QQtram mai 2024
Monts Balle, Safir, Rue des Artistes, Metropolis 42, Zelba, Malaka
Un QQtram de mai 2024 qui nous conduit sur la route des festivals : Les arts de rue aux Monts de la Balle à Verrières, Safir et le Street art à Roche la Molière, La Rue des Artistes à St-Chamond. Mais aussi un focus sur les 30 ans des tremplins-repérages de Métropolis 42, et dans leur liste La Dub, An'om et Vayn, Les Barrio… Nous serons également avec Zelba, qui a imaginé en BD la révolte des nus féminins dans l'art. « Le grand Incident » édité dans la collection Le Louvre/Futuropolis. Une exquise peinture sur l'art, les oeuvres, et les regards égarés que nous portons notamment sur le corps féminin dans l'art. A lire/voir avant toute visite dans les musées. Et nous retrouverons à peine deux ans après leur démarrage, les soeurs roannaises de Malaka. Maï, leur premier EP de 5 titres va faire près de 90 dates, et fait déjà un très joli bruit sur Culture Box, France Télé et chez nous tl7. Réalisation Chantale Joassard
Monts Balle, Safir, Rue des Artistes, Metropolis 42, Zelba, Malaka
Un QQtram de mai 2024 qui nous conduit sur la route des festivals : Les arts de rue aux Monts de la Balle à Verrières, Safir et le Street art à Roche la Molière, La Rue des Artistes à St-Chamond. Mais aussi un focus sur les 30 ans des tremplins-repérages de Métropolis 42, et dans leur liste La Dub, An'om et Vayn, Les Barrio… Nous serons également avec Zelba, qui a imaginé en BD la révolte des nus féminins dans l'art. « Le grand Incident » édité dans la collection Le Louvre/Futuropolis. Une exquise peinture sur l'art, les oeuvres, et les regards égarés que nous portons notamment sur le corps féminin dans l'art. A lire/voir avant toute visite dans les musées. Et nous retrouverons à peine deux ans après leur démarrage, les soeurs roannaises de Malaka. Maï, leur premier EP de 5 titres va faire près de 90 dates, et fait déjà un très joli bruit sur Culture Box, France Télé et chez nous tl7. Réalisation Chantale Joassard
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00:00 *Musique*
00:17 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans "Qu'est-ce qui se trame ?"
00:19 Vous la connaissez cette émission, la seule qui a lieu dans un tramway, qui parle culture, qui parle événements.
00:25 Et pour ce joli mois de mai, joli bref, on vous a réservé un sommaire d'anthologie.
00:31 Et au sommaire de ce mois de mai 2024, les festivals sont à Foison, évidemment.
00:35 Les Monts de la Balle qui seront ce week-end de Pentecôte à Verrières-en-Forêt.
00:39 Pour deux jours, un double set de compagnie d'art de rue et de concert. C'est festif !
00:43 Le retour de Saphir à Roche-la-Molière.
00:45 Six artistes sur les murs, dont nos deux Stéphanois, Fernando Davila et Azot, le Lyonnais Jaquet.
00:50 Deux filles incroyables, Yoldi, capable de vous engloutir dans ses volutes de dessin.
00:55 Et William, une sorte d'illustratrice, Popeye au féminin.
01:00 Énergie pure.
01:01 Nous ferons un preview sur le festival de la rue des artistes.
01:04 Un point sur les 30 ans de Métropolis 42.
01:06 Son studio et son tremplin qui ont fait bouger les scènes.
01:10 Et nous rencontrerons Zelda et le grand incident, édité chez Futuropolis.
01:15 C'est une surprenante révolte des nus du Louvre.
01:19 Ces nus sculptures que vous avez tous vus.
01:21 Et c'est presque Me Too dans les musées.
01:23 Il le fallait bien.
01:25 Et enfin, nous retrouverons les Sœurs Malaka avant une tournée de près de 60 dates.
01:29 Après la sortie de leur première EP.
01:31 Génial EP d'ailleurs, qui passe de la sangle au gospel à la pop.
01:34 Bref, vous voyez, c'est un très joli mois de mai.
01:38 Vous montez, c'est parti.
01:39 Alors aujourd'hui, pour ce mois de mai de Keskistram, j'ai le grand plaisir de vous présenter Martin Guillaume.
01:44 Martin, bonjour.
01:45 Bonjour.
01:46 Tu es le président de l'association Famille Rurale de Verrières-en-Forêt.
01:50 Oui, tout à fait.
01:51 On va dire à la tête du 29e, la 29e édition du festival Les Mondes la Balle.
01:57 Énorme. 29 ans.
01:59 Oui, c'est chouette.
02:00 Ah oui, c'est chouette.
02:01 Alors le festival qui a grandi de très grandes heures.
02:04 À l'époque, il y avait 10, 12 000 personnes sur trois jours.
02:07 Le Covid a fait mal.
02:08 Il a fait mal, comme beaucoup de festivals.
02:10 Exactement.
02:11 Donc 2022, on va dire, vous renaissez descendre un peu le phénix de manière un peu éparce.
02:16 2023, là, on revient sur les bases du festival.
02:20 6 000 spectateurs, c'est ça ?
02:21 6 000 spectateurs à peu près sur le week-end.
02:23 On n'en attendait pas tant.
02:24 On a été très surpris et très heureux d'accueillir autant de monde.
02:28 Donc cette année, on prend note et on agrandit un petit peu la jauge aussi en termes d'accueil public, de spectacle.
02:36 Exactement. Cette année, cette scène vous attendront donc dans Verrières, ce petit village pittoresque du Haut-Forêt, on pourrait dire.
02:44 En termes de bénévoles, en termes d'organisation, vous êtes combien sur la proue du navire ?
02:48 Alors, à la tête du navire, on est une quinzaine au comité d'organisation et on est pas loin de 150 bénévoles sur le week-end.
02:56 Très bien. L'action culturelle de l'association du festival, parce que ce n'est pas qu'un festival.
03:01 Le reste de l'année, vous donnez des rendez-vous, vous accueillez des compagnies également ?
03:05 Tout à fait. On accueille des compagnies en résidence.
03:07 On fait des stages de cirque, par exemple, pendant les vacances, pendant les petites vacances pour les enfants et d'autres actions culturelles et de territoire sur tout au long de l'année.
03:17 Une action culturelle particulièrement notoire, les préambales qui ont eu lieu la semaine dernière du 11 au 16.
03:24 Oui.
03:24 C'est-à-dire amener des compagnies d'art de rue dans des villages de moins de 3000 habitants ?
03:29 C'est ça. L'idée, c'est de mettre de la culture dans le milieu rural. Ça fait partie de notre crédo.
03:37 Donc en amont du festival, pour préparer en préambule, en préambale, on fait passer ses spectacles dans les villages de Loire-Forest agglomération.
03:48 Donc le 18 et 19, c'est-à-dire ce week-end, on va attendre des milliers de personnes. 7 scènes. Combien de compagnies au total ?
03:58 Alors, combien de compagnies au total ? On en a 19.
04:01 19 compagnies pour tous les goûts ?
04:03 Pour tous les goûts. Alors, on a mis un petit focus sur la petite enfance, sur le spectacle jeune public.
04:08 Cette année, il y aura 5 représentations par jour sur les spectacles petite enfance.
04:13 Après, on a du cirque, on a de l'aérien, de la voltige, du jonglage, du clown, du théâtre pur, des spectacles engagés aussi, un message.
04:23 On a du divertissement. Il y en a vraiment pour tous les goûts et de la musique pour terminer les journées.
04:27 Exactement. Vous qui nous regardez, vous irez sur le site, bien sûr, du Festival des Bands de la Balle.
04:32 Vous n'avez pas d'horaire ?
04:33 Non.
04:34 C'est volontaire, ça ?
04:35 Eh bien oui. L'idée, c'est venez de 14h à minuit.
04:38 Exactement.
04:39 Et voyez ce qui se passe.
04:41 Évidemment, il y a un programme qui sera disponible sur place. Mais en attendant, vous êtes accueillis. 14h minuit.
