistes extrêmement talentueux d'un point de vue physique
00:25:25 et qui proposent quelque chose d'assez beau, d'assez poétique sur la rencontre à l'autre et l'entraide.
00:25:32 Donc ça, ce sera à la Comédie.
00:25:34 À la Comédie, les 26 et 27.
00:25:35 Absolument. Un spectacle bifrontal. Donc ça, également, ça change.
00:25:38 On est ravis de les accueillir.
00:25:40 Ensuite, encore un grand nom, Baobab Circus, la compagnie Baobab Circus. Magnifique, là aussi.
00:25:45 Circus Baobab, oui, c'est vraiment une super compagnie qu'on a eu l'occasion d'accueillir à l'automne, il y a…
00:25:50 Trois ans, quatre ans ?
00:25:52 Deux ans, il me semble.
00:25:53 Oui, c'est ça.
00:25:54 Qui était venue avec leur spectaculier, mais qui était au tout début, en fait, de leur tournée,
00:25:58 depuis le spectacle a évolué, a grandi avec les artistes aussi.
00:26:01 Et donc, ils viennent avec une version vraiment aboutie, qui est mise en scène par Yann et Covre,
00:26:06 qu'on connaît pour le Cirque in extremis.
00:26:08 Exactement. C'est une compagnie qui vient de Guinée.
00:26:10 A la fois, ce spectacle est un hymne à la tradition et aussi au dernier déhanchement du hip-hop.
00:26:17 C'est de l'acrobatie, c'est des circassiens, c'est des danseurs.
00:26:20 C'est une explosion de couleurs sur le plateau de l'opéra.
00:26:23 Ensuite, on va parler, on vous donne l'eau à la bouche.
00:26:25 Moi, j'ai une petite date à Andrézieux, avec la compagnie Paul et Freddy.
00:26:28 Enfin, j'ai une petite date, parce que c'est un combat de circassiens sur un ring.
00:26:32 C'est l'histoire de deux frères qui ont commencé leur carrière chacun de leur côté
00:26:36 et qui se sont retrouvés autour du jonglage.
00:26:38 Et aujourd'hui, ils viennent pour essayer de définir lequel des deux est le meilleur.
00:26:43 Avec un arbitre complètement débile.
00:26:45 C'est complètement foutrac.
00:26:47 Le public est là pour donner son avis, pour être de mauvaise foi aussi.
00:26:50 On est vraiment sur une ambiance super, hyper drôle, hyper familiale et très participative.
00:26:56 Ça va être un très beau spectacle.
00:26:58 Andrézieux, allez voir sur le site. Le 5, 6, 7 juillet, on est à la compagnie Accoréacro.
00:27:02 Well-known également.
00:27:04 Absolument. Ils viennent avec leur spectacle "Dans ton coeur" qui a beaucoup tourné depuis 2018.
00:27:08 Et on est très ravis de pouvoir dire que ce sont leurs derniers spectacles sous chapiteau avec ce spectacle.
00:27:13 Les dernières à Saint-Etienne, ça va être vraiment la folie.
00:27:16 Ils ont envie de tout donner pour les dernières.
00:27:18 On est sur un spectacle très familial également,
00:27:21 mais avec vraiment une touche de contemporanéité, de modernité importante.
00:27:26 Une mise en scène de Pierre Guillois qui a été accueillie à la Comédie en début d'année avec les gros patines biens.
00:27:31 Un spectacle en tout point formidable.
00:27:34 On vous cite quelques noms, on ne peut pas tous les citer.
00:27:36 Il y a 27 compagnies qui sont là.
00:27:39 On a également, juste comme ça, Scradra Soa qui sera à l'Obsys.
00:27:43 On a également la compagnie Rompe Cabezas qui est une compagnie finlandaise qu'on va retrouver également à Sorbier.
00:27:50 Là on est plus dans le Burlesque Humoriste.
00:27:52 Mais maintenant on va passer à la soirée musicale. Au fil.
00:27:55 La soirée comme CEC les Faire, le festival des 7 collines.
00:27:58 La soirée concert qui est toujours mythique.
00:28:00 Cette année on a la chance d'accueillir La Dame Blanche et BCUC qu'on avait accueillis aussi en 2019.
00:28:06 Deux groupes incroyables.
00:28:08 La Dame Blanche qui vient de Cuba.
00:28:09 Tout à fait.
00:28:10 Et vraiment ces deux groupes ont la particularité de mêler les genres avec une prouesse assez folle.
00:28:17 Donc d'un côté La Dame Blanche nous propose quelque chose entre le hip hop et...
00:28:23 Et la musique latino.
00:28:25 La musique afro-latino.
00:28:27 Pour vous qui nous regardez, je t'interromps, cette artiste est la fille d'un des membres fondateurs du Bonavista Social Club.
00:28:33 C'est vous donner un peu le haut du panier et en tout cas la qualité artistique de cette artiste.
00:28:37 Une artiste très talentueuse aussi bien au niveau du chant que la musique parce qu'elle est aussi fruitiste.
00:28:41 Le 28 juin.
00:28:42 Et puis BCUC.
00:28:43 Un groupe dont on est tombé complètement fan en 2019.
00:28:47 On attendait vraiment parce que cette année ils reviennent avec un nouvel album.
00:28:52 Et on a la chance de les accueillir pour ce nouvel album.
00:28:54 C'est incroyable.
00:28:55 Ils sont hyper généreux.
00:28:57 C'est des artistes engagés qui donnent tout pour leur public.
00:29:00 Qui viennent d'Afrique du Sud.
00:29:02 Qui reprennent des rythmes traditionnaux mais en même temps font de la soule.
00:29:06 Et une espèce de punk rock mélange détonant à découvrir.
00:29:09 C'est incroyable.
00:29:10 Il y a peu d'équivalent et vraiment il ne faut pas louper ça.
00:29:13 Cette colline, une programmation riche, intense sur le territoire.
00:29:17 On a parlé de 10 villes, on a parlé de 20 lieux.
00:29:19 Mais il y a quand même une action et on va revenir sur Elisa avec elle.
00:29:22 L'action de médiation avec Elisa.
00:29:24 Elisa pour clôturer.
