Ynaée Benaben, co-fondatrice et directrice générale de l'association parisienne féministe "En avant toutes"
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00:00 Nous sommes avec Inaé Benabin, bonjour.
00:02 Bonjour.
00:03 Vous avez fondé l'association En Avant Toutes, une asso féministe parisienne, mais surtout
00:08 une asso qui va à la rencontre des jeunes, justement pour déconstruire ces stéréotypes.
00:13 Quand vous ressortez de ces ateliers, vous vous dites quoi ? On est mal barré ou il
00:17 y a de l'espoir ?
00:18 On ressort plutôt pleine d'espoir.
00:20 La prévention c'est quand même un espace qui amène plein de possibles.
00:23 Et quand on voit des possibles et quand on voit que le fait de venir change la donne,
00:28 on est plutôt pleine d'espoir.
00:29 Pour autant, on en entend quand même des très très belles.
00:32 C'est-à-dire ? Donnez-nous des exemples.
00:34 Par exemple, une question qui revient extrêmement fréquemment en collège, plutôt aux 13-14
00:39 ans, de la part des filles.
00:40 Une des questions les plus récurrentes, c'est pourquoi les garçons, quand on leur plaît,
00:44 ils nous frappent ?
00:45 Ah oui.
00:46 Aujourd'hui, en 2023-2024, ça reste vraiment une question extrêmement centrale.
00:51 À 13-14 ans, c'est-à-dire qu'on n'est pas en maternelle.
00:54 Non, c'est-à-dire vraiment au début des jeunes, des adultes en construction.
00:58 Voilà, au début des relations amoureuses, au début de ce qui serait la séduction,
01:03 la drague et qui finalement se transforment très vite en violence.
01:06 Et comment vous répondez à ça ?
01:07 On y répond justement sur le rapport aux émotions, le rapport à l'éducation qui
01:14 est différenciée entre les jeunes filles et les jeunes garçons.
01:17 Et au fait qu'aujourd'hui, les jeunes hommes ont un mal fou à savoir comment montrer
01:23 de l'affection, de la tendresse, de la douceur, de la délicatesse, tout ce qui est supposément
01:28 féminin, ce qui est aussi supposément dévalorisé et ce qui serait un risque pour leur masculinité.
01:33 Donc ça passe par la violence, par la colère, au lieu de passer par des manières saines.
01:38 Alors, il y a une certaine forme de maladresse peut-être chez ces jeunes garçons, mais
01:42 il y a aussi ces contenus qu'on trouve aujourd'hui sur les réseaux sociaux, puisque ces jeunes
01:49 sont biberonnés aux réseaux sociaux.
01:50 Et on voit exploser une tendance, un retour aux traditions, le retour en force aussi des
01:56 masculinistes.
01:57 Et voilà ce que l'on trouve, ce qu'on entend, on va l'écouter ensemble, parce que ça peut
02:01 choquer et là on n'est pas sûr de la maladresse.
02:03 « Mais quand c'est une dispute à la con, parce que je sais pas quoi, gna gna gna, y'a
02:07 un truc là qui l'a vexé et que c'est de la merde, vous vous parlez pas pendant trois
02:10 jours, au bout d'un moment tu l'empoigne, tu la ramones, et puis ça ira mieux.
02:14 À partir du moment où elle voit que tu cèdes à ses caprices, elle t'a déjà destitué
02:18 du trône qui est le tien.
02:20 Les hommes vivent dans un trône mental dans la tête des femmes, c'est ça que nous devons
02:25 habiter en tant que roi du foyer.
02:27 Dans la tête de nos femmes, y'a un trône et on est fait pour s'asseoir dessus parce
02:31 qu'on est les rois de leur vie.
02:32 C'est ça la place d'un homme.
02:34 C'est ça la place d'un homme.
02:35 » Alors là on peut se dire, lui il en tient
02:36 une couche, malheureusement ce genre de vidéo il y en a plein, sur TikTok, sur Youtube,
02:41 sur Insta, ce qu'on entend là c'est quand même dingue, c'est quand même un appel
02:45 à battre sa femme.
02:46 C'est même un appel au viol, qui est ouvertement fait sans aucun souci, genre ri presque de
02:52 la caricature que ça présente et de la simplicité même de la psychologie masculine que ça
02:59 supposerait et de la psychologie féminine.