04:49 Minuit. Pour mémoire également, le festival est une entrée à prix libre.
04:55 Ça ne veut pas dire gratuit. Qu'est-ce que ça veut dire ?
04:57 Ça veut dire qu'on ne veut pas limiter l'accès à la culture par un tarif fixe. C'est-à-dire qu'à chacun selon ses moyens.
05:05 Si, je prends l'exemple, si tu as besoin de venir en stop parce que c'est la galère, tu n'as pas de pognon, tu mets une pièce dans la boîte et on se débrouillera.
05:14 Et si tu as les moyens de payer un peu plus, de soutenir, de faire en sorte que le festival et les autres personnes puissent venir et profiter de tous ces spectacles, eh bien tu mets un peu plus.
05:26 Il y a des campings encore ?
05:27 Il y a des aires d'accueil temporaires. On en a deux. Un petit peu à l'extérieur du village pour les gens qui voudraient venir tout le week-end.
05:36 Alors maintenant, j'aimerais que tu nous fasses un peu saliver en termes de programmation. Il y a une compagnie belge qui vient cette année ?
05:43 Oui, tout à fait. Avec un chouette spectacle.
05:49 Très bien. On a aussi la compagnie Triochka qui vient.
05:52 C'est un très, très beau spectacle qu'on avait vu à Châlons l'an dernier. Ça nous tenait à cœur de le présenter.
06:01 On a aussi les Petits Bras qui étaient venus avec un gros spectacle d'acrobatie aérienne juste après le Covid, qui reviennent avec un nouveau spectacle qui parle de transmission entre les générations.
06:11 D'accord. Il y en a pour tous les goûts. Véritablement, ce week-end, allez faire un petit tour là-haut à Vérien en forêt pour la 29e édition des Monts de la Balle.
06:20 Martin, merci beaucoup.
06:21 Merci Thierry.
06:21 Et puis on se verra ce week-end.
06:23 Très bien. Je t'attends.
06:25 Maintenant, on va rester toujours dans cette sphère-là des festivals avec également un bronte aux ors du territoire, le festival La rue des artistes à Saint-Chamond.
06:34 A tout de suite.
06:39 Alors, c'est un grand plaisir, je dirais presque comme chaque année, d'accueillir Moustapha Kerouane. Moustapha, bonjour.
06:45 Salut Thierry.
06:46 Tu es le directeur artistique de La rue des artistes, la 24e édition.
06:50 La 27e.
06:51 La 27e, pardon, pardon. Excusez-moi.
06:54 Pas de soucis.
06:55 Pas de soucis. Encore une fois, une édition haute en couleur, mais on va en parler.
06:59 Là, il y a un vent de renouveau. Il y a un vent de requin d'énergie sur ce festival.
07:07 Oui, oui, oui, oui, obligé. L'année 2023 n'a pas été un gros succès.
07:11 Pourtant, très belle édition.
07:12 Oui, très, très belle édition.
07:13 Grosse programmation.
07:14 Belle programmation, vraiment.
07:15 Mais bon, le public n'en a pas suivi.
07:17 Donc, du coup, on se retrouve avec un gros déficit.
07:21 Mais tu nous connais. On n'est pas des gens qui laissant tomber comme ça les affaires.
07:24 Donc, la programmation.
07:25 Donc 2023, fin 2023, on s'est donné des coups de pied au cul.
07:29 Excusez-moi l'expression.
07:30 Et en fait, on a réussi en 2024 à faire une très, très belle proposition artistique pour cette 27e édition.
07:36 Alors, j'ai envie de dire qu'il y a celle de la mort ou de la réussite.
07:39 Mais je pense qu'on est plutôt sur la réussite.
07:41 Du phénix.
07:41 Exactement.
07:42 Renaitre de ses cendres.
07:44 Alors, du à tout le monde, qu'est ce que c'est le festival?
07:47 C'est deux scènes, c'est un espace famille.
07:50 C'est les arts de la rue qui reviennent en force parce qu'on les avait délaissés à cause du covid.
07:56 Voilà huit compagnies qui seront invitées cette année.
07:58 Une qui vient d'Argentine.
07:59 On en a de Nîmes, on en a de Lyon, on en a un peu de partout qui viennent de la France.
08:02 Et puis surtout, cette belle programmation, vraiment cette belle proposition artistique qui, j'espère, va nous faire venir beaucoup, beaucoup de monde.
08:08 Mais là, je peux déjà dire que les préventes s'annoncent très, très bien.
08:12 Ne dévoile pas tout tout de suite.
08:13 Non, non.
08:15 Huit compagnies des arts de la rue.
08:16 Donc, bien sûr, on va dire dans cet écrin du parc Nelson Mandela à Saint-Chamond.
08:20 Exact.
08:21 Différent cette année et donc rigueur économique obligée.
08:24 Exact.
08:25 Tu vous avez mis un tarif d'entre 15 euros par jour et 10 euros le dimanche.
08:29 C'est ça.
08:30 La gratuité qu'on avait le dimanche, malheureusement, passe aux payants.
08:33 Forcément, si on veut continuer à proposer une proposition artistique sur le territoire.
08:37 Et puis, on a proposé des passes de jour trois jours en étant toujours resté accessible.
08:42 Par exemple, la journée du dimanche est à 10 euros que tu viennes le jour même ou que tu prennes ton billet à l'avance.
08:47 C'est exactement.
08:49 Alors, en termes de programmation, il y a du lourd.
08:51 On va commencer par le vendredi avec le fils d'un illustre musicien qui lui-même a gagné un Grammy Award en 2019.
08:58 Julien de Marley, deux ans de négociation.
09:00 Normalement, la dernière, on devait l'avoir, mais il a arrêté.
09:03 Enfin, il a annulé sa tournée.
09:04 Donc, cette année, on fait partie des 40 dates.
09:06 On sera la première à chaque fois.
09:08 Saint-Chamond, le 14 juin à 20h30 sur la scène, la grande scène du festival.
09:14 Dans la même soirée, on retrouve le leader incontesté des Sayans, Soupakrou, à savoir Féfé.
09:19 Très, très, très heureux de le retrouver.
09:21 Très heureux de le retrouver.
09:23 En 2017, il nous avait fait une putain de performance artistique.
09:27 Là, il revient avec un nouvel album qui s'appelle "Hélicoptère".
09:29 Et je peux vous dire que ça va être du lourd.
09:31 Alors, on a également, attention, les ambassadeurs du Pastis 51.
09:38 Exactement.
09:39 Les Massilia Sound System à Saint-Chamond.
09:41 Oui, que j'ai découvert il y a très, très longtemps à Festivart, un festival dont Thierry sera partout.
09:48 Massilia Sound System, gros coup là, parce qu'en fait, leur tournée devait démarrer après le festival.
09:52 Donc, tu imagines le talent qu'il a fallu que je mette pour que Massilia vienne sur notre festival.
09:59 15 dates sur un mois et demi et il y en a une en région Auvergne-Rhône-Alpes et c'est à la rue des artistes.
10:04 Massilia le samedi soir et puis alors attention à 23h, encore le samedi soir, "Soviette Suprême".
10:10 Est-ce que vous les connaissez ? Ça vient un peu de la Caravane Pass, etc.
10:12 Des doudingues.
10:13 C'est ça.
10:13 Énorme. Ils étaient déjà venus d'ailleurs.
10:15 Alors, la Caravane Pass était déjà venue.
10:17 Erwan était déjà venu avec Java.
10:18 Donc, on réunit les deux avec effectivement "Soviette Suprême", avec un nouvel album.
10:22 Mais je peux vous dire que ça va être une tuerie.
10:24 Ils sont fous.
10:25 Ils sont fous.
10:25 C'est des dingues.
10:26 Vraiment.
10:26 Oui.
10:27 Et puis alors, on continue.
10:28 Alors, bien sûr, le dimanche avec les Fatale Picard qu'on connaît à Saint-Etienne,
10:32 puisqu'il y a un vrai public d'officieux Nados pour les Fatale Picard.