00:29:28 Le festival a décidé d'investir philosophiquement, intellectuellement, éducativement.
00:29:34 Le quartier de Montrénaud.
00:29:35 Et physiquement.
00:29:36 Et physiquement.
00:29:37 Bien sûr.
00:29:38 Cette année c'est le collectif La Horde dans les pavés qui jouera son spectacle les 1 et 2 juillet.
00:29:43 Qui accompagne une classe de 4ème.
00:29:45 Du collège Marc Seguin à Montrénaud.
00:29:47 Dont la restitution.
00:29:49 Dont la restitution aura lieu le vendredi 16 juin à 18h.
00:29:53 Énorme challenge pour vous les enfants là.
00:29:55 C'est des 4ème qui vont monter, faire des acrobaties sur les toits du collège.
00:29:59 Donc ça va être génial.
00:30:02 Et puis bien sûr on a le 16 juin la restitution.
00:30:04 Mais le 1er juillet qu'est-ce qu'il se passe ?
00:30:06 Le 1er juillet c'est un petit peu la touche finale de toutes les actions qui sont menées cette année à Montrénaud.
00:30:11 Toutes les compagnies, les 3 compagnies qui auront accompagné ces jeunes et ces personnes en action culturelle.
00:30:17 Vont jouer leur spectacle gratuitement en extérieur dans le cadre de la fête de quartier de Montrénaud.
00:30:22 Donc voilà pour toutes les personnes qui ont été accompagnées.
00:30:25 Pour tous les habitants du quartier qui auront vu ces interventions toute l'année.
00:30:29 Ça va se concrétiser par ces spectacles professionnels.
00:30:32 Un vrai travail de fond.
00:30:34 C'est aussi la force de notre pays, de notre territoire.
00:30:36 En tout cas Elisa, Jeanne, merci beaucoup.
00:30:38 Passez le bonjour à Jean-Philippe.
00:30:40 Je vous rappelle du 23 juin au 9 juillet, le 29ème festival des 7 collines.
00:30:45 Tout de suite, on va se retourner pour un festival qui a lieu fin août.
00:30:49 Festival émérite de musique classique sur 4 jours, le BDW12.
00:30:54 A tout de suite.
00:30:55 Alors BDW12, c'est quoi ce nom de code ?
00:31:02 Pas du tout, c'est un festival 18ème rencontre de musique classique à Saint-Victor-sur-Loire.
00:31:06 J'ai le grand plaisir de vous présenter ou de vous représenter, Richard Vernet-Caron.
00:31:11 Richard, bonjour.
00:31:12 Bonjour.
00:31:13 Vous êtes le président de l'association depuis 2004.
00:31:16 Aux côtés de Samuel Etienne qui est le directeur artistique emblématique.
00:31:20 Violoncelliste.
00:31:21 Oui.
00:31:22 Alors ce festival qui a lieu dans le théâtre de Verdure de Saint-Victor,
00:31:26 existe depuis plus de 18 ans.
00:31:28 Vous êtes arrêté pendant le Covid.
00:31:29 Il a une particularité, c'est l'œil.
00:31:32 L'œil averti sur la musique et donné à goûter au grand public.
00:31:35 C'est ça en fait ?
00:31:36 Oui, tout à fait.
00:31:38 Grand public au sens où c'est un festival qui, depuis le départ,
00:31:41 à la demande de Samuel Etienne d'ailleurs,
00:31:43 veut casser les codes de la musique classique.
00:31:46 On les a bien identifiés.
00:31:48 Comment je m'habille ce soir ?
00:31:50 Exactement.
00:31:51 Est-ce que c'est vraiment de la musique pour moi ?
00:31:53 Oui.
00:31:54 Est-ce que ça va pas être très barbatif ?
00:31:56 L'année dernière, vous avez marqué vraiment de cette empreinte la vie du festival.
00:32:01 Vous avez eu un retour exceptionnel du public, mais aussi des artistes.
00:32:05 L'an dernier, il s'est passé quelque chose peut-être lié au Covid
00:32:10 et au festival annulé en 2020.
00:32:12 Le festival 2021 a été un peu tristounet, bien que le public était là.
00:32:18 Et en 2022, on avait demandé à Samuel Etienne de nous faire une émission extrêmement gaie, explosive.
00:32:24 Et on a fait chanter le public pendant une heure et demie.
00:32:28 Magnifique.
00:32:29 Et ça, je l'avais rarement vu dans un festival de musique classique.
00:32:32 Pendant une heure et demie, après le programme en plus.
00:32:34 Il y a eu une première partie sur les rondos de la musique classique
00:32:38 et en deuxième partie, la chanson populaire qui n'est que le copié-collé des rondos.
00:32:44 On pourrait dire le petit enfant du rondo.
00:32:45 Le petit enfant du rondo.
00:32:47 Et bien depuis Piaf jusqu'au Beatles,
00:32:50 le public s'est enthousiasmé et accompagné par les musiciens classiques.
00:32:55 Mais là encore, un trait commun à notre territoire,
00:32:58 à vos côtés une trentaine de bénévoles qui accueillent, font à manger,
00:33:02 hébergent les artistes et méritent, les musiciens et méritent qui viennent de toute France.
00:33:06 Parce que, par exemple, cette année, il y aura une quinzaine de musiciens professionnels.
00:33:11 Tout à fait.
00:33:12 Et un quintet, un quartet, off-swing.
00:33:15 Un quintet.
00:33:16 Un quintet.
00:33:17 On va en reparler après dans la programmation.
00:33:19 Il y a une vraie démarche d'activisme pour vous offrir du 24 au 27 août à Saint-Victor.
00:33:25 Parlons programmation.
00:33:26 Donc on a quatre soirées emblématiques cette année.
00:33:29 On attaque par le 24, le jeudi 24,
00:33:33 une soirée qui s'intitule "L'humour dans la musique classique".
00:33:37 Oui.
00:33:38 Il faut rendre hommage à notre programmateur, directeur artistique,
00:33:42 qui arrive à faire des programmes qui ne sont jamais les mêmes tous les soirs.
00:33:46 Parce que maintenant, plus de 60% du public prend un pass.
00:33:50 C'est-à-dire qu'il va venir quatre fois le soir.
00:33:52 Ils ont confiance.