03:01 Pour autant c'est sûr que ces discours sont très accessibles, très prolixes aujourd'hui
03:08 et ils influencent nécessairement la construction qu'ont les jeunes du rapport à l'autre,
03:14 du rapport amoureux, du rapport à l'intimité.
03:16 Ils les regardent ces vidéos ? Ils vous en parlent ?
03:19 Ils les regardent, ils nous en parlent et ils nous questionnent.
03:22 Les vidéos ne sont pas absorbées comme ça sans esprit critique, c'est simplement que
03:28 lorsqu'elles sont très nombreuses ou lorsqu'il n'y a pas de contre-exemple ou lorsqu'il
03:31 n'y a pas de personne référente avec qui justement discuter et le mettre au débat,
03:36 et bien finalement ce sont les imaginaires qui se figent.
03:38 Alors on a entendu ce mal alpha dans cette vidéo, mais ce qui interpelle et moi ce qui
03:46 me choque particulièrement c'est qu'aujourd'hui on trouve des jeunes femmes qui vantent le
03:51 retour au modèle de la femme au foyer comme cette influenceuse très suivie, Thaïs Descuffons.
03:57 « Je souhaite mettre en garde les hommes quand ils font un choix de fille à marier.
04:01 Le fait est qu'une femme va être beaucoup plus impactée et dévastée psychologiquement
04:06 si elle va multiplier les partenaires et donc elle va être susceptible d'être particulièrement
04:10 instable émotionnellement.
04:11 » Voilà, 200 000 abonnés quand même sur YouTube
04:15 pour cette influenceuse.
04:16 En France, le mot-clé « femme au foyer » génère près de 45 millions de vues sur les réseaux,
04:22 on appelle ça les « trade wives ». Est-ce que c'est une tendance qui vous inquiète,
04:26 qui s'ancre fort chez les jeunes ou bien c'est un effet de mode et ça va passer ?
04:30 Honnêtement ce n'est pas une tendance qui m'étonne puisque quand on va parler aux
04:35 plus jeunes on entend, tous ces imaginaires-ci ressortent aussi.
04:38 Ce qu'on voit qui est très fort c'est que ces « trade wives », donc ces femmes au
04:43 foyer, ce mouvement en tout cas, ils parlent beaucoup du rapport au chaos, d'un retour
04:47 à l'ordre dans un monde chaotique.
04:49 Et ça nous questionne beaucoup sur la question de genre bien sûr, des femmes et des hommes,
04:55 mais aussi plus largement de la politique actuelle, de comment les jeunes perçoivent
04:59 le monde et le futur.
05:01 Oui, alors on a quand même 34% des jeunes femmes qui pensent qu'il est normal qu'elles
05:04 s'arrêtent de travailler pour s'occuper de leurs enfants.
05:08 Comment vous expliquez ce retour en arrière alors qu'on vit quand même dans une société
05:12 où on a l'impression qu'on a fait quand même des progrès, on a des grandes causes
05:15 nationales, on parle de l'égalité hommes-femmes en permanence.
05:18 Pourquoi cette régression, ça vient d'où ? C'est les réseaux sociaux le problème ?
05:22 Les réseaux sociaux participent de la promulgation d'imaginaires qu'on peut trouver dans la
05:27 vie physique.
05:28 Mais pour autant ce qu'on voit nous c'est une jeunesse très inquiète, très inquiète
05:31 de son futur, une jeunesse assez angoissée, une jeunesse qui a, après la pandémie aussi,
05:36 accusé un coup fort d'espoir tout simplement.
05:39 Et qui du coup va se réfugier presque dans des imaginaires qui peuvent sembler rassurants
05:44 par leur conservatisme, avec des idées du coup très réactionnaires parce qu'elles
05:48 semblent, elles ne semblent pas effrayantes.
05:51 Elles rappellent un ordre ancien qui aurait été meilleur qu'aujourd'hui.
05:55 Et c'est vraiment considéré presque comme un refuge par les femmes notamment, qui sont
06:00 des personnes aujourd'hui beaucoup plus vulnérables dans la société et qui donc cherchent aussi
06:04 à se raccrocher à un espace qui serait plus sécurisant à leurs yeux.
06:07 - Alors on va essayer de voir ensemble quelles peuvent être les solutions pour s'en départir.