10:36 Oui, qui seront là le dimanche pour clôturer cette 27e édition.
10:41 On les avait accueillis en 2015-2016 et ça avait été un gros carton puisqu'on avait des gens qui étaient venus de toute la France.
10:47 Effectivement, ils ont un public de fous et qui les suivent surtout.
10:50 Mais le Festival de la rue des artistes, ce n'est pas que des têtes d'affiches.
10:53 Non, il y a aussi des découvertes.
10:55 Oui.
10:55 Toujours sur la scène du kiosque.
10:57 Donc, cette année, on aura "La Vache" d'Odelein.
10:59 Vraiment, je vous conseille de venir écouter ce groupe parce que c'est vraiment de la tuerie.
11:02 Je n'ai jamais rien compris en fait à ce qu'ils faisaient artistiquement, mais ça parle aux gens.
11:06 C'est bien pour un directeur artistique de dire ça.
11:08 Non, mais il faut dire la vérité aussi des moments.
11:10 Oui, c'est bien.
11:11 Et c'est vrai que c'est une très belle proposition.
11:15 Et puis, on aura...
11:16 Ah, j'ai oublié son nom.
11:17 Juste Cheney, une jeune rappeuse parisienne à qui on avait envie de donner une carte blanche.
11:21 Tu as découvert Oumama.
11:22 Exactement.
11:23 Ah, petite innovation cette année.
11:26 Alors, il y a deux axes.
11:28 L'accessibilité aux personnes en situation de handicap.
11:31 On parle d'accessibilité sur justement des terrains herbes, mais aussi pour les gens qui sont équipés d'appareils.
11:37 Equipés d'appareils, effectivement, puisqu'on est accompagné cette année par la Fondation Malakoff Humanis
11:42 avec un budget de 30 000 euros sur trois ans pour te dire le travail qu'on a accompli en amont.
11:47 Et cette année, effectivement, les gens qui seront appareillés pourront profiter des concerts avec des boucles magnétiques.
11:52 C'est un système qui est installé sur les deux scènes, scène du kiosque et grande scène.
11:56 C'est rare ça.
11:57 Non, c'est très rare.
11:58 Ah, c'est vraiment rare.
11:59 Et puis, le dernier point d'innovation.
12:01 C'est quoi ça ? La 4 cartes ?
12:04 Eh bien, en fait, on se modernise.
12:05 Alors, il y a les petites et les 4, et la 4 cartes.
12:07 Ben oui, l'histoire du chat.
12:09 Donc, en fait, on passe au cache laisse, c'est-à-dire que ceux qui connaissent le festival venaient acheter des petits miaou.
12:14 Cette année, vous allez arriver à la caravane des miaou.
12:17 Vous achèterez une carte, une très belle carte que vous pourrez garder parce que ça sera un collector.
12:21 Et avec cette carte, vous allez pouvoir recharger de l'argent, aller au snack, aller au bar et dépenser sans compter.
12:27 En sachant que la nouveauté, c'est que avant, les miaou n'étaient pas remboursés.
12:32 Alors qu'avec la carte, vous pourrez vous faire rembourser ce qui reste à l'intérieur.
12:35 Voilà, les 14, 15 et 16 juin.
12:38 On a encore un petit peu le temps, mais c'est bien d'en parler maintenant.
12:40 Coursez vite, coursez vite au parc Nelson Mandela à Saint-Chamond pour la 27e édition de la rue des artistes.
12:48 Mouss, merci beaucoup pour ton vent.
12:49 Merci à toi Thierry, merci de nous avoir invités.
12:50 Avec toutes tes équipes parce que vous êtes nombreux derrière.
12:52 Exactement, exactement.
12:54 On compte sur vous.
12:55 Tout de suite, on va rencontrer un personnage de Saint-Etienne, une personnage, j'oserais dire.
13:00 Restons dans ces termes là, une autrice, une bédéiste qui vient de sortir, qui a sorti au mois d'août un album de bande dessinée surprenant.
13:10 Tout de suite, Zelba.
13:11 Alors voilà, cette émission aussi pour objectif, pour but de vous faire rencontrer, découvrir des perles, des créateurs, des activistes de notre territoire.
13:26 Dieu sait qu'il y en a surtout qui ont besoin, on va dire, de mise en lumière en ce moment.
13:32 Et là, aujourd'hui, la mise en lumière.
13:34 Ouais, petitement dans "Qu'est-ce qui se trame".
13:37 J'ai le grand plaisir de vous présenter Zelba.
13:39 Bonjour Zelba.
13:40 Bonjour Thierry.
13:41 Wiebke Petersen.
13:44 D'origine allemande.
13:45 Allemande même.
13:47 Oui, allemande, oui.
13:48 T'as pas la nationalité française ?
13:49 Non.
13:50 Non, pas encore.
13:50 Non.
13:50 D'accord, je pensais.
13:51 Enfin pas encore.
13:53 Ça fait 25 ans que je vis là.
13:54 Oui, c'est ça.
13:56 Je suis mariée avec un français.
13:58 Et ô combien illustre, trois petits points.
14:00 Giselin Bertollon, l'artiste célèbre.
14:04 Alors cette dame que nous avons déjà, premier fait d'armes, premier fait d'armes.
14:07 1991, et ça c'est étonnant, j'adore ce grand écart.
14:11 Championne du monde junior d'Aviron, s'il vous plaît.
14:14 S'il vous plaît.
14:15 S'il vous plaît.
14:15 Ça veut dire une rigueur, ça veut dire un travail, ça veut dire de l'engagement que tu vas reprendre d'ailleurs.
14:20 Beaucoup de sueur.
14:21 Beaucoup de sueur.
14:22 Oui.
14:22 Beaucoup de sueur.
14:23 Beaucoup de courbatures aussi.
14:24 Ouais, j'imagine.
14:25 Oh la BD c'est la même chose.
14:26 Oui.
14:27 Ça demande.
14:28 Et on va y revenir dessus.
14:29 Oui.
14:30 Sur cette concentration.
14:32 Tu fais des études de graphisme pendant 5 ans et tu viens la 4ème année notamment.
14:35 Illustration surtout.
14:36 Illustration, pardon.
14:37 Pas graphisme au sens actuel du terme.
14:40 Et tu viens au Beaux-Arts de Saint-Etienne en 4ème année dans le cadre Erasmus.
14:44 Tu découvres cette ville magnifique avec ce ciel gris ou ce soleil.
14:50 Et tu es illustratrice.
14:51 Tu travailles pour beaucoup de gens.
14:53 Oui, j'ai commencé comme illustratrice.
14:56 J'ai surtout pendant cette année Erasmus rencontré Gislain.
15:01 Ah, wow.
15:02 Donc si je suis restée, c'est pour l'amour.
15:05 C'est ça.
15:06 Ah, c'est beau ça.
15:07 Il y en a aussi dans cette émission.
15:09 Magnifique.
15:10 Et puis un jour tu découvres Persépolis.
15:13 Vous savez, cette bande dessinée qui traite de l'Iran si je m'abuse.
15:17 C'est Marjan Satrapi.
15:18 Ouais, c'est ça, exactement.
15:19 Qui a écrit et dessiné.
15:20 Et qui te booste, t'ouvre les yeux, te dit "pourquoi je ne ferais pas le fond et la forme, la forme et l'illustration, mais le fond, le scénario".
15:30 Et tu deviens BDiste, ce terme un peu barbare, autrice de bande dessinée.
15:35 Ah oui, Persépolis c'était vraiment pour moi une révélation.
15:39 J'avais très envie d'écrire des histoires avec des images, avec des dessins et des mots.
15:47 Donc la BD, c'était parfait.
15:50 Ce qui veut dire d'abord travailler un scénario.
15:52 Vraiment travailler une histoire.
15:54 D'ailleurs, c'est marrant ça, tu fonctionnes comment ?
15:58 Tu as une trame que tu écris ?
16:00 Sans parler de texte commentaire.
16:02 Je n'écris pas toujours un scénario en amont.