00:33:53 Ils ont confiance.
00:33:54 Tout à fait.
00:33:55 Ils ont confiance.
00:33:56 Mais il faut quand même articuler tout ça.
00:33:58 L'an dernier, la bonne surprise du karaoké,
00:34:02 c'est qu'on avait annoncé en deuxième partie de programme,
00:34:06 "Festival, cœur du festival".
00:34:10 Personne ne savait ce que c'était.
00:34:12 Et cette année, ils annoncent jeudi "L'humour dans la musique classique".
00:34:17 La musique classique et de l'humour.
00:34:19 Donc vous allez passer par Beethoven, Mozart, Liszt, Eric Satie.
00:34:24 Ok.
00:34:25 Mais on ne va pas dévoiler le reste.
00:34:27 On pourrait.
00:34:28 Non, il ne faut pas.
00:34:29 Gardez la primeur.
00:34:30 Non, il faut garder ça là.
00:34:31 La saveur.
00:34:32 Si le terme "humour" est employé dans ces répertoires-là,
00:34:35 croyez-nous, ça n'est pas pour rien.
00:34:37 Ça va être aussi décontracté, si je puis dire, que le karaoké.
00:34:41 Le vendredi 25, on est sur une soirée un peu plus pointue,
00:34:44 les Cantors de L'Epsiche.
00:34:46 Voilà, L'Epsiche.
00:34:47 Exactement, L'Epsiche est une capitale culturelle au XIXe siècle.
00:34:51 Et des centaines de musiciens, soit ils viennent faire leur classe,
00:34:55 soit ils passent de manière fugace, soit ils restent.
00:35:00 Mais d'une manière historique, les plus grands ne sont pas séparés.
00:35:02 Exactement.
00:35:03 Donc ils vont nous raconter une petite histoire.
00:35:06 Oui, Jean-Sébastien Bach, etc.
00:35:08 C'est un prétexte pour montrer l'influence de L'Epsiche dans la musique classique.
00:35:15 Le samedi 26, nous avons donc Carmen Sandiva.
00:35:19 Ça en dit long, Sandiva ?
00:35:21 On aurait pu, dans les réseaux de Samuel Etienne,
00:35:25 on a des chanteuses, des grandes chanteuses d'opéra.
00:35:28 Mais voilà, on va le faire classique.
00:35:32 Et le dimanche, vous clôturez là aussi par une soirée
00:35:35 pied de nez, c'est trop galvaudé.
00:35:39 Par une soirée particulière, on va dire jazz manouche versus musique classique, c'est ça ?
00:35:46 Le Quintet of Swing avec l'ensemble des musiciens invités ?
00:35:49 Exactement, le Quintet of Swing s'appuie très largement sur le répertoire de musique classique.
00:35:56 Et l'interprète avec le filtre manouche, ça donne des choses...
00:36:03 On pense tout de suite à Brahms, à des choses très entraînantes.
00:36:07 Ça va être très sympa, très entraînant.
00:36:10 Il y a vraiment à découvrir.
00:36:12 Excusez-moi de me battre contre cette image,
00:36:14 il y a absolument, et d'ailleurs d'une manière générale,
00:36:16 mais sortez de ce cliché rébarbatif et long de la musique classique.
00:36:19 Là, vous avez des acteurs, des activistes de fou,
00:36:22 qui vous amènent sur des sentiers battus, mais justement qui ne sont jamais parcourus.
00:36:26 Richard, merci beaucoup.
00:36:28 On retrouve le festival du 24 au 27 août prochain à Saint-Victor-sur-Loire.
00:36:33 Un dernier mot ?
00:36:34 Un dernier mot pour dire que l'ADN du festival, c'est quand même l'échange et la rencontre.
00:36:39 Et après chaque concert, et on y tient beaucoup,
00:36:42 le public peut échanger avec les musiciens.
00:36:46 Et ça, ceux qui prennent un pass ne se privent pas de retourner voir le second,
00:36:50 puis le troisième soir, les musiciens qui l'ont enthousiasmé.
00:36:53 Et ça, c'est fondamental.
00:36:55 Merci Richard. BWD12 à Saint-Victor-sur-Loire du 24 au 27.
00:36:59 Et juste un temps pour les autres événements.
00:37:05 Toutes les fêtes de la musique qui sont à suivre sur tout le territoire.
00:37:09 40 ans plus tard, le succès de la fête de la musique est incontournable.
00:37:13 Donc à ne louper sous aucun prétexte.
00:37:15 Il y a plusieurs jours à Saint-Etienne, ce sera le 21 et 24 juin.
00:37:19 Une expo Nina Simone à voir tout l'été à la Dame des Quatre Cafés,
00:37:23 avec l'étoile de Françoise Bajard.
00:37:25 Et ce 9 juin, un concert hommage à Nina Simone,
00:37:28 avec la voix mimétique de Sandra Mounam.
00:37:30 Elle est en quartet.
00:37:32 Un nouveau rendez-vous à Chalmazelle, le Chalma-Fest.
00:37:36 Un tout petit festival, puisque c'est une journée.
00:37:38 Avec les Fatal Picard, Joyeux Bordel, les Naufragés,
00:37:41 les Stéphanois de la Mauvaise Herbe.
00:37:43 Ça va être un sacré bazar.
00:37:44 Le 15 juillet, le coup environ 25 euros,
00:37:47 et on peut y aller en navette de Montbrison, Bois, Fers ou Rouen.
00:37:50 Et on terminera par les Bifords de Courriaux,
00:37:53 disons plutôt un temps continu de l'été,
00:37:56 puisque la guinguette sera ouverte du 21 juin au 8 septembre.
00:38:00 Sans relâche, du mercredi au dimanche.
00:38:03 Et il y aura beaucoup de monde, festival, bigaille.
00:38:05 Et en rendez-vous Zouk, avec Frankie Ghosn, tout pointe à pitre,
00:38:09 et non pas tout Hollywood.
00:38:11 Ça sera chemise à fleurs, écoupé, décalé, électrifié.
00:38:14 Voilà, c'est l'été, on reprend la rame.
00:38:17 Alors Eric, vous le savez, chaque mois, on a une petite pastille sur la Stas.