06:12 Mais d'abord on va aller du côté du standard parce qu'on a pas mal d'appels ce matin.
06:16 - D'appels oui, 0149 30 10 10 concernant la nouvelle génération, ses relations homme-femme.
06:21 Quelle est pour vous mesdames la chose qui vous agace le plus dans notre société ? On
06:24 va prendre quelqu'un de la jeune génération, c'est Aurélien, il a 19 ans, il écoute France
06:27 Bleu Paris dans le 15ème arrondissement.
06:28 Bonjour Aurélien.
06:29 - Oui bonjour messieurs dames.
06:31 - Et vous, vous n'êtes pas forcément, très bien merci, vous n'êtes pas forcément d'accord
06:34 avec ce qui vient d'être dit.
06:35 Mais pour vous, vous avez le sentiment qu'au niveau de votre génération, il y a une évolution
06:38 dans le bon sens autour de la vingtaine ?
06:39 - Bah ouais, alors après moi je sais pas si c'est que par là où j'habite, mais en tout
06:45 cas du côté de chez nous, au contraire c'est plus une évolution vers le respect des femmes,
06:51 voilà, parce que moi depuis que je suis petit, on m'a éduqué de sorte à ce que les femmes
06:55 soient respectées et au contraire j'ai plus l'impression effectivement, comme je disais
07:00 à Yanis au standard, que c'est justement l'inverse, que c'est plutôt l'ancienne génération
07:04 qui est malheureusement plus sexiste, plus à faire des blagues un peu mal placées aux
07:09 femmes.
07:10 Enfin je sais que moi par exemple, dans notre génération, ou en tout cas vers là où
07:14 j'habite, il n'y a jamais eu de chose comme ça et au contraire quand on entend ce genre
07:18 de choses, on est les premiers à agir et entre guillemets à reprendre les personnes.
07:23 Moi ça m'est déjà arrivé dans des repas de famille ou des choses comme ça, d'entendre
07:27 des blagues clairement que je trouve beaufs, du style ouais, vraiment des trucs que je
07:33 ne peux même pas citer ici, qui sont très vulgaires et c'est plus justement de la part
07:37 des beaux-parents ou des trucs comme ça, c'est-à-dire des personnes qui ont 40, 50,
07:41 60 ans.
07:42 C'est vrai que nous dans notre génération, bon effectivement, moi ça peut m'arriver
07:46 des fois de faire une petite blague à une copine ou un truc comme ça, mais ce sera
07:48 des blagues de l'ordre, du style oui, ton père il a dû prendre toutes les étoiles
07:52 du ciel pour les mettre dans tes yeux, des trucs un peu bêtes comme ça pour amener
07:56 la galerie.
07:57 - Ah oui, c'est pas beauf Aurélien, c'est baratineur là ça.
07:59 - Oui voilà.
08:00 - Mais c'est mignon.
08:01 - En tout cas, c'est plus, voilà exactement, c'est pas dans la butte de drague ou quoi
08:05 que ce soit.
08:06 - Merci en tout cas.
08:07 - C'est plus des trucs comme ça qu'on va dire.
08:08 - Merci en tout cas d'avoir réagi ce matin sur France Bleu Paris.
08:11 On prend Pierrette, Avincen, 0 à 42, 30, 10.
08:14 Bonjour Pierrette.
08:15 - Bonjour, bonjour.
08:16 - Bonjour.
08:17 - Quel est votre avis sur ces relations hommes-femmes en 2024 ?
08:19 - Euh, ouais.
08:20 Ouais, je veux dire, c'est pas terrible.
08:23 - Vous dites, c'est pas terrible, il y a toujours des différences qui persistent entre les deux.
08:29 - Oui, hélas, hélas, hélas, oui, oui, oui.
08:32 Pourquoi la journée de la femme, on peut pas offrir, comme on m'a fait l'année dernière
08:38 sur un marché, une rose, pourtant je n'ai pas 20 ans.
08:42 Une rose, c'est la journée de la femme, c'est la journée des droits de la femme.
08:46 Ouais, j'étais super.
08:47 Et là aujourd'hui, j'ai mes petites voisines, je vais leur donner une petite photo, je prends
08:52 beaucoup de photos.
08:53 Je fais des dessins aussi, tout petits, et je vais donner à chaque dame une petite photo,
09:02 un petit dessin.