16:06 Mes deux livres "Dans le même bateau" et "Mes mauvaises filles" chez Futuropolis, je les ai réalisés sans scénario.
16:15 C'est pour ça que j'ai construit le récit au fil des planches.
16:18 Je commence à la planche 1 et je déroule l'histoire.
16:23 J'aime bien cette spontanéité parce que je me surprends moi-même par moment.
16:28 Parce que je sais à peu près où je vais, mais ça me laisse toujours là.
16:32 La soucoupe, tu découvres un petit pas de côté.
16:34 Voilà, si je peux bifurquer un petit peu, ça me plaît bien de travailler comme ça.
16:38 Alors tu parlais dans "Le même bateau" 2019, bande dessinée qui a été vraiment reconnue.
16:41 Ou une bande dessinée autobiographique sur ton parcours d'athlète de haut niveau.
16:46 2021, "Mes mauvaises filles", sur le droit à la mort assistée.
16:52 Oui, j'ai raconté l'histoire de fin de vie de ma mère.
16:58 Ma soeur et moi, à l'époque, nous avons aidé notre maman à partir parce que c'était interdit.
17:05 Il manquait des lois, c'était très compliqué.
17:08 Et je pense que c'est la BD pour laquelle j'ai commencé à faire de la bande dessinée.
17:13 Parce que j'avais vraiment besoin de partager cette histoire.
17:17 De sortir une espèce peut-être de thérapie, de soutien.
17:20 Non, ce n'est pas une thérapie.
17:22 C'est vraiment...
17:24 Non, parce que pour pouvoir raconter une histoire, faire un livre, qu'on fait lire à des personnes,
17:31 il faut que le deuil soit fait.
17:34 Parce qu'après, de faire un livre, c'est un travail.
17:39 Bien évidemment.
17:41 Au mois d'août 2023, l'été dernier, sort ce recueil, "Le Grand Incident".
17:48 Avant de parler vraiment du fond, la forme, tu peux nous faire le pitch un peu de "Le Grand Incident"
17:55 sorti aux éditions Futuropolis ?
17:58 C'est sorti chez Futuropolis dans la collection Louvre.
18:02 Cette collection, d'abord, c'est une invitation, c'est une carte blanche.
18:08 Des auteurs et autrices, beaucoup d'auteurs, très peu d'autrices, il faut dire,
18:13 sont invités dans cette collection qui parle du Louvre, qui aborde le sujet du Louvre.
18:23 Le pitch du "Grand Incident", c'est...
18:27 Écoutez bien.
18:29 Les femmes nues dans les œuvres, dans les sculptures, dans les toiles,
18:33 ont marre d'être reluquées, de prendre des réflexions bêtes,
18:38 et voir des attouchements de certains visiteurs mâles du Louvre.
18:42 Elles décident de faire grève.
18:44 Elles deviennent transparentes.
18:46 C'est un grand problème.
18:48 Le musée doit fermer.
18:50 Personne ne sait ce qui se passe, etc.
18:53 Il y a cette histoire autour du nu féminin dans l'art,
19:01 avec qui on peut tisser un lien entre l'image de la femme,
19:08 qui est encore véhiculée aujourd'hui dans notre société,
19:11 cette sexualisation de la nudité féminine systématique,
19:15 le harcèlement de rue, les attouchements, le harcèlement sexuel, etc.
19:21 Le grand incident est une fable burlesque.
19:24 J'ai essayé de prendre ces sujets graves et sérieux
19:29 et de les raconter sur un ton humoristique
19:33 pour pouvoir ouvrir ce débat à un plus grand public.
19:38 - Exactement.
19:39 Les œuvres, la Vénus de Milo, tout le monde disparaît.
19:43 La seule solution... On peut le dévoiler, ça ?
19:46 - Oui, bien sûr.
19:47 - La seule solution pour que les œuvres réapparaissent,
19:49 c'est que les hommes qui vont aux Louvres se mettent nus.
19:52 C'est pas énorme, ça, comme scénario ?
19:55 On est à combien d'éditions de réédition ?
19:59 - Je crois qu'on est à la 3e réédition.
20:03 - T'as à peu près 25 000 bouquins édités.
20:06 "Made in Sainte", Germano Sainte, on va dire.
20:10 Il y a eu un accueil énorme au niveau national de ton bouquin.
20:18 - Oui, l'accueil a été très positif, très bon.
20:22 J'ai été super contente parce que j'avais passé un mauvais été
20:26 avant la sortie du livre parce qu'on ne s'est jamais...
20:29 J'avais un petit peu peur des réactions.
20:32 Est-ce qu'on a le droit de faire l'humour avec ce sujet ?
20:35 Comment ça va être reçu ?
20:37 Et en fait, les lectrices et les lecteurs ont bien compris
20:42 comme quoi il faut faire confiance à ces lectrices et ces lecteurs.
20:46 Il a été très bien compris le message et a eu un bel accueil.
20:52 - Vraiment, Sainte-Étienne, je ne sais pas si vous le découvrez avec nous
20:55 au fur et à mesure de ces émissions, on est vraiment également...
20:58 Alors, on est une terre de spectacles vivants, de musique actuelle,
21:01 mais nous sommes également une terre de créateurs,
21:04 graphiques, graphistes, d'imagers, d'illustrateurs.
21:08 Le mois dernier, on avait De Loupy, avec qui tu as déjà travaillé.
21:12 Vraiment, Sainte-Étienne, il y a une force là-dessus.
21:14 Je ne cesserai de le répéter.
21:16 En tout cas, voilà, dans toutes les bonnes librairies,
21:18 "Le grand incident de Zelba", Vipke, merci d'être venue.
21:21 - Merci beaucoup.
21:22 - Et puis, à bientôt pour de nouvelles aventures,
21:24 notamment avec peut-être Isabelle Autissier, il me semble.
21:27 - Oui, qui met des reportages sur la protection des mers et océans
21:31 chez Futuropolis et en coédition avec Stock.
21:34 - Très bien, on se retrouvera très bientôt.
21:36 - Merci.
21:37 - Merci, Zelba. Maintenant, écoutez, on va avoir un personnage
21:40 d'Égolement de Sainte-Étienne qui a œuvré sur les trottoirs,
21:43 sur les scènes, dans les studios depuis 30 ans, avec Métropolis 42.
21:47 Alors voilà, j'ai le plaisir de vous présenter Karim Amenouch.
21:53 Karim, bonjour.
21:54 - Bonjour Thierry.
21:55 - Depuis plus de 30 ans, tu es à la tête de l'association
21:58 Métropolis 42 en 89.
22:01 Studio de répétition, un peu de mastering,
22:04 accompagnement d'artistes et puis le tremplin.
22:07 Le tremplin, tremplin Métropolis 42, qui a vécu 29 ans, on va dire.
22:13 Au début, un tremplin pour les lycéens, c'est ça ?
22:16 - Oui, lycéens, collégiens aussi, lycées et facs aussi.
22:18 On était sur les jeunes, jeunes artistes,
22:20 le premier développement.
22:21 - Il y a 27 ans.
22:22 - Oui, ça fait, oui.
22:23 - C'est clair.
22:24 Après, c'est devenu le tremplin Métropolis 42.
22:26 Et puis dernièrement, nos talents sur scène.
22:28 Cet homme et son association, basée rue Ferdinand à l'époque,
22:32 ont quand même découvert, c'est un grand mot,
22:35 mais quelques-uns des lauréats du tremplin,
22:37 ce nom Dub Incorporation, ce nom Gagadillo,
22:41 ce nom Arpatflin, ce nom Barrio Populo, on va dire,
22:45 à part Dubink, profond respect pour eux,
22:48 mais toutes les chevilles ouvrières de la musique actuelle de Saint-Etienne
22:51 sont passées entre les mains frileuses de cet expert.
22:55 - Tout à fait.
22:56 Une belle aventure qu'on a montée ensemble
22:59 et qui nous a permis de développer un peu tout ce principe,
23:02 parce qu'à l'époque, les groupes n'étaient pas reconnus vraiment au niveau politique.