00:38:21 Quelle est-elle ce mois-ci, la prime transport ?
00:38:24 La prime transport, effectivement, c'est une obligation de l'employeur.
00:38:28 Quand on veut changer de moyen de transport
00:38:30 et quitter la voiture pour des moyens plus vertueux de l'environnement,
00:38:33 par exemple les transports en commun,
00:38:35 l'employeur doit verser 50% du coût de l'abonnement.
00:38:38 Et on fait un petit rappel là-dessus,
00:38:40 puisque ce n'est pas forcément très connu des salariés.
00:38:43 Donc c'est le sujet de la pastille Stas.
00:38:45 C'est le moment, à tout de suite.
00:38:47 La Stas continue ses opérations de communication et s'invite
00:38:50 dans les entreprises du Technopole à Saint-Etienne
00:38:52 pour promouvoir la prime transport,
00:38:54 qui accorde aux salariés un abonnement mensuel à 18,61 euros.
00:38:58 Nous, on est ravis d'accompagner un grand nombre d'entreprises.
00:39:01 Là, on a fait plus d'une vingtaine depuis la fin d'année dernière.
00:39:06 On échange, en fait, pour inciter les gens à utiliser les transports
00:39:09 et pour les informer, parce que beaucoup de salariés
00:39:12 ne sont pas forcément au courant de la prime transport
00:39:15 et ne sont pas au courant du tarif, de la desserte
00:39:19 qu'il y a à proximité de leur entreprise.
00:39:21 Donc souvent, ça marche très bien.
00:39:23 Les salariés sont très contents d'avoir de l'information.
00:39:26 Donc s'ils sont intéressés, ils peuvent même en parler
00:39:28 à leur référent en entreprise.
00:39:30 Et nous, on est ravis d'aller en entreprise directement à leur rencontre.
00:39:33 Une prime transport et des actions en entreprise
00:39:36 efficaces pour la planète et pour le porte-monnaie.
00:39:39 On oublie le fait de venir déjà au travail en transport en commun.
00:39:44 On peut se servir aussi de la stasse pour aller faire ses courses
00:39:48 ou aller faire son activité sportive le soir.
00:39:51 Par exemple, moi, c'est mon cas.
00:39:53 Le soir, je vais en ville et j'aime bien prendre le tram
00:39:56 parce qu'on sait qu'on s'y rend très vite.
00:39:59 Ça ne coûte pas cher et c'est sans souci de stationnement.
00:40:03 Et puis, tout le monde regarde un petit peu son porte-monnaie.
00:40:06 Donc, il faut bien se dire que ça coûte quand même nettement moins cher
00:40:10 d'utiliser les transports en commun que d'utiliser sa voiture personnelle.
00:40:14 Rappelons que la prime transport est payée à 50% par l'employeur
00:40:18 et que de nombreuses solutions d'accompagnement sont proposées par la stasse.
00:40:22 On va continuer notre périgrignation sur un autre festival émérite
00:40:31 qu'on connaît tous, qu'on a tous entendu parler.
00:40:34 Trolin, dans la plaine du forêt, Trolin, petite ville de 650 habitants.
00:40:37 Du 4 au 6 août, c'est 35 000 personnes.
00:40:40 Tout de suite, le 17ème édition du Forestival.
00:40:43 Alors, l'OVNI, non.
00:40:46 Le Mastodonte, non.
00:40:48 Le Brontosaure des festivals du territoire ligérien,
00:40:51 le Forestival du 4 au 6.
00:40:54 J'ai le grand plaisir de t'accueillir, Laure Pardon, bonjour.
00:40:57 Bonjour.
00:40:58 Tu es la directrice du festival, de la structure FZL.
00:41:02 Tout à fait.
00:41:03 Le festival est né en 2005, à l'époque porté par la Pige,
00:41:07 qui est une association locale.
00:41:09 Et depuis 2014, FZL est né, dont tu diriges, tu tires les reines,
00:41:13 tu cotires les reines pour monter ce Forestival.
00:41:16 Vous êtes combien là, sur la tête, on va dire en gros, sur la préparation ?
00:41:20 C'est ça, la Ford du Forestival, c'est son équipe, il n'y a aucun doute.
00:41:23 Donc aujourd'hui, c'est 10 salariés, mais aussi 50 ambassadeurs à l'année, bénévoles,
00:41:28 qui pilotent le projet, qui participent au développement.
00:41:31 Et évidemment, les 600 bénévoles qui sont là le week-end du festival.
00:41:35 Vous imaginez les 600 bénévoles, bénévoles à encadrer, accueillir,
00:41:38 mais aussi à aimer et à faire manger.
00:41:41 Vraie colonie de vacances, 15 jours sur site.
00:41:43 Alors, FZL, ce n'est pas que le Forestival, c'est une dizaine de programmations dans l'année,
00:41:47 au fil, à droite à gauche, avec des partenaires.
00:41:50 Vous aviez mis un coup de bâton, vraiment, avec les 80 dates dans le forêt,
00:41:54 il y a deux ans, suite au Covid, c'était magnifique.
00:41:57 Mais ce n'est pas que ça, FZL, c'est également...
00:42:00 C'est une vraie structure culturelle, je pense qu'il s'est développé.
00:42:03 C'est deux branches d'action, l'activité production de concert,
00:42:06 et l'activité booking management d'artistes, avec trois rosters défendus aujourd'hui.
00:42:11 Un plus côté hip-hop, beat-making avec FasB, un côté plus reggae avec NMB,
00:42:17 et un plus alternatif, festif avec Alpine.
00:42:21 Donc voilà, on est sur une structure qui, sur un événement, comprend la façon de se développer.
00:42:28 Vous, connue organisateur, le dernier chantier de travail,
00:42:32 c'est le Forestival vit-il avec son temps ?
00:42:34 Tout à fait, le Forestival vit-il avec son temps,
00:42:37 comme la lutte sur les violences sexistes et sexuelles en milieu festif,
00:42:40 mais également sur des enjeux de programmation, sur des enjeux d'accessibilité, etc.
00:42:45 Et on s'est dit, c'est bien d'exister aujourd'hui, mais il faut qu'on existe aussi dans 10 ans.
00:42:49 Donc pour ça, il faut faire évoluer notre festival.