09:03 Voilà.
09:04 - Et un dessin qui symbolise quoi ? Pourquoi faites-vous ça, Pierrette ?
09:08 - Alors, j'écris à l'arrière, journée de la femme, c'est 8 mars, et c'est un geste
09:14 entre voisines, entre chams.
09:17 - De solidarité entre voisines, entre chams.
09:19 - Ouais, avec ce soleil.
09:21 Les messieurs, je les saluerais, mais je ne leur dirais pas, c'est la journée des hommes
09:26 aujourd'hui, c'est tout.
09:27 - Merci Pierrette d'avoir réagi ce matin, et on salue vos voisines qui écoutent peut-être
09:33 ce matin France Bleu Paris.
09:34 - Merci à Pierrette, merci à Aurélien.
09:38 J'aimerais qu'on revienne sur ce qu'a dit Aurélien, parce que c'est vrai, là on zoom
09:41 sur une tendance, sur cette tendance de retour de sexisme en force chez les jeunes.
09:45 Mais évidemment, tous les jeunes ne sont pas concernés.
09:47 Il y a du mieux dans cette génération, le sexisme reste plus prégnant quand même chez
09:52 l'ancienne génération.
09:53 - Il y a beaucoup de mieux dans les nouvelles générations, c'est d'ailleurs pour ça qu'on
09:58 s'inquiète de voir certaines tendances revenir, parce que c'est une génération qui est porteuse
10:02 de beaucoup d'espoir et d'évolution sur cette question-là.
10:05 Lorsqu'on intervient en collège, lycée ou à l'université, on voit bien que c'est une
10:10 génération qui a grandi déjà avec l'évidence de l'égalité, et qui est du coup plutôt
10:16 frustrée de ne pas l'avoir réalisée au quotidien.
10:19 - Est-ce qu'il faut aller voir encore plus jeunes, aller en primaire, aller en maternelle,
10:24 parler de ça ? Est-ce qu'il faut s'attaquer à l'origine du mal dès le plus jeune âge ?
10:29 - Oui, c'est sûr que plus tôt on en parlera et plus les effets et la transformation sera
10:33 réelle.
10:34 Nous, on commence avec les CM1, CM2, donc à 9 ans pour vous dire.
10:37 - Et là déjà, il y a des stéréotypes en place ?
10:39 - Bien sûr, vous verrez avec les enfants de vos proches qui ont 3, 4 ans, qui choisissent
10:45 les jouets bleus ou roses, qui ne parlent pas avec les garçons, qui ne parlent pas avec
10:50 les filles.
10:51 C'est vraiment des constructions qui se font tout au long de notre vie.
10:53 Et l'important c'est de pouvoir en parler tôt, mais c'est surtout de pouvoir en parler
10:56 tout au long de notre parcours, de notre construction.
10:59 Et nous, encore adultes, nous sommes en construction permanente et nous travaillons nos représentations
11:04 au quotidien.
11:05 - Allez, brièvement, on va au 01.42.30.10.10 là, parce que dans le 16ème arrondissement,
11:09 Marianne voulait nous partager une expérience.
11:11 Bonjour Marianne !
11:12 - Oui, bonjour !
11:13 - Vous avez pris l'avion ce mois-ci.
11:16 L'hôtesse a visiblement posé beaucoup de questions au monsieur à côté de vous pour
11:19 savoir s'il était satisfait de son voyage, si tout allait bien.
11:22 Vous, pas une question ?
11:23 - Pas une question.
11:24 Alors, par la suite, je me suis levée, je suis allée retrouver derrière l'hôtesse,
11:30 je lui ai dit "Madame, je suis désolée, je ne comprends pas, vous ne m'avez posé aucune
11:33 question".
11:34 Elle m'a dit "Oui, mais j'ai posé des questions à votre mari".
11:37 Je lui ai dit "Mais le monsieur qui était à côté de moi, je ne le connais pas, ce
11:42 n'est pas mon mari".
11:43 Comme bien même ce serait mon mari, je ne suis pas forcée d'avoir le même avis que
11:47 lui.
11:48 - Donc là, on s'est orienté vers le monsieur à côté de vous pour savoir si le couple
11:52 allait bien, mais vous, on ne vous a rien demandé ?
11:54 - Absolument pas, non.