23:06 - Pas de valorisation.
23:07 - Il n'y avait pas de valorisation.
23:08 Donc, on devait développer ça et permettre aux groupes
23:10 déjà de jouer dans des conditions professionnelles, matérielles, etc.
23:13 - Tout à fait.
23:14 - Ils étaient appelés groupes de musique actuelle dans la politique.
23:17 Voilà, donc, c'était bien de pouvoir leur donner ces moyens d'expression
23:20 sur du matériel de qualité, avec des conditions professionnelles
23:24 et leur permettre le développement et surtout,
23:26 de se faire voir pour un public un peu plus grand
23:28 que dans les petites salles de bar.
23:30 Puisqu'à l'époque, il n'y avait pas vraiment de salles de concert à Saint-Etienne.
23:33 - Bien évidemment, on était le Hall C encore.
23:36 - Le Hall C, c'était plus tard.
23:38 - C'est juste.
23:39 Depuis 2015, donc, on te remplace.
23:41 Parce qu'on arrive dans une ère de mutualisation, bien évidemment,
23:44 soutenue par la ville de Saint-Etienne, qui est devenue un talent sur scène.
23:47 - Tout à fait, oui.
23:48 - Voilà, exactement, qui a connu un essor et qui grossit.
23:51 Depuis un an, finalement, Métropolis, ça ne vous correspond plus vraiment, c'est ça ?
23:55 - Non, non, non.
23:56 On est sortis de ce réseau-là, parce qu'il ne correspond plus, effectivement,
23:59 aux idées qu'on se présente, du développement, de l'aide à l'émergence.
24:02 On est arrivés dans un système qui ne correspond plus,
24:05 qui est devenu phagocyté, qui reste entre...
24:09 Et du coup, on n'ouvre plus les portes à tous les autres groupes
24:12 qui ont du mérite aussi.
24:14 - Du coup, pour fêter les 30 ans ?
24:16 - Eh ben, on fait un grand concert avec trois groupes qui ont...
24:18 - Donc, c'était hier soir ?
24:19 - Oui, c'est une belle soirée.
24:21 - Jeudi 16, au Clapier, énormissime, avec 21 Grammes, là aussi,
24:25 je suis vieil ouvrière de Métropolis.
24:26 - Oui, mais 21 Grammes qui étaient caranières avant,
24:28 qui ont fait une belle carrière et qui, maintenant, font encore une nouvelle carrière.
24:31 21 Grammes, c'est un groupe qui est national, maintenant,
24:33 et qui tourne partout en France.
24:34 - Bien sûr.
24:35 - Qui ont une cote énorme, un groupe de rock de qualité.
24:38 - Oui, qui en voit, qui en voit.
24:40 On salue Guillaume, d'ailleurs.
24:41 Et puis, les Kiki déconne à fond,
24:43 donc eux, ils sont basés sur Mi-Loire, Mi-Haute-Loire, c'est ça ?
24:46 - Oui, c'est ça, tout à fait, oui.
24:47 - Bien délire, et c'était comment, alors ?
24:49 - C'était excellent, un beau spectacle.
24:51 Kiki déconne à fond, c'est de la chanson française, c'est de l'humour,
24:54 c'est un spectacle visuel, sonore, et avec des textes formidables, marrants.
25:00 - Et puis, en 3e groupe, La Volta.
25:02 - Et La Volta, qui était du tremplin l'année dernière,
25:05 puisqu'on a représenté tous ces 3 groupes,
25:07 on fait partie de l'histoire du tremplin.
25:08 - Bien évidemment, ça n'aurait pas eu de sens, sinon.
25:09 - Et un groupe festif, La Volta, qui cartonne en ce moment,
25:11 qui est en pleine progression,
25:13 qui a pris un peu son élan l'année dernière sur le tremplin
25:16 et sur la visibilité qu'on a pu leur donner.
25:18 - Très bien.
25:19 L'espace-temps, la parenthèse, dans qu'est-ce qui se trame,
25:21 les 30 ans de Métropolis,
25:23 l'avenir de Métropolis, la production, toujours ?
25:25 - On va continuer la production d'artistes,
25:27 on va toujours continuer à aider à l'émergence de jeunes groupes,
25:30 surtout, puisque c'est un peu le but du jeu.
25:33 - Bien sûr.
25:34 - Voilà, donc du coup, on se remet en marche sur ce nouveau concept,
25:37 ces nouvelles idées de développement artistique, de jeunes artistes.
25:40 Toujours, on reste vraiment sur cette...
25:43 - Et de l'organisation, peut-être, en pays rural, à voir.
25:46 - Tout à fait, oui.
25:47 Oui, parce qu'on a des ouvertures actuellement,
25:49 des propositions sur des projets à l'extérieur de Saint-Étienne
25:52 qu'on va étudier et puis on va mettre en place.
25:55 - Écoute, Métropolis, bon vent. - Merci.
25:57 - Bonne chance. De toute façon, on te retrouvera.
25:59 Soyez alerte. Métropolis 42, ça le fait, généralement.
26:02 - Merci. Merci beaucoup.
26:04 - Éric, bonjour. - Thierry, bonjour.
26:10 - Alors, comme à l'accoutumée, le sujet STAS.
26:13 - Le sujet STAS, qui est... - Bien prononcé, ce coup-ci.
26:15 - Exactement, qui est dédié ce mois-ci à la fondation Transdev.
26:19 Alors, la STAS, comme tout le monde le sait, ou presque,
26:21 c'est une filiale du groupe Transdev.
26:23 - Tout à fait.
26:24 - Voilà, une multinationale spécialisée dans le transport de voyageurs.
26:26 Et ce groupe-là a sa propre fondation, la fondation Transdev,
26:30 qui aide des projets à dominante culturelle, associative, sociale.
26:35 Et donc, le tout dernier projet qu'on a aidé,
26:39 eh bien, c'est un projet qui va bientôt être inauguré,
26:43 qui s'appelle le Cabas, à Saint-Étienne.
26:45 Et on va voir ça dans le détail.
26:46 - Eh bien, tout de suite, le sujet STAS.
26:48 - Une nouvelle épicerie solidaire à Saint-Étienne,
26:51 dans le quartier Chavannel-Saint-Roch, tout proche de l'espace Borisvian.
26:55 C'est le Cabas qui ouvrira ses portes le 21 mai 2024.
26:59 La fondation Transdev, financeur orienté sur des projets de mobilité sociale,
27:04 est le premier financeur privé de cette initiative.
27:08 - Ça a été notre premier financeur.
27:10 On a monté tout le dossier.
27:11 Ensuite, on a travaillé avec les techniciens de la fondation.
27:14 Ensuite, on a rencontré... Enfin, en visio,
27:16 on ne rencontrait pas les gens comme ça.
27:18 On a vu Stéphanie Bachelet, donc de la fondation.
27:22 Et puis ensuite, il y a eu les commissions auxquelles nous, on n'a pas assisté,
27:25 mais qui ont permis une délibération et l'octroi de la subvention.
27:28 Nous avons eu 13 700 euros.
27:31 Et on s'est dit, si on commence avec 13 700 euros de Transdev,
27:34 ça ne peut qu'augurer de bons signes pour la suite.
27:37 - Après 3 ans de réflexion et de travaux,
27:40 36 bénévoles inaugurent ce concept dédié aux travailleurs sociaux
27:44 pour faire leurs courses et suivre des cours de cuisine.
27:47 - Moi, ça représente surtout une aide aux personnes en difficulté.
27:51 Et puis leur apporter du soutien, un peu de réconfort,
27:55 parler avec eux quand ils vont venir aussi, les écouter,
27:59 parce que souvent, les personnes ont besoin de parler et tout.
28:02 Donc, c'est un lien social.
28:04 - La fondation Transdev, c'est plus d'une centaine de projets solidaires
28:08 financés chaque année.
28:10 On souhaite bonne aventure à cette nouvelle épicerie.
28:12 - Et juste un temps pour les autres événements.
28:14 Quelques-uns, le retour du Festu sur le campus de Tréfilerie,
28:17 ça sera sur un seul lieu.