00:42:52 Il faut s'ouvrir et il faut prendre le temps de réfléchir.
00:42:54 Et ça a permis de réunir 10-15 ans d'organisateurs sur ce sujet-là,
00:42:59 et de mettre en place des solutions concrètes, des pistes de réflexion, évidemment.
00:43:04 Certaines qui verront le jour dès cet été, d'autres qui seront des pistes de réflexion pour les prochaines années.
00:43:09 Mais comment garder notre ligne de programmation de manière éclectique,
00:43:14 en attirant toutes les générations, sachant qu'aujourd'hui,
00:43:17 on a des conflits de programmation sur des vieilles générations,
00:43:19 qui ont peut-être un peu plus de mal, par exemple avec le rap, avec l'urbain.
00:43:23 Et pourtant, c'est fondamental d'en avoir au sein de notre programmation.
00:43:26 Et le contraire également, puisqu'on va en parler après avec Gini.
00:43:28 Mais Bernard Lavillier, je dirais qu'un jeune, un grand ado de 16 ans,
00:43:33 il ne voit pas forcément son intérêt, et pourtant, il a découvert.
00:43:36 Mais c'est le but, c'est-à-dire de faire découvrir Bernard Lavillier,
00:43:39 en même temps que DCI, ZAMZA ou GAZO, ou AXELA ou MASSISTARIA.
00:43:43 C'est le but du Festival. Et comment conserver cette ligne-là ?
00:43:46 Comment aussi répondre aux enjeux actuels ?
00:43:48 Moi, j'ai été très choquée l'année dernière de découvrir que des jeunes femmes de 20 à 25 ans
00:43:53 ont peur de sortir aujourd'hui.
00:43:55 Comment toute personne qui souhaite venir faire la fête, profiter, voir des concerts,
00:44:00 puisse le faire librement en toute sécurité ?
00:44:02 Ça, c'est un point qui est fondamental, sur lequel on a beaucoup travaillé,
00:44:05 et sur lequel on va continuer de travailler, puisque le combat est loin d'être fini, bien évidemment.
00:44:08 Donc cet été, vous attendez 35 000 personnes au bas mot, c'est vous dire un peu le flux généré.
00:44:13 Vous imaginez ce que ça veut dire derrière ?
00:44:15 Je vais être très bête, classico-classique en termes de sanitaire, en termes de restauration,
00:44:18 en termes d'accueil, de camping, de surveillance, bref.
00:44:22 C'est une vraie... Le budget du Festival, allez, on ne va pas tout dévoiler,
00:44:26 mais quand même, là, on est sur un budget important.
00:44:29 Vous êtes à 98% auto-financé.
00:44:32 C'est ça.
00:44:33 Ça, c'est important.
00:44:34 Alors, évidemment, on fait partie, au même titre que les copains de la rue des artistes,
00:44:38 du syndicat de musique actuelle, qui portent le dispositif "Vous n'êtes pas là par hasard",
00:44:42 qui défend les festivals indépendants.
00:44:45 Alors, on est indépendant des financements publics, ça c'est certain.
00:44:48 Par contre, on a une dépendance qui est loin d'être anodine, c'est celle à notre public.
00:44:51 Et c'est celle à qui, finalement, on donne toute notre énergie.
00:44:53 Et ça, c'est important.
00:44:55 Donc c'est en gros 2 millions d'affaires aujourd'hui, le Festival,
00:44:57 sur des schémas assez classiques, un peu plus de 30% sur la programmation artistique.
00:45:01 C'est-à-dire à peu près 600 000 euros, quoi ?
00:45:04 Un peu plus de 600 000 euros, oui.
00:45:05 De programmation artistique.
00:45:07 Des groupements logistiques, bien évidemment, d'accueil, de fonctionnement.
00:45:10 On connaît les postes.
00:45:12 Mais cette indépendance-là, on y tient.
00:45:15 Ce qui ne nous empêche pas de collaborer avec des acteurs publics,
00:45:17 parce qu'on est ancré sur un territoire.
00:45:20 Le Forêt Estival ne s'appelle pas Forêt Estival pour rien.
00:45:23 Je pense qu'il porte bien son nom.
00:45:25 Le forêt, on y tient, on l'aime, on le défend.
00:45:27 Et on le défend aussi aux côtés des acteurs publics.
00:45:29 Mais finalement, nos échanges ne sont pas sur des aspects financiers.
00:45:33 Ils sont beaucoup plus sur des axes de travail.
00:45:35 Par exemple, on travaille énormément avec la Comité d'agglomération Loire-Forêt
00:45:38 sur la gestion des déchets, du tri selectif.
00:45:40 Vous êtes un acteur culturel, mais vous êtes aussi un acteur économique.
00:45:43 Et vous avez prouvé votre sérieux et votre professionnalisme.
00:45:46 Donc il n'y a aucune raison que ça n'avance pas.
00:45:48 L'heure maintenant, il va falloir qu'on abrège.
00:45:50 Tu as tellement de choses à dire.
00:45:51 On va retrouver Jimmy Pro sur la programmation.
00:45:55 Histoire de vous faire saliver un petit peu.
00:45:57 Parce qu'il y a de quoi baver.
00:45:58 Jimmy Pro, je suis content de t'accueillir.
00:46:04 Tu es le coprogrammateur avec Damien Flandin, qu'on salue, qui n'est pas là d'ailleurs.
00:46:09 On en reparlera.
00:46:10 On va parler programmation.
00:46:12 Il y a de tout.
00:46:14 Il y a de la tête d'affiche.
00:46:15 Il y a pour du jeune, du moins jeune.
00:46:17 Il y a de l'émergent.
00:46:18 Il y a toutes les couleurs.
00:46:19 Tu as envie d'attaquer comment sur la programmation ?
00:46:22 Dans tous les cas, la programmation, comme chaque année,
00:46:25 on essaye de la faire la plus variée, la plus éclectique possible.
00:46:28 De toute façon, c'est notre ligne directrice chaque année.
00:46:30 Après, on essaye de faire en sorte qu'il y en ait pour tous les goûts.
00:46:35 Forcément, il y a des styles qui vont revenir plus que d'autres parfois.
00:46:38 Notamment le hip-hop, on en met de plus en plus.