11:55 Ce n'est pas si le couple allait bien, c'est si le…
11:58 - Oui, mais indirectement, monsieur me dit que tout va bien, donc madame va bien, mais
12:03 je n'ai pas besoin de lui demander puisque monsieur m'a dit que tout allait bien.
12:05 - Exactement.
12:06 Et le monsieur, je ne le connaissais pas.
12:08 - Eh bien, vous avez bien fait de faire une petite réflexion, je pense, Marianne.
12:11 Et c'est un exemple, à mon avis, qui fait écho à beaucoup d'autres qu'on a pu vivre
12:15 dans la région.
12:16 Merci beaucoup Inaé Benabin d'avoir été avec nous.
12:20 La priorité pour en finir avec tout ça, c'est quoi ? Encadrer les réseaux sociaux,
12:25 rétablir des cours d'éducation sexuelle ou faire de la sensibilisation des ateliers
12:29 dans les écoles ?
12:30 - La priorité, c'est d'investir l'éducation et de l'investir sur le long terme.
12:34 D'intervenir en primaire, au collège, au lycée, à l'université, dans les entreprises
12:39 et que ce soit une question qui traverse l'ensemble de notre vie.
12:42 - Merci beaucoup d'avoir été avec nous, cofondatrice de l'association.
12:46 En avant toute, on reste positive.
12:48 - Ce que vous faites tous les matins, c'est ce que vous avez fait ici, sur France Bleu
12:51 Paris.
12:52 Merci pour votre joli sourire, Inaé, ce matin.
12:53 Merci d'être passée par France Bleu Paris.
12:55 Il est 8h30.
12:56 - Ici Matin, reviens dans un instant.
13:03 - Merci.
13:10 - Au revoir.
13:17 - France Bleu Paris, ici on parle d'ici.
13:43 Nous sommes vendredi le 8 mars, France Bleu Paris, 8h30.
13:46 Un oeil sur vos conditions de circulation, France Bleu Paris, à vos côtés.
13:50 0142 30 10 10.
13:51 Ici, la route, on la fait ensemble.
13:53 Un accident au niveau de Thiers, l'A86 intérieur.
13:56 Une voiture et une moto impliquées dans cet accident sur la voie de gauche, entre Créteil
14:01 et Frennes.
14:02 Vous perdez 30 minutes.
14:03 Le RERC, il y a un train en panne.
14:05 C'est perturbé entre Champs-de-Mars, Tour Eiffel, Brétigny et entre Massy-Palaiso et
14:09 Pontoise.
14:10 Le tramway 4 aussi.
14:11 Il y a un problème sur la voie.
14:13 C'est interrompu.
14:14 Le T4 entre Gargan et l'hôpital de Montfermeil.
14:17 La météo, Marion Ferrer.
14:19 - Journée coupée en deux.
14:20 En soleil ce matin, grisaille cet après-midi.
14:23 Les températures, 5 degrés en moyenne pour la matinée.
14:25 13 dans la journée à Versailles, 14 à Meaux, 15 la maximale à Nemours.
14:29 - Le récap du 6/9 France Bleu Paris, 8 mars, journée pour les droits des femmes.
14:33 - Et rien n'est acquis.
14:35 La preuve sur les réseaux avec ces hashtags en faveur des femmes au foyer qui reviennent
14:39 en force, près de 45 millions de vues chaque mois sur les réseaux que fréquentent les
14:43 jeunes.
14:44 Des stéréotypes qui choquent ces lycéennes du Val d'Oise.
14:47 - J'ai déjà vu des femmes qui se lèvent le soir pour aller faire à manger à leur
14:50 mari.
14:51 Moi je suis totalement pas d'accord avec ça.
14:52 T'es mon mari, tu fais à manger, je fais à manger.
14:53 S'il y a de la vaisselle, tu la fais.
14:55 - Sur TikTok justement, ça fait peur le nombre de vidéos sur lesquelles je tombe d'hommes
14:59 quand ils ont à peine 20 ans.
15:00 C'est genre, oui, j'en marierai une, elle fera manger la vaisselle, elle fera des gosses.
15:07 C'est flippant de se dire qu'ils vont avoir des enfants et que ces enfants auront la même
15:10 mentalité.
15:11 Et ce 8 mars sera marqué par un moment fort.