28:19 40 concerts rencontrés à danse magie.
28:22 Les talents insoupçonnés des étudiants ou des profs.
28:25 Et bien sûr, quelques groupes de Saint-Etienne.
28:28 Voilà, c'est gratuit.
28:29 La nuit des musées, c'est le 18 mai.
28:31 C'est le prétexte pour découvrir les collections du musée d'art et d'industrie.
28:34 Et cette année, JO oblige des propositions autour d'Olympie,
28:38 avec des démos de Sarmacane, des visites express,
28:41 un atelier de mise en forme.
28:43 Le musée est ouvert jusqu'à minuit.
28:45 Et sur cette fin de mois, le festival Parole et Musique.
28:48 Et plus d'une vingtaine de concerts.
28:50 Et enfin, pour les amoureux de la nature,
28:52 le duo Tabuchi-Mogné,
28:54 qui vient d'éditer son cinquième atlas des régions naturelles.
28:57 Une partie de cet atlas concerne le Pila.
29:00 40 photos seront exposées à Saint-Julien-Moulin-Molette.
29:03 Et une rencontre est prévue au Méliès le 30 mai,
29:05 avec la librairie L'Une et l'Autre.
29:07 Des artistes ARN qui ont prévu de faire 25 000 photos de la France nature.
29:13 Allez, on manque de temps, on reprend la rame.
29:15 Maintenant, on va partir du côté de Roche-la-Molière
29:18 pour la 7ème édition du festival Saphir.
29:20 Non, non, non, c'est pas de la bijouterie, c'est du street art.
29:23 A tout de suite avec Saphir.
29:24 Alors maintenant, partons sous le soleil,
29:31 sous les cieux de Roche-la-Molière,
29:33 avec Lou Berger. Lou, bonjour.
29:36 Bonjour.
29:37 Plus connu dans le milieu sous le pseudonyme de Azote.
29:40 C'est ça.
29:41 On part pour la 7ème édition de Saphir, avec un F.
29:44 Avec un F, tout à fait.
29:46 Allez, Saphir. Pour ceux qui ne connaissent pas, qu'est-ce que c'est ?
29:48 Alors, le Saphir, c'est un festival de street art.
29:51 Ouais. Au combien ?
29:53 La 7ème édition.
29:55 Du coup, voilà, avec des grands noms et des fresques dans toute la ville.
29:59 Plus d'une trentaine de fresques actuellement.
30:01 Exactement.
30:02 En Roche-la-Molière, 35 murs en 7 ans.
30:05 35 murs ont été investis, ont été créés, ont été magnifiés.
30:10 Puisqu'on avait quand même des murs aveugles, particulièrement dégueulasses.
30:14 Il n'y a pas d'autre mot ?
30:15 Oui, voilà, comme on dit vulgairement, des murs à pisse.
30:18 Exactement. Et là, on a des œuvres vraiment picturales, graphiques, énormes.
30:23 Combien d'artistes vous avez reçus en 7 ans ?
30:26 En 7 ans, ben…
30:27 Une centaine ?
30:28 Non, peut-être pas autant, mais bien plus de 50, oui.
30:31 Avec des grands noms, puisqu'on a des internationaux.
30:35 Il y a Jace avec son gouzou, par exemple.
30:37 Il y a El Pez qui est de Bogotá.
30:40 Donc en plus, des internationaux, des gens qui viennent du monde entier, presque, on peut dire.
30:45 Alors, ce festival Saphir, initié par Fernando Davila.
30:48 Monsieur Fernand, qu'on salue bien d'ailleurs, et avec qui tu bosses depuis longtemps.
30:53 Là, du coup, les 31 premiers et 2 juins, 31 mai, bien évidemment,
30:58 l'inauguration en fanfare avec… Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
31:02 Tout à fait, avec le parrain, du coup, on a mis un parrain cette année pour la 7e.
31:07 Et quel parrain ?
31:08 Qui n'est d'autre que Jacques Monti, qui est connu à l'Elévert,
31:13 qui relance son 45 tours avec quelqu'un que tu connais aussi, MC Pampy.
31:18 MC Pampy, cher à notre cœur, vous le connaissez également.
31:21 Par contre, là, cette année, le festival se situe autour d'une école.
31:27 Tout à fait, on est sur l'école Cousteau, du coup, de Roche-la-Molière.
31:31 Donc, tout aura lieu là-bas.
31:33 Alors, en préambule du festival, à l'Obsys, le 23 mai, jeudi 23 mai,
31:39 vous participez, vous projetez un film sur Banksy.
31:43 Tout à fait, cette année, il y a de la nouveauté aussi,
31:46 puisque du coup, on prépare des actions en préambule.
31:49 Donc, il y a Banksy, tout à fait, on a un film…
31:53 Le Bataclan, la jeune filtriste.
31:54 Tout à fait, ou alors un documentaire sur Banksy
31:57 pour y initier un petit peu les gens au street art.
31:59 Pour vous allécher, c'est quand même un documentaire sur le vol
32:02 d'une œuvre de Banksy à Paris et toute une enquête.
32:05 C'est une histoire vraie, attention, qui a été retrouvée en Italie.
32:08 Tout à fait.
32:09 Et donc, ça interroge sur l'œuvre dans l'espace public.
32:12 Sur l'œuvre et sur la propriété, surtout,
32:15 à qui appartient l'œuvre quand elle a été faite,
32:19 en fait, dans les rues, dans l'espace public, tout à fait.
32:22 Alors, revenons sur Saphir.
32:23 12 artistes, des on et des off.
32:26 Tout à fait.
32:27 Donc, 5 artistes pour des performances,
32:29 puisque 5 murs seront investis.
32:31 Voilà, cette année, on refait des murs à la peinture.
32:34 L'année dernière, c'était sur Support X.
32:37 Cette année, du coup, il y a de nouveau des œuvres
32:39 qui seront peintes en direct pendant le festival.
32:42 Très bien.
32:43 Avec des artistes qui viennent de Paris,
32:46 qui viennent d'Alsace, qui viennent du Sud.
32:49 Et puis, beaucoup d'artistes aussi du coin.
32:51 Stéphanois.
32:52 On fait du local.
32:53 Voilà, ça, c'est plutôt pour le Pôle Expo.
32:56 Tout à fait.
32:57 Le samedi, dimanche, avec vente également.
32:59 Tout à fait.
33:00 Il y a une partie Expo-Vente, du coup,
33:02 d'artistes locaux, plus les 5 artistes
33:05 qui réalisent des fresques.
33:07 Alors, la nouveauté cette année,
33:09 vous avez décidé, je trouve ça vraiment intéressant,
33:11 vous avez décidé de mettre des boîtes à idées
33:14 pour que les rouchons déposent des phrases.
33:17 Tout à fait.
33:18 Donc, ça fait partie du préambule
33:20 pour un peu inviter les gens à participer au festival.
33:24 Donc, le but, c'était de proposer des phrases.
33:27 Donc, ils nous ont proposé des phrases.
33:29 On en a sélectionné 5.
33:31 Et ces 5 phrases, du coup,
33:33 seront collées dans les rues de Roche-la-Molière
33:36 par un partenaire qu'on a...
33:38 On a des lettrages de 20-30 cm quand même, c'est ça ?
33:40 C'est ça, la lettre fait à peu près 20 cm de haut
33:42 et ça fera des phrases qui feront à peu près 5 m sur les murs.
33:45 Tu les connais, les phrases ?
33:46 Ah ben, forcément, vu que j'ai participé.
33:48 Tu peux en lâcher une ?
33:49 C'est surprise jusqu'au bout.
33:51 Surprise jusqu'au bout.
33:52 Enfin, voilà, le 31, le 1er et le 2 juin, Roche-la-Molière.
33:58 Le musée à ciel ouvert du street art dans le territoire.
34:01 Et ben, voilà, il n'y a que ça à dire.
34:03 Tout à fait.
34:04 Azote, merci beaucoup d'être venu.
34:06 Merci à vous.