00:46:40 Parce que le hip-hop, c'est la musique la plus écoutée en France aujourd'hui.
00:46:44 Après, on n'oublie pas aussi ce qui fait la force du festival.
00:46:47 On a du reggae avec des noms comme Tickinja, comme Max Romeo cette année.
00:46:53 Après, une de nos plus grosses têtes d'affiche, c'est Chaka Pong cette année,
00:46:57 qui est plus rock et qui a un gros défi aussi en termes d'accueil pour nous cette année.
00:47:01 Et technique, parce qu'ils reviennent avec leur écran de malade là encore ?
00:47:04 Oui, c'est une sacrée installation.
00:47:06 On a dû changer un peu la scène pour eux.
00:47:08 C'est un sacré chantier.
00:47:10 Pour vous allécher, le 4, le vendredi 4, on a Mass Hysteria, Max Romeo, Gozo, I Like Tribe.
00:47:16 Bouge pas, chambouette.
00:47:17 Allez, vas-y, sortes.
00:47:18 On en a vraiment pour tous les goûts.
00:47:19 Alors là, on parle de têtes d'affiche, mais il y a également de l'émergence.
00:47:22 Il y a également du devenir.
00:47:23 Il y a également du local, sans connotation péjorative, des gens d'ici, du territoire.
00:47:28 Parce que c'est aussi une de vos missions.
00:47:30 Et bien, chaque année, on met du local.
00:47:32 Alors cette année, on a du très gros local parce qu'on accueille évidemment Bernard Lavillier,
00:47:36 qui nous fait l'honneur de venir en festival.
00:47:38 Il n'en fait pas beaucoup.
00:47:39 Donc ça, ça sera le samedi.
00:47:40 C'est le dimanche.
00:47:41 Et qu'est-ce qu'on a en local ?
00:47:43 On a Zed Youn Pava Roti, qui est à la fois un projet découverte et plus tellement finalement dans le coin,
00:47:48 parce qu'il commence à se faire un joli nom.
00:47:50 Il a parti l'été sans Barnaud dernièrement en plus.
00:47:52 Il a une belle tournée qui s'annonce.
00:47:54 Et puis il en tourne l'Aoup le dimanche.
00:47:55 Il en tourne l'Aoup aussi.
00:47:56 Donc en fait, on a des projets locaux, mais assez costauds.
00:47:58 Je ne sais pas si j'en oublie.
00:48:01 Tu parlais de Tikunja le samedi.
00:48:04 Il y a également La Femme, Chaka Pong.
00:48:05 Donc on en parlait.
00:48:06 Il y a vraiment du lourd.
00:48:08 Alors, il y a quatre espaces cette année.
00:48:10 Yes.
00:48:11 La scène pleine et la scène grande.
00:48:13 Les deux grosses scènes comme d'habitude.
00:48:15 Toujours la scène Chap qu'on a déjà installée depuis quelques années,
00:48:19 où c'est plutôt des projets DJ.
00:48:21 Mais on a aussi quelques rappeurs, quelques MC qui vont performer sur cette scène.
00:48:25 Donc voilà, pour faire un peu de variété aussi.
00:48:27 Et on a la nouvelle scène, le Bazar.
00:48:29 Dont on va discuter avec Laure.
00:48:31 Tout à fait.
00:48:32 Tu peux rappeler le site du festival.
00:48:33 Parce que vous qui nous regardez, on est à 48 groupes il me semble.
00:48:38 On ne sait plus.
00:48:39 Une quarantaine de groupes.
00:48:41 Mais en termes de nombre de personnes à accueillir en loge,
00:48:43 ça représente, si on compte juste Chaka Pong, qui sont 80.
00:48:46 C'est ton problème ça.
00:48:48 Mais on a une quarantaine d'artistes, des internationaux, des français.
00:48:52 Donc vous qui nous regardez, vous allez sur le site du festival, vous allez piocher.
00:48:55 Tout de suite on va revenir avec Laure sur cette scène Bazar,
00:48:58 qui est une nouveauté de 2023.
00:49:00 Et puis on parlera accessibilité, notamment tarifs d'entrée.
00:49:03 Alors on parlait de quatre scènes.
00:49:08 La scène Mont, la scène pleine, les grosses scènes.
00:49:11 La scène du Chapiteau, électro.
00:49:13 Et puis la scène Bazar, ça veut dire quoi ?
00:49:15 C'est le foutoir, c'est le Bronx.
00:49:17 Qu'est-ce que c'est la scène Bazar ?
00:49:19 C'est pire que ça.
00:49:21 C'est un mariage inédit entre deux collectifs.
00:49:23 Le collectif du Zalek Show, qui nous accompagne depuis quelques années déjà,
00:49:27 coup de karaoké, blind test et conneries en tout genre.
00:49:30 Et le collectif stéphanois Barbeck Crew, qu'on connaît tous ici.
00:49:34 De Jammerguess, Coins de Jambon et Kitsch Loren.
00:49:37 Qui vont animer ce week-end-là sous une nouvelle scène, grande scène.
00:49:41 En notre deuxième chapitre de cirque,
00:49:43 on va retrouver des sets de musique, une soirée raclette.
00:49:47 Encore un espace de folie, à la fois très sérieux et complètement délirant.
00:49:50 C'est le but du festival, c'est de vivre un autre monde.
00:49:53 Se déconnecter de la réalité et profiter pleinement de tout ce qu'on peut offrir.
00:49:57 Tout à l'heure on parlait d'innovation.
00:49:58 Tu peux nous parler de l'opération des personnes en situation de handicap positive ?
00:50:01 L'accessibilité c'est un point qui est très important pour nous.
00:50:04 Qu'il aille sur le côté du tarif, très accessible.
00:50:06 On essaye à chaque fois d'être au plus bas possible.
00:50:09 90 euros, trois jours de festival, je pense qu'on peut dire qu'on a une belle recitatrice.
00:50:12 Il en reste encore un peu.
00:50:14 Pas énorme, faites attention, ça va vite partir.
00:50:16 Le tarif à la journée c'est quoi ?
00:50:18 37 euros.
00:50:19 37 euros sur place ?
00:50:20 Non, pré-vente.
00:50:21 42 sur place et 37 sur place.