15:13 La cérémonie de Selma, moment symbolique Place Vendôme ce midi qui acte l'inscription
15:18 de l'accès garanti à l'IVG dans la constitution.
15:21 Cérémonie ouverte au public, s'il vous plaît, il vous y rende.
15:24 - Les enseignants étaient contre le gouvernement et assouplit son projet de groupe de niveau.
15:28 Ces groupes prévus à la rentrée au collège en français et en mathématiques, ils se
15:32 feront finalement en fonction des besoins, charge aux établissements de les mettre en
15:36 place, annoncière du ministère de l'Education.
15:38 C'est un premier pas pour Audrey Chanona, membre du SNPDEN, le syndicat des directeurs
15:44 d'école.
15:45 - Cette nouvelle proposition est plus intéressante pour nous, mais à une unique condition, c'est
15:49 que nous ayons des moyens pour faire des groupes supplémentaires.
15:52 Et à ce jour, le compte n'y est clairement pas.
15:55 Le succès de cette réforme se jouera dans les moyens que le ministère engagera à la
16:01 rentrée 2024.
16:02 - Audrey Chanona a invité de France Bleu Paris ce matin.
16:06 - C'était un risque, ça se confirme.
16:08 Les festivals en danger cet été en Ile-de-France.
16:10 - En raison des Jeux Olympiques, la préfecture ne peut pas mobiliser assez de policiers.
16:15 Impossible de pallier cette absence pour les organisateurs du Lollapalooza prévu sur
16:20 l'hippodrome de Longchamp.
16:21 Angelo Gopé est le directeur général de Live Nation France.
16:24 - Malheureusement, nous n'avons pas de force de l'ordre et nous n'avons pas les moyens
16:27 de nous sécuriser le site à la hauteur de ce qu'on doit avoir pour ce genre d'événement.
16:32 On l'a fait en 2018, c'est-à-dire que vous occupez de toutes les circulations depuis
16:36 la porte Maillot jusqu'à Longchamp, vous occupez des croisements, vous occupez les
16:39 barrières, de la sécurité à l'extérieur.
16:42 En 2018, ça nous avait coûté 70 000 euros.
16:44 - Rendez-vous donc en 2025 sur l'hippodrome de Longchamp.
16:47 - Et on vous tient au courant bien sûr pour les autres festivals de l'été ici sur France
16:51 Bleu Paris, 8h34.
16:52 - Et on espère un festival de but pour le match de dimanche face à Reims, 100% PSG,
17:01 on prend des nouvelles du Paris Saint-Germain avec celui qui connaît le club par cœur.
17:05 Bonjour Romain Bédoucq.
17:06 - Bonjour à tous.
17:07 - Fan depuis tout petit du PSG, ce matin on s'intéresse à toutes les équipes du PSG,
17:11 les mecs mais pas que.
17:12 - Mais oui, je sais que je parle énormément de l'équipe première masculine mais en cette
17:15 journée internationale du droit des femmes, des droits des femmes, il est important de
17:19 rappeler que nos féminines sont aussi en très grande forme.
17:21 17 matchs sans défaite, une qualification en quart de finale de la Ligue des champions,
17:26 en demi-finale de la Coupe de France et deuxième place en D1.
17:29 Côté individualité, notre attaquante Tabitha Chawinga est en feu, déjà 18 buts cette
17:34 saison.
17:35 Marie-Antoinette Catoto, elle marque un peu le coup en ce moment après une bonne période,
17:38 une très bonne période en décembre-janvier.
17:40 Vraiment c'est une saison plus que satisfaisante quand on sait comment elle a débuté avec
17:44 des résultats contraires, un changement de coach et malgré ça, elles ont réussi
17:47 à redresser la barre donc bravo à elles.
17:49 Et c'est bien de le rappeler en ce 8 mars.
17:51 Dans l'actualité également du Paris Saint-Germain, des nouvelles de Warren Zahir-Emery.
17:54 Oui, je sais que c'est un des moments préférés de Mélodie Pépin quand je fais le journal
17:58 de bord de Warren Zahir-Emery et aujourd'hui ça vaut le coup.
18:01 Attendez, juste, vous avez le béguin pour lui ?
18:04 Non, elle…
18:05 Je suis de près ses études à ce garçon.
18:07 Elle a le béguin quand je ne parle pas trop de foot.