34:07 Longvent, Fernando, porte-toi bien.
34:09 Et puis, on se retrouvera là-bas le 31, le 1 et le 2.
34:12 Comme à l'accoutumée, vous avez l'habitude, fin d'émission.
34:15 On se retrouve au musée des transports de l'agglomération stéphanoise
34:18 pour découvrir une pépite.
34:20 Et attention, quelle pépite ?
34:22 Le groupe Les Frangines Malakao.
34:25 A tout de suite.
34:26 Alors voilà, nous sommes au musée des transports de l'agglomération stéphanoise.
34:34 Petite parenthèse avant de découvrir nos deux étoiles filantes.
34:39 Samedi prochain, la nuit des musées.
34:41 Le musée est ouvert jusqu'à minuit.
34:43 Venez voir Raymond et toute la clique.
34:45 Ils vont vous prendre par la main.
34:47 Vous allez voir un peu toutes les bécanes, toutes les machines qui sont là.
34:49 Ça vaut le coup.
34:50 Je ferme la parenthèse.
34:52 Aujourd'hui, pour cette émission du mois de mai, j'ai le grand plaisir,
34:55 mais vraiment le grand, grand plaisir,
34:58 de vous présenter les frangines de Malaka.
35:01 Bonjour les filles.
35:02 Bonjour.
35:03 Ça fait plaisir de vous retrouver parce qu'on s'était vu il y a deux ans,
35:06 juste après le tremplin.
35:07 Vous l'aviez gagné d'ailleurs.
35:08 Pas sous le nom de Malaka.
35:10 Non, c'était sous le nom de Susan, du coup, la tienne.
35:14 Un peu plus de deux ans, je crois.
35:17 C'était notamment sur scène au nom de Susan.
35:19 Déjà, ça m'avait bien frappé.
35:21 Les voix, l'aura.
35:24 D'ailleurs, il y a un morceau dont je veux parler.
35:26 Vous êtes née en Guadeloupe, mais vous vivez à Riorge.
35:30 Absolument.
35:31 Vous avez chacune votre chambre ?
35:32 Absolument.
35:33 Heureusement.
35:34 Bien heureusement.
35:35 C'est génial parce que vous bossez comment en fait ?
35:37 On va parler de la couleur musicale,
35:39 on va parler de la compo,
35:40 on va parler de l'avenir,
35:41 on va parler de l'EP,
35:42 mais vous bossez comment ?
35:43 Au petit-déj, vous prenez un café ?
35:45 Tiens, j'ai pensé un nouveau truc.
35:47 Pas de café.
35:48 Pas de café.
35:49 On ne boit pas de café, c'est étonnant.
35:51 En vrai, on bosse beaucoup l'une sans l'autre.
35:55 Chacune dans sa chambre.
35:57 On crée des choses,
35:59 après on partage ensemble.
36:01 On s'échange, c'est de l'échange.
36:03 Et après, le jour où on s'en prête,
36:05 on le montre à l'autre.
36:07 Parfait.
36:08 C'est-à-dire que même le texte,
36:09 la ciselure des textes, les mots,
36:11 chacune propose son texte, etc.
36:13 On les mélange.
36:15 Dans une chanson, il peut y avoir...
36:17 Une trophe, un riff, un truc.
36:20 D'accord.
36:21 Ça ne se joue pas au brad sphère.
36:22 Non. Pas encore.
36:23 Non, c'était hier, c'était moi.
36:25 Pas encore.
36:26 Non, je plaisante.
36:28 Alors, Conteur,
36:30 "Ces étoiles filantes",
36:31 vous avez pratiquement 80 dates déjà.
36:33 Le projet est né en 2021,
36:35 pendant le Covid,
36:36 où vous avez toujours baigné dans la musique.
36:38 Votre père est percussionniste.
36:40 Votre grande sœur s'occupe de la direction artistique.
36:43 Faut en reparler, d'ailleurs.
36:45 Et puis, en février, cette année,
36:49 vous avez sorti votre premier EP.
36:51 Oui.
36:52 Cinq titres,
36:53 qui a été super bien reçu, en fait.
36:55 En vrai, on n'a eu que des bons retours.
36:58 Les gens l'ont hyper bien pris.
37:00 Et j'ai l'impression qu'ils s'en sont bien imprégnés.
37:02 Et c'est cool.
37:03 Enfin, juste ce qu'on voulait.
37:04 Il y a un truc de dingue,
37:06 dans l'évolute publique,
37:07 c'est que Malaka...
37:08 Ah oui !
37:09 Les deux frangines !
37:11 Enfin, je veux dire,
37:12 quand les gens vous ont écoutés une fois,
37:14 ils se rappellent de vos visages,
37:16 de vos voix.
37:17 C'est énorme, quand même.
37:19 Surtout de nos cheveux.
37:20 Surtout les tiens.
37:21 Surtout de nos cheveux.
37:22 Aujourd'hui, oui.
37:23 Et alors, fait marquant,
37:27 le 11 mars,
37:28 vous êtes invitée à Culture Box.
37:31 C'était le 11 mars.
37:33 Si, je sais, j'ai vu.
37:34 Ah, c'est passé le 11 mars, oui.
37:36 C'est passé le 11 mars, c'est ça.
37:38 Ça veut dire quoi pour vous, ça ?
37:40 Une immense fierté ?
37:41 En vrai, de fou.
37:42 C'était notre première télé nationale.
37:45 Et en fait,
37:46 du coup, on travaille avec des nouveaux partenaires,
37:49 Greenpeace,
37:50 on a des attachés de presse, etc.
37:51 Et en fait,
37:52 on se rend compte que
37:54 le travail de plein de gens comme ça, réunis,
37:56 ça fait des trucs vraiment cools.
37:57 Et nous, on est juste fiers.
37:58 Et on est ravis d'avoir vécu cette expérience-là.
38:00 Oui, le travail des gens de l'ombre.
38:02 Oui, c'est ça.
38:03 On les salue tous, bien sûr.
38:05 Mais sans votre présence,
38:07 sans votre ciselure de texte,
38:09 sans vos voix, ça ne marche pas.
38:11 C'est ça ?
38:12 Oui.
38:13 En vrai, c'est un ensemble.
38:15 C'est ça, une équipe.
38:17 Qui marche bien.
38:18 Vous chantez quoi ?
38:20 Ah, wow.
38:21 Ah, wow ?
38:22 Qu'est-ce qu'on chante comme genre, comme style ?
38:25 Votre univers, votre quotidien,
38:27 des espérances.
38:28 Ah, qu'est-ce qu'on raconte ?
38:29 Je ne parlais pas couleur musicale,
38:30 parce que vous êtes sur la soul folk.
38:32 C'est ça.
38:33 Qu'est-ce qu'on raconte ?
38:36 En fait, on dépend un peu nos idées.
38:39 Enfin, ce qu'on pense, je pense.
38:41 On n'a pas envie d'imposer des choses aux gens.
38:43 Juste, on aime bien sortir des choses de notre tête,
38:45 parce que ça nous libère.
38:46 De juste écrire.
38:48 Donc, on les écrit.
38:49 Et si ça peut aider des gens,
38:50 ça les aide.
38:51 Et sinon, juste, nous, on se libère.
38:54 Mais là, particulièrement dans cette EP,
38:56 on a écrit sur nos racines,
38:58 et sur la façon dont on s'en imprègne ou pas.
39:01 Et nous, pour le coup, c'est une force pour nous,
39:03 donc on avait envie de s'en rapprocher.
39:05 Alors, vous voyez aujourd'hui ces deux étoiles filantes,
39:08 et je maintiens, je pèse ces signes.
39:11 Mais également, vous êtes adjoint,
39:13 les compétences, le savoir-faire de Timothée,
39:15 un percussionniste ?
39:16 Oui.
39:17 C'est un percussionniste qu'on a rencontré à Clermont-Ferrand
39:19 quand on faisait nos études,
39:20 par hasard, dans la rue.
39:21 Et du coup, petit à petit,
39:23 on s'est appris à se connaître.