00:50:23 On fait quasiment plus de sur place, je ne connais même plus les chiffres.
00:50:26 On conseille les pré-ventes, c'est important.
00:50:30 L'accessibilité aujourd'hui au PSH, aux personnes en situation de handicap,
00:50:33 c'est quelque chose qu'on a beaucoup travaillé cette année.
00:50:36 D'ailleurs on va retrouver des gilets vibrants pour les personnes sourdes et malentendantes
00:50:40 qui pourront aussi participer un petit peu plus à la fête en pouvant vivre la musique.
00:50:45 Donc ça, ça va être une nouveauté qui va être chouette.
00:50:47 Des plateformes aussi, il n'y en avait pas auparavant.
00:50:49 Pour les personnes en fauteuil.
00:50:51 En fauteuil, pour les PMR qui pourront aussi profiter un petit peu plus de la fête.
00:50:55 Le gilet vibrant, moi j'ai rencontré ça sur Marseille, sur le festival de danse, c'est énorme.
00:50:58 La personne en situation de handicap, un peu auditive, c'est le gilet qui vibre
00:51:01 et elle peut ressentir à la fois les infras basses, mais également sentir les petites nuances
00:51:05 et donc se faire sa propre traduction, c'est génial.
00:51:07 C'est ça, et le travail continue là-dessus, il y a encore beaucoup de choses à faire,
00:51:11 mais on est dessus en tout cas.
00:51:13 Bon ben voilà, début août, vous savez quoi faire, du 4 au 6 août, c'est ça, vendredi, samedi, dimanche.
00:51:19 Le Forestival à Trelin, Laure, merci, Jimmy, merci.
00:51:23 Bon vent à vous, qu'il fasse beau, que tout se passe bien.
00:51:26 On se retrouvera là-bas peut-être bien.
00:51:28 On espère bien.
00:51:29 Voilà, tout de suite on se retrouve, vous avez l'habitude, une petite perle du territoire.
00:51:32 On se retrouve au musée des transports pour le live de Meliabé.
00:51:36 Tout de suite on se retrouve pour Meliabé.
00:51:37 Bon voilà, qu'est-ce qui se trame du mois de juin ?
00:51:43 Vous le savez, en fin d'émission, je vous l'ai annoncé, on retrouve à chaque fois une pipite du territoire
00:51:47 et en l'occurrence, Meliabé et Projet de Saint-Etienne.
00:51:51 Magali, bonjour.
00:51:52 Bonjour.
00:51:53 Bienvenue dans l'émission.
00:51:54 Merci beaucoup.
00:51:55 Alors tu es auteur, compositrice, interprète.
00:51:58 Oui, c'est bien ça.
00:51:59 Ça fait longtemps que tu joues.
00:52:00 Oui.
00:52:01 Meliabé, tu nous expliques un peu, je connais la traduction, je connais la signification.
00:52:07 Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:52:08 Alors, Meliabé c'est une ville et une plage qui se trouve sur l'île de Malte, où j'étais en vacances.
00:52:16 Et tout simplement, ce nom-là, déjà à l'oreille il m'a plu.
00:52:20 C'est pour ça que je l'ai choisi, je l'ai ramené dans mes valises et je savais que mon projet allait s'appeler comme ça.
00:52:26 Et puis après, par extension, sur l'histoire que j'ai voulu raconter et ce que j'ai ressenti quand j'y étais,
00:52:34 et un peu à chaque fois qu'on est sur ces paysages magnifiques de plage, on se dit toujours, il y a ce béton qui gâche.
00:52:42 Derrière, l'envers du décor.
00:52:43 Oui, le côté dualité et puis aussi l'histoire du point de vue.
00:52:49 C'est ça, où on se place.
00:52:52 Où on se place et qu'est-ce qu'on regarde.
00:52:54 Alors en 2015, tu rentres au conservatoire.
00:52:57 Oui.
00:52:58 Parallèlement à une vie professionnelle, parce que tu étais personnel médical en oncologie, c'est ça ?
00:53:02 Oui, c'est bien ça.
00:53:03 Et tu arrêtes cette vie professionnelle en 2019 pour te consacrer qu'au conservatoire et qu'à la musique.
00:53:08 Tu en sors diplômée en 2021.
00:53:10 Alors tu écrivais d'abord en anglais.
00:53:12 Oui.
00:53:13 C'était marrant, pourquoi ? C'était facilité, la langue chantante.
00:53:17 Oui, c'est ça. Et puis, je crois que j'avais un petit peu peur, que j'avais des exigences folles et que je n'osais pas.
00:53:26 En tout cas, j'ai écrit un texte qui m'a débloqué.
00:53:29 Comment tu écris ? Est-ce que tu écris d'abord de la musique parce que tu es seule ?
00:53:33 Rappelons-le, tu es au clavier, tu joues depuis très longtemps au clavier, mais en plus synthé, des effets, pédale loop.
00:53:39 Pédale loop, c'est-à-dire qu'on s'enregistre et on rejoue par-dessus.
00:53:42 Comment tu écris en fait ?
00:53:44 Alors, justement, cette notion de boucle, elle est super intéressante parce que ça fait très longtemps que j'en fais,
00:53:50 que je m'amuse avec ce système de boucle.
00:53:53 Et bien des fois, en fait, c'est juste en m'amusant à superposer ma voix que des fois, il y a des idées qui me sont venues.
00:54:02 Mais il n'y a pas vraiment de règles.
00:54:04 Parfois, c'est une ligne de basse qui me vient dans la tête et que je trouve sympa.
00:54:08 Et ça va être ma base de travail.
00:54:10 Et parfois, ça part plutôt des mots.
00:54:12 Il n'y a pas de règles pour moi.
00:54:14 Ce n'est pas toujours de la même façon.
00:54:16 Tu as d'autres projets également ?
00:54:18 Alors là, on parle de Mulyabey, mais tu as également Lazy Bridge, plus électro.
00:54:22 Oui, c'est un projet électropop.
00:54:24 On nous dit souvent tripop.
00:54:26 Et pour le coup, c'est déjà assez amusant aussi d'être à deux.
00:54:32 Je joue avec un batteur, Giovanni Mazzucca.
