• il y a 8 mois
Emmanuel Macron s'est exprimé sur l'envoi de troupes en Ukraine lors d'un bain de foule quelques minutes après la cérémonie qui scellait l'entrée de l'IVG dans la Constitution. 

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Transcription
00:00 Emmanuel Macron qui a fait un long bain de foule après la cérémonie du scellement Place Vendôme n'a pas échappé à une question sur l'envoi de troupes en Ukraine.
00:08 Vous savez qu'il est englué dans cette polémique depuis plusieurs jours maintenant, isolé aussi sur la scène politique nationale et internationale.
00:16 Écoutez ce qu'il a répondu aujourd'hui.
00:18 L'Ukraine, je vous invite à regarder ce que j'ai dit.
00:21 Un sujet sérieux, je ne vais pas en parler là comme ça.
00:24 Les gens tournent en boucle sur des...
00:27 Ne pas exclure quelque chose et ne pas le faire. Vous êtes debout devant moi, vous n'êtes pas en train de manger à votre table.
00:32 Mais vous n'excluez pas d'aller manger devant votre table à un moment donné.
00:35 Parce que vous allez vous nourrir. C'est la même chose.
00:38 Christophe, c'est une façon de désamorcer encore ?
00:42 De désamorcer et d'insister quand même.
00:44 Parce que bien sûr il désamorce, il dit "attention j'ai pas dit qu'on allait faire des choses, envoyer des troupes, utiliser l'arme nucléaire, mais qu'on ne pouvait pas l'exclure".
00:51 C'est la complexité du langage diplomatique sur lequel depuis son discours, son allocution de Prague, il s'explique.
00:57 Mais c'est aussi une manière de rappeler qu'il ne change pas d'un iota.
01:00 Et à chaque fois qu'il a repris la parole sur ce sujet-là depuis des jours, il a rappelé qu'il restait sur cette ligne de fermeté.
01:05 Qu'on pourrait appeler "churchilienne" face au risque de défaitisme municois.
01:10 Quand il a dit "il ne faudra pas être lâche" le jour où, c'est une manière de faire de la dissuasion.
01:16 On est là dans un exercice verbal de dissuasion.
01:19 Vladimir Poutine doit savoir que l'on est prêt à aller très loin, justement parce qu'on ne veut pas aller trop loin.
01:26 Alors évidemment dans le débat public ça s'embrase tout de suite, parce que ça a un côté "va t'en guerre".
01:31 Mais s'il avait dit l'inverse, c'est-à-dire "ouh là là non non, il y a des choses qu'on ne fera jamais", c'était un blanc-seing pour des attaques russes bientôt.

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