39:26 Et en fait, là, il s'est vraiment engagé avec nous.
39:28 C'est génial.
39:29 Et il est avec nous tout le temps,
39:30 et il est très, très doué.
39:31 Donc, c'est une chance pour nous.
39:32 On va vous retrouver, alors là,
39:34 sur le tour 2024.
39:37 48 dates ?
39:39 48 dates de janvier.
39:41 Je crois que les derniers, c'est au mois de décembre.
39:43 Décembre, oui.
39:44 Oui, c'est ça.
39:45 On va vous retrouver le 21, le 21 juin, exactement,
39:48 à Saint-Genêlère, le 22 à Saint-Étienne,
39:51 le 3 août au Fort Estival.
39:53 Oui.
39:54 Et bien sûr, petit clin d'œil à Étienne Lackesse,
39:57 à Clépée.
39:58 Oui, ça va être trop bien.
40:00 Retour à la boucle est bouclée.
40:02 Qu'est-ce que vous avez envie de rajouter ?
40:05 Bonsoir.
40:06 Non, mais merci de nous accueillir ici,
40:08 merci de nous écouter,
40:10 et merci de regarder.
40:11 Merci à tous.
40:12 Maintenant, je vous propose de découvrir
40:14 et de vous délecter avec Malaka.
40:16 ♪ ♪ ♪
40:18 ♪ ♪ ♪
40:27 ♪ ♪ ♪
40:39 ♪ ♪ ♪
40:52 ♪ ♪ ♪
40:59 ♪ Malaka, ma, bandes de faux ♪
41:02 ♪ Prends seulement, bandes de pieds vaux ♪
41:06 ♪ Nos âmes sont fortes, elles viennent du sol ♪
41:10 ♪ Nos pères les gèrent pour qu'elles s'envolent ♪
41:14 ♪ Malaka, ma, crois-tu qu'il faille fuir l'origine brune ♪
41:19 ♪ Brûler les racines ♪
41:21 ♪ ♪ ♪
41:50 ♪ ♪ ♪
41:53 ♪ Tes bras m'ont dit qu'à l'eau ♪
41:58 ♪ ♪ ♪
42:00 ♪ Ta voix m'a dit de si loin ♪
42:04 ♪ Tout va bien ♪
42:07 ♪ Bien sûr, les feux brûlent, oui, mais tout va bien ♪
42:11 ♪ Bien sûr, les vagues nous dépassent, tout va bien ♪
42:15 ♪ Bien sûr, la terre tremblera, oui, mais tout va bien ♪
42:19 ♪ ♪ ♪
42:21 ♪ ♪ ♪
42:24 ♪ ♪ ♪
42:39 ♪ ♪ ♪
42:54 ♪ J'ai planté un arbre pour toi ♪
42:56 ♪ Il est posé au-dessus de toi ♪
42:58 ♪ Il pousse et se nourrit de toi ♪
43:02 ♪ Je suis à un point que je ne pensais pas atteindre ♪
43:04 ♪ Une paix qui semblait bien trop loin pour mon âme ♪
43:06 ♪ Ton passé, le temps le veut bien ♪
43:08 ♪ Je trouverai toujours un souvenir ♪
43:10 ♪ ♪ ♪
43:25 ♪ Malakamai, par mon défaut ♪
43:29 ♪ Pense au léman, par mon pied bois-eau ♪
43:33 ♪ Malakamai, crois-tu qu'il faut fuir l'origine brûle ♪
43:38 ♪ Brûler les racines ♪
43:40 ♪ Malakamai, par mon défaut ♪
43:44 ♪ Pense au léman, par mon pied bois-eau ♪
43:49 ♪ Malakamai, Malakamai ♪
43:54 ♪ Malakamai, maimai, maimai, maimai ♪
44:04 (applaudissements)
44:09 ♪ ♪ ♪
44:14 ♪ Nos auras sont puissantes ♪
44:16 ♪ Et nos auras sont puissantes ♪
44:18 ♪ Et nos âmes se languissent du jour ♪
44:21 ♪ Et regretteront leur existence un peu triste ♪
44:26 ♪ Qu'êtes les cheveux que le ciel m'a donnés ♪
44:32 ♪ Et les courbes que la terre a formées sur mon corps ♪
44:36 ♪ À quoi vont changer ♪
44:39 ♪ Est-ce qu'il y a une raison d'exister ♪
44:43 ♪ Nos auras sont puissantes et s'élèvent à mesure ♪
44:49 ♪ Que le soleil chauffe contre les degrés, à voix haute ♪
44:53 ♪ On devrait par descendre bientôt ♪
44:55 ♪ On profite de la vue en regardant s'éloigner les ♪
45:00 ♪ Qu'êtes les couleurs étranges qui ressortent des mélanges ♪
45:04 ♪ Et en feste, nos terres sur fond de musique s'orage ♪
45:08 ♪ Mes puissantes, mes puissantes, mes puissantes ♪
45:11 ♪ Mes puissantes, mes puissantes, mes puissantes ♪
45:16 ♪ Mes puissantes, mes puissantes, mes puissantes ♪
45:27 ♪ Plus j'avance, plus mes jours sont précieux ♪
45:32 ♪ Plus j'apprécie ce qui se passe sous mes yeux ♪
45:34 ♪ Plus je choisis c'est avec qui il est intéressant de passer mon temps ♪
45:38 ♪ Plus indulgente avec ceux qui méprisent ♪
45:40 ♪ Je suis à peu près persuadée que l'avenir en rend ♪
45:44 ♪ Le froid brise les os quand tu touches à nos âmes ♪
45:48 ♪ La terre tremble sous les corps, les feuilles dansent pour nos yeux ♪
45:52 ♪ Qu'êtes les couleurs étranges qui ressortent des mélanges ♪
46:05 ♪ Et en feste, nos terres sur fond de musique s'orage ♪
46:08 Mais puissant, mais puissant, mais puissant et
46:12 Mais puissant, mais puissant, mais puissant
46:17 Mais puissant eeeeeeeet
46:20 Mais puissant eeeeeeeet
46:25 Mais puissant eeeeeeet
46:30 Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh
46:35 Trouve ta puissance
46:38 Oh, oh, oh, oh, oh, oh
46:40 Ouais, fais-la danser
46:42 Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh
46:46 Guette les complexes au miroir
46:49 Et les normes tout droit sorties du tiroir
46:53 Selon le siècle et l'année
46:56 A toi de t'adapter
47:00 A toi de t'adapter
47:01 Guette tout l'espace qu'il y a
47:03 Entre nous et le ciel
47:05 Assez pour envoler
47:07 Les remarques déplacées
47:08 Assez pour t'écouter toi
47:10 Et ignorer l'assemblée
47:16 Guette tout l'espace qu'il y a
47:18 Entre nous et le ciel
47:20 Assez pour envoler
47:22 Les remarques déplacées
47:23 Assez pour t'écouter toi
47:25 Et ignorer l'assemblée
47:29 Yes, my time!
47:31 Qu'est-ce que je vous avais dit?
47:32 Un programme conséquent pour ce mois de mai
47:34 Pour mémoire, ce week-end
47:37 Les Mondes la Balle, 29e édition
47:40 Bien sûr, le festival Saphir de Street Art à Roche-la-Moyer
47:45 31, 1 et 2 juin, évidemment
47:47 24e édition de la rue des artistes à Saint-Chamond
47:51 Vous retrouverez dans toutes les bonnes librairies
47:54 Zelba avec le grand incident
47:56 Et puis bien sûr, Malacca
47:59 A retrouvé très prochainement au mois de juin sur Saint-Etienne
48:02 Et on retrouvera évidemment Métropolis
48:04 Pour de nouvelles aventures un peu sur le territoire
48:06 En attendant, sortez!
48:08 Il y a plein d'autres choses qui se passent sur notre territoire
48:10 On est un pays de créateurs
48:11 Sachez-le, mais je pense que vous le savez
48:13 En attendant, je vous donne rendez-vous le mois prochain
48:16 Pour de nouvelles aventures!
48:19 (Musique)