00:54:36 Et c'est important aussi de partager la musique sur scène à deux.
00:54:42 Tu es également prof de chant à l'école de musique de Saint-Gillert de Vox Musical, je crois que c'est ça ?
00:54:47 Alors, c'est à l'école Vox Office, qui est l'école de Thomas.
00:54:52 Que vous allez rencontrer tout de suite.
00:54:54 Exactement, dans le live qui a eu la gentillesse de m'accompagner pour une version acoustique des deux titres.
00:55:00 Là dernièrement, tu as fait partie de la soirée de la finale des Tremplin, "Nos talents sur scène".
00:55:06 Du coup, tu as été reconnue.
00:55:08 Et tu vas être encadrée, épaulée pour tes futures créations, c'est ça ?
00:55:14 Alors, en fait, j'ai remporté le prix du département de la Loire, qui correspond à un accompagnement par le fil.
00:55:20 Et qui va m'aider dans la concrétisation, la réalisation d'un EP.
00:55:27 Parce que mes chansons, pour l'instant, elles ne sont pas disponibles. On ne peut les entendre que sur scène.
00:55:33 Et on va te retrouver le 21 juin à la Femme Musique de Saint-Etienne, dans la rue autour du bar de Lyon, c'est ça ?
00:55:39 Oui, c'est ça, c'est la rue Élise Gervais.
00:55:41 La rue Élise Gervais, le 21 juin, vous pourrez retrouver Meliabé.
00:55:43 Alors maintenant, comme d'habitude, on va écouter deux de tes créations.
00:55:47 Sachez, c'est très important, c'est que la forme ne nous permet pas véritablement, aujourd'hui, d'avoir la composition de Magali, Meliabé, qui est seule au clavier avec ses samples, etc.
00:55:56 Donc là, la formule que tu nous proposes est avec Thomas, guitariste et mériste de Saint-Etienne, avec une de tes textes revisitées.
00:56:04 Mais vous pourrez aller sur Internet retrouver la véritable formule de Meliabé.
00:56:08 Merci à toi.
00:56:09 Merci beaucoup.
00:56:10 Et tout de suite, savourons ce moment.
00:56:12 * Extrait de Meliabé *
00:56:21 Ma vie je la dévore avec mes soeurs de sang de coeur
00:56:26 Ma vie je la dévore
00:56:31 Je me dévoue à vous mais pas que les vendredis
00:56:36 Mes voeux je vous les fous tout le temps
00:56:41 Partout
00:56:45 Par tous les temps
00:56:50 Tempête de brouillard sur vos fronts
00:56:55 Fruits de remas artifonts
00:57:00 De mélancolie, de malentendu, de mots à jamais enfouis profonds
00:57:08 * Extrait de Meliabé *
00:57:20 Donne-moi le sable de tes immensités
00:57:26 Et sous ton corps sage ton coeur battra plus en paix
00:57:34 Tu lèves le voile délicate sans révéler ton précieux des secrets
00:57:47 * Extrait de Meliabé *
00:58:12 Rien ne déranger
00:58:18 Tes secrets
00:58:26 * Extrait de Meliabé *
00:58:31 Ma vie je la dévore avec mes soeurs de sang de coeur
00:58:35 Ma vie je la dévore
00:58:40 A nos cercles vertueux, à nos beaux rendez-vous
00:58:44 A notre volonté vivace de faire naître la douceur
00:58:54 Sœur
00:59:00 * Extrait de Meliabé *
00:59:06 Viens, j'ai quelque chose pour toi
00:59:10 C'est fiable, c'est sûr, c'est droit
00:59:14 Viens, la fantaisie c'est pour les autres
00:59:18 Ça te rapportera une foi sur trois
00:59:22 Et oh viens, embrasse-moi tout doux
00:59:26 Et tiens, ma main du bout des doigts
00:59:30 Retiens, ton va-et-vient est haut
00:59:35 T'es pas rien
00:59:41 J'ai quelque chose pour toi
00:59:44 C'est stable, pur de la soie
00:59:48 Viens, les tempêtes c'est pour les autres
00:59:52 D'abord ça te plaira, puis tout s'éteindra
00:59:56 Et oh viens, embrasse-moi tout doux
01:00:01 Et tiens, ma main du bout des doigts
01:00:05 Retiens, ton va-et-vient est haut
01:00:11 T'es pas
01:00:15 Viens, j'ai quelque chose pour toi
01:00:29 Oh, c'est froid
01:00:32 Viens, embrasse-moi tout doux
01:00:36 Et tiens, ma main du bout des doigts
01:00:40 Retiens, ton va-et-vient est haut
01:00:46 T'es pas
01:00:51 Viens
01:00:58 Tiens
01:01:07 Tiens
01:01:10 Tiens
01:01:14 Alors voilà, toute bonne chose à une fin
01:01:17 Vous avez vu ce programme estival des festivals, des animations
01:01:20 Vraiment, la culture sur le territoire de la Loire est importante
01:01:23 Alors pour mémoire, revenons-y
01:01:25 Les 30 ans du musée des transports de l'agglomération Stéphanoise
01:01:28 C'est le 17 juin, n'oubliez pas
01:01:30 Le 26ème Festival La Rue des Artistes
01:01:33 Du 16 au 18 juin à Saint-Chamond
01:01:35 Bien évidemment, le 29ème Festival Les 7 collines
01:01:38 Les Circassiens à Saint-Etienne
01:01:40 On retrouve, et bien sûr, le Bronte aux heures des festivals
01:01:43 Le Fort estival, 17ème édition
01:01:45 Du 4 au 6 août prochain
01:01:47 Et en musique classique BWD 12
01:01:49 18ème rencontre à Saint-Victor
01:01:51 Du 24 au 27 août
01:01:53 Et vous retrouverez Méliabé
01:01:55 On vient juste d'en parler à la fête de la musique de Saint-Etienne
01:01:57 En attendant, moi je vous donne rendez-vous à la rentrée
01:02:01 Pour de nouvelles aventures
01:02:02 Profitez, passez un bel été
01:02:04 Aérez-vous la tête
01:02:05 Bouffez du spectacle, on en a besoin
01:02:07 Portez-vous bien
01:02:09 Et on se retrouve le 1er septembre
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